Chants funèbres
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French › Games
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Adult ++
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Disclaimer:
I do not own the games(s) that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
Complaintes
***
Il faisait maintenant chaud, elle entendait le crépitement du feu de foyer non loin de l’endroit ou elle se trouvait. Elle pouvait sentir l’odeur et la chaleur des flammes. Sa tête était lourde. Encore étourdit, elle ouvra les yeux pour se retrouver dans un endroit inconnu, un plafond nouveau, composé de bois. Les murs, recouverts de tapisserie bourgogne et de motif fleuries, ne lui rappelait que peu de détail, sauf peut-être la raisonna qu’elle se trouvait sans doute à destination. Mais par quel moyen. On avait sûrement du la ramasser en chemin pour la déposer à cet endroit. Elle pris l’initiative de se relevé dans son lit, mais en empoigna aussitôt sa tête sentant son front brûlant de fièvre. En s’adossant à la tête du lit, elle observa les détails de la pièce, en se rendant bien vite compte qu’elle se trouvait sans doute dans une chambre de l’auberge. On l’avait déshabillé et elle se retrouvait vêtu seulement de ses sous-vêtements. Quelqu’un avait pris soin d’elle. Sous la petite lampe allumée, on avait laissé une carafe d’eau et un vers sur la table de nuit. Dans le besoin d’étancher sa soif en l’apercevant, elle fit demi tour sur place pour l’atteindre en glissant ses pieds dans le tapis vert forêt, exactement la même couleur que les draps et la douillette du lit qui dégageait une fragrance de lessive parfumée.
Au travers les rideaux d’une petite fenêtre, c’était toujours la nuit. La lune devait être de nouveau cachée derrière les nuages. Se questionnant sur ce qu’elle devrait faire, elle aperçu ses vêtements bien pliés sur un fauteuil près du feu dont il ne demeurait que quelques braises et une bûche enflammée. En se levant, elle réalisa à quel point elle était faible et compris que la possibilité de s’être évanoui sur la route à cause de son état, était fort probable. L’odeur du feu lui rappelait la maison de son enfance ou il y avait un poêle à bois que son père entretenait constamment pendant l’hiver. En même temps que ces souvenirs refaisaient surface, elle se remémora que c’était le feu qui avait également tout détruit. Soupirant de déception, elle pris confiance et se vêtu pour se préparer à aller rencontrer la personne responsable à la réception pour se faire expliquer ce qu’elle savait sur ce qui lui était arrivé.
Combien de temps avait-elle pu dormir d’épuisement, pas vraiment plus que quelques heures. Un peu inquiète d’avoir donné tant de trouble à quelqu’un et d’avoir été déshabillé par un inconnu qui avait pris soin d’elle, elle mit son orgueil de côté et tourna la poigné de la pièce pour traverser le sombre corridor qui menait vers des escaliers.
Une fois descendue dans une pièce grandement éclairée qui l’éblouissait. En refermant les yeux, elle mit la main devant elle pour bloqué la lumière pour apercevoir le commis endormit dans un livre, derrière son comptoir. Au son de ses pas, le commis ouvra un œil pour l’apercevoir arriver adroitement près de lui pour ne pas le faire sursauter.
« Bonsoir M’dame » fit le commis souriant en se redressant.
« Bonsoir Monsieur… » elle fut alors coupé par le réceptionniste :
« J’imagine que vous ignorez de quelle façon vous êtes arrivée ici? »
« hmm » en hochant de la tête.
« Un homme vous a retrouvé en chemin, conduit jusqu’ici et payer pour vous une chambre. Il est en bas, au bar… grand, cheveux longs… »
« Merci … Je crois que j’ai eu de la chance… » dit-elle lorsqu’il replongea le nez dans son livre.
Elle se dirigea vers les autres escaliers de bois qui menait vers le bar duquel elle pouvait entendre de la musique et des gens discuter dans une ambiance tranquille. Ne sachant trop que pensé, elle se demanda si Cloud ne serait pas venu à sa recherche après avoir appris son départ pour venir la raisonné. Mais il ne pouvait connaître la direction qu’elle avait empruntée. Comment reconnaître son bienfaiteur sinon qu’il vienne directement à elle. Est-ce que c’était la meilleure des choses à faire pour l’instant, elle avouait ne pas se sentir en pleine forme pour parler et faire éloge à qui que ce soit.
