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V cherche F désespérément

By: zazaone
folder French › Harry Potter
Rating: Adult ++
Chapters: 19
Views: 3,602
Reviews: 34
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Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
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Dans la salle des profs...

V cherche F. désespérément

Spoiler : De 1 à 5… Je ne sais pas compter au delà.

Disclaimer : Frontière franco-suisse :
- Vous n’avez rien à déclarer ?
- Si. Je n’ai inventé aucun des personnages ni les lieux. Ils appartiennent tous à la Rowling Corporation.
- Pas de devises ?
- Bin non ! C’est elle qui gagne tout le pognon.

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13- Dans la salle des profs…


– Je ne laisserai pas cette… cette… Je ne la laisserai pas m’insulter, monsieur le Directeur ! Je l’ai dit et vous le répète ! Seize ans à enseigner mon art divinatoire ! Seize longues années ! Elle portait encore des couches !

- Sibylle, calmez-vous je vous prie, je suis persuadé que ce n’est pas si grave.

– Seize années de bons et loyaux services, n’est-ce pas monsieur le Directeur, même si peu de personnes y ont prêté attention. De telles insinuations ! Des accusations infondées vous dis-je ! Cette … cette…. Mise à l’épreuve ! Moi !

- Voyons Sibylle, ne vous mettez pas dans cet état. Moi aussi j’ai eu un mauvais rapport d’inspection alors qu’elle n’y connaît rien en métamophoses. Et vous voyez, je suis toujours là bon pied, bon œil…

- Bien sûr Minerva, Sibylle voit tout à fait que vous vous portez comme un charme, et elle n’est pas la seule… quoique pour d’autres raisons, si ma mémoire m’est fidèle… Cependant, il serait préférable pour votre santé et votre haleine que vous posiez cette pipe. Vos dents vont prendre une couleur désagréable, jaunâtre…Guère séduisantes à contempler…Vous savez à quoi et à qui je pense… Et de plus, en lisant le journal en même temps, vous risquez de déclencher un incendie. Très dangereux tout cela. Ne comptez pas trop sur les larmes de la pauvre Sibylle pour le juguler. Meuuuuuuhhh non ! Sibylle ! Arrêtez de tout dramatiser ! Je ne me moque en aucune façon de votre chagrin !. !. ! Dites-lui Minerva, et vous, prenez ce mouchoir et utilisez-le, nom d’une chocogrenouille ! Vous inondez le devant de votre robe.

- Puis-je savoir d’où proviennent les beuglements qui s’entendent depuis le bout du couloir ? Les élèves de première année de basse extraction que je viens de quitter, s’interrogent pour décider s’ils doivent appeler la espéha ou police-secours… Vous devriez leur expliquer, Albus, qu’il y a d’autres méthodes que celles des moldues pour résoudre un problème.

– Ah ! Severus, je n’attendais plus que vous justement. Tenez, venez soutenir cette pauvre Sibylle qui vient de recevoir le compte-rendu de son inspection. Entre inspectés-torturés, vous vous comprenez, vous pourrez vous consoler l’un l’autre… Non Sibylle, non merci, vous pouvez garder le mouchoir ; je n’en aurai plus l’usage.

– Le dossier de la chaise me semble plus approprié que mon épaule, Albus.

– Et plus confortable, c’est certain. Mais poussez-vous Filius, à moins qu’une douche ne vous intéresse. Mon très cher Albus, je vois bien que vous avez réuni les enseignants qui ont subi l’inspection de la Grande Inquisitrice, mais je souhaiterais savoir dans quel but avant d’avoir fini cette pipe.

– Vous me paraissez bien pressée Minerva. Auriez-vous déjà un autre rendez-vous ? Mais non bien sûr, suis-je étourdi. Ce n’est pas vous, ou plutôt pas avec vous cette fois-ci. Dans ce cas, pourquoi parliez-vous donc de pipe ? Etait-ce le tabac qui vous préoccupait ou…

- Albus !. !. !. Veuillez garder vos allusions de potache obsédé pour vos petites réunions personnelles et non professionnelles ! Vous Sibylle, cessez de renifler et utiliser donc ce qui reste de sec du mouchoir pour vous moucher, c’est là son usage premier ! Quant à vous Severus…

- Vous savez que je ne puis plus rien vous refuser, Minerva.

