Parle à mon cul ma tête est malade !
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French › Anime
Rating:
Adult
Chapters:
23
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2,448
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Disclaimer:
I do not own this anime/manga, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
Chapitre 23
_._._._._._._._._._._PARLE A MON CUL MA TÊTE EST MALADE !_._._._._._._._._._._
Tôt le lendemain, Joséphine alla rendre visite à son bientôt ex-patient. Conformément aux jours précédents, celui-ci était réveillé et avait même aujourd’hui eu le temps de se laver car il se tenait assis en tailleur sur son lit, torse nu et un pantalon noir enfilé. L’infirmière ne fut pas démontée pour autant, au fil de ces quelques jours elle avait pu s’apercevoir d’elle-même qu’Heero possédait des ressources insoupçonnées.
« Vous attendiez que je vienne m’occuper de votre bras ? »
Un hochement de tête lui répondit. S’attenant à son travail, elle commença tout de même par vérifier les constantes du jeune homme avant de panser de nouveau le bras. Au moins le bandage n’était plus recouvert de sang, condition sine qua non à la sortie de Yuy.
« Vous semblez vraiment aller mieux, j’en suis ravie. » Lui sourit-elle. « Votre sortie est prévue pour 10h, vous aurez encore droit au petit-déjeuner et aux médicaments habituels. En attendant, vous devez rester au moins sur votre lit pour ne pas vous fatiguer. »
« Hn. »
Heero jeta un œil à la chemise blanche qu’il avait préparée, finalement ce n’était pas forcément une bonne idée de s’habiller de suite… Mais d’un autre côté il ne supportait plus les blouses jetables de l’hôpital. Si elles étaient pratiques pour le personnel, elles n’étaient à force ni confortables ni valorisante pour qui les portait. Voyant le regard circonspect de son patient, Joséphine lui proposa quelque chose.
« Si vous voulez, je peux vous aider à l’enfiler maintenant, il faudra juste déboutonner le haut pour découvrir votre épaule droite. »
Comme Yuy fronçait des sourcils sans comprendre, elle explicita.
« Votre bras droit va bien mieux, on peut faire la piqûre dans le deltoïde. Enfin, si vous préférez… »
« Merci. » Coupa Heero en portant un regard reconnaissant sur la femme.
_._._._._._._._._._._
Le petit déjeuner était arrivé une petite heure plus tard, et au vu de la sortie imminente de « Heero Maxwell » on avait autorisé son cousin à venir le voir dès 8h pour l’aider à ranger ses affaires. Ce que ledit cousin avait entrepris de faire, juste après avoir salué Heero qui entreprenait de manger son dernier repas en hôpital – du moins pour le moment !
« Tu voudras mettre les chaussures ou tes baskets ? » S’enquit-il tout en repliant le jean de Trowa pour le faire rentrer dans un sac à dos qu’Heero ne connaissait pas. Le brun avait été prévoyant, il avait même déjà mis ses chaussettes pour ne pas perdre de temps.
« Chaussures. »
« Ok ! » Répondit Duo en les déposant à côté de la table de nuit.
Les quelques affaires d’Heero une fois rangées, il y avait ajouté deux boites de médicaments – certainement les antibiotiques – ainsi qu’une copie de l’ordonnance.
Le temps que Duo finisse sa tâche, l’infirmière entrait dans la pièce avec comprimé et injection. A la surprise du natté, Yuy déboutonna les premiers boutons de la chemise – dont il avait déjà laissé les deux premiers ouverts – de la main droite, puis secoua un peu son bras pour dénuder lui-même son épaule pour qu’on lui administre sa piqûre. La situation finit par le faire sourire, Heero avait beau dire, il pensait de nouveau à tout ou presque.
_._._._._._._._._._._
Quand il fut l’heure, les deux garçons descendirent en compagnie de l’infirmière qui leur indiqua le lieu exact où ils devaient se rendre. Ensuite elle leur avait dit au-revoir avec le sourire et était retournée effectuer son travail.
