Fables à la sauce Poudlart
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French › Harry Potter
Rating:
Adult ++
Chapters:
13
Views:
2,157
Reviews:
12
Recommended:
0
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0
Category:
French › Harry Potter
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Adult ++
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Disclaimer:
I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
Les deux Gryffons
Inscrite depuis peu à une communauté Live Journal quelque peu….. quelque peu, c’est à dire dont la capacité parodique me convient parfaitement… Bon, en résumé une communauté déjantée. Donc, inscrite depuis peu au Le_Chaudron_bav (lien à mon profil), je m’étais inscrite à l’opération Valentine Secret. Je devais faire un cadeau (fic, fanart, photomontage…) à ma Valentine choisie au hasard et dont j’ignorais tout. Sachant qu’en plus la spécialité de Le-Chaudron_bav est les pairings surprenants, vous imaginez rapidement le risque que j’ai pris…. (Maman j’ai peur ! ! ! ! !)
Après bien des affres, des tourments et des nuits blanches (mais que vais-je bien pouvoir lui écrire ? ? ? ?), j’ai trouvé mon ZIDEE ! Ressortons mon vieux lien des Fables, voyons….. Et comme par hasard il y en a eu qui convient parfaitement pour la Saint Valentin : Les deux Pigeons !
J’aurai mieux fait de lire deux fois avant de m’y engager….. 83 VERS ! ! ! Mazette et pratiquement que des alexandrins…. J’ai un chouilla raccourci à …..69 vers. (comme par hasard….)
Bon, j’arrête de raconter ma vie et voici :
Thème : Valentin secret
Disclaimer : comme d’hab, rin à moué, tout à JKR et Jeanot La Fontaine et ça me rapporte que d’al sauf quelques cheveux blancs de plus et de franches rigolades.
Destinataire : Selphie 451
Pairing : Ron/ Hermione… mais surtout Ron !
Rating : Un T ou PG-16…. Rien d’explicite mais des allusions grivoises.
Note de l’auteuse : Chère Selphie…
Après avoir pris connaissance de tes envies
J’ai vu qu’avec certitude le Ron et sa Mione
Etaient indubitablement tes favoris.
Les Fables de La Fontaine souvent j’affectionne
Et, de temps à autre, on me prête quelque talent
A narrer leur détournement.
Ainsi pour cette Saint Valentin,
A l’instant j’ai saisi en mes fébriles mains
Feuilles et crayon, remontant de mes pensées tordues le méandre,
Je travestis « Les deux Pigeons » sans plus attendre…
Bonne Saint Valentin et bonne lecture !…
Tout d’abord, l’original que vous lisez ou pas comme vous voulez (si vous lisez pas vous n’aurez pas droit à un Severus en chocolat….)
Les deux Pigeons
Deux Pigeons s'aimaient d'amour tendre.
L'un d'eux s'ennuyant au logis
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.
L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire ?
Voulez-vous quitter votre frère ?
L'absence est le plus grand des maux :
Non pas pour vous, cruel. Au moins, que les travaux,
Les dangers, les soins du voyage,
Changent un peu votre courage.
Encor si la saison s'avançait davantage !
Attendez les zéphyrs. Qui vous presse ? Un corbeau
Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau.
Je ne songerai plus que rencontre funeste,
Que Faucons, que réseaux. Hélas, dirai-je, il pleut :
Mon frère a-t-il tout ce qu'il veut,
Bon soupé, bon gîte, et le reste ?
Ce discours ébranla le coeur
De notre imprudent voyageur ;
Mais le désir de voir et l'humeur inquiète
L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point :
Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite ;
Je reviendrai dans peu conter de point en point
Mes aventures à mon frère.
Je le désennuierai : quiconque ne voit guère
N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint
Vous sera d'un plaisir extrême.
Je dirai : J'étais là ; telle chose m'avint ;
Vous y croirez être vous-même.
A ces mots en pleurant ils se dirent adieu.
Le voyageur s'éloigne ; et voilà qu'un nuage
L'oblige de chercher retraite en quelque lieu.
Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage
Maltraita le Pigeon en dépit du feuillage.
L'air devenu serein, il part tout morfondu,
Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie,
Dans un champ à l'écart voit du blé répandu,
Voit un pigeon auprès ; cela lui donne envie :
Il y vole, il est pris : ce blé couvrait d'un las,
Les menteurs et traîtres appas.
Le las était usé ! si bien que de son aile,
De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin.
Quelque plume y périt ; et le pis du destin
Fut qu'un certain Vautour à la serre cruelle
Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle
Et les morceaux du las qui l'avait attrapé,
Semblait un forçat échappé.
