Get Hermione Laid : Mission 1

Traduction de la fiction de fervesco sur base d’une première traduction effectuée par syrianne.
Merci à septentrion pour son super beta.
Disclaimer : Harry Potter appartient à JK Rowling, l’histoire à fervesco.


Chapitre 2 : MISSION : Sur la voie

Sirius se penche en arrière sur sa chaise, attrape un siège qui se trouve dans le coin de la pièce et le pose entre lui et Lupin. Je lui adresse un sourire reconnaissant et je m’assois. Ah ! C’est mieux. Ces saletés de talons étaient en train de me tuer. De surcroît, je suis définitivement plus près des Dieux du sexe mentionnés ci-dessus.

-Hermione, je pense que tu ne sais absolument pas dans quoi tu t’embarques en venant ici … m’avertit Lupin.

Ah ! Je pense que c’est tout le contraire les garçons ! Garçons ? Non, non, définitivement des hommes. A tout point de vue.

-Lupin, si Miss Granger veut jouer, nous pouvons difficilement le lui refuser. Après tout, elle peut partir quand elle le souhaite.

Snape gratifie le loup garou d’un regard qui veut dire : « Mais putain à quoi tu penses ».

Je suis contente de ne pas être du mauvais côté du regard furieux que Lupin lance en retour. Ouch, je crois même que ça fait un peu d’effets sur Snape et que cela concurrence son expression glaciale.

-Hermione est saoule.

-Alors je serais content de l’escorter jusqu’à sa chambre, dit Sirius avec un sourire sournois.

-Je ne pense pas, non !

-Hermione est capable de prendre ses propres décisions, réponds-je. Puis je ri en réalisant que j’ai parlé à la troisième personne. Lupin me regarde avec incrédulité, mais semble finalement abandonner puisqu’il distribue le tour suivant en m’incluant.

J’ajoute :
-Et elle n’est pas assez saoule, et je saisi la bouteille de Whisky Pur Feu.

En jetant un coup d’œil circulaire sur la table, je constate qu’il n’y a aucun verre disponible, alors je cherche automatiquement ma baguette. Je pense que Snape a vu la manière dont je me balance et qu’il s’inquiète de ce que mon sort pourrait donner.

-Permettez-moi Miss Granger, dit-il en interrompant rapidement mes mouvements. Il sort sa propre baguette et j’ai bientôt un verre vide devant moi. Sirius semble comprendre et me verse à boire. C’est tout aussi bien, vraiment. Bien sûr, si je l’avais fait et que j’avais accidentellement renversé du liquide sur n’importe lequel d’entre eux, ils auraient dû enlever leurs vêtements tâchés… merde. La prochaine fois.

Le bras de Sirius effleure le mien lorsqu’il prend mon verre, et sa peau est vraiment humide. L’homme doit être sorti de sa douche il y a peu de temps. Dommage que je ne sois pas montée plus tôt et allée dans la salle de bain plutôt que de tomber sur ce petit jeu. Qu’est-ce que je dis ? Et rater Snape et Lupin ? Pas question !

Qui aurait pensé que la disparition de Voldemort puisse s’accompagner d’une telle récompense ? Oui, je m’attendais à ce qu’une « nouba » conclue la fête, mais c’est au-delà de toutes espérances : je suis dans une pièce avec les trois hommes les plus sexy de la planète, et l’air est rempli de tension sexuelle. Ou est-ce de l’eau de Cologne ? De toute façon, j’adore ! Et la bibliothèque n’est plus du tout la pièce la plus intéressante de la maison des Black : c’est ce petit bureau. Mmmh, je me verrai bien revenir ici dans les jours qui viennent et revivre tout ça. Mais c’est encore loin d’être fini.

-Je distribue, c’est mon tour, m’informe Lupin, mais son ton reste encore un peu réticent.

Je fixe mes cartes quelques secondes, considérant les différentes options. Hum…

-Black, donne lui un coup de main, espèce d’andouille !, grogne Snape de l’autre côté de la table.

-Excusez-moi ? Pourquoi ? demandé-je, jouant les innocentes.

-Il est plus qu’évident que vous n’avez aucune idée de ce que vous faites, Miss Granger.

Ah oui ? Ah ! C’est ce que tu penses, espèce de connard sexy et suffisant !

-Je crois, professeur, que c’est vous qui n’avez aucune idée de ce dans quoi vous vous êtes engagé !

Je souris avec arrogance devant l’expression choquée de Snape. Ah, si seulement Harry pouvait la voire, celle-là ! Il serait si fier. Sirius rit tout bas et regarde Snape avec condescendance.

-Nous allons voir ça.

Le premier tour s’envole, et Sirius abat triomphalement sa main gagnante pour que nous la voyions tous. Bien, nous voilà enfin arrivés à la partie intéressante !

-Donc je crois bien que c’est à moi de donner un défi à l’un d’entre vous ? demande Sirius, sachant parfaitement que c’est le cas. Après tout, ce jeu était sa suggestion.

-Et je pense que Hermione étant nouvelle dans nos rangs, il serait bien qu’elle soit initiée proprement.

Oh, dis-moi, dis-moi, dis-moi !

Cependant je garde le contrôle de moi-même et lui lance simplement un regard curieux.

Lupin, lui, s’agite sur son siège de l’autre côté.

-Oh desserre les dents, Rémus. Tout ce que je veux, c’est que Hermione enlève son pull.

