JCD alias Jeunes Cadres Dynamiques
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French › Anime
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Adult +
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Disclaimer:
I do not own the anime/manga that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
Chapitre 2 : rencontres - première partie
Auteur : Gwenaelle D.
Adr : k : karrakoln@yahoo.fr
Origine : Gundam Wings
Disclaimer : ai pas inventé les persos malheureusement… mais ça serait pas une fanfic sinon ^^
Genre : romance et tout le tra la la
Couple : on en a une bonne idée maintenant
Remarque 1 : j’ai eu cette idée en sortant du taff… cherchez pas ! ;)
Remarque 2 : AU complet, sûrement quelques OOC à prévoir, mais rien de bien grave. Ah si, z’ont pas 15 ans les gars, mais bon… :o)
Jeunes cadres dynamiques
Chapitre 2 : Rencontres
- « Eh si nous entamions l’entretien ? » fit Trowa à l’assemblée.
Les trois jeunes gens en face de lui le regardèrent avec gratitude.
- « Bien, Monsieur Yuy… »
- « Heero Yuy, c’est original comme prénom… Vous êtes japonais ? »
Heu, c’est pas à moi de poser les question là ? se dit Trowa.u’esu’est-ce qu’elle me veut celle-là ? se demanda Heero.
Mais elle ne sait même pas se tenir à un entretien ! s’exclama Quatre intérieurement.
La pauvre… prit pitié Duo.
- « Oui. » répondit froidement Heero.
- « Bien. » reprit Trowa en souriant à Relena et en l’empêchant ainsi de continuer son papotage hors-propos. « Vous connaissez probablement nos activités, je vais donc passer outre et vous parler directement de votre mission. »
Signe de tête affirmatif du concerné. Heero appréciait le fait que le chef de projet aille droit au but. Lui au moins, il ne parle pas pour ne rien dire !
- « Mon projet concerne les échanges internationaux entre banques, et seulement les gros montants, ceux qui se chiffrent en milliers voir millions d’euros [1]. Je viens juste d’engager un prestataire pour s’occuper des relations et des évolutions du côté asiatique de la plate-forme. J’ai aussi besoin d’un autre chef de projet junior pour gérer tout ce qui est échanges et évolutions avec les pays anglophones, principalement les Etats-Unis et la Grande Bretagne. D’après votre CV vous avez fait votre stage de fin d’études aux Etats-Unis, vous devait donc être relativement calé en ans ? s ? »
- « Tout à fait. J’ai travaillé pendant 6 mois à Boston, Massachusetts pour être précis [2]. »
- « Comme cela devait être joli ! »
Heu, là, la minute de silence est obligatoire. Tant de stupidité dans une si petite tête, ça force le respect !
Effectivement, un silence gêné s’abattit dans la salle. Trowa le rompit au plus vite.
- « Vous pourriez m’en parler plus en détail ? Ce vousvous avez fait, les outils utilisés, l’envirmentment technique… »
Heero partit donc dans une longue tirade [3], résumant le où, pourquoi, comment de son stage.
Duo était un peu calmé. Son challenger ne s’en sortait pas si mal après tout, et Trowa devait aimé son sens de la synthèse et son élocution parfaite. Il buvait chaque parole prononcé par Heero Yuy, sans en comprendre le sens : c’était le son de sa voix qui le captivait. Pas trop grave, veloutée, aux intonations variant constamment, comme une mélodie. Et en plus, son accent japonais était à croquer. Il gardait ses yeux baissés, et louchait imperceptiblement sur la cuisse droite de Monsieur Yuy. Leurs cuisses n’étaient séparées que de quelques centimètres, et cela suffisait à l’émouvoir. Mon Dieu mais je dois vraiment être accro pour être perturbé à ce point là. Quatre a peut-être raison. C’est probablement l’attrait de la compétition et du doute qui me pousse à toujours en faire trop face à ce charmant garçon. C’est vrai ça, en y réfléchissant bien, d’habitude je ne saute pas sur les gens comme ça, j’ai un peu plus de retenu, j’ai suffisamment confiance en mon charme inné…
Quatre faisait semblant de gribouiller des notes sur son bloc, et ne pouvait s’empêcher de jeter un coup d’œil à Trowa Barton toutes les dix secondes. Cette stature… ces épaules… ces yeux… Par Allah il est vraiment magnifique. Je suis vraiment chanceux. Je m’attendais à tout, et j’ai le meilleur. De plus, cela ne me dérange pas du tout que ce soit un homme. Après tout, Duo m’a vanté les avantages et les inconvénients des deux parties, femmes et hommes. Et en fait, ils sont ex aequo. Il posa les yeux sur ses feuilles et s’aperçu qu’il avait machinalement commencé à faire un croquis du jeune chef de projet. Cela lui mit un coup au cœur, et il arrêta vivement son œuvre, rangeant son calepin dans sa mallette discrètement.
