JCD alias Jeunes Cadres Dynamiques
JCD alias Jeunes Cadres Dynamiques
xmlns=\"http://www.w3.org/TR/REC-html40\">
Auteur :
Gwenaelle D.
12.0pt;mso-ansi-language:DE\'>Adresse : mso-bidi-font-size:12.0pt\'>style=\'mso-ansi-language:DE\'>karrakoln@yahoo.frstyle=\'font-size:10.0pt;mso-bidi-font-size:12.0pt;mso-ansi-language:DE\'>
Origine :
Gundam Wings
Disclaimer :
ai pas inventé les persos malheureusement… mais ça serait pas une fanfic sinon
^^
Genre :
romance et tout le tra la la
>
Couple :
vous verrez
Remarque
1 : j’ai eu cette idée en sortant du taff… cherchez pas ! ;)
Remarque
2 : AU complet, sûrement quelquOC àOC à prévoir, mais rien de bien grave.
Ah si, z’ont pas 15 ans les gars, mais bon… :o)
<:p>
Jeunes cadres dynamiques
FR\'>Chapitre 1 : Nouvel arrivant
-
« Margie ? Appelez-moi Duo Maxwell, qu’il vienne directement dans mon
bureau. »
-
« Bien M.Winner. »
Une
minute plus tard, le commercial natté le plus space de la société entrait dans
le bureau.
-
« Yooooo ! Boss ! » fit-il avec un gros sourire.
-
« Moins fort, Duo ! Comment veux-tu que je me fasse respecter si tout
le monde t’entends gueuler « boss », « belle gueule » ou
« mon petit Quat-chan » à travers la porte ? » fit Quatre
exaspéré.
-
« Hé hé hé ! T’inquiètes pas, Margie est dans les pommes ! Mon
charme ravageur à encore frappé ! »
-
« Tu vas pas encore me tuer une autre secrétaire ! »
-
« Hey, c’était pas ma faute si Claudia était un peu trop vieille pour
ressortir indemne d’un bisou sur la joue ! »
-
« Passons. J’ai un eau eau CV à te présenter. » fit le patron de la
société en tendant les feuillets à son meilleur commercial.
Duo
s’installa dans le fauteuil rembourré et on ne peut plus confortable, en face
du chef.
-
« Heero Yuy… » commença-t-il « … whaou mais c’est un canon !
» fit le jeune homme en apercevant la photo, puis en la dévorant des yeux.
« Rooh la la, t’as vu ces yeux ! Cette bouche ! Et cette coupe
de cheveux… tout à fait dans le vent… »
- «
J’étais sûr que tu allais flashé. » fit Quatre avec un grand sourire.
-
« Hin hin ! Monsieur le marieur fait encore des siennes ? »
-
« Tant qu’à faire ! En plus son CV est excellent, j’espère que tu me
trouveras un bon client où le caser. »
-
« Mais oui, t’inquiètes pas pour ça… T’as remarqué, il fait la gueule
sur la photo… J’espère que ça laisse pas présager un caractère de
cochon. »
-
« Je sais que t’aime les gens souriants, Duo, mais devant un appareil
photo, même moi j’arrive pas à sourire. »
-
« Mais t’as toujours une gueule d’amour mon petit Quat-chan ! »
le chambra gentiment Duo.
-
« Vas passer ton coup de fil, toi ! Aller ouste ! Du
balais ! »
-
« J’y vais, j’y vaibsp;bsp;» fit l’américain en se levant et en faisant
des petits entre-chats. « Bye bye Quat-chan » fit-il d’une voix de
gorge, imitant la divine Marylin Monroe.
Quatre
leva les yeux aux ciels, puis se remit à son dossier.
***
Heero
Yuy… Tu me plaîs bien, toi ! T’es à croquer, et je sens que tu vas me
résister ! Hé hé hé, j’adore ça ! Mais si je te veux, saches que je
t’aurais, Heero Yuy !
Bon
aller, assez fantasmé, faut passer au boulot.
Duo
composa le numéro de téléphone portable sur son fixe.
-
« Allo ? »
O
My God la voix sexyyyyyyyyyy !
-
« Monsieur Yuy ? »
-
« Lui-même. »
-
« Bonjour, Duo Maxwell de la société Gundam Force [1]. Je vous appelle
suite à votre CV que vous nous avez envoyé. »
-
« Hmmm. »
Ouhla,
l’a pas l’air causant le bougre.