– Si tel est le cas, je vous somme d’effacer cette tentative de sourire niais qui défigure votre rigueur habituelle. Vous semblez singer Albus avec un piètre résultat. Il vous faudrait un peu plus de pratique pour arriver à sa hauteur… et pas uniquement dans ce domaine mon cher, vous pouvez m’en croire.

– Si vous le prétendez. Vous semblez être coutumière des essais comparatifs. Filius souhaiterait sans doute élargir votre… échantillonage. Mais je crains que la nostalgie d’un souvenir par trop ancien dénature la rigueur toute scientifique de cette analyse. Vous devriez remettre à jour certaines données.

– Le rôle de cobaye me convient tout à fait, j’en ai déjà la taille. Mais vous savez ce qui se dit sur les hommes de petite taille… Je suis dans la capacité de vous le confirmer si vous désirer le vérifier.

– Je ne suis pas venue ici pour vous écouter discourir sur les méfaits du tabac et les essais comparatifs des chaudrons ou des baguettes, moi ! Je vis un drame ! Mon troisième œil est troublé ! Mes visions s’estompent ! Comment puis-je continuer dans ces conditions ! Et vous êtes là, avec vos pipes, vos hamsters, votre science. La mienne est totalement perturbée par cette…cette….

– Allez-y un bon coup Sibylle. Lâchez-vous, je suis certaine que cela vous fera le plus grand bien…

- CETTE ENORME FACE DE FESSE DE GOULE MAL LAVEE, CETTE ACROMANTULA SADIQUE, CETTE DIARHEE DE TROLL MAL ESSUYEE, CETTE….

– Par Merlin, je vous remercie Sibylle, je crois que nous avons saisi le sens général de votre descriptif. Mais évitez les postillons la prochaine fois. Les lunettes, vous comprenez, d’autant que je n’ai plus de mouchoir pour les essuyer.. non, non, gardez-le, sincèrement. Si je puis rebondir sur vos paroles, je vais sans doute pouvoir vous expliquer la raison de cette réunion.

- Enfin ! Salazar est parmi nous ! Béni soit son serpent !

- Ne commencez pas à m’interrompre comme vous en avez l’habitude mon cher Severus. Et pensez à respirer avant d’avaler votre salive. Vous éviterez ainsi de prendre une nuance verdâtre. Donc, j’étais parti à vous annoncer la raison de notre présence ici avant d’être interrompu…

- Albus, passez le prologue et venez-en aux faits. Les… préliminaires, dans cette situation, n’ont aucun intérêt.

– Merci de me le rappeler Minerva. Il est vrai que je suis un peu rouillé ces derniers temps et j’avais escompté qu’à votre anniversaire …

- Albus !. !. !

- ALBUS !. !. !

- Hi hi hi hi hi !

- Monsieur le Directeur, par pitié !

- Bon… Notre charmante Grande Inquisitrice a fait part au Ministère de l’incompétence et l’inefficacité de la plupart des enseignants de Poudlard. Elle avait pu l’observer soit disant lors de ses inspections.

– La plupart ? Mais qui trouve donc grâce à ses yeux ?

- Le professeur Gobe-Planche lui a présenté une maîtrise de la pédagogie suffisante.

– Et qu’a-t’elle fait pour bénéficier de tels éloges ? Et pourquoi n’y suis-je pas inclus ? Mon cours de potions était sans faille.

- Si vous laissez de côté de votre mauvaise foi, Severus, vous conviendrez que le professeur Gobe-Planche est un bon enseignant…

- Et qu’en plus elle a le grand mérite de ne pas être Hagrid. N’oubliez pas de mentionner aussi ce fait Albus. Je ne crains qu’elle n’ait un avis défavorables pour les hybrides

– Tout à fait Minerva. Pour vous, Filius, vos capacités émérites font de l’ombre à son incompétence. Quant à vous Severus, vous avez eu la très grande maladresse de la refuser… dans une situation particulière… Pire, vous l’avez humiliée. Et elle en a la preuve imprimée noir sur blanc toutes les semaines. Même si vous aviez eu des qualités de pédagogues exceptionnelles, vous…

- Comment ça « même si « ? . ? J’AI des qualités exceptionnelles de pédagogie ! Je l’ai prouvé. Serais-je dans un autre cas, professeur depuis 14 ans ?

