AFF Fiction Portal

Parle à mon cul ma tête est malade !

By: Arlia
folder French › Anime
Rating: Adult
Chapters: 23
Views: 2,446
Reviews: 24
Recommended: 0
Currently Reading: 0
Disclaimer: I do not own this anime/manga, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
arrow_back Previous Next arrow_forward

Chapitre 21

_._._._._._._._._._._PARLE A MON CUL MA TÊTE EST MALADE !_._._._._._._._._._._


Heero fut réveillé assez tôt le lendemain matin par la même infirmière que la veille au soir. Même s'il était vrai qu'il avait dormi un nombre d'heures assez conséquent, il était satisfait de lui même, s'étant réveillé au son de la porte qu'on ouvrait pourtant sans brusquerie. Il était surpris de voir la femme enchainer les services de cette façon, il n'en dit néanmoins rien. En fait cela l'arrangeait d'avoir affaire toujours à une même personne, qui plus est, plutôt bienveillante avec lui.

Cette dernière lui souhaita le bonjour avant de s'enquérir de son état, Yuy se contentant de hocher la tête pour la rassurer sur sa santé. Elle vérifia elle-même ses constantes. Nul besoin de médecin, Heero était sur la voix d'un prompt rétablissement et sa vie totalement hors de danger, les infections de ses bras étant à présent sous contrôle. Cette dernière avait fini par annoncer au premier pilote que les petits-déjeuners ne seraient pas servis avant une heure ce dont il n'avait que faire.

« Les visites ne sont pas autorisées avant au moins 9h, quelle est votre décision pour M. Duo ? » S'enquit-elle finalement.

Elle comptait en effet annoncer la nouvelle au natté quand celui-ci serait de nouveau à vagabonder dans le couloir. Pour l'instant, il avait encore dû passer une mauvaise nuit – s'il n'avait pas été atteint d'insomnie comme cela lui avait fait quelquefois – plus assis que couché dans une salle d'attente qu'on aurait pu croire comme étant son domicile.

« Il peut venir… » Marmonna Heero d'une voix blanche.

« Je lui dirai, il en sera ravi. »

Yuy en douta légèrement, mais ne commenta pas l'affaire. Par contre, il se renseigna sur la sonde qui le dérangeait de plus en plus.

« On ne pourrait pas la retirer ? » Questionna-t-il avec un mouvement de genou évocateur.

Joséphine qui avait bien compris le centre d'attention du jeune homme, opina du chef.

« C'est possible, mais pour cela vous devez pouvoir vous déplacer. »

« J'en suis capable. » Affirma-t-il aussitôt. « Seulement… Vous ne pouvez rien me prêter pour… »

L'infirmière ouvrit le tiroir de la table de nuit adjacente dont Heero ne s'était jamais soucié, et en sortit un boxer. Le même que celui qu'il portait lorsqu'il s'était charcuté les bras.

« Votre cousin l'a fait laver et laissé pour vous, il devrait vous convenir. » Déclara-t-elle en déposant le sous-vêtement sur le lit.

En accord avec un Heero, qui il est vrai ne semblait pas très joyeux, elle entreprit de retirer doucement la sonde de son emplacement. Bien qu'il dut se contorsionner au niveau des jambes et du bassin, Yuy arriva néanmoins à enfiler le boxer par ses seuls moyens sous les draps. Il avait apparemment récupéré un peu de mobilité ce dont il était plutôt satisfait.

Puis Joséphine l'avait aidé à enfiler une nouvelle blouse, elles étaient de celles qu'on trouvait dans les hôpitaux se nouant sur la nuque et laissant le dos nu. C'est pourquoi elle avait laissé son patient enfiler un sous-vêtement. Même si le faible gabarit du premier pilote lui permettait de ne pas être serré dans le pseudo-vêtement, il n'en laissait pas moins les fesses à l'air ce qui restait assez gênant et Duo l'avait prévenue que Yuy était du genre prude.

Ils avaient ensuite passé quelques minutes à vérifier qu'Heero tenait bien sur ses jambes – contrairement à toute espérance logique, c'était le cas. Bien qu'il ne sembla pas au meilleur de sa forme, son patient tenait debout seul et sans aide et pouvait tout à fait faire quelques pas.

