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La femme de son ennemi

By: Martel68128
folder French › Comics
Rating: Adult +
Chapters: 14
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Disclaimer: Spiderman et son univers ne sont pas à moi. Ils appartiennent à Marvel Comics. Je ne gagne pas d'argent par mes écrits.
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relations

Mary Jane était tétanisée. Elle parvenait à peine à respirer, et n'aurait pu faire un mouvement si sa vie en avait dépendu. Venom l'avait lâchée au milieu de ce qui semblait être la cuisine des 4 fantastiques, confiant dans le fait qu'elle ne tenterait pas de s'enfuir alors qu'il pouvait si facilement retourner détruire le passage. Il était revenu avec une couette molletonnée bleu pâle qu'il avait étendue sur la table.

Il la prit par la taille et la posa assise devant lui.

Elle ne pouvait se résoudre à le regarder. Elle scruta ce qui se trouvait juste devant elle, en l'occurrence l'araignée stylisée blanche qui ornait sa poitrine. Le symbole qu'avait brièvement porté Peter un peu plus de deux ans plus tôt. Une nouvelle angoisse se superposa à la chape de terreur qui pesait sur elle depuis la veille.
Peter... ne meurs pas là bas... fais que je ne subisse pas tout cela pour rien... reviens en vie !

- Qui me dit que tu tiendras tes engagements?» Demanda-t-elle faiblement.
La forme blanche qu'elle fixait eut un soubresaut: il haussait les épaules.
- Personne. Mais vois les choses du bon côté. Tant que Nous serons occupés avec toi, Nous ne serons pas en train de détruire le passage. »
Elle baissa la tête, sa luxuriante chevelure auburn se répandant sur son visage. Il écarta ses mèches rebelles pour mieux la regarder.

- Tu sais ce que Nous voulons.
- Je... ne résisterai pas.
- Non. Cela ne suffit pas.

- Venom... » elle déglutit. «... je ne sais pas si je peux. Tu peux prendre ce que tu veux, c'est évident, mais... »
Il gronda. De nouvelles larmes brouillèrent la vision de la jeune femme. L'araignée blanche perdit de sa netteté, jusqu'à devenir un dessin informe, perdu dans la masse noire qui la dominait.
- Tu ne comprends pas... je ferai ce que tu voudras, mais je ne peux pas contrôler les réactions de mon corps. Si je le pouvais... » sa voix se brisa. « Je le ferais... »
Le silence s'étira. Puis il se pencha sur elle. La prit doucement dans ses bras. Murmura, la bouche contre ses cheveux.
- Nous ne te ferons aucun mal. »
Elle voulait désespérément le croire.

Ils saisirent son sweat et elle les laissa le lui retirer. Ils tendirent la main vers son jogging et elle souleva les fesses pour leur permettre de le lui enlever. Ils firent glisser sa culotte en même temps, arrachèrent ses chaussures de sport et ses chaussettes au passage, et elle se retrouva nue devant eux.

Ils avaient prévu de l'allonger sur la table et de la prendre debout, une position qui associait confort et sécurité puisqu'ils risquaient ainsi moins de la blesser. Ils pouvaient aussi la retourner dans tous les sens et profiter pleinement de la vue. Mais ils trouvèrent soudain que cette posture manquait d'intimité. Ils voulaient d'avantage de contact. Ils voulaient sentir chaque centimètre carré de sa peau soyeuse contre leur corps. Ils grimpèrent sur la table avec elle.

Elle se figea. Ils virent qu'elle mobilisait toute la force de sa volonté pour ne pas reculer. Elle tremblait.
Déçus par sa réaction, ils avancèrent une main aux griffes rétractées pour lui caresser un sein. Elle se jeta en arrière. Ils suivirent le mouvement et se trouvèrent allongés sur elle, une cuisse entre ses jambes. Ils accentuèrent leur caresse, certains de ne pas lui faire mal. Pourtant, elle ferma les yeux et ils virent une larme couler le long de sa tempe.
Ils sentirent monter leur frustration. Ils crachèrent :
- Préfères-tu que Nous aillions nous occuper de tous tes amis ? »
Elle se recroquevilla d'avantage encore, et souffla:
- Non! »
Elle se détourna, et fixa ce qui semblait être un mini sous-marin... ou peut-être était ce le four à micro-ondes des 4 Fantastiques.
Ils prirent son menton entre le pouce et l'index et orientèrent son visage vers eux.
- Alors... que signifie cette attitude ? »
Elle avait à nouveau baissé ses paupières, et rougit violemment lorsqu'elle leur demanda:
- Pou... pourrais-tu me montrer... plutôt Eddie ? »
Il réalisèrent que dans leur hâte ils n'avaient guère fait attention à leur aspect. Ils étaient toujours pleinement recouverts par l'Autre et ils la terrifiaient.

