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Le Royaume de l’Amour et du Plaisir

By: Coco
folder French › Books
Rating: Adult ++
Chapters: 3
Views: 3,603
Reviews: 1
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Disclaimer: I do not own the book(s) that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
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Nouvelle 2

Nouvelle 2
Les plaisirs de Sire Frédéric et Prince Nicolas

Sire Frédéric se sentait tout excité. Ce soir était Nuit de Fête et, enfin, il allait pouvoir s’amuser à la Chasse au Trésor. Il venait d’arriver au château de la Reine Eléonore et avait découvert avec émerveillement les coutumes de plaisir en règle dans cet étrange Royaume. Il n’avait pas encore d’esclave attitré mais le Prince Nicolas l’amusait. Cet esclave n’appartenait à personne et il aurait tout fait pour l’avoir comme jouet.
Intimidé, il alla faire sa requête à la Reine.
« Mais naturellement je vous en fait cadeau. J’espère que vous saurez en faire un très bon esclave. Il est novice mais personne ne s’en soucie, c’est dommage car il est très mignon. Si je n’avais pas Lexius, je l’aurai fait monter dans mes Appartements. »
Sur ces mots, elle envoya quérir le Prince Nicolas.
« Mais la petite Princesse Rosalynde ne vous plaît-elle pas ?
-Elle est très attirante mais, elle ne m’emballe pas. Je pense qu’elle est plutôt faite pour un Seigneur ou une Dame expérimenté.
-Bien. Ah ! Voilà notre jeune novice ! Qu’avez vous prévu ?
-Je voulais le faire courir à la Chasse au trésor, Votre Majesté.
-Cela promet d’être follement amusant ! Vous voulez le faire jouer ?
-Avec votre permission, Votre Majesté, je souhaiterai qu’il vous divertisse également.
-Mais avec le plus grand plaisir. »
Le jeune Prince Nicolas semblait égaré. Sire Frédéric trouva qu’il ressemblait un ange. Blond, athlétique, les yeux bleu liquide, son sexe était impressionnant. Sire Frédéric prit un battoir de cuir assez souple pour son effet mordant et une dizaine de balles dorées.
« Prince Nicolas, fit Sire Frédéric d’une voix froide et autoritaire, si peu habituelle, vous allez me ramassez ces petites balles que je vais éparpiller dans la pièce avec les dents et à quatre pattes et les fesses bien levées, faute de quoi, je vous ferai suspendre dans la Salle des Châtiments. »
Prince Nicolas grogna de désespoir, les yeux plus liquides que jamais ; à demi agenouillé, il se baissa et embrassa avec ferveur.
« Vous suppliez ! S’écria Sire Frédéric. Vous allez le regretter. »
Il abattit le battoir sur les fesses du Prince Nicolas qui se mit à courir à travers la pièce afin de saisir les petites balles. Sire Frédéric semblait furieux. 
« Plus vite ! Vous ne montrez pas à Sa Gracieuse Majesté votre meilleur jour ! »
La Reine riait et applaudissait. Apparemment, ce petit spectacle la divertissait au plus au point. Prince Nicolas se sentait apeuré, c’était encore s’il pouvait penser dans le brouillard de son esprit.
« C’est odieux ! Je suis un Prince ! Je ne peux souffrir cela ! » Parvint-il à penser malgré les coups mordants de battoir.
Soudain, au summum de la douleur, il se sentit sot. Des milliers de Princes et Princesses avaient subi cela et des milliers de Princes et Princesses subiraient. Il comprit que sa seule issue était de se distinguer, il devait être gracieux avec une certaine dignité dans cet avilissement. Il remua le postérieur avec grâce et les coups se firent moins violents. Il courait pourtant aussi vite que cette posture lui permettait. A la fin, lorsqu’il rapporta la dernière petite balle, il la déposa sur les genoux de la Reine. Il se sentait épuisé et soumis. Le fond de son cœur lui disait de se rebeller mais en lui-même, il se savait incapable de cela. Et puis, Sire Frédéric était un Maître qu’il désirait avoir. Pourquoi ? Car il sentait qu’il saurait le guider mieux que quiconque.
« Bien ! S’exclama Sire Frédéric. Je préfère voir le gentil esclave soumis mais avec une certaine dose de volonté que le méchant petit animal du début de la séance.
-Parfait. Déclara la Reine. Le Prince Nicolas sera votre esclave attitré. Faites-en bon usage et dressez le bien.
-Si Votre Majesté le permet, je demanderai à Sire Grégoire de m’aider à faire son apprentissage.
-Mais bien sûr. Je vous l’accorde avec plaisir.
-La Chasse au Trésor n’est-il pas un peu précoce pour lui ?
-Au contraire. Nicolas est un novice, cela devrait former son caractère incertain.