Malgré tout, il était évident, au vu de l'effort de concentration que cela lui demandait, qu'il ne pourrait pas faire de long trajet sans un peu d'entrainement préalable. Néanmoins, le trajet le plus long qu'il aurait à faire étant le chemin jusqu'à la petite salle de bain individuelle – véritable luxe, la moitié des patients se contentant de douches et WC communs à l'étage – c'était amplement suffisant.

La décision approuvée entièrement par son infirmière, Heero n'eut donc qu'à se recoucher en attendant petit-déjeuner et visite de Duo.

L'idée même de cette rencontre nouait le ventre de Yuy, lui coupant tout l'appétit qu'il aurait pu avoir s'il était porté sur la nourriture – ce qui n'était assurément pas le cas –. Le repas en question arriva toutefois plus rapidement qu'escompté. Heero chipota clairement à son sujet et repoussa la tablette. Il n'était pas du matin pour la nourriture. Il était encore en train de se demander quelle partie il pourrait bien avaler pour ne pas se retrouver de nouveau avec une encombrante perfusion, quand on frappa doucement à sa porte.

Joséphine n'ayant jamais été si timide, il ne pouvait s'agir que de Duo. Aussitôt il oublia le repas qui décidément ne le tentait guère, et bien qu'il n'ait pas invité la personne à entrer – ce dont il aurait été bien incapable en considérant son état de stress – la porte s'ouvrit d'elle-même et Duo apparut.

Le jeune homme ne lui sembla pas en excellente santé, il avait des cernes visibles et n'était pas particulièrement à l'aise. Restant à distance du lit, le dos un peu courbé, il se racla la gorge avant de parler.

« Heu… Tu attendais Joséphine, je vais partir » Trancha finalement Maxwell devant l’accueil glacial. Il ne s’était pas attendu à quelque chose d’extrêmement chaleureux, mais rien qu’une lueur d’intérêt lui aurait suffit. Ici il ne voyait que de la peur ou de l’appréhension…

« Non, reste. » Murmura Heero ne voulant pas faire encore plus de mal au natté.

Voir Duo agir comme ça lui serrait le cœur, sincèrement. Il était loin le pilote du Deathscythe, l'infirmière ne lui avait pas menti. Sentant les larmes lui monter dangereusement aux yeux, il détourna légèrement la tête. Il ne méritait pas tant de compassion.

Néanmoins, Duo qui n'avait pas loupé le changement de regard de Yuy se décomposa lui aussi et se rapprocha du lit jusqu'à oser s'y asseoir précautionneusement. Si l'infirmière lui avait affirmé avec tant de ferveur que sa visite était quelque part désirée, cela ne pouvait pas être entièrement faux.

Toute la culpabilité d’Heero était revenue à la surface en voyant l'état de Duo. Pourquoi l’avait-il blessé et envoyé balader, déjà ? Rien que pour banalités. Il avait cru tout savoir et avait décidé de tout régler lui-même. Mais il avait juste fait n’importe quoi. Parce qu’il n’avait pas compris Duo. En fait, son comportement montrait juste qu’il était totalement ingrat.

Ingrat ? Non. S’il l’était vraiment il ne s’en voudrait pas autant à l’heure actuelle. Il aurait tant aimé savoir dire merci au natté pour tant de choses, et lui demander pardon pour tant d'autres choses. Mais exprimer ses sentiments par des mots, il ne savait pas. Il n'avait d'abord pas osé pour diverses raisons sans doute pas très bonnes, et au fil du temps n'avait plus su comment vraiment amener le sujet.

On lui avait tant déconseillé de se comporter de la sorte, qu'exprimer du regret ou de la gratitude était une faiblesse au même titre que la sensibilité… A cet instant il aurait aussi désiré dire à Duo combien il avait pris une place centrale depuis son arrivée en soutien de Trowa. Lui dire qu'il l'aimait. Mais ça, il n'en serait sans doute jamais capable…

Le natté resta immobile, tentant d’interpréter le flot d’émotions qui passait dans le regard de Yuy. Maladroitement, il saisit une des mains d’Heero et comme il ne la retirait pas, Duo la caressa doucement du pouce, comme il l’avait souvent fait durant son coma. Finalement il se décida à parler.