- Regarde-moi, Mary Jane. »
Elle lui obéit, et vit Brock au-dessus d'elle. Le symbiote avait disparu.
Elle poussa un soupir de soulagement.
- C'est mieux ainsi ? »
Il n'attendit pas sa réponse. Il l'embrassa dans le cou, mordilla délicatement son épaule tandis que ses mains pétrissaient avidement sa poitrine. Peu à peu, ses caresses se firent plus attentionnées et sa bouche descendit pour s'emparer de l'un de ses mamelons qu'il agaça de la langue, tandis que ses paumes glissaient vers sa taille.
Elle ne savait que faire. Elle était partagée entre crainte, répulsion et volupté, et des frissons se mirent à courir le long de sa colonne vertébrale. Elle referma ses poings sur la couette et s'accrocha, tâchant de rester immobile.

- Juste toi... et moi... »
Ses lèvres se déplacèrent encore, traçant une série de baisers le long de son sternum puis sur son ventre. Il saisit ses fesses et souleva ses hanches vers sa face. Lorsqu'il embrassa son pubis, elle sentit la familière montée du désir s'emparer d'elle, et eut une révélation qui l'affola.
Peter... seul Peter avait cette délicatesse, cette parfaite connaissance de ses attentes et de son corps. Venom ne pouvait pas... il n'avait pas le droit... elle prit les boucles blondes de Brock à pleines mains et tira de toutes ses forces. Il ne sembla s'apercevoir de rien. Sa langue avait atteint sa vulve, et elle fut frappée de plein fouet par le plaisir qui accompagnait toujours cette caresse si intime. Elle se révolta.
- Cesse... »
il s'interrompit et la regarda. Il avait l'air un peu absent, un peu étourdi.
- Quoi? »
Son air surpris acheva de la faire sortir de ses gonds.
- Cesse de faire ça! »

Il remonta, et son expression s'assombrit.
Elle le sentit se crisper. Au mépris de toute prudence, incapable de se maîtriser, elle fit :
- Cesse de parler au singulier ! Cesse d'essayer de me faire croire qu'il n'est pas là ! Tu utilises ses souvenirs... de moi et de Peter... cesse de te moquer de moi ! »
Un grognement sourd lui échappa, et elle comprit qu'elle était allée trop loin.
Une grimace de rage déforma ses traits. Ses yeux bleus s'assombrirent, noircirent, puis soudain devinrent blancs. Les yeux de Venom. Il serra les dents et elle vit qu'elles s'étaient transformées aussi, qu'elles étaient pointues. L'effet de ces modifications sur son visage encore humain l'horrifia.
Elle entendit des craquements sur ses côtés et elle réalisa que ses serres avaient traversé la couette et s'enfonçaient profondément dans le bois de la table, juste au-dessus de ses épaules. Elle gémit de terreur.

Il rapprocha son visage du sien et gronda:
- Est-ce-que tu te rends bien compte des efforts que Nous faisons depuis hier pour ne pas te blesser ?
Est-ce-que tu réalises combien de fois Nous Nous sommes retenus de te prendre pour ne pas te déchirer ?
Dans ton appartement, sur le pont, toutes les fois où Nous te transportions et que nous sentions ta fente et tes seins collés contre Nous, cette nuit lorsque nous t'avons touchée... »
Ils virent ses yeux s'écarquiller et ricanèrent :
- Oui, tu ne faisais pas tant ta mijaurée dans ton sommeil lorsque tu l'appelais, lui, pendant que Nous te doigtions ! »
Défaillante, elle demanda, dans un souffle.
- Qu'est-ce que... tu dis ?
- Nous allons te montrer. »

Leur colère s'apaisait déjà devant le choc et la peur évidente de la jeune femme. Sentant une partie de leur contrôle revenir, ils firent glisser leur main le long de ses flancs jusqu'à son intimité. Ils la frôlèrent délibérément de leurs griffes au passage, mais sans la couper. Ils entendirent son souffle s'accélérer, chaque expiration accompagnée d'un gémissement presque inaudible.
Elle se pétrifia, terrifiée par ses doigts aiguisés comme des rasoirs. Elle se retint d'implorer sa pitié, sachant qu'à ce stade cela ne ferait que décupler sa fureur.