Le vautour s'en allait le lier, quand des nues
Fond à son tour un Aigle aux ailes étendues.
Le Pigeon profita du conflit des voleurs,
S'envola, s'abattit auprès d'une masure,
Crut, pour ce coup, que ses malheurs
Finiraient par cette aventure ;
Mais un fripon d'enfant, cet âge est sans pitié,
Prit sa fronde et, du coup, tua plus d'à moitié
La volatile malheureuse,
Qui, maudissant sa curiosité,
Traînant l'aile et tirant le pié,
Demi-morte et demi-boiteuse,
Droit au logis s'en retourna.
Que bien, que mal, elle arriva
Sans autre aventure fâcheuse.
Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger
De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?
Que ce soit aux rives prochaines ;
Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau ;
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste ;
J'ai quelquefois aimé ! je n'aurais pas alors
Contre le Louvre et ses trésors,
Contre le firmament et sa voûte céleste,
Changé les bois, changé les lieux
Honorés par les pas, éclairés par les yeux
De l'aimable et jeune Bergère
Pour qui, sous le fils de Cythère,
Je servis, engagé par mes premiers serments.
Hélas ! quand reviendront de semblables moments ?
Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants
Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ?
Ah ! si mon coeur osait encor se renflammer !
Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ?
Ai-je passé le temps d'aimer ?
Les deux Gryffons
Deux Gryffons s’aimaient d’amour tendre.
Ronald pariant avec Harry
Fut assez fou pour entreprendre
D’ouvrir son cœur à son amie.
Hermione lui dit : « Que dois-tu faire ?
Choisir entre l’Amour et la Guerre.
L’absence est le plus grand des maux :
Non pas pour le guerrier. De même, songe plutôt
Que Mangemorts, au sombre marquage,
Attaquent même ceux de notre âge.
Encor si notre amour en trouvait avantage !
Change ton horizon. Qui te presse ? Le Draco
Tout à l’heure regrettait l’attente des assauts.
Je songerais plutôt à des actes plus lestes
Comme sieste, comme caresses. Hélas, dirais-je, tu ne veux.
Mon Ron ne pense pas à nous deux.
Aux amis, au risque… Mais le reste ? »
Ce discours ébranla le cœur
De notre imprudent bagarreur ;
Le désir de l’avoir démangeant sa braguette
Supplanta tout le reste. Il dit : « Ne me tente point ;
Trois baisers ou plus de ma tendre préfète
Enflammeront mes sens. Nos désirs conjoints,
Tout comme l’ardeur de ma prière,
Nous mènerons soudain en quête d’un repère
Pour dénuder nos corps. Mon grossissant engin
Te sera doux comme un poème.
Je crierai mon amour, et te possédant enfin
Nous atteindrons plaisirs extrêmes. »
A ces mots, rougissant, elle fuit l’audacieux.
L’éconduit s’éloigne ; et voilà qu’un tapage
L’oblige de chercher retraite en quelque lieu.
Une seule porte s’ouvrit ; le Snape qui l’envisage
Maltraite le Gryffon, chassant son pucelage.
L’air devenu pesant, il fuit l’individu,
Tâchant du mieux qu’il peut d’oublier ses ennuis.
Dans une salle à l’écart voit un gallion perdu,
Ne voit personne autour ; cela lui donne envie :
Il y court, il est pris ; l’argent placé en bas
N’était au piège que l’appât…
Draco est un rusé ! Si bien que le cruel
De ses pieds, de ses poings, jusqu’à ce que Lupin
Arrêta le massacre, le frappa tant et bien.
Son pauvre nez en sang témoigne de la querelle.
Auprès de Dumbledore, qui, du haut de sa tourelle
Veille sur son troupeau d’élèves dissipés,
Se rend, après s’être échappé.
Dans son bureau il entre pour être entendu,
Y trouve derechef son professeur ardu.
Le Gryffon n’écoutant que l’effroi de son cœur
S’envola, loin de l’être à la jaune denture.
Pour le coup crut que… (quelle candeur !)
Finiraient ses mésaventures.
Mais un fripon de Peeves, cette âme est sans pitié,
Prit une cuve et, du coup, noya plus qu’à moitié
Le pauvre Gryffon amoureux
Qui, maudissant l’adversité,
Traînant sa haine, faisant pitié,
Demi regret, demi furieux,
Droit au logis s’en retourna.
Que bien, que mal, il arriva
Sans croiser nul être vicieux.
Voilà Mione ralliée ; et je laisse à juger
De combien de plaisirs elle paya toute peine.
Amants, heureux amants, voulez-vous renoncer ?