-
« Nous aimerions savoir si vous seriez libre pour un entretien, la semaine
prochaine ? »
-
« Quel jour vous arrangerait ? »
-
« Disons lundi soir, vers 19h. Cela vous convient ? »
-
« C’est parfait. »
-
« Dois-je vous rappeler nos coordonnées ? »
-
« Non, c’est bon, je les ai. »
-
« Très bien, à lundi alors, Monsieur Yuy. »
-
« Au revoir. »
-
« Au revoir. »
Duo
raccrocha. Il resta un moment sans bouger, la main toujours posé sur le
combiné, puis il se renversa sur son dossier de chaise, en souriant et en
croisant les bras derrière la tête. Cette voix sexy allait parfaitement avec le
portrait qu’il avait sous les yeux. Si le gars présentait bien, il pout
at
aisément ressembler à une gravure de mode… Mais par contre, aïe aïe aïe !
Il avait pas été gâté niveau bonnes manières ni savoir-vivre. Par contre, il
devait être d’une efficacité redoutable.
Il
savait déjà à qui il allait le présenter. Trowa Barton, son pote, s’occupait
d’un important projet financer et informatique dans l’une des banques les plus
prestigie. Ce. Ce dernier venait juste de renforcer son équipe en employant un
salarié de la société adversaire, un certain Wufeï Chang, mais il n’avait
toujours pas pourvu le second poste de chef de projet junior qu’il offrait.
Un
second coup de fil s’imposait.
-
« Trowa Barton. »
-
« Trowa, c’est Duo, j’te dérange pas ? »
- «
Non, c’est bon, vas-y. »
-
« J’ai un nouveau CV sous les yeux. Le gars a exactement les compétences techniques
que tu recherches. On le voit lundi soir pour un entretien, et si je pense
qu’il convient on passe te voir. »
-
« Ok, mais dans ce cas-là faudrire ire vite, je vois un candidats mercredi
soir prochain et un autre le jeudi soir. »
-
« Ben réserve ton mardi soir alors. »
-
« Ca marche. Tu conduits ta ZX ce week-end ? »
-
« Ouais je vais sûrement aller faire un tour, Deathscythe a besoin de se
dégourdir les jambes. Tu m’accompagnes ? »
-
« Samedi matin 7 heures pétantes. »
-
« Ca roule, à plus. »
-
« A plus. »
-
« M. Yuy est là » fit Margie dans le téléphone.
-
« Dites-lui que j’arrives de suite. »
-
« Bien, monsieur. »
Ca
y est, il était enfin arrivé ! Duo l’avait attendu toute la journée. Il
avait hâte de voir cette jolie gueule d’amour en chair et en os. Il se leva de
son bureau, passa dans le couloir en prenant bien soin de faire un clin d’œil à
toutes les minettes qui travaillaient dans les bureaux adjacents, et arriva
dans la salle d’attente. Il avait à peine eut le temps d’ouvrir la porte
qu’Heero Yuy s’était déjà levé.
Torse musclé, en V, super costard qu’il faut que je me
procure l’adresse de son couturier, coupe de cheveux dans le vent et super
mignon… Ca y est, je l’ai adopté !
-
« Monsieur Yuy ? »
-
« Monsieur Maxwell ? » fit le japonais en se rapprochant pour
serrer la main du commercial.
-
«&nSi vSi vous voulez bien… L’entretien aura lieu dans mon bureau. » fit
ce dernier en tenant la porte.
Duo
en profita pour mater le postérieur du futur employé (c’était tout vu) pendant
qu’il franchissait la porte.
Wooooouuuuhou !
Mister plus-beau-cul-de-l’univers est dans la place… Je sens que je vais me
régaler moua,
se dit-il avec un sourire sadique.
taille.
J’espère
que ma natte va lui plaire12.0pt\'>.
Les
filles léchaient presque les vitres quand ils repassèrent dans le couloir. Le
commercial le plus sexy du monde, suivi d’un petit minet super classe avec un
cul comme elles en avaient jamais vu. Allez résister à ça, vous.
-
« C’est ici. » fit-il en invitant Heero Yuy à entrer.
12.0pt;mso-ansi-language:EN-GB\'>O My God !
poche à partir de maintenant, ou tu vas te faire taper sur les doigts pour
avoir fait fuir le client à cause de regards trop « pénétrants »,
pour citer Quatre…
dans son fauteuil. « Alors, avant
de vous expliquer ce qu’est notre société et comment elle fonctionne,
j’aimerais connaître votre parcours en quelques mots, ainsi que vos motivations
pour le poste. »
Heero
Yuy se mit alors à raconter gentiment sa vie, comme on le lui avait demandé.