Trowa appréciait beaucoup le jeune homme qui discourait. Il ferait un élément parfait pour son équipe. Il avait l’air d’une efficacité redoutable, il allait droit au but, et sa capacité d’analyse avait l’air bien entraînée. Le seul hic était son attitude froide et distante, qui pouvait aisément être perçu comme du mépris. Ce que ne va pas pouvoir s’empêcher de penser Wufeï, j’en mettrais ma main au feu. Le jeune chinois qu’il avait engagé la semaine précédente était d’une droiture impressionnante. Il respectait le règlement à la lettre, et faisait ses heures à la minute près. Il s’entendait relativement bien avec ses collègues masculins, mais c’était un peu plus dur avec ses collègues féminins, sauf avec Sally, avait-il remarqué. Probablement parce qu’ils étaient de la même origine raciale. Ouais… je le sens mal entre mes deux js chs chef de projets juniors. Mais bon, Monsieur Yuy a l’air d’être pile l’élément manquant dont a besoin le projet. Tant pis s’il y a des étincelles de temps en temps.
Relena Peacecraft quand à elle, ne pigeait absolument rien à ce que racontait monsieur les-plus-beaux-yeux-du-monde Yuy, tout d’abord car elle n’avait jamais appris à se servir d’un ordinateur, elle avait appris à manager, nuance, et deuxio, parce qu’elle était trop éblouie pour pouvoir réfléchir.
- « Très bien, monsieur Yuy. Votre présentation m’a beaucoup plu. Vous correspondez à ce que je cherche, mais je ne peux malgré tout vous donner de réponse ce soir, je dois encore voir deux autres candidats pour ce poste avant de décider à qui je confierais cette mission. »
- « Je comprends. »
- « Mais rassurez-vous, vous avez de très grandes chances de rentrer chez nous… Enfin je veux dire, de travailler en tant que prestataire de Gundam Force chez nous. » essaya de rectifier Relena. Décidément, ma langue fourche face à un apollon de toute beauté, se dit-elle. J’espère que le directeur de Gundam Wing ne va pas mal le prendre.
Quatre tiqua, mais ne rajouta rien.
Finalement ça a peut-être du bon qu’elle en soit amoureuse, se dit Duo. Un nouveau contrat, avec une nouvelle société en plus, c’est bon pour mon augmentation ça. D’autant plus que cette nouvelle société est l’une des banques les plus prestigieuses.
- « Monsieur Maxwell, » fit Trowa en se levant de sa chaise, « je vous appelle dès jeudi soir pour vous notifier de ma décision. »
- « C’est parfait. » fit Duo en se levant à son tour et en serrant ain ain de son ami.
- « Monsieur Winner » continua ce dernier en se tournant vers Quatre, « ce fut un plaisir. »
Il avait les yeux pétillants et les pommettes rosies, à l’identique de son compagnon lorsqu’il lui serra la main en retour.
- « Pour moi de même. » répondit poliment le petit blond. J’espère que ma main n’est pas moite !
- « Maintenant si vous voulez bien m’excusez » fit-il en regardant sa montre, « j’ai une réunion dans moins de cinq minutes. »
Et il prit congé, au grand damne de Quatre qui l’aurait bien gardé en face de lui plus longtemps, rien que pour laisiaisir des yeux.
- « Je vais malheureusement devoir y aller moi aussi » fit Relena, surtout à Heero. « J’ai été ravie de vous rencontrer monsieur Yuy. »
- « Moi de même » fit-il en lui serrant la main.
Bon alors, elle va me lâcher oui !