« Hey, ça va ? »

La bêtise de sa question le scia même si le ton chaud et rassurant y était, mais il eut la surprise supplémentaire d’entendre Heero lui répondre avant de retirer, sans brusquerie, sa main de celle de Duo pour la ramener contre lui et se tourna un peu plus vers la fenêtre n’osant pas le regarder dans les yeux.

« Je te demande pardon… »

« Hein ? »

« Pardon. » Répéta Heero un peu plus fort sans bouger pour autant.

Duo reprit la main qu’on lui avait retirée dans le creux de la sienne et la serra. S'il avait compris la demande d'excuses et qu'elle l'avait déjà touché sans qu'aucun mot supplémentaire ne soit nécessité, il se demandait ce qu'Heero pouvait se reprocher. Pouvait-il s’excuser d'avoir attenté à sa vie ? L'infirmière avait peut-être été capable de le culpabiliser vis à vis du chagrin qu'il avait ressenti ?

Ne voyant toujours aucune réponse venir, Heero reprit la parole.

« Ne te force pas à me toucher si tu me détestes… » Commença-t-il en recommençant à enlever sa main, mais cette fois ci, le natté la retint.

Il était évident qu'il ne lui pardonnerait pas du tout. Duo n'avait pas tort pour autant, lui n'aurait même pas pris la peine de se faire tant de souci pour un coéquipier si désagréable.

« Je ne t'ai jamais détesté. » Rétorqua Maxwell.

« Pourtant je mériterai que ce soit le cas. »

« Chut… Arrête de te lancer des horreurs à la figure. C'est même pas vrai en plus. Pourquoi je devrais te détester ? »

« Je n'ai jamais été gentil avec toi malgré tout le mal que tu te donnes pour moi. »

Le présent dans la phrase surprit Duo au point qu'il cessa un instant de caresser le poignet qu’il tenait étroitement.

« Heero, c'était des gamineries tout ça ! Et même si c'était chiant, y avait pas mort d'homme. La seule chose qui m'a vraiment fait mal c'est ta tentative de suicide, d'ailleurs je n'ai pas compris pourquoi tu as fait une chose pareille alors que tu allais enfin être débarrassé de moi… »

« Je ne voulais pas te blesser h… la semaine dernière… juste t’éloigner de moi… que je ne puisse plus te faire de mal avec mon attitude… » Répondit Heero qui s’il ne regardait plus ailleurs, avait le regard baissé et camouflé en grande partie par sa frange.

Le pilote du Deathscythe ouvrit de grands yeux en entendant la réponse qu'il venait de recevoir. Heero s'était soucié de son bien être ? Au point d'agir délibérément pour l'éloigner ? Bien sûr, la méthode était inadaptée, mais l'attention y était. De l’autre main, il releva le menton du brun, qu’il ne puisse pas douter du fait qu’il lui disait la vérité.

« Tu avais l’intention d’arrêter nos disputes ? »

Il sentit Heero acquiescer faiblement en signe d'approbation.

« J’en avais assez de t’user… » Murmura-t-il.

« Heero ! Tu n’as pas à t’en vouloir d’avoir voulu bien faire ! »

« C’est le résultat qui compte… pas l’intention… »

« Pas pour moi. Ça change tout au contraire. »

En même temps, le natté remonta du menton jusqu’à la joue qu’il caressa à son tour, allant presque cueillir une larme au niveau des yeux.

« Heero, pardonner un acte méchant voulu méchant et pardonner une erreur, ça n'a rien à voir. D'ailleurs tu es déjà excusé, toi aussi tu en as vu des vertes et des pas mûres avec nos attitudes stupides à Trowa et moi. »

« Je ne t'en ai jamais voulu… J'ai amplement mérité tout ce qui m'est arrivé… » Répondit Yuy après un léger silence.