- Sibylle est professeur de divination depuis plus de 15 ans …

- C’est vrai, Monsieur le Directeur, et vous voyez que je n’y aie pas échappé moi-même. Et je ne l’avais pourtant pas humiliée, moi. Monsieur le Directeur… que nous veut ce monstre ?

- Elle a décidé, elle et Cornelius Fudge, dans un superbe élan de générosité, de nous donner un chance de nous parfaire. Nous sommes conviés tous les cinq à une animation pédagogique à Londres, durant laquelle nous bénéficierons des lumières d’un certain Professeur Madrie d’Esquas, spécialiste de pédagogie et motivation en milieu scolaire magique.

– Quelle est cette immonde fumisterie ?

- Je crains qu’il n’y soit question ni de tabac ni d’autres… compétences chère Minerva. Bien que l’intervenant soit de Beaux-Bâtons d’après ce qu’on m’a dit. L’exotisme des Français et ces charmantes Françaises est bien connu.

– Manquait plus qu’un Mangeur de Grenouilles ! Je suis dans l’obligation de décliner l’invitation à une telle supercherie ! A vous entendre déblatérer tous ses mots ronflants, je me croirai à un réunion de businessmen moldus, tous plus boursouflés du cerveau les uns que les autres ! Très peu pour moi !

- Severus, pas plus que Minerva, Sibylle, Filius ou moi-même ne pouvons décliner cette « invitation ». Notre place au sein de cette école y est en jeu. Et Severus, je suis certain que votre force d’âme vous permettre de supporter ces petits désagréments. Endurer un Mangeur de Grenouilles, de la part d’un ancien Mangem….

– Albus !
– ALBUS !
- Monsieur le Directeur !

- Oui ? Sibylle, justement, je souhaiterais que vous vous rendiez à l’infirmerie pour demander à ma chère Pompom mon remède. Voudriez-vous l’accompagner mon cher Filius ? L’infirmerie est éloignée de sa tour et je ne sais si elle en connaît enfin le chemin…

– Etes-vous donc malade ?

- Non, juste fatigué. Merci de votre sollicitude mais je vous prie, hâtez-vous, je crains que le cours de Défense contre les Forces du Mal ne s’achèvent bientôt. Souhaitez-vous en rencontrer l’enseignant ?

- Je vais, je cours, je vole ! Je ne suis déjà plus là… Mon troisième œil montrera la voie !

- Et en chemin… qui risque de s’allonger… nous parlerons de mon pas si petit que ça « hamster » si vous le désirez…

- Nous vous souhaitons à notre tour une bonne soirée Albus, et tâchez de ne pas abuser des sucreries.

– Vos souhaits sont prématurés. Minerva et vous, Severus, restez. Je ne pouvais espérer ni que la crédulité du professeur Trelawney atteindrait les profondeurs recherchées, ni que Filius aurait la capacité de l’imiter. Il me fallait les écarter pour les informations que je dois maintenant vous apporter. Vous avez lu les petites annonces de la Gazette du Sorcier ce matin, je présume.

– Non, Albus, je cherchais juste des recettes de pâtisseries au citron, tout en fumant, comme vous avez pu le remarquer. Je ne vois pas en quoi je pourrais m'intéresser à des petites annonces dont ON souhaite TOUT me dissimuler. Je pensais ensuite attaqué les mots-sorciers.

– Ne prenez pas la mouche. Si vous voulez, nous pouvons échanger nos places. J’en serais ravi. Vous-Savez-Qui a une petite tendance à me prendre comme souffre-douleur depuis quelques temps. Sa baguette doit être rouillée ou bien elle le démange. Vous seriez parfaite pour la décoincer. Mais je crains que vous ne soyez plus équipée pour satisfaire à ses exigences.