Maxwell, son sac à ses pieds, s’était occupé de régler les dernières journées de soins avant de signer le papier d’autorisation de sortie à la place d’Heero, celui-ci n’étant pas plus majeur qu’à son arrivée pour l'établissement hospitalier.
Le brun avait pendant ce temps attendu tranquillement que Duo en finisse, le sac à dos préparé par le natté enfilé sur son épaule droite. Il avait observé son environnement, écoutant les conversations, observant les allées et venues perpétuelles des malades comme du personnel. Comme ils n’étaient pas loin de la baie vitrée, il pouvait même voir qu’il faisait beau dehors. Une vraie journée de juin.
Comme Duo ramassait son sac, ils entreprirent enfin de sortir de l’établissement. Trowa, garé non loin de là, les attendait, appuyé nonchalamment contre la portière de la voiture empruntée pour l’occasion. Barton se redressa en les voyant, il sembla totalement rassuré à la vue d'un Heero en bonne santé suivi de près par Maxwell.
« Heureux de te revoir. » Lâcha-t-il à l’adresse d’Heero en guise de salutations, mais le ton y était.
Yuy cilla, surpris d’être si bien accueilli, et suivit Trowa qui était allé ouvrir le coffre. Duo sourit de son côté, satisfait de voir le premier pilote mieux dans sa peau, puis il remit son sac à Barton qui le rangea.
« Monte devant. » Proposa le méché à un Heero hésitant malgré l’accueil presque chaleureux qu’on lui avait réservé.
« Vas-y, Heero. Comme ça il pourra te raconter ce que je n’ai pas eu le temps de te dire ! » Encouragea le natté en montant lui-même à l’arrière.
Deux minutes plus tard, la voiture démarrait, ramenant à vive allure les trois pilotes de Gundam.
_._._._._._._._._._._
Le voyage dura deux bonnes heures. En effet le cirque s’était déplacé en Autriche pour faire la représentation attendue qui avait été un vrai fiasco. Un peu contraint, Trowa leur avait expliqué qu’attaquant la base de OZ où se déroulait le spectacle, sa couverture était à présent détruite.
Il omit de raconter sa tentative d’autodestruction et la correction qu’il s’était laissé infliger par Catherine. L’état d’Heero qui à ce moment là était entre vie et mort à cause de la septicémie qu’il avait eue n’y était pas totalement étranger.
Trowa les informa néanmoins que la lanceuse de couteaux ne serait pas des plus heureuses de les revoir. Si Duo pourrait l’éviter facilement car déposé près de son Gundam par Barton, il n’en était pas de même pour Heero.
« Ne fais pas attention à ce qu’elle pourra dire. Elle est surtout en colère après elle-même de ne pas avoir compris. » Conclut Trowa à l’attention de Yuy.
Ce dernier avait hoché la tête, et avait recommencé à regarder la forêt verdoyante qu’ils traversaient par la fenêtre ouverte. Du moment qu’il pouvait rester avec Trowa comme celui-ci le lui avait affirmé, ça lui allait. A défaut de la roulotte, ils iraient dans des logements étudiants ou des motels.
Moins de vingt minutes plus tard à serpenter sur les chemins terreux, Trowa arrêta la voiture.
« Les Gundams sont à trois cents mètres sur la gauche. » Expliqua-t-il.
« Tu me déposes là ? » S’enquit Duo en détachant sa ceinture de sécurité.
« Avec Heero. Le temps que je ramène la voiture au camps. » Justifia-t-il en regardant Yuy se détacher lui aussi.
Une fois ses deux compagnons et leurs affaires sortis, il conclut pour Heero.
« Nous sommes à deux kilomètres du camps, mon camion est dans une clairière plus loin. Je reviens te chercher rapidement. Nous passerons par le camps puis on rejoindra l’autoroute vers la Suisse, je suis recherché ici. Reste avec Duo, je vous rejoindrai au niveau du Gundam. »
Puis il démarra. Le brun fixa la voiture jusqu’à ce qu’elle disparaisse sous le couvert des arbres et tourna la tête vers Duo qui l’attendait en souriant légèrement.