Mon Dieu mais quelle voix d’aaaaaaaaange ! Et ce
regard ! C’est quel bleu ça ?… Hmmm… Je dirais cobalt. Absont
nt
magnifiques ! Par contre heu… Ils ont l’air un peu froids quand même…
distants… Pas très sociable le gazier on dirait. Et il répète son texte comme
une machine… Ca, c’est un signe de
super-efficacité ! Ca devrait plaire à Trowa.
Bref,
Duo n’écouta absolument rien de ce que lui dit Heero Yuy.
-
« … et c’est pour cela que je pense convenir pour le poste que vous
proposez. »
Hein ?
On propose un poste nous ? Nan, on recherchait un profil, nuance, on a
éhontément menti !12.0pt\'> se dit-il dans un sourire satisfait.
-
« Parfait. Bien, laissez-moi maintenant vous parler de la société Gundam
Force. »
Il
entama son speech et le réduisit au plus court. Il avait la flemme, et de toute
façon il savait que cela n’impressionnerait pas le jeune homme qui se trouvait
devant lui.
-
« Voilà. Bien… Votre profil nous intéresse au plus haut point, et si vous
êtes toujours motivé pour travailler avec nous, je peux vous emmener dès demain
voir un chef de projet d’une grande banque, qui recherche exactement vos
compétences. »
-
« Très bien. »
-
« C’est sur l’Avenue de la République, numéro 7. Le rendez-vous est aussi
à 19h. »
-
« C’est noté. »
-
« On se retrouve là bas ? Ou est-ce que ça vous arrange de passer à
la société et qu’on y aille en voiture ? »
-
« On se retrouve là-bas, c’est plus facile pour moi. »
Dommage
-
« Très bien, je suis sûr que vous allez faire très bonne
impression. »
-
« Hmm. »
Raaah
mais il est décourageant à pas causer comme ça !
Duo
se leva de son fauteuil.
-
« Je vous raccompagne. » fit-il avec un granurirurire, normalement
irrésistible, mais ce soir il avait des doutes.
Signe
de tête affirmatif, pas un mot de décroché.
Nom
de Dieu !
-
« J’ai vu que vous étiez motard. »
-
'>-
« Hmm. »
-
« Je conduis moi-même une ZX12R, noire comme l’Enfer, je l’ai surnommé
Deathscythe car elle fauche impitoyable mes ennemis de part sa vitesse et sa
maniabilité. » fit-il très fière de lui.
A
ces mots le japonais releva des yeux de glace plein de mépris sur le
commercial.
Je
l’intéresse enfin ! Enfin… ma bécane l’intéresse quoi !
-
« J’ai surnomm mie mienne Wings, car elle roule plus vite que le vent.
C’est une R6. Elle vole presque, et elle est d’un blanc immaculé.&;»
Et
tu peux toujours rêver si tu crois que ta pauvre Deathscythe peut la battre…
sous-entendu par l’attitude prétentieuse et hautaine d’Heero Yuy.
-
« Vraiment ? Hé bien c’est un sujet de discussion qu’il faudra
ré-aborder. » fit Duo en ouvrant la porte de sortie de la société.
« A demain monsieur Yuy. Ne soyez pas en retard. »
Il
eut droit à un regard de psychopathe pour avoir osé mettre en doute la
ponctualité du jeune homme. Du coup, celui-ci partit sans même un au revoir.
Duo
resta collé à la porte le temps de voir s’éloigner cette silhouette magnifique,
bizarrement très gracieuse malgré le balais que Heero Yuy devait avoir de
coincer dans le…
Bah !
Je suis sûr qu’il est conscient de l’effet qu’il produit et qu’il en joue, le
petit vaurien !
La
gravure de mode disparaissant au coin de la rue, il soupira, referma la porte,
et alla droit dans le bureau du grand chef.
-
« Ca a été monsieur Maxwell ? »
-
« Super Margie, on a un nouvel employé. »
-
« Génial ! » fit-elle en rougissant et en penchant légèrement la
tête de côté.
Elle
était adorable.
