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Fables à la sauce Poudlart

By: zazaone
folder French › Harry Potter
Rating: Adult ++
Chapters: 13
Views: 2,156
Reviews: 12
Recommended: 0
Currently Reading: 0
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
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Contre ceux qui ont le goût difficile

Les fables à la sauce Poudlard

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Disclaimer : Y’aura des personnages qui n’appartiennent pas à JKR…. Devinez-lesquels ! Pour le reste, sniff, patamoi ! et pas un rond….

Rating : M ( ou NC-17) comme Magie, Mamelon, Mamours, Maquerelle, Marquis (de Sade), Masochiste, Membré, Mettre, Minou, Moine, Monté, Morue, Motte, Mouiller, Moule, Mutin… Vous avez bien un dictionnaire chez vous aussi… Cherchez l’erreur et signalez-moi mes oublis…

Je suis allée chercher une des plus longues fables… qui n’en est pas une…. Je n’en ai pas changé le titre, nul besoin. C’est mon épitaphe, mon credo, ma profession de foi… J’en suis le personnage principal. Vous et le monde merveilleux de JKR les personnages secondaires… Pairing intéressant ! Non ?


Mais je ne vous laisse pas commencer sans ma petite citation et, étant donnée la longueur de ce poème…. Deux citations :

C’est seulement en côtoyant l’excès qu’on trouve la liberté… Toujours mon ami le Marquis de Sade.

Je vous en prie, pour celle-ci, ne croyez pas à une insulte mais bien au contraire, à de la connivence, et venant d’un poète que j’aime beaucoup :

Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère ! Charles Baudelaire

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Contre ceux qui ont le goût difficile.

Quand j’aurais en naissant reçu de Calliope
Les dons qu’à ses Amants cette Muse a promis,
Je les consacrerais aux mensonges d’Esope :
Le mensonge et les vers de tout temps sont amis,
Mais je ne me crois pas si chéri du Parnasse
Que de savoir orner toutes ces fictions.
On peut donner du lustre à leurs inventions ;
On le peut, je l’essaie ; un plus savant le fasse.
Cependant jusqu’ici d’un langage nouveau
J’ai fait parler le Loup et répondre l’Agneau.
J’ai passé plus avant : les Arbres et les Plantes
Sont devenus chez moi créatures parlantes.
Qui ne prendrait ceci pour un enchantement ?
« Vraiment, me diront nos Critiques,
Vous parlez magnifiquement
De cinq ou six contes d’enfant.
– Censeurs en voulez-vous qui soient plus authentiques
Et d’un style plus haut ? En voici : « Les Troyens,
« Après dix ans de guerre autour de leurs murailles,
« Avaient lassé les Grecs, qui par mille moyens,
« Par mille assauts, par cent batailles,
« N’avaient pu mettre à bout cette fière Cité,
« Quand un cheval de bois, par Minerve inventé,
« D’un rare et nouvel artifice,
« Dans ses énormes flancs reçut le sage Ulysse,
« Le vaillant Diomède, Ajax l’impétueux,
« Que ce Colosse monstrueux
« Avec leurs escadrons devait porter dans Troie,
« Livrant à leur fureur ses Dieux mêmes en proie :
« Stratagème inouï, qui des fabricateurs
« Paya la constance et la peine. »
- C’est assez, me dira quelqu’un de nos Auteurs :
La période est longue, ul faut reprendre haleine ;
Et puis votre Cheval de bois,
Vos héros avec leurs Phalanges,
Ce sont des contes plus étranges
Qu’en Renard qui cajole un Corbeau sur sa voix :
De plus, il vous sied al d’écrire en si haut style.
– Eh bien ! boissons d’un ton. « La jalouse Amarylle
« Songeait à on
« Alcippe, et croyait de ses soins
« N’avoir que ses Moutons et son Chien pour témoins.
« Tircis, qui l’aperçut, se glisse entre des saules ;
« Il entend la bergère adressant ces paroles
« Au doux Zéphire, et le priant
« De les porter à son Amant.
–Je vous arrête à cette rime,
Dira mon censeur à l’instant ;
Je ne la tiens pas légitime,
Ni d’une assez grande vertu :
Remettez, pour le mieux, ces deux vers à la fonte.
– Maudit censeur, te tairas-tu ?
Ne saurais-je achever mon conte ?
C’est un dessein très dangereux
Que d’entreprendre de te plaire. »
Les délicats sont malheureux :
Rien ne saurait les satisfaire.


A toi de jouer pour une dernière fois ma Zaza ! Inspire un grand coup par le nez….
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Contre ceux qui ont le goût difficile

Si j’avais en écrivant, moi qui suis une salope,
Les dons qu’ont les auteuses papesses en sodomie,
Je les eus consacrés aux mensonges d’Esope :
La luxure et les vers de tout temps sont amis.
Mais je ne me crois pas avec assez d’audace
Pour savoir bien narré toutes ses fictions.
On peut donner du stupre à nos perversions,
On le peut, je l’essaie ; qu’une plus salace le fasse !
Cependant jusqu’ici d’une langue polissonne
J’ai fait bander Severus, mouiller damoiselle Mione.
J’ai poussé plus avant : vit, cons, fesses et autres fentes
Sont devenus chez moi situations excitantes ;
Qui ne prendrait ceci pour un divertissement !
« Vraiment , me disent mes lectrices,
tu écris licencieusement
Dix fables à la sauce Pourdlard.
– Lecteurs, en voulez-vous qui soient purgées des vices ?
Et d'un style plus haut ? En voici : " Les sorciers,
Après quinze ans de paix autour de leur école
Ayant occis Voldy, qui par sept officiers,
Par fourberie, par ses Mangemorts
N'avait pu mettre à bout ce célèbre lycée,
Car un enfant élu, par le Maître marqué
Comme égal dit la prophétie,
Dans de sombres moments, reçut la cicatrice,
Perdant en même temps ses parents affectueux,
Ainsi que le mage monstrueux.
Et depuis ce soir, il devait porter le poids
Amer de son destin, sans aucun autre choix,
Aidé dans cette voie par quelques professeurs
Durement payé de leur peine.
– C’est assez, me dira quelqu’un de mes lecteurs :
L’histoire est assez longue, bien trop pour La Fontaine
Et tes envies inassouvies,
Tes héros, qui sans cesse s’emmanchent
Ne sont davantage des oies blanches
Qu’un Lunard qui cajole un Sirius et son vit :
De plus, il te sied mal d’écrire ainsi Zaza.
– Et bien ! baissons d’un ton. « La Isa embrasa
« Le Sev’ effrontément, et voyant par ses soins
« Croître son sieur Bâton, prestement elle enjoint
« L’Urus, qu’elle aperçut, d’aller entre ses cuisses.
« Il étend la légère et répond à ses vices.
« Ses sens l’implorèrent, le priant
« De la porter au firmament.
- Je vous arrête et vous affirme,
Diront mes lecteurs à l’instant ;
Votre présence en ces six rimes
Est d’une bien petite vertu :
Ecrivez un peu mieux, retirez ces mécomptes !
- Maudit lecteur, te tairas-tu ?
Ne saurais-je achever sans honte ?
C’est un dessein très dangereux
Que d’entreprendre de te plaire. »
Les délicats sont malheureux :
Rien ne saura les satisfaire.

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J’espère que cette fable différente vous aura plu malgré tout
Et j’attends vos remarques avec impatience dans les célèbres reviews


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