« Tu viens ? »
Rapidement il avait suivi après avoir enfilé le sac à dos sur son épaule droite. Grâce aux indications de Trowa, ils trouvèrent rapidement le Deathscythe malgré sa dissimulation efficace, un filet où des feuilles et menus branchages étaient emmêlés. Aussitôt, Duo alla remettre en route l’appareil et vérifier l’état du brouilleur de radar. Tout allait bien. Il rejoint ensuite Yuy qui l’avait simplement attendu en bas, appuyé contre le tronc d’un bouleau. C’était l’occasion où jamais.
« Heero ! »
A l’appel de son nom de code, le jeune homme releva la tête.
« Ça te dirait qu’on garde contact, tous les deux ? »
Yuy cligna plusieurs fois des paupières, ne sachant quoi répondre.
« J’aimerais vraiment avoir de tes nouvelles, savoir ce que tu deviens et pas juste pour les missions… » Continua-t-il d'un ton explicite.
« Duo, dès que j’aurais pris une décision concernant Noventa, je compte reprendre le combat. Ce serait imprudent d’entrer en contact les uns avec les autres quand OZ se sert des communications pour nous repérer puis nous capturer. On se recroisera sûrement par la suite. »
Les épaules de Maxwell s’affaissèrent. Il aurait dû s’y attendre. Heero ne s’intéressait guère aux autres dans le passé. Pourquoi cela aurait-il changé ? S'il voulait des nouvelles, il devrait prier pour le rencontrer de nouveau, ce qui n'était pas gagné du tout. Le destin savait autant réunir que séparer. Duo fut surpris de le voir reprendre la parole.
« Par contre… Si je survis à la guerre, j’aimerais te revoir… Si je t’intéresse toujours à ce moment là… » Ajouta-t-il car doutant encore du fait que quelqu’un puisse s’inquiéter durablement de sa personne.
« Alors tu as intérêt à survivre ! »
Le natté sourit en se rendant compte des implications de la phrase. C’était bien mieux comme proposition, et surtout ça ressemblait au premier pilote. Si Heero s’était finalement bel et bien attaché à lui, son affection était on ne peut plus réciproque !
_._._._._._._._._._._FIN_._._._._._._._._._._
Tôt le lendemain, Joséphine alla rendre visite à son bientôt ex-patient. Conformément aux jours précédents, celui-ci était réveillé et avait même aujourd’hui eu le temps de se laver car il se tenait assis en tailleur sur son lit, torse nu et un pantalon noir enfilé. L’infirmière ne fut pas démontée pour autant, au fil de ces quelques jours elle avait pu s’apercevoir d’elle-même qu’Heero possédait des ressources insoupçonnées.
« Vous attendiez que je vienne m’occuper de votre bras ? »
Un hochement de tête lui répondit. S’attenant à son travail, elle commença tout de même par vérifier les constantes du jeune homme avant de panser de nouveau le bras. Au moins le bandage n’était plus recouvert de sang, condition sine qua non à la sortie de Yuy.
« Vous semblez vraiment aller mieux, j’en suis ravie. » Lui sourit-elle. « Votre sortie est prévue pour 10h, vous aurez encore droit au petit-déjeuner et aux médicaments habituels. En attendant, vous devez rester au moins sur votre lit pour ne pas vous fatiguer. »
« Hn. »
Heero jeta un œil à la chemise blanche qu’il avait préparée, finalement ce n’était pas forcément une bonne idée de s’habiller de suite… Mais d’un autre côté il ne supportait plus les blouses jetables de l’hôpital. Si elles étaient pratiques pour le personnel, elles n’étaient à force ni confortables ni valorisante pour qui les portait. Voyant le regard circonspect de son patient, Joséphine lui proposa quelque chose.
« Si vous voulez, je peux vous aider à l’enfiler maintenant, il faudra juste déboutonner le haut pour découvrir votre épaule droite. »
Comme Yuy fronçait des sourcils sans comprendre, elle explicita.