Lentement descendant chacune des marches en se retenant après le garde-fou, peu à peu elle apercevait la scène dans laquelle était située le bar. Le comptoir au long du mur avec un homme d’age mur derrière bavardant avec quelques clients assis en face de lui. Les tables devant étaient dans l’ombre et elle ne pouvait apercevoir encore tous ses occupants ni leurs visages qui avaient maintenant tous levé la tête vers elle. C’est exactement ce qu’elle ne voulait pas ressentir, ces regards. Mais ils retombèrent tous dans leur verre d’alcool, quelques uns seul et d’autre en compagnie. Elle visualisa mieux l’emplacement, se remémorant être déjà venu dans cet édifice avec Avalanche dans d’autres circonstances. Après avoir observé quelque peu et ne voyant personne se diriger vers elle ou soutenir son regard, elle repris le pas pour aller s’asseoir au bar un peu plus loin des autres clients.
Sentant l’étourdissement revenir, elle agrippa de comptoir pour s’assurer qu’elle ne perde pas l’équilibre, tout en s’assoyant. L’ambiance était tout de même froide et morne, aucun éclat de rire, les gens chuchotaient presque. Le bar était décoré de néons et de plusieurs bouteilles de vins, de forts, de bières vides provenant de tous les temps et de tous les endroits. L’employé du bar se rapprocha d’elle en la fixant, comme pour vouloir dire ce qu’il pourrait lui servir.
« J’aimerais manger quelque chose, est-ce que c’est possible? » C’était probablement mieux pour son état que d’ingérer quel alcool que ce soit.
« Bien sûr, mais le choix est mince, à cette heure, il n’y a que de la soupe qui reste de la journée d’hier »
Elle fut ravie à ces mots, c’est exactement ce dont elle avait besoin. « Ce sera excellent. »
Il se retourna pour appelé la réception et donner la commande. Les cuisines devaient se trouver à l’étage. Ça lui fera du bien. Elle se sentait davantage confortable à cette idée et commença à relaxer. Après avoir fait son appel, l’homme déposa devant elle un napron de papier, une serviette, des ustensiles et un verre d’eau. Il lui sourit ensuite et elle retourna vivement ce sourire en se redressant de son banc. Ce simple geste, qu’elle considérait comme du bon service, la réconforta.
Finalement, l’ambiance était mieux qu’elle ne l’imaginait, elle devenait plus à l’aise et pris de grandes respirations de contentement. Elle accota ses coudes au comptoir pour frotter et masser de ses mains son front et ses yeux. Elle demeura ainsi jusqu’à ce que le réceptionniste de l’entrer descendre avec un plateau. Elle se retourna pour le regarder en lui souriant également lorsqu’il déposait son bol de soupe accompagné d’un petit pain rond et d’un beurre. Au même moment elle sentit quelqu’un arriver derrière elle tirant le banc et s’asseyant juste à côté. Elle se retourna, agacée, mais son expression se changea aussitôt en reconnaissant cet homme.
« Vincent!? » fit-elle les yeux bien ouverts de stupeur, en agrandissant son sourire. Elle se retourna rapidement vers le réceptionniste qui lui tendait une facture. Elle sortie rapidement le montant exigé de ses poches pour le payer avec le pourboire requis, réalisant à peine la personne qu’elle venait de retrouver. Peut-être était-ce lui qui l’avait retrouvé. Elle se retourna aussitôt vers son ancien compagnon de combat qui a son tour la regardait retourné vers elle accoté au comptoir.
« Quel hasard de te rencontrer ici, Vincent, je ne m’attendais tellement pas à tomber sur toi… »
Il la coupa « Est-ce que tu vas mieux.. » lui dit-il sans changer son expression.
