errorYou must be logged in to review this story.
La femme de son ennemi
folder
French › Comics
Rating:
Adult +
Chapters:
14
Views:
1,516
Reviews:
0
Recommended:
0
Currently Reading:
0
Category:
French › Comics
Rating:
Adult +
Chapters:
14
Views:
1,516
Reviews:
0
Recommended:
0
Currently Reading:
0
Disclaimer:
Spiderman et son univers ne sont pas à moi. Ils appartiennent à Marvel Comics. Je ne gagne pas d'argent par mes écrits.
Considérations
Mary Jane soupira. Elle était enfin parvenue à se détendre un peu. La journée avait été terrible.
Elle avait horreur des tournées promotionnelles, et celle qui s'achevait n'avait pas dérogé à la règle. Elle n'avait rien contre les journalistes, mais répondre cent fois par jour aux mêmes questions stéréotypées n'était pas son passe-temps favori. Et si l'on ajoutait à cela les inquiétudes incessantes qui l'avaient assaillie au sujet de la santé de Peter, des autres héros new-yorkais, du devenir du monde, de l'univers, même !
Non vraiment, c'était trop pour une seule et même personne.
Elle avait demandé à Peter de rester. Tant d'autres héros avaient embarqué dans le portail spatio-temporel conçu par Red Richards qu'un de plus ou de moins ne ferait pas une grande différence, non ?
Mais Peter étant ce qu'il était, sa plaidoirie s'était avérée inutile, comme d'habitude.
Elle achevait de se sécher vigoureusement les cheveux avec son drap de bain (journée libre demain, pas de mise en plis !) lorsqu'elle débarqua dans le salon, nue comme au jour de sa naissance, en quête d'une tasse de café et du programme télé.
Ils se régalaient. La jeune femme, encore inconsciente de leur présence, évoluait librement dans la pièce en s'offrant à leurs regards. Elle avait acquis une certaine maturité. La jeune fille était devenue femme, ses seins et ses hanches s'étaient arrondis, faisant par contraste paraître sa taille plus fine encore. Ses mouvements étaient déliés, vifs et rapides, ses petits pieds délicats dansaient sur la moquette, ses longues jambes fuselées lui donnant l'allure d'une ballerine. Ils ne pouvaient détacher leurs yeux du petit triangle couleur sang qui ornait son entrejambe. Elle passa à côté d'eux. Son sillage était imprégné d'une senteur à la fois florale et vanillée, qui leur mit l'eau à la bouche.
Ils n'avaient plus connu de femme depuis leur fusion.
Et pour le symbiote, Mary Jane était la dernière qu'il ait possédée. La seule et unique.
Des souvenirs très vivaces, qui ne lui appartenaient qu'à moitié, firent leur apparition dans les esprits mêlés de Venom. Ils les écartèrent pour mieux profiter de l'instant présent.
Elle avait jeté son drap de bain sur son épaule et s'était versé un café. Elle n'avait pas allumé la lumière, et seul le néon de la cuisine l'éclairait, dessinant des ombres fantastiques autour de sa poitrine et dans le creux de ses reins. Dans la pénombre, ses lèvres et la pointe de ses seins apparaissaient presque noirs, contrastant violemment avec sa peau laiteuse de rousse. Elle chantonnait vaguement un air qui passait à la radio.
Enfin, elle se dirigea vers eux.
La tasse de café s'écrasa sur la moquette.
Les yeux de Venom délaissèrent le sexe de la jeune femme pour se porter sur son visage. Ses yeux étaient exorbités. Sa main s'était plaquée sur sa bouche, étouffant son cri de surprise et d'horreur. Un son à la limite de l'audible, à la fois aigu et étouffé émanait d'elle. Elle s'était penchée en avant pour ramasser quelque-chose, ou peut-être s'était elle courbée en deux sous l'effet du choc.
Ils étouffèrent un juron. ils avaient manqué le meilleur. Le premier contact visuel, la réalisation.
Mary Jane ne cria pas longtemps.
Fébrilement, elle attrapa sa serviette et l'enroula autour de son corps tétanisé. Le tissu la recouvrit de la poitrine jusqu'à mi-cuisses.
Le spectacle était terminé.
Venom posèrent leurs coudes sur leurs genoux, affichant un air détendu afin de cacher leur érection. Inutile de lui faire part de leurs réactions à son joli corps.
Le symbiote recouvrit totalement leur entrejambe, masquant leur excitation.
Ils sourirent.
Mary Jane sursauta involontairement. Un sourire de Venom était un spectacle positivement horrifiant.
Son corps, bien que très impressionnant, restait humain. Il ressemblait à un culturiste géant vêtu d'une combinaison noire moulante, une araignée stylisée blanche illuminant l'ensemble. Son visage en revanche, reflétait la monstruosité de son âme double.
Ses yeux blancs étaient une parodie du masque de Spiderman, mais ce qui provoquait légitimement la terreur, c'était cette bouche immense, inhumaine, remplie de dents acérées, fines, aussi longues que des dagues.
Ce qui épouvantait Mary Jane, c'étaient moins ces aspects inhumains que les ressemblances qu'il affichait avec le costume de Peter. Il lui semblait se trouver face à un double maléfique de son mari. Elle savait que ces ressemblances étaient induites par la cohabitation du symbiote et de Peter, plus de deux ans auparavant, à l'époque où celui-ci ignorait encore la nature maléfique de l'alien. La créature l'avait possédé à son insu, faisant ressortir ce qu'il y avait de pire en lui... impatience, colère, brutalité.