-
« On déjeune ensemble demain ? J’ai pas de rendez-vous prévus avant
14h. »
-
« Bien sûr monsieur Maxwell, avec grand plaisir. »
Il
lui fit un clin d’œil et entra dans le bureau de Quatre. Sacrée
Margie ! Je serais hétéro que ça ferait longtemps qu’on serait
ensemble !
Quatre
releva le nez de sa paperasse quand il entra.
-
« Alors ? »
-
« Il va pas être facile à attraper. »
-
« Ah bon ? Il ne veut pas travailler avec nous ? »
-
« Je parle de moi, là, Quat-chan, pas de ta boîte ! »
-
« Oh ! Désolé. » fit-il avec un petit sourire timide.
-
« Je ne sais pas s’il m’apprécie ! D’habitude après une première
rencontre je sais exactement si le type est dingue de moi ou pas, mais là
impossible de déchiffrer quoi que ce soit dans ce regard de
glace ! ».
-
« Hmmm… Je crois que ça va te faire du bien. »
-
« De quoi ? »
-
« D’avoir à te battre un peu pour gagner le cœur d’un homme. D’habitude
ils te sont servis sur des plateaux, tu n’as plus qu’à consommer… Là par
contre… On va bien voir si tu sais encore séduire, ah ah ah ! »
12.0pt;mso-ansi-language:EN-GB\'>- « Ah ah ah, super drôle !…
présente demain à Trowa Barton. p>
-
« Qui est-ce ? »
-
« Un pote à moi qui est chef de projet à la banque Peacecraft. »
-
« Je ne connais pas cette entreprise, ils ne sont pas encore clients chez
nous. »
-
« Je vais t’accompagner au rendez-vous pour pouvoir discuter avec leur
directeur et présenter notre société. On ne s’introduit pas comme ça sans se
présenter. »
-
« Exact chef ! Bon, l’est tard et j’ai la dalle, je file.»
-
« Ok, à demain. Margie… » commença à faire Quatre au téléphone tandis
que Duo s’éloignait pour rentrer chez lui.
- « Mademoiselle
Peacecraft vous attend dans son bureau. » fit la secrétaire à Quatre
Raberba Winner, le directeur de la société de presta Gun Gundam Force, en lui
tenant la porte.
-
« Merci », fit-il en se levant et en allant à la rencontre de sa
future partenaire business.
Le
jeune homme blond, aux yeux bleus et au teint pâle entra dans une pièce très…
rose. Et au milieu, assise sur un énorme fauteuil en cuir… rose, lui aussi,
trônait une… heu… pimbêche, qui, comble du mauvais goût, portait un ensemble…
je vous le donne en mille… fushia ! Y’avait rien de mieux pour jurer avec
les meubles.
-
« Monsieur Winner, installez-vous je prie. »
-
« Merci » fit-il en s’approchant d’unerme rme chose rose.
Comme
il s’y attendait, le fauteuil était loin d’être confortable. Heureusement
qu’elle n’a pas une voix nasillarde, sinon je serais parti en courant.
- « Bien. C’est mon
excellent chef de projet Trowa Barton qui souhaite négocier l’entrée de l’un de
vos prestataire dans son projet, si je ne m’abuse. »
-
« Exactement. Je souhaite d’ailleurs assister à l’entretien, une fois le
nôtre terminé. »
-
« C’est une bonne idée, je n’aurais malheureusement pas le temps de vous y
accompagner. Bien. Votre société est donc… Gundam Force ? »
-
« Tout à fait. »
-
« Vous pourriez me la présenter rapidement ? »
Tout
est dans la plaquette, 12.0pt\'>faillit-éponépondre. A croire qu’elle n’avait pas pris le temps de se
renseigner avant de le recevoir !
-
« Oui, étant très prise, j’ai juste eu le temps de feuilleter votre
plaquette. »
Quatre
réprima un énorme soupir. Cette fille devait être nouvelle au poste de
directeur, c’était pas possible autrement. Il entama donc un mini speech sur sa
société. Cette entrevue l’ennuyait déjà, mais bon, Duo avait l’air de tenir à
son nouveau venu, il allait donc faire un effort… Mais ça allait se payer en
verres de champagne, ça !
-
« Oui, très intéressant. Votre entreprise a l’air fort dynamique, Monsieur
Winner ! »
-
« Nous faisons tout pour, mademoiselle Peacecraft. »
-
« Et votre candidat, puis-je voir son profil ? »
C’est
pas possible !12.0pt\'> se dit Quatre en se retenant de justesse de ne pas lever les yeux au
ciel.