Y compris les bonnes déculottées qu'il avait reçues, mais ça il ne le dirait pas de façon trop explicite. Voir la différence d'état entre le moment où Duo était au cirque et maintenant était trop importante pour qu'il puisse l'ignorer. Et là, il ne s'était agi « que » d'une semaine de coma. Comment ses camarades avaient-ils vécu le mois de silence radio où il avait été déclaré mort ?

Néanmoins, même s'il réalisait mieux les états dans lesquels avaient été les gens qui le connaissaient, il était toujours hors de question pour lui de les voir de nouveau. Duo n'était pas humain pour le supporter encore maintenant. Il ne pouvait être qu'une rare exception sinon unique en son genre.

Soudain, on frappa à la porte, et celle-ci s'ouvrit sur l'infirmière qui apportait ses médicaments contre douleur et infection à Heero. Duo retira sa main du visage du brun afin de ne pas prendre le risque de le gêner devant la femme.

Celle-ci fut heureuse de voir qu’il y avait moins de tension entre les jeunes gens et sourit au châtain qu'elle trouva recomposé.

« Il va falloir sortir un moment, M. Duo. Le temps de donner ses médicaments à votre cousin. » Dit-elle avant que son regard ne soit attiré par le plateau intact du petit déjeuner qui semblait délaissé.

« Vous n'avez rien pris de votre petit déjeuner ? Ce n'est pas sérieux, vous avez besoin de prendre des forces ! » Reprocha-t-elle à Heero, contrariée. « En plus vous ne pouvez pas continuer à prendre votre antalgique en étant presque à jeun, votre estomac ne supportera pas longtemps une telle attitude. »

Maxwell soupira en réalisant ce qui venait d'être dit. Rien d’étonnant à ça en vérité, Heero n’avait jamais aimé manger… En le voyant de nouveau prendre la critique sur lui, un air déçu et inquiet sur le visage, il décida d’intervenir. C'était la première fois qu'il entendait la femme râler après Heero, preuve du bon comportement de ce dernier, mais la remarque était sérieuse, il fallait régler ça.

« Vous pouvez poser le comprimé sur le plateau, s'il vous plait ? » Demanda-t-il à l'infirmière en tendant la main vers elle, puisqu’il était plus près du plateau qu’elle.

« Il ne peut pas le prendre dans son état actuel. » Justifia Joséphine sans donner le médicament.

« Je sais. Il le prendra en même temps que son petit déjeuner, dès que vous lui aurez donné l'autre. »

Heero tiqua de nouveau, honteux voire presque malheureux de se faire reprendre en public. Lui qui avait voulu montrer qu'il agissait de façon plus responsable, c'était une fois de plus raté.

Convaincue, l'infirmière s'était débarrassée de l'antalgique, le remettant au natté qui le déposa sur le plateau totalement froid.

« Je dois tout de même vous demander de sortir, j'ai besoin que votre cousin baisse son sous-vêtement pour lui administrer son injection. » Répéta-t-elle en souriant.

A ces mots, il sentit Heero lui serrer la main en retour, comme s'il refusait l'éventualité de le laisser partir, peut être par crainte de ne pas le voir revenir.

« Heero, je laisse juste la place madame. Je vais me mettre à la fenêtre le temps de la piqûre, tu n’es sans doute pas moins pudique que la semaine dernière. Je préfère ne pas te gêner. »

« Je m’appelle Joséphine ! » Corrigea l'infirmière avec un faux air indigné auquel Duo répondit par un franc sourire.

Maxwell agissant conformément à ce qu’il venait de dire, Heero se mit sur le côté pour de nouveau tourner le dos à l’infirmière. Sous les draps, il baissa son boxer comme il put, c'est-à-dire mal. Ses bras restés raides et douloureux au niveau de l’articulation ne facilitaient aucunement ses faits et gestes.

Au vu des légères grimaces de douleur, Joséphine arrêta Heero – pas la peine qu’il blesse de nouveau des bras qui avaient déjà été tant abimés – et souleva le drap de façon à découvrir son patient jusqu’au haut des fesses. Puis elle se désinfecta les mains pour monter une seringue à usage unique qu’elle remplit du liquide contenu dans le flacon qu’elle avait amené.