Lupin semble se calmer, mais je crois que Sirius sait quelque chose qu’il ne sait pas. Sous mon pull, je n’ai rien d’autre que mon soutien-gorge. Comment diable Sirius le sait-il, ça, je n’en ai aucune idée. Je suis soudain très contente d’avoir planifiée ma mission avant la fête et d’avoir mis des sous-vêtements appropriés : ça aurait été charmant d’être assise là dans cet hideux soutien-gorge de sport couleur crème que ma mère m’avait acheté, n’est-ce pas ? Berk ! J’envois un sourire complice à Sirius et fais glisser le vêtement par dessus ma tête, puis je m’arrête un moment, alors qu’il recouvre tout juste ma poitrine, et je commence à faire glisser mes bras. Stupéfiant, tout simplement stupéfiant ! On dirait qu’ils ont été stupéfixés sans que je m’en aperçoive : les trois sont assis là sans bouger le moindre muscle. Cela pourrait peut-être s’expliquer par le fait que ce sont des mâles au sang chaud et qu’ils se trouvent avec ce que j’aimerais croire être une femelle pas trop mal foutue assise en face d’eux et portant juste un petit soutien-gorge en flanelle noire.

L’alcool et leurs précédents aveux semblent avoir effacé toute ma timidité, et le maître des potions qui bave devant moi m’encourage à rester assise comme ça, sans aucune gêne.

MISSION : ça chauffe !

Je leur offre à tous un sourire amusé, puis je distribue la main suivante. Snape semble sortir de sa transe le premier, et j’espère qu’il va rendre justice à la façon experte dont je distribue les cartes. Quelques petits trucs que Fred et Georges m’ont appris. Ça devrait lui montrer qu’il ne joue pas avec une petite idiote ! Cela a dû marcher parce qu’il me regarde maintenant d’un air assez impressionné. Dommage que ça disparaisse si vite…

Je ne sais pas pourquoi, mais mes pieds me font mal à en mourir. Putain de talons.

-Saletés de chaussures, dis-je dans un souffle, avant de leur donner un coup sous ma chaise. Cela semble faire revenir Lupin et Sirius au jeu. Bien.

C’est mon tour. Malgré mon ivresse, je suis encore parfaitement apte à jouer au poker et, la chance aidant, j’arrive à gagner cette manche. Les trois hommes regardent avidement dans ma direction. Mmh, que faire avec eux… enfin, seulement l’un d’entre eux. Dommage. Mes pieds douloureux demandent de l’attention. Et qui mieux pour les soulager que Severus.

-Professeur Snape, dis-je d’un ton très doux, vous pouvez passer le prochain tour.

-C’est tout ? demande Lupin qui semble contrarié.

-Et passer ce laps de temps à me masser les pieds.

La tête de Snape est stupéfiante : par un mystérieux phénomène, il affiche en même temps un regard noir et une expression de désir.

-Ceci Miss Granger , menace-t-il, ne doit as sortir de cette pièce.

-Sans aucun doute, réponds-je, en le regardant se glisser sous la table. Ah, quelle vue : le terrifiant Maître des Potions rampant à mes pieds. Hihi… oui, bien sûr, comme si je n’allais pas la raconter à Harry, celle-là !

-A-toi je crois, dis-je à Sirius, qui semble bouder quelque peu. Avec un haussement d’épaules, il prend les cartes et les mélange. Pendant ce temps, les merveilleux doigts souples de Snape ont atteint mes pieds nus, les attrapant tous les deux et les posant sur ses genoux. Il commence lentement, avec de longues caresses sur la plante qui m’envoyient des décharges électriques jusqu’en haut du dos.

J’arrive à attraper mes cartes et à jeter des coups d’œil par-dessus tandis qu’il continue. Par chance, Lupin semble prendre son temps pour décider ce qu’il veut faire de sa main. Les doigts de Snape glissent le long de mes mollets et taquinent l’arrière de mes genoux. Heureusement que je suis assise, parce que mes jambes sont maintenant en coton. Aaaah. Contente de porter une jupe. Encore plus contente même de m’être souvenue de me raser les jambes. Un petit peu déçue quand les mains de Snape interrompent leur voyage vers le haut et re-glissent vers mes talons, mais ma déception est vite effacée quand il empoigne un de mes pieds et commence à sucer mes orteils. Doux Jésus, mes sous-vêtements sont soudain trempés ! J’ai toujours pensé que la fixation des gars sur les pieds était démesurée, mais je vais devoir réviser cette opinion. Très, très incorrecte, vraiment. C’est un F, Miss Granger.

-Hermione ? la voix de Sirius semble très loin. C’est ton tour.

Je n’avais pas réalisé que mes yeux s’étaient fermés. Oups. Ok, prend une carte, n’importe quelle carte… Je prends un des trois piques de ma main et le lance rapidement sur la table. Je n’en ai rien à foutre de gagner : il me semble que je vais le faire, de toute manière…

Ah, Snape a quitté mes pieds et il remonte tout en embrassant l’intérieur de mes jambes… maintenant, il est à mi-cuisse. Ohhhh ! Ses doigts montent et écartent gentiment mes jambes, et croyez-moi je m’y plie volontiers… Mon dieu, c’est si bon… Snape continue son voyage, et bientôt je sens son nez (ce merveilleux, plus vraiment trop large nez) effleurer l’entrejambe de mes sous-vêtements. Je le sens respirer profondément et une merveilleuse bouffée d’air vient tourbillonner dans ma culotte. Ouiii !

-Severus ! elle a dit un massage des pieds ! intervient soudain Lupin.

Oups, j’ai dû exprimer quelque chose tout haut. Merde. Non, non, professeur, n’arrêtez pas maintenant …

Mais hélas, il le fait. Apparemment, ce tour est fini, mais allez savoir qui a gagné. Non, attendez, c’est vrai, j’ai gagné ! Au moins sur le plan de la satisfaction…

MISSION : Sur la bonne voie.