Que ce soit aux rixes prochaines,
Soyez-vous l’un à l’autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau ;
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Pour les habitués, vous avez remarqué que ma verve perverse avait mis un bémol…. Je ne connaissais pas Selphie451 et ne souhaitait pas la chocager.
Mais…. Bonne nouvelle peut-être, je me suis imprimée une nouvelle Fable….. Qui mettra en alert verra…..
Et en attendant, une p’tite review ? ? ? ? ? ?
(Oh voui ! oh voui ! oh voui ! ! ! ! ! !)
Après bien des affres, des tourments et des nuits blanches (mais que vais-je bien pouvoir lui écrire ? ? ? ?), j’ai trouvé mon ZIDEE ! Ressortons mon vieux lien des Fables, voyons….. Et comme par hasard il y en a eu qui convient parfaitement pour la Saint Valentin : Les deux Pigeons !
J’aurai mieux fait de lire deux fois avant de m’y engager….. 83 VERS ! ! ! Mazette et pratiquement que des alexandrins…. J’ai un chouilla raccourci à …..69 vers. (comme par hasard….)
Bon, j’arrête de raconter ma vie et voici :
Thème : Valentin secret
Disclaimer : comme d’hab, rin à moué, tout à JKR et Jeanot La Fontaine et ça me rapporte que d’al sauf quelques cheveux blancs de plus et de franches rigolades.
Destinataire : Selphie 451
Pairing : Ron/ Hermione… mais surtout Ron !
Rating : Un T ou PG-16…. Rien d’explicite mais des allusions grivoises.
Note de l’auteuse : Chère Selphie…
Après avoir pris connaissance de tes envies
J’ai vu qu’avec certitude le Ron et sa Mione
Etaient indubitablement tes favoris.
Les Fables de La Fontaine souvent j’affectionne
Et, de temps à autre, on me prête quelque talent
A narrer leur détournement.
Ainsi pour cette Saint Valentin,
A l’instant j’ai saisi en mes fébriles mains
Feuilles et crayon, remontant de mes pensées tordues le méandre,
Je travestis « Les deux Pigeons » sans plus attendre…
Bonne Saint Valentin et bonne lecture !…
Tout d’abord, l’original que vous lisez ou pas comme vous voulez (si vous lisez pas vous n’aurez pas droit à un Severus en chocolat….)
Les deux Pigeons
Deux Pigeons s'aimaient d'amour tendre.
L'un d'eux s'ennuyant au logis
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.
L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire ?
Voulez-vous quitter votre frère ?
L'absence est le plus grand des maux :
Non pas pour vous, cruel. Au moins, que les travaux,
Les dangers, les soins du voyage,
Changent un peu votre courage.
Encor si la saison s'avançait davantage !
Attendez les zéphyrs. Qui vous presse ? Un corbeau
Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau.
Je ne songerai plus que rencontre funeste,
Que Faucons, que réseaux. Hélas, dirai-je, il pleut :
Mon frère a-t-il tout ce qu'il veut,
Bon soupé, bon gîte, et le reste ?
Ce discours ébranla le coeur
De notre imprudent voyageur ;
Mais le désir de voir et l'humeur inquiète
L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point :
Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite ;
Je reviendrai dans peu conter de point en point
Mes aventures à mon frère.
Je le désennuierai : quiconque ne voit guère
N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint
Vous sera d'un plaisir extrême.
Je dirai : J'étais là ; telle chose m'avint ;
Vous y croirez être vous-même.
A ces mots en pleurant ils se dirent adieu.
Le voyageur s'éloigne ; et voilà qu'un nuage
L'oblige de chercher retraite en quelque lieu.
Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage
Maltraita le Pigeon en dépit du feuillage.
L'air devenu serein, il part tout morfondu,
Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie,
Dans un champ à l'écart voit du blé répandu,
Voit un pigeon auprès ; cela lui donne envie :
Il y vole, il est pris : ce blé couvrait d'un las,
Les menteurs et traîtres appas.
Le las était usé ! si bien que de son aile,
De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin.
Quelque plume y périt ; et le pis du destin
Fut qu'un certain Vautour à la serre cruelle
Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle
Et les morceaux du las qui l'avait attrapé,
Semblait un forçat échappé.
Le vautour s'en allait le lier, quand des nues
Fond à son tour un Aigle aux ailes étendues.
Le Pigeon profita du conflit des voleurs,
S'envola, s'abattit auprès d'une masure,
Crut, pour ce coup, que ses malheurs
Finiraient par cette aventure ;
Mais un fripon d'enfant, cet âge est sans pitié,
Prit sa fronde et, du coup, tua plus d'à moitié
La volatile malheureuse,
Qui, maudissant sa curiosité,
Traînant l'aile et tirant le pié,
Demi-morte et demi-boiteuse,
Droit au logis s'en retourna.