Ils rétractèrent discrètement leurs serres, (elle méritait une petite leçon) et se mirent à tracer des cercles autour de son clitoris.
Ils l'observèrent. Son souffle était rapide, irrégulier et superficiel. Ils l'avaient senti se détendre un moment, mais tout était à refaire...
Ils embrassèrent sa gorge et sentirent le battement frénétique de son artère contre leurs lèvres. Ils respirèrent son odeur, si féminine, mêlée à un reste d'effluve vanillé encore accroché à ses cheveux. Et surent qu'ils ne pouvaient plus attendre.
Ils devaient absolument assouvir le besoin qu'ils éprouvaient depuis la veille.
- Ainsi tu ne veux pas que Nous utilisions les souvenirs de Peter pour te satisfaire... tu cherches un peu d'exotisme? »
Ses doigts qui frôlaient son sexe se firent plus insistants, plus invasifs.
Elle déglutit. Inutile de répondre à ses moqueries. Elle n'avait plus assez d'énergie pour se défendre ou s'indigner. Paradoxalement, son attitude la rassurait. Malgré sa colère, il cherchait à éveiller son désir. Et s'il avait vraiment profité d'elle la nuit dernière, il l'avait fait sans la massacrer... ce qu'elle aurait cru impossible jusqu'à cet instant.

Ils poursuivirent, sur un ton lourd de sarcasme :
- Nous devons te donner raison. Après tout pourquoi coucher avec un autre s'il te fait exactement la même chose que ton mari ? »
Ils frôlèrent son clitoris de l'index et furent récompensés par une convulsion qui ne devait rien à la peur.
- Tu préfères que Nous soyons... Nous-mêmes?
Ils la touchèrent ainsi pendant un moment, observant attentivement ses réactions. Sa frayeur refluait et elle se mordait les lèvres, essayant de ne pas laisser transparaître son évidente sensualité.
- Nous sommes plutôt doués, tu vas voir.

Ils écartèrent avec douceur les lèvres de son sexe et glissèrent un doigt en elle. Ils la découvrirent légèrement humide, aussi chaude que dans leur souvenir, et totalement contractée.
- Ahhh... Nous ne te laissons pas complètement indifférente » triomphèrent-ils. Ils firent aller et venir leur index dans son étau de chair, à la recherche de sa zone érogène. Ils la trouvèrent rapidement, et se mirent à la travailler. Lorsqu'elle poussa son premier gémissement, ils se dissocièrent.

Le symbiote se manifesta en se glissant le long de la taille fine de la jeune femme, qui eut un mouvement convulsif de rejet. Brock grommela d'une voix rauque.
- Non, non... vois-tu, il te désire aussi... il était prêt à se cacher pour te faire plaisir, mais maintenant... »
Elle sentit la créature onduler entre les doigts d'Eddie le long de son clitoris, s'étendre sur son ventre et accéder à ses seins.
Des dizaines d'appendices glissèrent sur ses points les plus sensibles, la frôlèrent, la titillèrent... elle se trouva soudain submergée de plaisir.
- Oui... c'est ça... enfin... » marmonna Brock, sentant son vagin se détendre et s'assouplir. Il ajouta son majeur à son index, et poussa plus loin à l'intérieur, intensifiant ses mouvements. Elle fut soudain trempée. « Enfin... » répéta-t-il.

Il avait retrouvé un aspect totalement humain. Tout en continuant de la doigter avec application, il lui mordilla la nuque, remonta le long de sa jugulaire, suivit le tracé de sa mâchoire pour couvrir sa bouche. Il attrapa sa lèvre inférieure entre ses dents, l'aspira, la lécha. Il se redressa un instant pour mieux la détailler, puis il plongea sur elle pour l'embrasser à pleine bouche, enroulant sa langue autour de la la sienne. Elle poussa un long soupir et céda.

