La femme de son ennemi
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French › Comics
Rating:
Adult +
Chapters:
14
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1,529
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Disclaimer:
Spiderman et son univers ne sont pas à moi. Ils appartiennent à Marvel Comics. Je ne gagne pas d'argent par mes écrits.
Dénouement
Elle regarda Peter partir pour sa ronde du soir. Il bondit du balcon et lança sa toile vers l'immeuble voisin tout en lui faisant un petit signe de la main, avec l'aisance que seule pouvait donner l'habitude.
Il faisait doux. Elle lui laissa la fenêtre ouverte pour son retour et s'installa sur le canapé, plongée dans ses pensées.
Elle avait suivi les conseils de Sue, et ne lui avait rien dit. Elle lui avait appris le retour de Venom pendant qu'il replâtrait le mur du salon et remplaçait la porte de leur chambre. Pour lui, le monstre l'avait cherché et était reparti après avoir proféré quelques menaces creuses.
Elle savait que ce mensonge ne ferait qu'aggraver sa réaction lorsqu'il recevrait l'enregistrement. Car elle n'en doutait pas, Brock avait volé le DVD de surveillance afin de le remettre lui-même à Spiderman. Mais elle ne pouvait se résoudre à prononcer les paroles qui la sépareraient de l'homme qu'elle aimait.
Elle avait beau se dire qu'il comprendrait, que ce n'était vraiment pas de sa faute, elle culpabilisait.
Elle réagissait comme une femme infidèle, et non comme la victime d'un viol, elle s'en rendait bien compte.
Était-ce vraiment un viol ?
Brock ne le verrait pas ainsi, en tout cas.
Elle avait accepté un deal, et plus encore, éprouvé du plaisir avec Venom. Et si son esprit rationnel lui disait que cela demeurait malgré tout une agression, qu'elle avait agi sous la contrainte, qu'elle n'avait pas eu le choix, son cœur lui tenait un autre discours.
Elle nageait en plein syndrome de Stockholm, elle le savait. Mais elle ne pouvait s'empêcher de songer à tout ce qu'il n'avait pas fait. Tout ce qu'il aurait pu faire...
Alors que le symbiote était l'incarnation de la violence à ses yeux, elle s'en était tirée sans une égratignure, sans même un hématome.
Elle pensa avec amertume que son indulgence envers Venom ne tiendrait certainement pas lorsque ce dernier se déciderait à parader avec l'enregistrement. Pourquoi ce délai ?
Était-ce une nouvelle torture mentale, imaginée pour elle seule, par leur ennemi?
Voilà trois semaines que les événements s'étaient déroulés, trois semaines au cours desquelles elle avait repris une vie tout à fait normale avec Peter, surprise de n'avoir aucune séquelle psychologique de son intermède avec Venom.
Bon, elle avait bien quelques cauchemars, mais ils concernaient d'avantage l'épisode du massacre de Manhattan que sa vie sexuelle. De fait, sexuellement parlant, tout allait très bien. Elle aimait toujours autant faire l'amour avec Peter, et profitait de chaque instant comme si c'était le dernier.
Ses pensées furent interrompues par un choc sourd. Un paquet venait d'atterrir devant elle, directement sur leur nouvelle table basse.
Elle s'en saisit, les doigts tremblants.
C'était un petit paquet enveloppé de papier Kraft.
Elle savait qu'elle aurait dû l'emporter chez Richards, le faire analyser avant de l'ouvrir, s'assurer que c'était sans danger.
Elle déchira le papier.
Le paquet contenait une enveloppe à bulles.
Qui contenait un DVD.
Réduit en miettes.
Elle se précipita sur le balcon. Personne.
Une étrange émotion, qu'elle ne chercha pas à analyser, la saisit.
La gorge serrée, elle murmura:
- Merci...
puis elle rentra chez elle.
Il faisait doux. Elle lui laissa la fenêtre ouverte pour son retour et s'installa sur le canapé, plongée dans ses pensées.
Elle avait suivi les conseils de Sue, et ne lui avait rien dit. Elle lui avait appris le retour de Venom pendant qu'il replâtrait le mur du salon et remplaçait la porte de leur chambre. Pour lui, le monstre l'avait cherché et était reparti après avoir proféré quelques menaces creuses.
Elle savait que ce mensonge ne ferait qu'aggraver sa réaction lorsqu'il recevrait l'enregistrement. Car elle n'en doutait pas, Brock avait volé le DVD de surveillance afin de le remettre lui-même à Spiderman. Mais elle ne pouvait se résoudre à prononcer les paroles qui la sépareraient de l'homme qu'elle aimait.
Elle avait beau se dire qu'il comprendrait, que ce n'était vraiment pas de sa faute, elle culpabilisait.
Elle réagissait comme une femme infidèle, et non comme la victime d'un viol, elle s'en rendait bien compte.
Était-ce vraiment un viol ?
Brock ne le verrait pas ainsi, en tout cas.
Elle avait accepté un deal, et plus encore, éprouvé du plaisir avec Venom. Et si son esprit rationnel lui disait que cela demeurait malgré tout une agression, qu'elle avait agi sous la contrainte, qu'elle n'avait pas eu le choix, son cœur lui tenait un autre discours.
Elle nageait en plein syndrome de Stockholm, elle le savait. Mais elle ne pouvait s'empêcher de songer à tout ce qu'il n'avait pas fait. Tout ce qu'il aurait pu faire...
Alors que le symbiote était l'incarnation de la violence à ses yeux, elle s'en était tirée sans une égratignure, sans même un hématome.
Elle pensa avec amertume que son indulgence envers Venom ne tiendrait certainement pas lorsque ce dernier se déciderait à parader avec l'enregistrement. Pourquoi ce délai ?
Était-ce une nouvelle torture mentale, imaginée pour elle seule, par leur ennemi?
Voilà trois semaines que les événements s'étaient déroulés, trois semaines au cours desquelles elle avait repris une vie tout à fait normale avec Peter, surprise de n'avoir aucune séquelle psychologique de son intermède avec Venom.
Bon, elle avait bien quelques cauchemars, mais ils concernaient d'avantage l'épisode du massacre de Manhattan que sa vie sexuelle. De fait, sexuellement parlant, tout allait très bien. Elle aimait toujours autant faire l'amour avec Peter, et profitait de chaque instant comme si c'était le dernier.
Ses pensées furent interrompues par un choc sourd. Un paquet venait d'atterrir devant elle, directement sur leur nouvelle table basse.
Elle s'en saisit, les doigts tremblants.
C'était un petit paquet enveloppé de papier Kraft.
Elle savait qu'elle aurait dû l'emporter chez Richards, le faire analyser avant de l'ouvrir, s'assurer que c'était sans danger.
Elle déchira le papier.
Le paquet contenait une enveloppe à bulles.
Qui contenait un DVD.
Réduit en miettes.
Elle se précipita sur le balcon. Personne.
Une étrange émotion, qu'elle ne chercha pas à analyser, la saisit.
La gorge serrée, elle murmura:
- Merci...
puis elle rentra chez elle.