« Décrispez-vous, je risque de vous faire mal, sinon. » Dit-elle en revenant vers le lit.

Heureusement pour lui, Joséphine connaissait son travail et en eut vite terminé. Une fois drap et sous-vêtement remontés par leur propriétaire, elle les abandonna presque aussitôt, rappelant néanmoins qu'il était important qu'Heero avale son déjeuner après tant de jours passés sans presque rien avaler.

Yuy tenta de s’installer confortablement et remonta un peu ses jambes pour être mieux assis pour manger. Il savait que Duo allait ramener le plateau et la tablette vers lui qu’il puisse ingurgiter un peu de nourriture.

En voyant Heero l'air toujours un peu gêné mais plus aussi malheureux que peu avant, Maxwell lui sourit gentiment.

« Tu sais, va vraiment falloir manger. Joséphine ne plaisante pas avec ce genre de trucs. Crois-moi ! Avant elle était sur mon dos. Elle m'a même demandé si j'avais assez d'argent pour me nourrir. Quand elle a su que oui, elle m'a passé un de ces savons… »

Devant le regard étonné d'Heero qui le regardait à présent dans les yeux, un air curieux commençant même à pointer le bout de son nez, Duo explicita son histoire.

« Avec toi entre la vie et la mort en soins intensifs, j'avais vraiment pas envie d'avaler quoi que ce soit. Elle m'a chopé quand tu as fait ta septicémie. Comme elle s'est occupée de toi en surveillance quasi-continue et que j'étais tout le temps derrière la porte, elle a bien vu que je ne mangeais pas. »

Il se saisit du verre de jus d'orange et du gobelet contenant le comprimé pour les approcher de la main d'Heero sans pour autant ramener le plateau. Il valait mieux qu’il termine son histoire avant, il était sur que cela passerait mieux ensuite.

« Enfin, là c'est toi qui dois manger. Tu peux commencer par ça, un liquide ça passe mieux et tu peux avaler ton médoc' avec ! »

Yuy ne répondit rien mais exécuta la proposition plutôt logique de Duo. Si écouter le natté lui parler de la sorte lui réchauffait le cœur et le rassurait sur ses sentiments à son égard, lui ne se voyait pas vraiment parler de la pluie et du beau temps. D'un autre côté, Maxwell devait également s'en rendre compte puisqu'il ne le forçait à rien.

Il jeta de nouveau un regard circulaire au plateau. Rien n'avait changé depuis qu'on le lui avait amené, il y a plus d'une heure. Deux tranches de pains, une de jambon, une autre de fromage industriel, une sorte de compote de pomme en sachet qui selon lui n'y ressemblait pas du tout et une espèce de yaourt aromatisé à quelque chose d'indéfini. Écœurant. Si au moins il y avait eu du café – fort de préférence –, il aurait pu essayer de faire passer un ou deux aliments en alternant, mais en pédiatrie il ne risquait pas d'en avoir…

« A toi de voir, essaye juste d'en manger la moitié. Elle va pas exiger que tu finisses tout ! »

« Ça a l'air répugnant. » Dit Heero d'un ton faible, les premières paroles désuètes qu'il échangeait avec Maxwell depuis le début de sa visite.

« Oh ça j'en doute pas. Dire que tu chipotais avec la bouffe de Catherine… »

« Elle… Trowa…? »

« Ils vont bien. Trowa s'est fait pas mal de souci pour toi. Elle aussi s'est inquiétée d'ailleurs. Mais fallait qu'ils assurent auprès de la troupe. J'ai téléphoné hier pour avertir de ton réveil. Si tu veux retourner avec eux, y a aucun souci à la condition que tu ne recommences jamais ce que tu as fait. »

Après un court silence, il reprit d'une voix tremblante.

« C'est valable aussi pour moi. Ne me refais jamais une peur pareille, s'il te plait. »

En le voyant baisser le regard, il leva la main pour lui caresser la joue, son pouce frôlant une pommette fraiche.

« C'est bon de te revoir vivant. » Avoua-t-il d'un ton chaleureux.


_._._._._._._._._._._A SUIVRE_._._._._._._._._._._

arrow_back Previous Next arrow_forward