Dans une respiration, elle rabaissa les yeux et compris bien rapidement que c’était lui qui l’avait aidé. « Je suppose que c’est toi qui m’as retrouver? »
« J’étais en route pour le village et tu étais étendu dans le chemin, c’est en effet un pur hasard que je sois tombé sur toi… »
C’était davantage un hasard plus particulier qu’il ne pouvait l’imaginer, pensa-t-elle puisque que le retrouver était son idée de départ, mais il l’a retrouver avant elle.
« Qu’est qui t’est arrivé? » dit-il de manière qui lui sembla plus concerné qu’à l’habituel.
« … Je crois que j’ai... manqué d’énergie… » Dit-elle en détournant le regard vers le fond de la pièce, un peu gêné de sa faiblesse.
Son bras droit sortie de sous sa cape pour le déposer sur son épaule. Il ramena ainsi son regard vers lui étonnée de ce rapprochement de réconfort de sa part. « L’important c’est que tu ailles mieux… Prend le temps de manger. » dit-il en se retournant sur sa chaise, levant le même bras vers le serveur. Il se commanda un verre et elle se retourna vers son assiette boucanant de soupe, dégageant un délicieux arôme qui lui rappela sa faim. Ce récents contacte de sa main lui fit réfléchir si c’était lui qui l’avait dévêtu dans sa chambre. Un peu gêné et s’abstint de lui demandé et entama sa soupe chaude qui la réconfortait au plus au point, maintenant qu’une importante question lui était répondu. Après un instant et entre deux cuillères de soupe, elle s’adressa de nouveau à lui;
« Pourquoi es-tu ici, en fait?
En jouant avec son verre de sa main métallique, il répondit tout en gardant les yeux sur celui-ci.
« … En général, je passe mon temps à Cosmos Canion… » Il leva la tête pour la fixer, « Je désirais changer d’air…et qu’est que toi, tu fais si loin de Edge »
Dans son honnêteté, elle décida, encore gênée, de lui révéler son étrange désir du départ.
« He bien, … » Elle le dévisageait pour observer sa réaction. « Je te cherchait! » dit-elle d’un air encore stupéfait par les évènements. Il bougea simplement la tête vers l’avant, peut-être lui aussi surpris de cette annonce. « L’idée de départ était de m’éloigner de du bar, j’avais envie de voyager un peu, de revoir des endroits que je n’avais pas revu depuis, ce qui nous a rassembler à l’origine. Mais derrière cette idée, je crois que j’avais envie de te revoir. C’est impossible de te rejoindre… et je me demandais ce que tu pouvais bien devenir… » Voilà, elle lui avait avoué, elle attendait impatiemment une réponse espérant qu’il ne se sente pas traqué…
« Le hasard a bel et bien quelque chose a y voir, ou ce n’est peut-être qu’une coïncidence que nous nous rendons tous deux, en même temps, dans cette région et que tu croyais avoir la l’opportunité de me rencontrer… »
Ces mots la firent sourire de nouveau, appréciant le timbre de sa voix. « En fait, l’espoir que j’avais de tomber sur toi était très mince… Arrivée ici, je n’y songeais plus. Mais je suis tout de même heureuse de la situation… Merci pour ton aide…»
« Je ne pouvais faire autrement… »
Elle termina sa soupe, se sentant déjà beaucoup mieux et très excitée à l’idée d’être étrangement avec lui suite à ses récentes réflexions le concernant. Elle repoussa son bol et le serveur desservit la vaisselle et remplit de nouveau le verre vide de Vincent. Elle demanda un café et ils allèrent s’asseoir à une table dans le fond du bar. Il déposa son verre et le sien puis tira sa chaise pour lui permettre de prendre place. Enchanté, elle accepta l’offre de la chaise, maintenant plus à l’aise et mieux situé pour discuté ensemble. Elle lui parla du Seventh Heaven, des enfants, de Barret, de Cloud et de son récent besoin d’évasion. Il lui parla de Red XIII, de Cosmos Canion :
« J’y ai passé les derniers mois surtout parce qu’il s’y trouvent des ouvrages et des textes très intéressants… Les habitants sont très ouverts, mais parfois quelque peu prétentieux et comme je désirais changer d’air, j’ai opté pour le froid et les paysages montagneux. Pour être entouré de gens qui se battent durement tout les jours contre le froid pour vivre… »
Le bar fermait et presque toute la clientèle avait quittée. Ils se levèrent tous deux quand le serveur leur fit signe qu’il était l’heure de partir. Ça devait probablement faire plus d’une heure qu’ils bavardaient ensemble pour refaire une mise à jour de leurs nouvelles. En montant difficilement les marches vers l’étage. Elle sentait qu’elle avait absolument besoin de sommeil.