– Plus équipée ? Qu’est-ce à dire ? Car vous croyez l’être ? Vous ? pour satisfaire aux besoins de qui que ce soit ? Il est sûr que si une femme arrive à vous supporter, vous, elle pourra subir n’importe quoi ou n’importe qui, même LUI ! Après tout, je comprends tout à fait son choix. Il ne pouvait trouver mieux… ou pire ! N’est-ce pas Albus.

– Minerva, vos paroles dépassent vos pensées ; d’autant plus que vos actes ont prouvé un intérêt contraire…

- Grâce ou à cause de l’alcool Albus ! Vous oubliez l’alcool !

- Absolument pas ! Et sans en abuser à ce point, une consommation modérée le week-end ne saurait que vous être bénéfique à tous deux. On dirait que vous avez avalé, l’un comme l’autre, un cintre. Severus, cessez de grincer ainsi des dents. Je vous ai déjà dit que Pompom n’est pas très efficace ni pour, ni des mâchoires. Et gardez vos mains hors de vos poches. Je crains que vous ne vous emmêliez les doigts dans votre baguette…ou braguette si j’en crois votre teint coloré. Et vous, Minerva, votre humeur est plus conviviale voire lutine après une bouteille de Whisky pur feu partagée en bonne compagnie. Il y a longtemps que je n’ai plus dégusté un de vos fameux thé allongé du samedi…
Mais c’est d’un autre point dont nous devons nous entretenir.
La petite annonce… Nous allons devoir en rédiger la réponse.

– Qu’attendions-nous donc alors ? Ah oui ! La fin de vos élucubrations…

- Ne vous cachez pas derrière vos noirs cheveux emmêlés pour grommeler. Vous ressemblez à un élève de première année mal dégrossi. Le catogan est très seyant chez les hommes de votre âge. Avec des cheveux soignés, bien entendu. Qu’en pensez-vous Minerva ?

- Je pense que vous êtes encore en train de digresser du sujet qui nous occupe : Severus et de sa chasse à l’utérus (2), et d’une rédaction de réponse. Qu’attendons-nous pour commencer ? Tout de même pas Ombrage ? Dois-je bourrer et allumer une nouvelle pipe ?

- Certes pas, quoique, si elle m’apportait des Fizwizbiz, je n’aurais rien contre. J’ai oublié de prendre les miens.…Et je n’ai rien non plus contre les pipes, tout dépend desquelles. Mais nous devrons cependant patienter jusqu’à demain pour écrire.

– Et pourquoi donc, qu’est-ce qui nous en empêche ? Je serais curieux de le savoir. J’escomptais connaître le nom de la personne que je dois rencontrer.

– Je ne puis vous satisfaire aujourd’hui. Connaissance et réponse devront attendre 24 heures. Une personne de l’Ordre exige d’être présente pour aller plus avant.

– Rien ne vous empêche de satisfaire ma curiosité. C’est moi qui vais devoir rencontrer cette personne. C’est à moi de connaître les tenants et les aboutissants de cette rencontre. Nom d’un vers à crasse joufflu, c’est moi qui risque ma peau face à Celui-Qui-Joue-Avec-Sa-Baguette… Et personne d’autre… et pas de sous-entendus salaces !

- Vous m’en voyez navré mon cher Severus, mais je ne puis assouvir votre curiosité… ni le reste…

– Je crois que vous pouvez l’être…. En effet, laissez-moi vérifier… C’est exact. Je viens de retrouver par le plus grand des hasards, dans une de mes poches quelques chocoballes… mousse à la fraise entre deux couches de crème, si mon souvenir est bon. Elles m’ont tenté lors de ma dernière visite chez Honeydukes… En avez-vous déjà dégustées, Albus ? C’est fondant sous la langue à un point que vous n’avez pas connu depuis très longtemps.

- Nom d’un p’tit Merlin en culotte de velours ! Ça fait plus de six mois qu’ils étaient en rupture de stock ! Vite Severus, qu’attendez-vous ! Donnez-les moi !