A l'époque Peter et elle étaient déjà ensemble. Elle essaya d'avaler sa salive, mais sa bouche était aussi sèche que si elle avait été remplie de sable. Le symbiote était avec lui lorsque... son esprit se ferma et un frisson de dégoût la secoua toute entière.
Si cette entité avait pu pousser Peter à la violence, que pouvait-elle faire d'un homme torturé tel qu'Eddie Brock Junior?
Elle avait horreur des tournées promotionnelles, et celle qui s'achevait n'avait pas dérogé à la règle. Elle n'avait rien contre les journalistes, mais répondre cent fois par jour aux mêmes questions stéréotypées n'était pas son passe-temps favori. Et si l'on ajoutait à cela les inquiétudes incessantes qui l'avaient assaillie au sujet de la santé de Peter, des autres héros new-yorkais, du devenir du monde, de l'univers, même !
Non vraiment, c'était trop pour une seule et même personne.
Elle avait demandé à Peter de rester. Tant d'autres héros avaient embarqué dans le portail spatio-temporel conçu par Red Richards qu'un de plus ou de moins ne ferait pas une grande différence, non ?
Mais Peter étant ce qu'il était, sa plaidoirie s'était avérée inutile, comme d'habitude.
Elle achevait de se sécher vigoureusement les cheveux avec son drap de bain (journée libre demain, pas de mise en plis !) lorsqu'elle débarqua dans le salon, nue comme au jour de sa naissance, en quête d'une tasse de café et du programme télé.
Ils se régalaient. La jeune femme, encore inconsciente de leur présence, évoluait librement dans la pièce en s'offrant à leurs regards. Elle avait acquis une certaine maturité. La jeune fille était devenue femme, ses seins et ses hanches s'étaient arrondis, faisant par contraste paraître sa taille plus fine encore. Ses mouvements étaient déliés, vifs et rapides, ses petits pieds délicats dansaient sur la moquette, ses longues jambes fuselées lui donnant l'allure d'une ballerine. Ils ne pouvaient détacher leurs yeux du petit triangle couleur sang qui ornait son entrejambe. Elle passa à côté d'eux. Son sillage était imprégné d'une senteur à la fois florale et vanillée, qui leur mit l'eau à la bouche.
Ils n'avaient plus connu de femme depuis leur fusion.
Et pour le symbiote, Mary Jane était la dernière qu'il ait possédée. La seule et unique.
Des souvenirs très vivaces, qui ne lui appartenaient qu'à moitié, firent leur apparition dans les esprits mêlés de Venom. Ils les écartèrent pour mieux profiter de l'instant présent.
Elle avait jeté son drap de bain sur son épaule et s'était versé un café. Elle n'avait pas allumé la lumière, et seul le néon de la cuisine l'éclairait, dessinant des ombres fantastiques autour de sa poitrine et dans le creux de ses reins. Dans la pénombre, ses lèvres et la pointe de ses seins apparaissaient presque noirs, contrastant violemment avec sa peau laiteuse de rousse. Elle chantonnait vaguement un air qui passait à la radio.
Enfin, elle se dirigea vers eux.
La tasse de café s'écrasa sur la moquette.
Les yeux de Venom délaissèrent le sexe de la jeune femme pour se porter sur son visage. Ses yeux étaient exorbités. Sa main s'était plaquée sur sa bouche, étouffant son cri de surprise et d'horreur. Un son à la limite de l'audible, à la fois aigu et étouffé émanait d'elle. Elle s'était penchée en avant pour ramasser quelque-chose, ou peut-être s'était elle courbée en deux sous l'effet du choc.
Ils étouffèrent un juron. ils avaient manqué le meilleur. Le premier contact visuel, la réalisation.
Mary Jane ne cria pas longtemps.
Fébrilement, elle attrapa sa serviette et l'enroula autour de son corps tétanisé. Le tissu la recouvrit de la poitrine jusqu'à mi-cuisses.
Le spectacle était terminé.
Venom posèrent leurs coudes sur leurs genoux, affichant un air détendu afin de cacher leur érection. Inutile de lui faire part de leurs réactions à son joli corps.
Le symbiote recouvrit totalement leur entrejambe, masquant leur excitation.
Ils sourirent.
Mary Jane sursauta involontairement. Un sourire de Venom était un spectacle positivement horrifiant.
Son corps, bien que très impressionnant, restait humain. Il ressemblait à un culturiste géant vêtu d'une combinaison noire moulante, une araignée stylisée blanche illuminant l'ensemble. Son visage en revanche, reflétait la monstruosité de son âme double.
Ses yeux blancs étaient une parodie du masque de Spiderman, mais ce qui provoquait légitimement la terreur, c'était cette bouche immense, inhumaine, remplie de dents acérées, fines, aussi longues que des dagues.
Ce qui épouvantait Mary Jane, c'étaient moins ces aspects inhumains que les ressemblances qu'il affichait avec le costume de Peter. Il lui semblait se trouver face à un double maléfique de son mari. Elle savait que ces ressemblances étaient induites par la cohabitation du symbiote et de Peter, plus de deux ans auparavant, à l'époque où celui-ci ignorait encore la nature maléfique de l'alien. La créature l'avait possédé à son insu, faisant ressortir ce qu'il y avait de pire en lui... impatience, colère, brutalité.
A l'époque Peter et elle étaient déjà ensemble. Elle essaya d'avaler sa salive, mais sa bouche était aussi sèche que si elle avait été remplie de sable. Le symbiote était avec lui lorsque... son esprit se ferma et un frisson de dégoût la secoua toute entière.
Si cette entité avait pu pousser Peter à la violence, que pouvait-elle faire d'un homme torturé tel qu'Eddie Brock Junior?