-Merci Majesté. »
Il partit, le Prince Nicolas sur ses talons auquel Sire Frédéric administrait vigoureux coups de battoir accompagnés de : « Avancez donc ! »

La journée se passa donc des plus agréables pour Sire Frédéric. Quant à Nicolas, il fut confié à son valet, Jacques qui avait reçu pour ordre de le préparer pour la Chasse au Trésor. Il le baigna et brossa ses cheveux blonds. Puis, il oignit les fesses du Prince d’une douce huile parfumée de lavande, afin « de préparer ses jolies fesses pour ce grand soir. » Comme disait Jacques Antoine. Il lui enfila de hautes bottes de cuirs ferrées au bout comme Nicolas en avait déjà vu, pour le Sentier de la Bride abattue.
« Bon, il faut nous presser. Mettez les mains derrière la nuque, baissez-vous tout en restant droit et levez les jambes bien haut. Oui, c’est cela mon cher. »
Nicolas s’exécuta bien qu’il trouvait cela humiliant. Son sexe était dressé et un sourd désir le tenaillait. Il sortir par le long corridor. De nombreux esclaves étaient comme lui. Beaucoup allaient au Sentier de la Bride abattu. Il était une vingtaine à aller à La Chasse au Trésor. Ils sortirent dans le Jardin et Nicolas eut le souffle coupé. Des centaine d’esclaves étaient attachés sur les murs ou dans des cavités en proies à différentes positions, toutes plus dégradantes les une que les hautes. D’autres ornaient la fontaine ou les roues d’un chariot qui trimballait différents mets pour les Seigneurs et Dames qui festoyaient à de grands banquets. Sur ces larges banquets, des esclaves étaient allongés et sur leurs corps se trouvaient les différents mets qui décoraient l’esclave. A côté se trouvaient des poteaux où étaient attachés les esclaves dans diverses postures, les queues et les testicules étaient ornés de bagues dorées ornées de diamants. Quant aux chattes, elles étaient écartelées par des anneaux semblables et les tétons avaient des pinces dorées d’où partaient des chaînettes d’or vers les anneaux. Quant aux bouches des esclaves, une boule de cuir empêchait les esclaves de protester. Leurs postures étaient telles que les malheureux ne pouvaient voir que le ciel et ne pouvaient savoir qui les trituraient. De temps en temps, un Seigneur ou une Dame prenait le caprice de les fouetter afin d’avoir le plaisir de les entendre gémir.
« C’est atroce, pensa Nicolas. Mais au moins, ils ne sont pas tourmentés de savoir ce qui va leur arriver. »
Nicolas vit soudain que son valet s’était arrêté pour discuter avec un autre valet.
« Je trouve cela amusant, disait ce valet. Elle n’aurait pas dû faire la sotte et aurait pu s’amuser ce soir.
-Il parle de la Princesse Jordan. Elle est actuellement punie et s’est retrouvée dans la Salle des Châtiments. Elle le regrette et donnerait n’importe quoi pour être à votre place. »
Nicolas le regarda perplexe.
« Oui. Au départ, expliqua Jacques, elle devait participer à la Chasse et la Reine l’avait proposée à votre maître, Sire Frédéric. Ne vous connaissant pas, il avait accepté. Entre temps, la Princesse s’est montrée très insolente envers Sire Grégoire qui a décidé de la punir en conséquence. De toute façon, elle aurait été chassée, peut être par Dame Lain qui la trouve très amusante et souhaite en faire son jouet, et même sa Servante. Enfin, elle deviendra plus docile à l’avenir. »
« Donnerait n’importe quoi… », ces mots hantèrent Nicolas qui se demanda ce que ces « jeux » pouvaient avoir d’agréables. Jacques sembla lire dans ses pensées.
« Vous êtes débutant, Prince Nicolas. Mais bientôt, vous ne vous poserez plus ce genre de questions. Au contraire, vous réclamerez de jouer, et tout ce qui comptera pour vous, c’est de faire plaisir à vos Maîtres et Maîtresses. Quand ils découvriront vraiment votre valeur, ils vous adoreront, comme Sire Frédéric. Croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle. »
Nicolas se sentait surpris pas ces mots, plus que par cette explication. Il avait tant envie de se rebeller, mais le fond de son être lui soufflait que c’était là que ce trouvait son bien être, son bonheur peut être. Soudain, le valet stoppa net. Nicolas s’immobilisa et vit du coin de l’œil le valet baisser la tête en signe de respect. C’était le Prince Héritier et son épouse, Dame Juliana.
« Oooooh ! Mais c’est le petit de Frédéric ! s’exclama cette dernière. Qu’il est amusant, n’est-ce pas, mon ami ?