« J’apprécierais vraiment continuer de parler avec toi, mais j’ai vraiment besoin de dormir. »
« C’est mieux ainsi alors… tu pourras me retrouver au bar demain soir… Soigne ta fièvre. »
Heureuse de savoir qu’il ne quitterait pas rapidement et rassurée qu’il lui semblait apprécié sa présence également, elle sourie puis après avoir gravit les marches vers les chambres, elle s’arrêta devant sa porte pour le serrer dans ses bras entrant en contacte avec lui. Il ne réagit pas rapidement mais déposa ses mains sur ses épaules. Elle sentit le contact froid de son bras de métal puis releva la tête avec un radieux sourire, puis elle chuchota;
« Merci encore…Bonne nuit » Dit-elle, en faisant un pas en arrière, il la laissa se séparer en demeurant immobile pendant qu’elle ouvra sa porte. Il se retourna pour ouvrir la porte de la chambre au mur opposé à la sienne. Avant qu’elle ne referme, il lui souhaita bonne nuit de manière presque inaudible puisqu’il était retourné vers sa propre chambre.
Après avoir refermé, elle resta immobile à son tour, accotant son front contre le bois elle soupira de soulagement. Se retournant vers son lit, elle retira ses vêtements qui finirent éparpiller au sol avant de se glisser presque nu sous les draps. Elle avait déjà hâte de le revoir, mais elle sombra très rapidement dans un sommeil paisible et réparateur.
***
Il faisait maintenant chaud, elle entendait le crépitement du feu de foyer non loin de l’endroit ou elle se trouvait. Elle pouvait sentir l’odeur et la chaleur des flammes. Sa tête était lourde. Encore étourdit, elle ouvra les yeux pour se retrouver dans un endroit inconnu, un plafond nouveau, composé de bois. Les murs, recouverts de tapisserie bourgogne et de motif fleuries, ne lui rappelait que peu de détail, sauf peut-être la raisonna qu’elle se trouvait sans doute à destination. Mais par quel moyen. On avait sûrement du la ramasser en chemin pour la déposer à cet endroit. Elle pris l’initiative de se relevé dans son lit, mais en empoigna aussitôt sa tête sentant son front brûlant de fièvre. En s’adossant à la tête du lit, elle observa les détails de la pièce, en se rendant bien vite compte qu’elle se trouvait sans doute dans une chambre de l’auberge. On l’avait déshabillé et elle se retrouvait vêtu seulement de ses sous-vêtements. Quelqu’un avait pris soin d’elle. Sous la petite lampe allumée, on avait laissé une carafe d’eau et un vers sur la table de nuit. Dans le besoin d’étancher sa soif en l’apercevant, elle fit demi tour sur place pour l’atteindre en glissant ses pieds dans le tapis vert forêt, exactement la même couleur que les draps et la douillette du lit qui dégageait une fragrance de lessive parfumée.
Au travers les rideaux d’une petite fenêtre, c’était toujours la nuit. La lune devait être de nouveau cachée derrière les nuages. Se questionnant sur ce qu’elle devrait faire, elle aperçu ses vêtements bien pliés sur un fauteuil près du feu dont il ne demeurait que quelques braises et une bûche enflammée. En se levant, elle réalisa à quel point elle était faible et compris que la possibilité de s’être évanoui sur la route à cause de son état, était fort probable. L’odeur du feu lui rappelait la maison de son enfance ou il y avait un poêle à bois que son père entretenait constamment pendant l’hiver. En même temps que ces souvenirs refaisaient surface, elle se remémora que c’était le feu qui avait également tout détruit. Soupirant de déception, elle pris confiance et se vêtu pour se préparer à aller rencontrer la personne responsable à la réception pour se faire expliquer ce qu’elle savait sur ce qui lui était arrivé.