« Votre bras droit va bien mieux, on peut faire la piqûre dans le deltoïde. Enfin, si vous préférez… »
« Merci. » Coupa Heero en portant un regard reconnaissant sur la femme.
_._._._._._._._._._._
Le petit déjeuner était arrivé une petite heure plus tard, et au vu de la sortie imminente de « Heero Maxwell » on avait autorisé son cousin à venir le voir dès 8h pour l’aider à ranger ses affaires. Ce que ledit cousin avait entrepris de faire, juste après avoir salué Heero qui entreprenait de manger son dernier repas en hôpital – du moins pour le moment !
« Tu voudras mettre les chaussures ou tes baskets ? » S’enquit-il tout en repliant le jean de Trowa pour le faire rentrer dans un sac à dos qu’Heero ne connaissait pas. Le brun avait été prévoyant, il avait même déjà mis ses chaussettes pour ne pas perdre de temps.
« Chaussures. »
« Ok ! » Répondit Duo en les déposant à côté de la table de nuit.
Les quelques affaires d’Heero une fois rangées, il y avait ajouté deux boites de médicaments – certainement les antibiotiques – ainsi qu’une copie de l’ordonnance.
Le temps que Duo finisse sa tâche, l’infirmière entrait dans la pièce avec comprimé et injection. A la surprise du natté, Yuy déboutonna les premiers boutons de la chemise – dont il avait déjà laissé les deux premiers ouverts – de la main droite, puis secoua un peu son bras pour dénuder lui-même son épaule pour qu’on lui administre sa piqûre. La situation finit par le faire sourire, Heero avait beau dire, il pensait de nouveau à tout ou presque.
_._._._._._._._._._._
Quand il fut l’heure, les deux garçons descendirent en compagnie de l’infirmière qui leur indiqua le lieu exact où ils devaient se rendre. Ensuite elle leur avait dit au-revoir avec le sourire et était retournée effectuer son travail.
Maxwell, son sac à ses pieds, s’était occupé de régler les dernières journées de soins avant de signer le papier d’autorisation de sortie à la place d’Heero, celui-ci n’étant pas plus majeur qu’à son arrivée pour l'établissement hospitalier.
Le brun avait pendant ce temps attendu tranquillement que Duo en finisse, le sac à dos préparé par le natté enfilé sur son épaule droite. Il avait observé son environnement, écoutant les conversations, observant les allées et venues perpétuelles des malades comme du personnel. Comme ils n’étaient pas loin de la baie vitrée, il pouvait même voir qu’il faisait beau dehors. Une vraie journée de juin.
Comme Duo ramassait son sac, ils entreprirent enfin de sortir de l’établissement. Trowa, garé non loin de là, les attendait, appuyé nonchalamment contre la portière de la voiture empruntée pour l’occasion. Barton se redressa en les voyant, il sembla totalement rassuré à la vue d'un Heero en bonne santé suivi de près par Maxwell.
« Heureux de te revoir. » Lâcha-t-il à l’adresse d’Heero en guise de salutations, mais le ton y était.
Yuy cilla, surpris d’être si bien accueilli, et suivit Trowa qui était allé ouvrir le coffre. Duo sourit de son côté, satisfait de voir le premier pilote mieux dans sa peau, puis il remit son sac à Barton qui le rangea.
« Monte devant. » Proposa le méché à un Heero hésitant malgré l’accueil presque chaleureux qu’on lui avait réservé.
« Vas-y, Heero. Comme ça il pourra te raconter ce que je n’ai pas eu le temps de te dire ! » Encouragea le natté en montant lui-même à l’arrière.
Deux minutes plus tard, la voiture démarrait, ramenant à vive allure les trois pilotes de Gundam.
_._._._._._._._._._._
Le voyage dura deux bonnes heures. En effet le cirque s’était déplacé en Autriche pour faire la représentation attendue qui avait été un vrai fiasco. Un peu contraint, Trowa leur avait expliqué qu’attaquant la base de OZ où se déroulait le spectacle, sa couverture était à présent détruite.