-
« Vous avez de la chance, j’ai son CV dans ma sacoche, un instant… »
Il
farfouilla dans ses dossiers pour finalement en sortir une pochette bleue. Il
l’ouvrit et rechercha le curriculum vitea de monsieur Heero Yuy.
-
« Tenez » fit-il en lui tenant les feuillets.
-
« Je vous remercie » fit-elle.
Et
là, Quatre crût qu’il venait d’appuyer sur une télécommande télé, mode pause.
Car c’était véritablement un « arrêt sur image » qu’il avait devant
lui. La directrice était en admiration devant le CV : la bouche en cœur,
les yeux étincelants, une main sur la joue… Elle avait l’air très
impressionnée… En fait, ressentit Quatre avec son empathie, c’était comme si
elle venait de rencontrer son prince charmant…. Le coup de foudre !
Quoi ?
Alors elle aussi elle serait intéressée par monsieur Yuy ?
tout fort. Il se retint au prix d’une énorme rougeur et d’un serrage de dents à
toute épreuve. Il fut obligé de mettre sa main devant sa bouche pour éviter que
tout son n’en sorte, en pensant que Duo allait être en concurrence avec cette…
heu… greluche, concernant l’appropriation du cœur du jeune japonais. Ah ah
ah ! Ouuuuh, cette mission risque d’être vraiment intéressante, il faudra
que je suive l’évolution de près. Pour une fois, cela va peut-être m’amuser de
jouer les psy pour Duo. Quand il va se rendre compte de qui est cette fille et
qu’elle sera sa concurrente… Il va vouloir la tuer, c’est sûr ! Ouuuh que
cela va être drôle.
Relena finit par se ressaisir.
-
« Quand a-t-il rendez-vous avec mon chef de projet ? »
-
« A 19h, donc dans un quart d’heure. »
-
« Très bien, je vais m’arranger pour me libérer. J’aimerais aussi assister
à cet entretien finalement. »
Mais
c’est une excellente idée12.0pt\'>, se dit Quatre avec un grand sourire. Cela risquait d’être explosif.
Son empathie allait pouvoir s’en donner à cœur joie ! Un moment de pur
bonheur en perspective.
-
« Très bien. Si vous le permettez, je vais aller prendre un café
avant que mon commercial et notre prestataire n’arrivent. »
-
« Bien sûr, pas de problèmes. »
-
« A tout à l’heure, donc. » fit-il en sortant de la pièce.
Il
referma la porte derrière lui, sortit du bureau de la secrétaire qui se
trouvait juste avant celui de la directrice, et une fois dans le couloir ne put
s’empêcher de pouffer de rire ! Il se reprit assez vite, et lorsqu’il
releva la tête, s’était pour se trouver nez à nez avec un jeune chinois au
regard sévère et défiant. Ce dernier passa devant lui avec un air
désapprobateur. Hmmm, il a pas l’air commode celui-là. J’espère qu’il ne
sera pas dans la même équipe que monsieur Yuy car sinon, d’après ce que ma dit
Duo sur le caractère de ce dernier, ça va saigner. Et il faillit de nouveau
rigoler.
Duo
voulut faire du zèle en arrivant en avance à son rendez-vous fixé avec monsieur
Heero le-plus-beau-cul-du monde Yuy devant les imposantes portes de la société
Peacecraft, mais ce dernier était déjà là lorsqu’il arriva.
Pour
la bonne impression c’est raté !
-
« Monsieur Yuy ! » fit-il en souriant de toutes ses dents et en
tendant une main amicale. « Excusez-moi pour le retard. »
Son
futur collaborateur ne dit rien mais lui donna tout de même la poignée de main.
Peau douce et soyeuse, poigne ferme… C’est un mec un
vrai ! Mais faut que j’arrêtes de m’exciter comme ça moi, sinon je ne
serais jamais professionnel pour l’entretien.
Son
téléphone portable sonna à ce moment là.
-
« Allo ? … Oui il est là » fit-il avec un signe de tête à
Monsieur Yuy.
Ce
dernier fit la moue et détourna le regard. Bien sûr qu’il était là.
-
« On est en bas, on s’apprête à sonner… D’accord, on arrive tout de
suite. » fit-il avant de raccrocher. Puis il se tourna vers le jeune
japonais. « Mon patron nous attends à la machine à café du cinquième
étage. Il assistera à votre entretien avec monsieur Trowa Barton, ainsi que la
directrice de l’agence Peacecraft qu’il vient de rencontrer. »
Monsieur
Yuy paru surpris.