- Je ne saurais Albus… Je ne pourrais le faire avant demain… Et ce n’est pas la peine de rouler ainsi des yeux en passant érotiquement votre langue sur vos lèvres. Je n’ai pas encore viré ma cuti que je sache ! Et ne bavez donc pas autant. Minerva va croire que Parkinson vous agite à nouveau surtout lorsqu’elle remarquera le tremblement de vos mains… Un simple nom, Albus, et je mets fin à votre tourment… un simple nom…C’est si simple un nom… Et cessez de rouler ainsi des yeux ! On dirait Maugrey !

- Ne jooouuuuez –PAS à ce petit jeu , RRRHHHAAA , avec moi ! SEVERUS ! Vous ne l’aurez pas ! Je n’en puis plus ; je suis affamé ! Je me meurs ! Je suis mort ! Je suis enterré… Ne voudriez-vous me ressusciter en m’en donnant une bouchée ? Par pitié !. !. !

- Je vous croirais plus volontiers si vous ne vous traîniez pas à genoux devant moi. Et lâchez donc ma robe ! Vous allez faire de faux plis. Je tiens à garder l’unité et la beauté de mon apparence pour accueillir votre candidate. Et songez que NOUS devons patienter 24 heures, moi, ma beauté et votre gourmandise.

- Severus arrêtez ! Ce que vous faites n’est pas humain ! Il est en manque, ne le voyez-vous donc pas ?

- Ah vous, La-Goule-Dévoreuse-De-B….. de-Manches-à-Balais ! Retournez à votre bouteille et me faites pas chier ! On voit bien que ce n’est pas vous qui vous les coltinez les deux désaxés Entre Papy-Fait-Dans-Les-Sucres-Rapides et J-Avadakedavrise-Tout-Ce-Qui-Bouge, si vous croyez que j’ai le temps de vivre ou même de respirer ! Et c’est ne pas la peine d’espérer m’impressionner avec ce regard flamboyant, plus après l’autre nuit, plus après ce que j’ai aperçu, touché, goûté… !

- Ce n’est… ce n’est pas la peine… Minerva… Je vais résister ! Non… Severus, vous ne m’aurez ni par votre chantage, ni par vos insultes. Je suis fatigué, mais pas à ce point. Je vous attends demain dans mon bureau à 20 H, après le repas. J’espère que vous comprendrez pourquoi je ne puis satisfaire votre curiosité, aussi légitime soit elle, même si les moyens utilisés, eux, le sont moins…
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Vingt-quatre ans divisés par deux que je ronge mon frein… Mon poste à moi, DCFM… Bouse-De-Dragon, elle l’a….. même pas juste…

Vingt-quatre heures que je tourne en rond… Mais bon sang pur… C’est qui cette fois la futur copine de L’Assoiffé-De-Sexe-Nouveau ?… Un membre de l’Ordre… Si encore je les connaissais tous, je pourrais trouver…

Mais tu peux faire confiance à Old Dumb mon p’tit Sev’ pour te cacher ce qu’il veut…

Vingt-quatre potions loupées… lamentable ! Heureusement que ces soit-disant élèves ne m’ont pas fait ça hier, pendant l’inspection.

Vingt-quatre retenues distribuées aujourd’hui ! Je crois que j’ai battu mon record ! C’est que je suis sensible moi ! Faut pas me chatouiller quand j’ai les nerfs à fleur de peau. Je hais les mardi ! Pas un seul petit Gryffondor sur lequel me passer les nerfs. A croire qu’ils s’étaient tous donnés le mot pour me fuir. J’ai pu me rattraper sur les Serdaigles et les Poufsouffles… Même dû donner une retenue à un Serpentard : Goyle… Pas possible d’être bête à ce point, on dirait son père. Pas possible, le soir de la nuit de noce, ils n’ont pas trouvé le mode d’emploi… Et il cherche encore heureusement… Un dégénéré, ça suffit !