Combien de temps avait-elle pu dormir d’épuisement, pas vraiment plus que quelques heures. Un peu inquiète d’avoir donné tant de trouble à quelqu’un et d’avoir été déshabillé par un inconnu qui avait pris soin d’elle, elle mit son orgueil de côté et tourna la poigné de la pièce pour traverser le sombre corridor qui menait vers des escaliers.
Une fois descendue dans une pièce grandement éclairée qui l’éblouissait. En refermant les yeux, elle mit la main devant elle pour bloqué la lumière pour apercevoir le commis endormit dans un livre, derrière son comptoir. Au son de ses pas, le commis ouvra un œil pour l’apercevoir arriver adroitement près de lui pour ne pas le faire sursauter.
« Bonsoir M’dame » fit le commis souriant en se redressant.
« Bonsoir Monsieur… » elle fut alors coupé par le réceptionniste :
« J’imagine que vous ignorez de quelle façon vous êtes arrivée ici? »
« hmm » en hochant de la tête.
« Un homme vous a retrouvé en chemin, conduit jusqu’ici et payer pour vous une chambre. Il est en bas, au bar… grand, cheveux longs… »
« Merci … Je crois que j’ai eu de la chance… » dit-elle lorsqu’il replongea le nez dans son livre.
Elle se dirigea vers les autres escaliers de bois qui menait vers le bar duquel elle pouvait entendre de la musique et des gens discuter dans une ambiance tranquille. Ne sachant trop que pensé, elle se demanda si Cloud ne serait pas venu à sa recherche après avoir appris son départ pour venir la raisonné. Mais il ne pouvait connaître la direction qu’elle avait empruntée. Comment reconnaître son bienfaiteur sinon qu’il vienne directement à elle. Est-ce que c’était la meilleure des choses à faire pour l’instant, elle avouait ne pas se sentir en pleine forme pour parler et faire éloge à qui que ce soit.
Lentement descendant chacune des marches en se retenant après le garde-fou, peu à peu elle apercevait la scène dans laquelle était située le bar. Le comptoir au long du mur avec un homme d’age mur derrière bavardant avec quelques clients assis en face de lui. Les tables devant étaient dans l’ombre et elle ne pouvait apercevoir encore tous ses occupants ni leurs visages qui avaient maintenant tous levé la tête vers elle. C’est exactement ce qu’elle ne voulait pas ressentir, ces regards. Mais ils retombèrent tous dans leur verre d’alcool, quelques uns seul et d’autre en compagnie. Elle visualisa mieux l’emplacement, se remémorant être déjà venu dans cet édifice avec Avalanche dans d’autres circonstances. Après avoir observé quelque peu et ne voyant personne se diriger vers elle ou soutenir son regard, elle repris le pas pour aller s’asseoir au bar un peu plus loin des autres clients.
Sentant l’étourdissement revenir, elle agrippa de comptoir pour s’assurer qu’elle ne perde pas l’équilibre, tout en s’assoyant. L’ambiance était tout de même froide et morne, aucun éclat de rire, les gens chuchotaient presque. Le bar était décoré de néons et de plusieurs bouteilles de vins, de forts, de bières vides provenant de tous les temps et de tous les endroits. L’employé du bar se rapprocha d’elle en la fixant, comme pour vouloir dire ce qu’il pourrait lui servir.
« J’aimerais manger quelque chose, est-ce que c’est possible? » C’était probablement mieux pour son état que d’ingérer quel alcool que ce soit.