-
« Pourquoi la directrice assiste-t-elle à l’entretien ? »
-
« Ca ! » fit Duo en tortillant le bout de sa natte, « je
n’en ai aucune idée… Après vous » fit-il après s’être présenté à
l’interphone, et en tenant la porte à son futur prestataire.
Celui-ci
passa la porte obligeamment, et le commercial réprima un sourire de
satisfaction en voyant que le pantalon seyait à merveille le derrière du jeune
homme. Je suis vraiment un obsédé incurable… se maugréa-t-il avant de se
diriger, toujours derrière monsieur Yuy, vers l’ascenseur.
Duo
eut la surprise de trouver son boss en plein milieu d’une discussion animé avec
une grande brune au cheveux courts, qui avait l’air dynamique et joviale.
-
« Ah ! Voilà mon meilleur commercial, monsieur Duo Maxwell. »
fit-il en les voyant arriver.
-
« Bonjour ! Je suis Lucrecia
Noin, la responsable du secteur international de la banque Peacecraft, dont le
projet de monsieur Trowa Barton fait partie. »
-
« Enchanté » répondit Duo en serrant la poigne vigoureuse de la jeune
femme.
-
« Et vous devez être Heero Yuy. » fit Quatre à l’adresse du jeune
nouveau.
-
« Tout à fait. »
-
« Je me présente : Quatre Raberba Winner, directeur de la société de
prestation Gundam Force. Votre futur directeur si tout se passe bien. »
fit-il avec un sourire. « Désirez-vous un café ? »
-
« Non merci, ça ira. »
-
« Duo ? »
-
« Je crois bien qu’il me reste des pièces quelque part… »
-
« C’est bon, j’ai ce qu’il faut. »
-
« Alors monsieur Yuy, excité de travailler dans l’une des plus grande
banque de ce monde ? » demanda Lucrecia Noin.
-
« Hmmm. »
-
« Votre enthousiasme fait peur à voir » répondit-elle un peu plus
sévèrement.
-
« C’est sa timidité qui l’empêche de vous répondre. » fit Duo pour
rattraper le coup. « Mais vous verrez, une fois qu’il se sentira à l’aise
ici, vous ne pourrez plus l’empêcher de parler. »
Il
reçut un regard de profonde pitié de la part du japonais. Il doit me prendre
pour un taré… Mais il ne facilite pas mes affaires avec cette attitude.
-
« Bien, je dois vous laisser » fit la jeune femme.
-
« Nous devons aussi y aller sis nes ne voulons pas faire attendre monsieur
Barton. » répondit Quatre. « Mademoiselle Noin, ce fut un
plaisir. »
-
« Pour moi aussi monsieur Winner. J’espère que nous aurons l’occasion de
faire de bonnes affaires avec vous. » fit-elle en jetant un regard en coin
au jeune prestataire.
-
« J’y compte bien. » … Mais c’est pas gagné, pensa-t-il en
envoyant un regard résigné à son commercial. Ce jeune homme avait l’air bien
renfermé et froid.
-
« T’inquiètes pas, » lui chuchota Duo à l’oreille, « il
s’entendra à merveille avec Trowa. »
-
« Espérons-le ! Bien… salle Emeraude pour le rendez-vous.
Allons-y, il ne faudrait pas les faire attendre. »yes\">
Lorsqu’ils
arrivèrent en salle Emeraude, ils eurent la surprise de n’y retrouver qu’une…
heu… hmm… demoiselle rose fushia.
-
« Bonjour messieurs, entrez donc, c’est bien ici. Monsieur Barton doit
terminer de régler une affaire, il sera là dans quelques minutes. »
Les
trois jeunes hommes entrèrent, l’un se sentant décourager de revoir si tôt une
personne ayant d’aussi mauvais goûts vestimentaires, l’autre ayant la mâchoire
sur les genoux devant une peinture aussi grotesque (rose fushia, mais quelle
horreur !), et le troisième, se sentant dévisagé de la tête aux pieds,
adopta une attitude défensive : le regard de glace made in Heero Yuy,
marque déposée.
Une
fois que tout le monde fut assis, la directrice reprit la parole.