-Tout à fait. J’espère que nous pourrons jouer avec lui. »
Sur ce, ils s’éloignèrent, riant et admirant d’autres esclaves, félicitant les uns, gourmandant les autres, comme s’ils n’étaient que de petits animaux.
« Maintenant, regardez, mais ne dîtes rien. Votre preuve de totale soumission envers Messire Frédéric va commencer. »
Ils se trouvaie sur une sorte de balustrade et, en contre-bas, ils virent une jardin à la Française, mais les hais étaient plus hautes, d’environ un mètre cinquante et étaient très espacées de deux mètres. Des esclaves couraient, et les Maîtres et Maîtresses étaient des chevaux tentaient de les retrouver et de les rattraper. Entre temps, les esclaves devaient ramasser le plus grand nombre de rubans coincés dans les haies. Si un esclaves n’avaient pas au moins une dizaine de rubans quand son Maître l’attrapait, il le cravachait aussi sec et l’envoyait languir dans la Salle des Châtiments. Nicolas se sentait à la fois terrifié et étrangement résigné. Oui, c’est cela qui l’attendait. Après tout, quelle importance ? Ce qu’il voulait, c’était conserver l’affection et l’intérêt que Sire Frédéric à son endroit, et pour cela, il se sentait prêt à tout endurer. Les coups secs et mordants du battoir, les postures humiliantes…
Soudain, un vif le fit sursauté et il se mit à courir. Il sentait la morsure du battoir et le plus rapidement, tentait de prendre les petits rubans multicolores entre ses dents. Il ne regardait pas derrière lui, se contentait de courir le long d’une haie ; le temps lui paraissait atrocement long.
« Plus vite ! réclamait Sire Frédéric. Et plus haut les jambes ! C’est cela, parfait ! »
Un angle à gauche, puis à droite, le jardin lui sembla plus immense que vue de la balustrade. Soudain, il vit une magnifique fontaine où des esclaves positionnés servaient de décoration. L’eau faisait briller leurs corps rougis par les coups. Au dessus, un magnifique foulard rouge, signe que l’esclave qui le saisirait aurait gagné le concours, flottait au vent. Il le fallait. En dépit des coups mordants, il grimpa comme il put sur le rebord de la fontaine et saisit le foulard entre ses dents en veillant à ne pas faire tomber les autres rubans.
« C’est magnifique. S’écria Sire Frédéric. La Reine doit être enchantée. »
Ils revinrent au petit trot, Prince Nicolas montrant fièrement son butin.
Lorsqu’ils arrivèrent devant la Tribune Royale, la Reine se leva en applaudissant. Prince Nicolas, épuisé, se mit à quatre pattes et baisa le sol devant la tribune. 
« C’est parfait, lui murmura Sire Frédéric. Vous êtes une vraie merveille, cher. »
Prince Nicolas, se sentit alors soulevé. Comme dans un rêve, on il vit qu’on l’emmenait dans la Salle de Bain réservée aux esclaves. On le lava, on oignit ses fesses d’onguents parfumés. Puis on le remmena dans le Jardin au bout d’une laisse. Sire Frédéric l’attendait avec impatience.
« Messire, voici votre jouet comme vous l’avez réclamé instamment.
-Je vous remercie. Venez, cher ; vous allez être mon petit animal de compagnie et obéir au doigt et à l’œil et montrez aux Dames et Seigneurs de la Cour comme vous êtes bien élevé. J’ai envie de jouir du spectacle que vous allez nous offrir, c’est à dire celui d’un esclave obéissant, soumis et silencieux. »
Il l’entraîna vers les banquets où festoyaient les Gens de la Cours. Seigneurs et Dames furent ravis de voir l’esclave de Sire Frédéric. C’était partout compliments et félicitation. Nicolas se sentait heureux de ces attentions et baisa les pieds des personnes présentes. Cela suscita un déferlement d’enthousiasme.
« Venez, cher. Reprit Sire Frédéric. J’aimerai vous révéler quelque chose. Voilà, si je me montre sévère et implacable, c’est parce que je vois en vous un futur Maître. Mais pour cela, il vous faut acquérir une dimension d’esprit que peu d’esclaves ont. Or, en étant un esclave parfait, je saurai vous initier à la domination. Le plaisir est une chose, l’amour une autre. Les deux sont compatibles. Vous apprendrez cela et comprendrez cette dimension d’esprit. Si je vous ai choisi, c’est parce que vous en avez l’étoffe. Mais un apprentissage musclé vous feront connaître les tenants et les aboutissants. Ne l’oubliez jamais, mon bel animal. »
Nicolas resta étonné, mais Sire Frédéric resta silencieux. Néanmoins, il se sentit fier : un jour, lui aussi deviendrait un Maître, et ferait honneur à celui qui devenait désormais son guide.
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