« Bien sûr, mais le choix est mince, à cette heure, il n’y a que de la soupe qui reste de la journée d’hier »
Elle fut ravie à ces mots, c’est exactement ce dont elle avait besoin. « Ce sera excellent. »
Il se retourna pour appelé la réception et donner la commande. Les cuisines devaient se trouver à l’étage. Ça lui fera du bien. Elle se sentait davantage confortable à cette idée et commença à relaxer. Après avoir fait son appel, l’homme déposa devant elle un napron de papier, une serviette, des ustensiles et un verre d’eau. Il lui sourit ensuite et elle retourna vivement ce sourire en se redressant de son banc. Ce simple geste, qu’elle considérait comme du bon service, la réconforta.
Finalement, l’ambiance était mieux qu’elle ne l’imaginait, elle devenait plus à l’aise et pris de grandes respirations de contentement. Elle accota ses coudes au comptoir pour frotter et masser de ses mains son front et ses yeux. Elle demeura ainsi jusqu’à ce que le réceptionniste de l’entrer descendre avec un plateau. Elle se retourna pour le regarder en lui souriant également lorsqu’il déposait son bol de soupe accompagné d’un petit pain rond et d’un beurre. Au même moment elle sentit quelqu’un arriver derrière elle tirant le banc et s’asseyant juste à côté. Elle se retourna, agacée, mais son expression se changea aussitôt en reconnaissant cet homme.
« Vincent!? » fit-elle les yeux bien ouverts de stupeur, en agrandissant son sourire. Elle se retourna rapidement vers le réceptionniste qui lui tendait une facture. Elle sortie rapidement le montant exigé de ses poches pour le payer avec le pourboire requis, réalisant à peine la personne qu’elle venait de retrouver. Peut-être était-ce lui qui l’avait retrouvé. Elle se retourna aussitôt vers son ancien compagnon de combat qui a son tour la regardait retourné vers elle accoté au comptoir.
« Quel hasard de te rencontrer ici, Vincent, je ne m’attendais tellement pas à tomber sur toi… »
Il la coupa « Est-ce que tu vas mieux.. » lui dit-il sans changer son expression.
Dans une respiration, elle rabaissa les yeux et compris bien rapidement que c’était lui qui l’avait aidé. « Je suppose que c’est toi qui m’as retrouver? »
« J’étais en route pour le village et tu étais étendu dans le chemin, c’est en effet un pur hasard que je sois tombé sur toi… »
C’était davantage un hasard plus particulier qu’il ne pouvait l’imaginer, pensa-t-elle puisque que le retrouver était son idée de départ, mais il l’a retrouver avant elle.
« Qu’est qui t’est arrivé? » dit-il de manière qui lui sembla plus concerné qu’à l’habituel.
« … Je crois que j’ai... manqué d’énergie… » Dit-elle en détournant le regard vers le fond de la pièce, un peu gêné de sa faiblesse.
Son bras droit sortie de sous sa cape pour le déposer sur son épaule. Il ramena ainsi son regard vers lui étonnée de ce rapprochement de réconfort de sa part. « L’important c’est que tu ailles mieux… Prend le temps de manger. » dit-il en se retournant sur sa chaise, levant le même bras vers le serveur. Il se commanda un verre et elle se retourna vers son assiette boucanant de soupe, dégageant un délicieux arôme qui lui rappela sa faim. Ce récents contacte de sa main lui fit réfléchir si c’était lui qui l’avait dévêtu dans sa chambre. Un peu gêné et s’abstint de lui demandé et entama sa soupe chaude qui la réconfortait au plus au point, maintenant qu’une importante question lui était répondu. Après un instant et entre deux cuillères de soupe, elle s’adressa de nouveau à lui;
« Pourquoi es-tu ici, en fait?
En jouant avec son verre de sa main métallique, il répondit tout en gardant les yeux sur celui-ci.
« … En général, je passe mon temps à Cosmos Canion… » Il leva la tête pour la fixer, « Je désirais changer d’air…et qu’est que toi, tu fais si loin de Edge »
Dans son honnêteté, elle décida, encore gênée, de lui révéler son étrange désir du départ.