-
« Je viens de rencontrer monsieur Winner, mais pour les deux autres, je me
présente : Relena Peacecraft, directrice de la société Peacecraft. Cette
société a été fondée par mon père… »
Et
patati et patata. Elle faisait face à trois paires d’yeux exorbités et trois
bouches entrouvertes. L’oreille droite de Duo sautait même dès que la fille
finissait ses phrases sur une note aigu.
Leur
torture prit fin avec l’arrivée d’une grand jeune homme brun, athlétique, avec
une fine musculature mise en valeur par une chemise très près du corps et un
pantalon sur mesure.
-
« Pardonnez mon retard. » fit-il à l’assemblée.
Il
alla s’asseoir en face des trois jeunes hommes, à côté de Relena Peacecraft.
-
« Voici Trowa Barton » rempila de suite la blonde. « L’un de mes
meilleurs chefs de projet. »
Gros
silence.
Mais
qu’est-ce qu’il se passe ?mso-bidi-font-size:12.0pt\'> pensa Duo. Puis, il remarque que son ami Trowa
Barton ne quittait pas son chef et meilleur ami Quatre Winner des yeux. Ce
dernier semblait hypnotisé, et avait d’ailleurs les joues qui rougissa de
de
plus en plus, s’était étrange. Dans la partie adversaire, monsieur Heero Yuy
regardait ostensiblement le mur du fond de la salle (le crépis doit avoir
des attraits qui me sont inconnus) afin de ne pas avoir à supporter un
regard des plus langoureux et des plus dragueur qu’il ait jamais connu…
Ca
part bien !12.0pt\'> se dit Duo, avant de se rendre compte que la poulette fushia draguait
SON futur Heero Yuy à lui. QUOI ????
Le
premier à se ressaisir fut Trowa. Cela faisait bien une minute qu’on entendait
les mouches voler. C’est la première fois que je fais un entretien comme ça.
C’est surréaliste, pensa-t-il. Ilvaitvait pas compris ce qu’il lui été
arrivé lorsqu’il avait posé les yeux sur le petit blond. Il était resté
scotché, tout simplement. Il ne pouvait pas quitter ces grands yeux bleus
innocents et purs du regard. Il avait été charmé, ensorcelé, envoûté, en moins
d’un dixième de seconde chrono. Il avait fait abstraction de la réalité, puis
son professionnalisme lui avait soudain hurlé qu’il fallait qu’il dise quelque
chose, à moins de ne vouloir passer pour un abruti. Cepenspensée incongrue
l’avait réveillé de sa transe. Il avait cligné des yeux trois fois et s’était
ressaisit, non sans rougir légèrement pour avoir fixé si longtemps le patron de
la société Gundam Force. Mais il remarqua que ce dernier portait lui aussi une
jolie coloration rosée aux joues. Il lui sourit, un peu crispé, puis regarda
son ami Duo. Ce dernier erçaerçait au regard Shinigami sur Relena, sa
directrice. Il se demanda bien ce que la blonde avait pu lui faire pour qu’il
essaye désespérément de la transpercer du regard. Puis il vit la drôle de tête
que tirait le futur membre de son équipe : sa bouche se réduisait à une
petite fente, ses yeux étaient étrécis, son teint livide, quoi qu’il devait
avoir chaud car deux spots rouges allumaient ses pommettes comme des lampions
de noël, et il fixait stoïquement le mur du fond. Il avait l’air d’avoir la
respiration difficile. Cela l’alarma un tant soit peu… Puis il se tourna vers
sa chef, qui était accoudée sur la table, le menton posé sur ses mains, des
battements cils à tout va, et un regard éperdu d’amour envers monsieur Yuy.
Trowa n’en revint pas sur le coup. Il regarda successivement Duo, monsieur Yuy,
et Relena Peacecraft… et il comprit.
Il
faillit pouffer de rire. Il posa des yeux pétillants sur Quatre Raberba Winner,
qui lui aussi semblait avoir compris la situation, et qui se retenait à grand
peine de sourire jusqu’aux oreilles. Il décida de mettre un terme à ce climat
mortel.
-
« Hmmm ! Hmmm ! » fit-il, l’air d’avoir un chat dans la
gorge.
et monsieur Yuy sursautèrent de concert, et Relena en poussa même un petit cri.
***
Nan
mais qu’est-ce qu’elle croit cette pouffe ! Qu’avec ses grands battements
cils elle va réussir à faire rougir Heero ? Nan mais regardez-la !