Il omit de raconter sa tentative d’autodestruction et la correction qu’il s’était laissé infliger par Catherine. L’état d’Heero qui à ce moment là était entre vie et mort à cause de la septicémie qu’il avait eue n’y était pas totalement étranger.
Trowa les informa néanmoins que la lanceuse de couteaux ne serait pas des plus heureuses de les revoir. Si Duo pourrait l’éviter facilement car déposé près de son Gundam par Barton, il n’en était pas de même pour Heero.
« Ne fais pas attention à ce qu’elle pourra dire. Elle est surtout en colère après elle-même de ne pas avoir compris. » Conclut Trowa à l’attention de Yuy.
Ce dernier avait hoché la tête, et avait recommencé à regarder la forêt verdoyante qu’ils traversaient par la fenêtre ouverte. Du moment qu’il pouvait rester avec Trowa comme celui-ci le lui avait affirmé, ça lui allait. A défaut de la roulotte, ils iraient dans des logements étudiants ou des motels.
Moins de vingt minutes plus tard à serpenter sur les chemins terreux, Trowa arrêta la voiture.
« Les Gundams sont à trois cents mètres sur la gauche. » Expliqua-t-il.
« Tu me déposes là ? » S’enquit Duo en détachant sa ceinture de sécurité.
« Avec Heero. Le temps que je ramène la voiture au camps. » Justifia-t-il en regardant Yuy se détacher lui aussi.
Une fois ses deux compagnons et leurs affaires sortis, il conclut pour Heero.
« Nous sommes à deux kilomètres du camps, mon camion est dans une clairière plus loin. Je reviens te chercher rapidement. Nous passerons par le camps puis on rejoindra l’autoroute vers la Suisse, je suis recherché ici. Reste avec Duo, je vous rejoindrai au niveau du Gundam. »
Puis il démarra. Le brun fixa la voiture jusqu’à ce qu’elle disparaisse sous le couvert des arbres et tourna la tête vers Duo qui l’attendait en souriant légèrement.
« Tu viens ? »
Rapidement il avait suivi après avoir enfilé le sac à dos sur son épaule droite. Grâce aux indications de Trowa, ils trouvèrent rapidement le Deathscythe malgré sa dissimulation efficace, un filet où des feuilles et menus branchages étaient emmêlés. Aussitôt, Duo alla remettre en route l’appareil et vérifier l’état du brouilleur de radar. Tout allait bien. Il rejoint ensuite Yuy qui l’avait simplement attendu en bas, appuyé contre le tronc d’un bouleau. C’était l’occasion où jamais.
« Heero ! »
A l’appel de son nom de code, le jeune homme releva la tête.
« Ça te dirait qu’on garde contact, tous les deux ? »
Yuy cligna plusieurs fois des paupières, ne sachant quoi répondre.
« J’aimerais vraiment avoir de tes nouvelles, savoir ce que tu deviens et pas juste pour les missions… » Continua-t-il d'un ton explicite.
« Duo, dès que j’aurais pris une décision concernant Noventa, je compte reprendre le combat. Ce serait imprudent d’entrer en contact les uns avec les autres quand OZ se sert des communications pour nous repérer puis nous capturer. On se recroisera sûrement par la suite. »
Les épaules de Maxwell s’affaissèrent. Il aurait dû s’y attendre. Heero ne s’intéressait guère aux autres dans le passé. Pourquoi cela aurait-il changé ? S'il voulait des nouvelles, il devrait prier pour le rencontrer de nouveau, ce qui n'était pas gagné du tout. Le destin savait autant réunir que séparer. Duo fut surpris de le voir reprendre la parole.
« Par contre… Si je survis à la guerre, j’aimerais te revoir… Si je t’intéresse toujours à ce moment là… » Ajouta-t-il car doutant encore du fait que quelqu’un puisse s’inquiéter durablement de sa personne.
« Alors tu as intérêt à survivre ! »
Le natté sourit en se rendant compte des implications de la phrase. C’était bien mieux comme proposition, et surtout ça ressemblait au premier pilote. Si Heero s’était finalement bel et bien attaché à lui, son affection était on ne peut plus réciproque !
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