OS Longs

11 - Sevys, Siri et Barbie

(rappel : les one-shots précédents non NC-18 se trouvent dans la Boitafics ; lien à mon profil)

Pairing : Severus Snape / Sirius Black / Remus Lupin

Thème : Ciel mon Sevy ! Le thème était Au théatre ce soir avec le vaudeville : un/une légitim(e), un/une amant(e) et, bien entendu, Severus Snape.

Remus : (en nuisette, assis au bord du lit proche de son amant couché sous le drap du lit)

Ciel ! Toi zizi ?

Severus : (entrant en trombe dans la chambre rose bonbon)

Infâme, tu me croyais parti !

Ne mens pas, ton regard t’a trahi…

Hélas, mon corps, mon mini-moi

Ne te suffisent-ils donc pas ?

Remus : (essayant de l’amadouer)

Mon aimé, sans mentir

Je ne puis tes propos démentir.

Si ! Tu as mon bel amour,

Là où il faut tout ce qu’il faut.

Mais un objet charmant et nouveau

N’est jamais, jamais de trop

Pour mon membre gourd.

Severus : (s’énervant davantage à la vue du bandage)

M’expliqueras-tu enfin

Ce que fait ce gandin

Avec son sourire fat

Et son mat de misaine

Planté au milieu de mes draps,

Ne montrant nulle gêne ?

Remus : (contrit)

Mon Sevy, mon ami,

Ce n’est qu’un petit Siri…

Tu ne dois de nulle façon

Prendre ombrage de ce garçon.

Severus : (criant)

Quand il quitte son caleçon

Au milieu du salon ?

Il me ferait beau voir…

Sirius : (le clebs ramène sa fraise)

C’est pas bientôt fini ce foutoir !

On ne s’entend plus bander

Faut vraiment le vouloir !

Dois-je encore quémander

Pour qu’enfin tu desserres tes mâchoires ?

Severus : (en train de nous péter un plomb)

Qu’ouis-je ?

Qu’entends-je ?

De ce gandin la queue tu manges ?

Quand la mienne me démange

J’attends en vain ; tu me repousses.

Par Merlin ! C’est me faire affront !

Et les cornes qui poussent

En cet instant sur mon front

Ne cessent de répéter en douce

Qu’il faut que je me venge.

Sirius : (railleur)

Mais c’est qu’il serait méchant ton légitime !

Qu’espère-t-il ? Une caresse intime

Ou la force de mes phalanges

Sur son tarin grandissime ?

Je me sens d’humeur pour l’un

Comme pour l’autre. Il est certain

Qu’une mutuelle vidange

Serait à nos gourdins

Un bien meilleur festin.

Severus : (menaçant)

Tais-toi ou…

Sirius : (intéressé)

…. Ou bien ?

Severus :

Séance tenante je t’emmanche !

Sirius :

Des menaces ? Tu enclenches

Une vengeance hypothétique

Dont je me ris ! Ta revanche

N’est pour mes plaisirs sadiques

Q’une gourmande invite.

Ne sois donc pas pudique !

Quitte chemise, glisse tes manches

Et viens nous rejoindre

Qu’enfin, ici et maintenant, je te nique.

.&.-.SS.-.&.

Voix off :

Il serait délectable de vous narrer maintenant

Les plaisirs de nos trois amants.

Mais, lectrices dont les zygomatiques

N’ont d’égales que l’esprit lubrique,

Je ne puis poursuivre dans cette veine.

Loin de moi l’idée d’être hautaine

Et de fouler votre légitime désir.

Mais l’envie pressante de dormir

Est pour moi, hélas, auguste souverain.

Il me faut me coucher, je le crains.

Je vous promets cependant de revenir

Un jour prochain et cette pièce poursuivre…

.&.-.SS.-.&.

( Quatre jours plus tard…)

Voix off : (ze comevrac)

En cet instant je saisis ma plume,

Secoue mon sauteur haricot

Qu’enfin mon unique neurone s’allume.

J’attrape mon fidèle dico

Et me voici partie à narrer

La suite de cette navrante saynète.

Sans déroger je ne puis échapper

A la promesse à mes lecteurs faite….

Rappel des épisodes précédents :

Au pays de Sevy,

Comme dans tous les pays,

On s’amuse on baise on crie

Il y a un Remus et un Siri…

Et pour sortir de ce moment difficile

Avoir une pine est parfois très utile

Un peu de morgue, d’effronterie

C’est la vie de Sevy !

(Rappel des dernières paroles de Sirius)

…Et viens nous rejoindre

Qu’enfin, ici et maintenant, je te nique.

Severus : (reculant devant l’invite…. mais si tu recules, comment veux-tu que…)

Halte-là ! Bas les pattes sale clébart !

Lorsque par mégarde, je quitte un instant

Le logis pour touiller une quelconque potion

( Hélas ! Comme ce métier est éreintant !)

Tu mets la main sur le rose chaudron

De mon amant ! Et non content

De la main, ton ridicule comédon

Situé dans les tréfonds de ton caleçon

Tu glisses dans son fondement en douce,

Tandis que Remus se trémousse

Dans cette ridicule tenue !

(Se tournant vers Remus)

Mamour, qu’est ton bon goût devenu ?

N’as-tu point honte d’exhiber ainsi ton zobi

Dans cette grotesque tenue de Barbie ?

Remus : (tirant sur le duvet de plumes roses bordant sa…..tenue ?)

Ce n’est que folie passagère,

Un jeu, une envie, rien qui ne puisse te déplaire.

J’aime tes chaînes, ton cuir et tes vices

Mais Siri faisait un gros caprice.

Je ne voulais que lui complaire….

N’aie crainte ! Aucune passion fellatrice

Ne me rendra adultère…

Severus : (secouant le flamand rose)

Sombre abruti ! Il n’en veut qu’à ton orifice !

Sirius : (aboyant)

Et alors ? N’est-ce pas au fond du trou

Qu’on reconnaît les mérites de l’homme ?

Severus : (reprenant un ton permafrost)

Pas touche à mon Loup-Garou !

Aucune allusion dans cet axiome à son rectum !

Remarquons, cependant, que les cavités sidérales

De ton cerveau resteront dans les “anales”.

Fuis de ce lit, quitte mon nid

Ou dis adieu à ton…

Sirius : (se levant et ramassant chaussettes, string et autres vêtements …)

…….. J’ai compris !

Voix off : (voix doctement professionnelle)

Quelques soient vos envies, ces tentatrices,

Ou encore, tels des comédiens

Quelques soient vos artifices,

Aucun de succès ne seront couronnés.

Tout à chacun en convient :

En amour, rien ne sert de chicaner ;

Toujours au Sevy on revient.

.&.-.SS.-.&.