Elle est en train de me le stresser, là. Déjà qu’il est pas causant, comment
elle veut qu’il réussisse à décrocher un seul mot en lui mettant une pression
pareille.
Nan
mais c’est pas vrai je rêve là. Dites-moi que je rêêêêêêve ! La vache si
t’étais pas la patronne de cette boite stupide, tu serais déjà morte !
Hey ! La décolorée ! J’te cause là !
Nan
mais vas-y ! Bave ! Je t’en prie…
La
vache, MON Heero Yuy sera entre ses griffes tous les jours de la semaine !
Arrrrgh ! Finalement elle est naze cette mission. Heero mon chou rate ton
entretien s’il te plaît, hein ! Je te trouverais un autre poste peinard et
super bien payé, tu verras, je suis un pro pour dénicher ce genre de contrats
en or.
Râââââh
mais elle me les brise sérieux la grognasse, là. Que quelqu’un réagisse !
Vite ! Que quelqu’un fasse quelque chose avant que je ne la tue cette…
-
« Hmmm ! Hmmm ! »
Wouaaaaaah !
Nom de Dieu, j’ai failli faire un arrêt ! C’était qui ? Trowa, ah
oui. Salut mon pote, tout baigne ? Moi ? Ca va, ça va, sauf que y’a
une pouffe collée à la rétine d’Heero Yuy et qui veut pas se décoller de là.
Trowa, mon ami, qu’est-ce qui t’as pris d’accepter de bosser pour elle ?
Hein ? Dis-moi tout… POURQUOI TU ME FAIS CA !!!!
Screugneugneu…
***
Mon Dieu qu’il est beau. Mon Dieu qu’il est beau. Mon Dieu
qu’il est beau. Mon Dieu qu’il est beau. Mon Dieu qu’il est beau. Mon Dieu
qu’il est beau…
-
« Hmmm ! Hmmm ! »
-
« Hiiiiiiii ! »
O
Mon Dieu ! Mais j’ai failli avoir une crise cardiaque, moi ! Hmmm…
Alors la coiffure ça va ? Bien, bien. Oh! Monsieur Yuy me regarde !
Faut que je lui souris…
***
Par
Allah, c’est lui, j’en suis sûre ! Cela ne peut être autrement !
L’uuchu
no kokoro de Quatre s’était affolée lorsque le jeune homme était entré dans la
pièce. Il n’avait osé se retourner pour le voir arriver tellement il était tout
retourné. Et lorsqu’il sit sit en face de lui… Son cerveau émit un gros blanc.
Il l’avait reconnu tout de suite. Cela lui avait simplement pris quelques
secondes pour réalisé qui il était et la portée de ce que cela signifiait et
impliquait. Hey ! Ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre son âme
sœur ! Car c’est ce qu’il était, Trowa Barton, ce grand brun aux
magnifiques yeux émeraude. Son cœur n’arrêtait pas de crier sa joie en
tambourinant comme un fou dans sa poitrine. C’est lui ! C’est notre âme
sœur ! Je le reconnais ! Et toi aussi tu le reconnais, pas vrai
l’âme !? Oui, il le
reconnaissait bien. Ce n’est pas sa conscience qui lui criait que cet homme
était le bon. C’était son être en entier, sa partie spirituelle autant que
physique. Il n’avait qu’une envie, c’était d’approcher cet être cher et de le
prendre à bras le corps, de fusionner avec lui, de ne faire plus qu’un avec
lui.
Mais
en même temps, c’était étrange. Si soudain. Si inattendu…
Puis
il réalisa que le jeune homme ne semblait pas, lui non plus, pouvoir détacher
son regard du sien. Ainsi donc il comprenait, lui aussi ? Hmmm, ce
n’est pas sûr… Il n’a pas l’air de bien comprendre ce qu’il lui arrive. Il
sourit intérieurement. Le pauvre. Je m’y suis préparé depuis longtemps. Mais
si ça lui tombe sur le coin du nez comme ça, effectivement il doit se sentir
tout perdu.
Le grand brun reprit finalement ses esprits, et analysa
la situation qui était d’un comique féroce. Il le regarda ensuite, et il
faillit sourire. Puis il décida de mettre un terme au silence ambiant.
-
« Hmmm ! Hmmm ! » fit-il en mimant une quinte de toux.
***
Mais
où je suis tombé ? Dites-le moi, pitié !
Heero
n’en pouvait plus d’être le centre d’intérêt de cette grue habillée en fushia.