Elle l'entoura de ses bras, lui caressant la nuque et le dos de ses mains encore tremblantes. Inconsciemment, elle écarta d'avantage les jambes, lui offrant un meilleur accès à son sexe.
Fébrilement, il retira ses doigts, lui arrachant un faible murmure de protestation, et positionna son membre turgescent devant son entrée. Il prit le temps de la pénétrer lentement. Tout en douceur.
Elle était si chaude et accueillante qu'il en eut le vertige. Ses muscles internes l'enserrèrent immédiatement, comme pour l'aspirer tout entier.
Il cessa d'embrasser la jeune femme et prit appui sur ses avants-bras pour contempler son visage.
Ses yeux étaient mi-clos, et elle le regardait. Elle était rose de plaisir, et elle abordait une expression de surprise indolente. Son souffle rapide n'était dû qu'à la volupté que lui et son Autre lui apportaient.

Sans cesser de l'observer, il se mit à aller et venir en elle, en insistant sur les parties les plus sensibles de son vagin. Elle rejeta la tête en arrière. Il accéléra progressivement son rythme, et elle s'accrocha à lui.
Son Autre savait très exactement ce qu'il avait à faire, il massait les seins et manipulait le clitoris de leur partenaire. Elle était littéralement subjuguée, à leur merci.

Il accéléra encore, s'enfonçant plus profondément.
Il constata qu'elle était au seuil, mais qu'elle lui résistait encore. Il savait comment la circonvenir.
- Je veux que tu jouisses... grogna-t-il. Si tu ne te laisses pas aller, le marché sera annulé...
Elle se contracta, ses parois internes enserrant sa verge tel un étau. Il résista avec peine au besoin d'exploser en elle. Il ferma les yeux un instant, submergé de plaisir, puis ralentit un peu le rythme de ses pénétrations en se forçant à regarder autour de lui.
Il fixa les appareillages modernes de la cuisine en tentant de leur trouver une fonction.

Lorsqu'il se sentit d'avantage maître de lui, il se concentra à nouveau sur elle. Elle avait fermé les yeux.
- Regarde moi...
Les pupilles de la jeune femme étaient dilatées, ses magnifiques iris verts à peine visibles. Il accentua ses mouvements et vit son regard se troubler.
- Et si tu ne jouis pas maintenant, je t'emporterai avec moi, et je recommencerai, encore... et encore... jusqu'à ce que j'obtienne ce que je veux.
Il vit son orgasme monter, monter davantage, la submerger sans rémission et finalement l'emporter. Il s'enivra de son cri silencieux tandis que ses doigts s'enfonçaient dans son dos. Il la sentit comprimer et inonder son sexe, et il se focalisa sur son expression d'extase, résistant de toutes ses forces au besoin de la rejoindre au sommet.

Elle le dévisagea, hébétée, réalisant qu'il bougeait toujours en elle, que ce n'était pas fini. Il la contemplait avec un étrange mélange de triomphe et de tendresse qui lui causèrent une nouvelle commotion. Elle avait tant résisté la première fois, qu'elle fut incapable de se réfréner une minute de plus.
Elle lui saisit les bras, s'accrochant comme elle le pouvait, et s'arqua contre lui. Une seconde vague l'emporta, si forte et si puissante qu'elle en défaillit. Elle entendit vaguement son hurlement se mêler au sien et sa vision s'obscurcit.

Elle retrouva progressivement ses esprits, et le vit émerger en même temps qu'elle, vulnérable et grisé.
Sans vraiment s'en rendre compte, elle passa sa main dans les cheveux blonds de son partenaire, un geste de tendresse qui la surprit à l'instant même où elle réalisa ce qu'elle faisait.

Il la scruta, une expression de totale incrédulité peinte sur sa face. Il se retira, la fixa encore une seconde, puis un lent sourire envahit sa face. Un sourire venimeux, si mauvais que son cœur en eut un raté.
Elle vit sa mort s'inscrire dans ce sourire, et la fin de tous les héros new-yorkais. Son souffle se bloqua dans sa gorge, et elle ferma les yeux en signe de défaite, attendant la fin.






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