Je ne sais pas si je recevrai la Gazette demain… j’ai passé mes nerfs sur la chouette. Si Hagrid avait été là, il aurait tourné de l’œil ! Je reconnais que l’odeur de plumes grillées ne se marie guère avec les toasts eux aussi grillés au petit déj’. Mais que devais-je faire après qu’elle ait renversé une fois de plus ma tasse de thé sur mon hareng ? Apprendre à ce dernier à nager de ma robe jusqu’à mon assiette ? M’en servir de massue pour l’assommer ? Ou me gausser comme ces stupides Gryffondors ! Qu’ils rient des Weasley de la Terre entière autant qu’ils veulent, il y a la matière. Mais de MOI ! Le Maître des Potions ! Ils ont vu de quelle baguette je me chauffe, non d’un Serpentard ! Rien que d’y repenser, j’ai le chaudron en ébullition !

Zen ! Calme-toi mon p’tit Sev’ ! Pense à la tête de Dumby-la-terreur, se traînant par terre pour te supplier de lui donner un chocoballe…gniarf, gniarf, gniarf ! Un à ….. euh…. 327 je crois…. Mais tu vas te refaire ! Pourquoi dois-tu encore en passer par les délires du vieux maboule qui dirige cette école ! Ta pôv maman t’avait dit qu’enseignant n’était pas un carrière intéressante pour toi.

Et qu’aurait-elle voulu que je fasse ? Valet de chambre du psychopathe serpentiphile peut-être ? Ou lèche-bottes au Ministère comme Lucius ? Non, j’aurais voulu être un chercheur, pour pouvoir faire mes préparations, quand la question arrive sur les listes du ministère ou de la fac. Mais comme père a eu la brillante idée de dilapider notre fortune… Pas eu le choix.

Mais tu es toujours un chercheur en quelque sorte… Tu cherches à éveiller l’intelligence de tes élèves…

…. Je cherche désespérément une lueur, une étincelle d’intelligence dans une boîte cranière affichant moins de 17 printemps au compteur… Y a plus de quatorze ans que je cherche et je n’ai encore rien trouvé…

Mon p’tit Sev’, tu es injuste ! Tu ne penses pas à Miss Granger ! Elle a oublié d’être bête… Tu le sais bien… quand tu le veux…

Laisse tomber ! Elle ne m’intéresse aucunement ! Sale mioche ! Et puis, de toute façon, il n’y a qu’une chose qui m’importe, ou bien deux. D’abord, QUI vais-je rencontrer dans le bureau de Parki Dumby ? Je comprends qu’elle veuille participer à la rédaction de la petite annonce qui la jette en pâture à Sombre-Affreux-En-Mal-D’Utérus. On préfère choisir la sauce avec laquelle on doit être dévoré…

Pourquoi le vieux gâteux n’a rien voulu me dire ? Il semblait même par moment fuir mon regard… Ce n’est pourtant pas son habitude…C’est vrai qu’avec ses airs de Président Directeur Général de Poudlard Asilium…

Et puis, il me faut expérimenter sa nouvelle formule.. Efficacité garantie m’a-t-il assuré… Garanti de me faire encore hiboutonner sur cette histoire moi. Il agit comme s’il désirait lancer sa gamme de produits capillaires ! Marre de servir de cobaye ! J’ai pas signé pour ça, moi !

Mouaif… Tu perdras pas au change mon p’tit Sev’ à te présenter à ton avantage auprès de celle que tu devras peut-être amener jusqu’au testage, puisque tu seras surveillé par Lucius… celle avec qui.. . ouaiiihhh… Eh ! Mon p’tit Sev’, on dirait que tu serais tenté par un p’tit test avec celle-ci ! Tes pensées et le reste te trahissent !

La ferme !. !. ! Marre des pensées libidineuses ! Avec toutes tes conneries, je vais être en retard pour mon entrevue… Même pas pris le temps de manger..
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Connaissez vous le cri des zauteuses en furie ? ? ? ?
DES REVIEWS ! JE VEUX ! J’EXIGE DES REVIEWS, ENCORE DES REVIEWS, TOUJOURS PLUS DE REVIEEEEEWWWWWWWSSS ! ! ! ! ! ! poil au c….

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