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No Happy Ending

By: Mayia
folder French › Originals
Rating: Adult +
Chapters: 3
Views: 929
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Disclaimer: This is a work of fiction. Any resemblance of characters to actual persons, living or dead, is purely coincidental. The Author holds exclusive rights to this work. Unauthorized duplication is prohibited.
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Chapitre 1.1 : Entente

Merci Milie ^^
Je reprendrais mes autres fics dès la fin des examens !


Chapitre 1 : Entente, partie 1.

Arimes, 10 :00.

Essuyant la sueur qui dégoulinait de son front, le jeune homme attrapa l’outre d’eau pendante à sa ceinture et se désaltéra longuement. Le soleil cognait fort ce matin là, et le peu de vent qui soufflait ne suffisait pas à rafraîchir les hommes déjà au travail.
Le jeune homme ressortit de la forêt chargée de plusieurs bûches de bois entre les bras. Il s’approcha d’un homme plus âgé à côté duquel il posa sa charge. L’homme qui était occupé à contempler une sorte de petite maison s’aperçut de la présence du garçon au moment où les bûches touchèrent le sol.
« Merci Allen, je crois que ça suffira pour l’instant. » Il désigna une montagne de bois sur sa gauche. « J’aurais de quoi faire deux toits à cette écurie avec tout ça ! »
Il éclata d’un rire chaud tout en ébouriffant les cheveux bleu royal déjà en pagaille de son fils.
Allen sourit devant la jovialité de son père. Le toit de la petite grange avait cédée sous le poids de la neige durant l’hiver. Celle-ci avait gâtée la moitié des réserves de grain de la famille. Mais loin de se laisser abattre, son père avait fait sécher le reste, et avait entrepris de reconstruire ce toit dès que le bois sec de l’hiver aurait laissait place à un bois vert bien plus solide.
« Mettons nous au travail, qu’en dis tu ? »
Allen acquiesça vivement et se saisit de la hache qu’il avait précédemment coincée dans sa ceinture.
« Si on ne commence pas de suite, Mère ne nous laissera pas manger ce midi ! »
Son père éclata a nouveau de rire et donna une tape dans le dos de son fils.
« Ta mère est une femme de caractère. »
Ces mots à peine prononcés, un objet pointu et plumeux entra en collision avec sa tête. L’homme se massa le crâne en ramassant la chose, puis se tourna vers sa femme qui se tenait dans l’encadrement de la porte d’entrée de la maison familiale.
« Chérie, il y a des moyens plus discrets pour me tuer. Ce ragoût de la semaine dernière par exemple… »
« Chéri, ton ragoût de ce soir sera assaisonné de copeaux de bois si tu continues. »
Nouvel éclat de rire, cette fois mutuel. Allen ne pus s’empêcher de sourire largement en secouant la tête en entendant ses parents se chamailler comme des adolescents.
Un étrange flash lumineux interrompit leur esclaffements. Pendant plus d’une minute, la lumière fut si dense qu’elle les aveugla totalement.
Lorsque les alentours reprirent une luminosité normale, personne n’osa bouger ni parler. Retrouvant une acuité visuelle normale en première, la mère de famille poussa un cri étouffé dans ses paumes.
« Où est Allen ? »
Son époux se retourna, cherchant la familière tête de cheveux bleus lui désignant son fils.
« Allen ? ALLEN ? »
Aucune réponse.

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Temple de l’Ordre Noir, 12 :00.

De petits pas furieux retentissaient sur le sol carrelé du Temple. Le jeune garçon à qui appartenait les pas poussa une lourde porte en bois d’ébène et continua son chemin de l’autre côté. La porte s’ouvrit à nouveau mais cette fois plusieurs démarches beaucoup plus lourdes se mirent en marche dans le couloir.
Conscient d’être suivi, le garçon glissa derrière un des piliers de marbre constituant les points d’appui de la lourde charpente de marbre elle aussi. Il remercia son Dieu de le faire porter une robe noire et s’enfonça dans les ombres.
Ses poursuivants continuèrent leur chemin, passant devant lui sans l’apercevoir.
Retenant son souffle, il attendit anxieusement qu’ils soient à une distance raisonnable pour sortir de sa cachette et courir dans la direction opposée.
L’un des Mages poursuivants capta un éclair rouge du coin de l’œil, et aussitôt, se lança derrière la garçon.
« Jeune Maître ! Jeune Maître, je vous en prie, cessez d’être immature et allez écouter la parole du Sage ! »
Loin d’avoir un impact positif, ses mots ne firent qu’accélérer l’allure du garçon aux cheveux rouge. Repassant a nouveau la porte, il fonça droit dans un second groupe lancé à sa poursuite. Le Mage avec lequel il entra en collision le ceintura, le soulevant ainsi du sol d’une bonne cinquantaine de centimètre. Le jeune garçon, bras prisonniers, tenta de donner des coups de genoux au Mage qui l’entravait, mais ses maigres forces physiques ne provoquèrent rien d’autres que de petits chocs atténués par le tissu de la robe de son agresseur.
Conscient de son manque de force, le garçon rejeta la tête en arrière, levant ses yeux couverts d’un bandeau noir vers la voûte, et ouvrit la bouche sur un cri aigu, étranger de tout sons humains ou animal, u son de Magie pure, venu d’un plan connu seulement des plus grands Mages de chaque Ordre.
Affolé, le Mage ceinturant le garçon le lâcha, prêt à fuir. Une fois au sol, le garçon aux longs cheveux rouges ne cessa pourtant pas son incantation. La chaleur dans la pièce pourtant fraîche grimpa en flèche. Des murmures affolés parcoururent le groupe des Mages, un appel au secours, et soudain…un violent coup de bâton envoya le petit Mage volet contre le mur, arrêtant net son cri strident.
« CAÏTAN ! » Rugit le Mage nouveau venu et responsable du coup porté au garçon.
« Jeune Maître ! » Les Mages se précipitèrent pour le relever.
Une fois sur pied, le garçon les repoussa d’un geste énervé et s’assura que son bandeau était bien placé sur ses yeux. Le silence tomba. Personne ne s’attendait à une parole d’excuse ou de remerciement de sa part.
« Caïtan, cette comédie a assez durée. » Le Mage ayant interrompu Caïtan dans son incantation l’attrapa par le bras et le tira en direction d’une sortie.
« Ton rang ne te donne pas le droit de faire attendre le Sage. Tu es Désigné. Tu ne peux l’ignorer. » Il s’arrêta et dénuda le bras de Caïtan d’un geste sec.
Malgré le bandeau, le jeune Mage plongea son regard dans celui de l’homme qui fut autrefois son Mentor. Geste de défi autant que d’insolence. Il restèrent a se dévisager sans un mot, la mâchoire serrée.
« Retires tes mains de moi, Bran. » Puis il reprit le chemin de la Chambre du Sage.
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