« He bien, … » Elle le dévisageait pour observer sa réaction. « Je te cherchait! » dit-elle d’un air encore stupéfait par les évènements. Il bougea simplement la tête vers l’avant, peut-être lui aussi surpris de cette annonce. « L’idée de départ était de m’éloigner de du bar, j’avais envie de voyager un peu, de revoir des endroits que je n’avais pas revu depuis, ce qui nous a rassembler à l’origine. Mais derrière cette idée, je crois que j’avais envie de te revoir. C’est impossible de te rejoindre… et je me demandais ce que tu pouvais bien devenir… » Voilà, elle lui avait avoué, elle attendait impatiemment une réponse espérant qu’il ne se sente pas traqué…
« Le hasard a bel et bien quelque chose a y voir, ou ce n’est peut-être qu’une coïncidence que nous nous rendons tous deux, en même temps, dans cette région et que tu croyais avoir la l’opportunité de me rencontrer… »
Ces mots la firent sourire de nouveau, appréciant le timbre de sa voix. « En fait, l’espoir que j’avais de tomber sur toi était très mince… Arrivée ici, je n’y songeais plus. Mais je suis tout de même heureuse de la situation… Merci pour ton aide…»
« Je ne pouvais faire autrement… »
Elle termina sa soupe, se sentant déjà beaucoup mieux et très excitée à l’idée d’être étrangement avec lui suite à ses récentes réflexions le concernant. Elle repoussa son bol et le serveur desservit la vaisselle et remplit de nouveau le verre vide de Vincent. Elle demanda un café et ils allèrent s’asseoir à une table dans le fond du bar. Il déposa son verre et le sien puis tira sa chaise pour lui permettre de prendre place. Enchanté, elle accepta l’offre de la chaise, maintenant plus à l’aise et mieux situé pour discuté ensemble. Elle lui parla du Seventh Heaven, des enfants, de Barret, de Cloud et de son récent besoin d’évasion. Il lui parla de Red XIII, de Cosmos Canion :
« J’y ai passé les derniers mois surtout parce qu’il s’y trouvent des ouvrages et des textes très intéressants… Les habitants sont très ouverts, mais parfois quelque peu prétentieux et comme je désirais changer d’air, j’ai opté pour le froid et les paysages montagneux. Pour être entouré de gens qui se battent durement tout les jours contre le froid pour vivre… »
Le bar fermait et presque toute la clientèle avait quittée. Ils se levèrent tous deux quand le serveur leur fit signe qu’il était l’heure de partir. Ça devait probablement faire plus d’une heure qu’ils bavardaient ensemble pour refaire une mise à jour de leurs nouvelles. En montant difficilement les marches vers l’étage. Elle sentait qu’elle avait absolument besoin de sommeil.
« J’apprécierais vraiment continuer de parler avec toi, mais j’ai vraiment besoin de dormir. »
« C’est mieux ainsi alors… tu pourras me retrouver au bar demain soir… Soigne ta fièvre. »
Heureuse de savoir qu’il ne quitterait pas rapidement et rassurée qu’il lui semblait apprécié sa présence également, elle sourie puis après avoir gravit les marches vers les chambres, elle s’arrêta devant sa porte pour le serrer dans ses bras entrant en contacte avec lui. Il ne réagit pas rapidement mais déposa ses mains sur ses épaules. Elle sentit le contact froid de son bras de métal puis releva la tête avec un radieux sourire, puis elle chuchota;
« Merci encore…Bonne nuit » Dit-elle, en faisant un pas en arrière, il la laissa se séparer en demeurant immobile pendant qu’elle ouvra sa porte. Il se retourna pour ouvrir la porte de la chambre au mur opposé à la sienne. Avant qu’elle ne referme, il lui souhaita bonne nuit de manière presque inaudible puisqu’il était retourné vers sa propre chambre.
Après avoir refermé, elle resta immobile à son tour, accotant son front contre le bois elle soupira de soulagement. Se retournant vers son lit, elle retira ses vêtements qui finirent éparpiller au sol avant de se glisser presque nu sous les draps. Elle avait déjà hâte de le revoir, mais elle sombra très rapidement dans un sommeil paisible et réparateur.
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