Que bien, que mal, elle arriva
Sans autre aventure fâcheuse.
Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger
De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?
Que ce soit aux rives prochaines ;
Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau ;
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste ;
J'ai quelquefois aimé ! je n'aurais pas alors
Contre le Louvre et ses trésors,
Contre le firmament et sa voûte céleste,
Changé les bois, changé les lieux
Honorés par les pas, éclairés par les yeux
De l'aimable et jeune Bergère
Pour qui, sous le fils de Cythère,
Je servis, engagé par mes premiers serments.
Hélas ! quand reviendront de semblables moments ?
Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants
Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ?
Ah ! si mon coeur osait encor se renflammer !
Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ?
Ai-je passé le temps d'aimer ?
Les deux Gryffons
Deux Gryffons s’aimaient d’amour tendre.
Ronald pariant avec Harry
Fut assez fou pour entreprendre
D’ouvrir son cœur à son amie.
Hermione lui dit : « Que dois-tu faire ?
Choisir entre l’Amour et la Guerre.
L’absence est le plus grand des maux :
Non pas pour le guerrier. De même, songe plutôt
Que Mangemorts, au sombre marquage,
Attaquent même ceux de notre âge.
Encor si notre amour en trouvait avantage !
Change ton horizon. Qui te presse ? Le Draco
Tout à l’heure regrettait l’attente des assauts.
Je songerais plutôt à des actes plus lestes
Comme sieste, comme caresses. Hélas, dirais-je, tu ne veux.
Mon Ron ne pense pas à nous deux.
Aux amis, au risque… Mais le reste ? »
Ce discours ébranla le cœur
De notre imprudent bagarreur ;
Le désir de l’avoir démangeant sa braguette
Supplanta tout le reste. Il dit : « Ne me tente point ;
Trois baisers ou plus de ma tendre préfète
Enflammeront mes sens. Nos désirs conjoints,
Tout comme l’ardeur de ma prière,
Nous mènerons soudain en quête d’un repère
Pour dénuder nos corps. Mon grossissant engin
Te sera doux comme un poème.
Je crierai mon amour, et te possédant enfin
Nous atteindrons plaisirs extrêmes. »
A ces mots, rougissant, elle fuit l’audacieux.
L’éconduit s’éloigne ; et voilà qu’un tapage
L’oblige de chercher retraite en quelque lieu.
Une seule porte s’ouvrit ; le Snape qui l’envisage
Maltraite le Gryffon, chassant son pucelage.
L’air devenu pesant, il fuit l’individu,
Tâchant du mieux qu’il peut d’oublier ses ennuis.
Dans une salle à l’écart voit un gallion perdu,
Ne voit personne autour ; cela lui donne envie :
Il y court, il est pris ; l’argent placé en bas
N’était au piège que l’appât…
Draco est un rusé ! Si bien que le cruel
De ses pieds, de ses poings, jusqu’à ce que Lupin
Arrêta le massacre, le frappa tant et bien.
Son pauvre nez en sang témoigne de la querelle.
Auprès de Dumbledore, qui, du haut de sa tourelle
Veille sur son troupeau d’élèves dissipés,
Se rend, après s’être échappé.
Dans son bureau il entre pour être entendu,
Y trouve derechef son professeur ardu.
Le Gryffon n’écoutant que l’effroi de son cœur
S’envola, loin de l’être à la jaune denture.
Pour le coup crut que… (quelle candeur !)
Finiraient ses mésaventures.
Mais un fripon de Peeves, cette âme est sans pitié,
Prit une cuve et, du coup, noya plus qu’à moitié
Le pauvre Gryffon amoureux
Qui, maudissant l’adversité,
Traînant sa haine, faisant pitié,
Demi regret, demi furieux,
Droit au logis s’en retourna.
Que bien, que mal, il arriva
Sans croiser nul être vicieux.
Voilà Mione ralliée ; et je laisse à juger
De combien de plaisirs elle paya toute peine.
Amants, heureux amants, voulez-vous renoncer ?
Que ce soit aux rixes prochaines,
Soyez-vous l’un à l’autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau ;
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Pour les habitués, vous avez remarqué que ma verve perverse avait mis un bémol…. Je ne connaissais pas Selphie451 et ne souhaitait pas la chocager.
Mais…. Bonne nouvelle peut-être, je me suis imprimée une nouvelle Fable….. Qui mettra en alert verra…..
Et en attendant, une p’tite review ? ? ? ? ? ?
(Oh voui ! oh voui ! oh voui ! ! ! ! ! !)