La pouffe-fushia garda la main de monsieur Yuy dans la sienne pendant presque quinze secondes, chronométra Duo. Puis elle daigna se tourner vers Quatre afin de lui serrer la main rapidement. Et elle l’ignora ostensiblement avant de partir sans refermer la porte. Duo en resta sur le cul, la bouche ouverte. Mais…
- « Non mais vous avez vu ce manque de courtoisie ! »
Son patron le regarda ironiquement, l’air de dire : « ouais mais t’as vu comment tu l’as regardé aussi, tu l’as un petit peu cherché non ? »
Hmmm, mouais, peut-être.
- « Bien. Monsieur Yuy, je pense que vous avez fait très bonne impression. Je vous félicite, votre conduite a été exemplaire durant cet entretien. »
- « Merci monsieur. »
- « Même si la mission ne vous revient pas, je pense que nous avons de toute façon besoin d’éléments forts comme vous dans notre société. Si vous le vouleen, je pje peux faire rédiger votre contrat de travail ce soir, ainsi vous pourrez passer demain le signer. »
- « Je préfères voir si j’ai la mission d’abord. »
- « Comme bon vous semble. » fit le directeur de Gundam Force, pas contrarié pour un sou.
Quoi ? Mais… Mais… Mais pourquoi il veut pas signer tout uiteuite ? Hein ? Mon petit Heero, aller, vichezchez nous…
Un regard de son patron lui intima le silence, et Duo faillit s’étouffer en réprimant la phrase qui lui montait à la gorge.
- « Mon commercial vous tiendra au courant de l’évolution de cette affaire. »
Signe de tête affirmatif de la part des deux jeunes hommes.
- « Et sur ce, messieurs, il est temps que je reparte à l’agence. »
- « Nous rentrons aussi. » fit Duo.
***~~~***
Duo était affalé sur son canapé, la télé allumé, une pizza dégoulinante de fromage sur la table basse… Ce soir il avait envie de jouer à l’américain de base. L’une de ses mains tenait une part de pizza en équilibre, et l’autre son téléphone.
- « Allo ? »
- « Trowa ? C’est Duo. »
- « Je l’aurait parié ! »
- « Gna gna scroumpf ! Reuuuh ! Arâââââh ! Kof kof kof… Nom de Dieu! »
- « Ta pizza se rebelle ? »
- « … vache de morceau de chorizo qu’est passé de travers… C’est bon, c’est passé… Bon, alors… (kof kof)… Mon prestataire… »
- « Ouais c’est bon je le prends. »
- « Wouaaaah Trowa t’es géniaaaaaaal ! T’es mon pote hein ! Tu sais que je t’aime, tu le sais ? »
- « Mais oui mais oui… De toute façon le PDG le veut aussi. »
- « L’autre pouf… Heu… Mademoiselle Peacecraft ? »
- « Relena Peacecraft, oui. Elle l’a beaucoup apprécié. »
Bruit inintelligible.
- « Allo ? Duo ? Qu’est-ce que t’as dis j’ai rien compris ? »
- « Rien du tout, je ruminais dans ma barbe. »
- « T’en as pas. »
- « J’vais m’faire pousser le bouc. »
- « Tu veux lui faire peur ? »
- « A Relena… pourquoi pas ? C’est une idée. »
- « Mais non, à Monsieur Yuy. »
- « Lui ? Ah non au contraire je… Mais … Mais pourquoi tu me poses cette question, toi ? » fit Duo d’une voix suspicieuse.
Silence au bout du fil.
- « Allo ? T’es toujours là Trowa ? »
- « Voui voui. » lui fit une voix peu assurée.
- « Me dit pas que tu te retiens de rire ! »
- « Nan, nan, » fit le jeune français au prix d’un spectaculaire effort de volonté pour reprendre son sang froid, « pas du tout, la situation est plutôt dramatique. »
- « Je n’irais pas jusque là. »
- « Vraiment ? »
- « Bien sûr ! Je suis sûr de gagner. »
- « Ah. »
- « Quoi tu en doutes ? »
- « Nan nan. »
- « Bizarre comme je te crois pas d’un coup. »
- « On verra bien. »
- « Me dit pas que cette pét… heu… que tu crois qu’elle a toutes ses chances ! »
- « J’en sais rien… Tu crois que monsieur Yuy en est ? »
- « Heu… »
- « C’est bien ce que je pensais ! »
- « Hey ! Avec mon charme légendaire et ma tresse, je peux faire tourner un hétéro du côté homo les doigts dans le nez ! »
- « Quelle expression poétique… On verra ça, hein ! Je tiens le pari. »
- « Tu peux mon pote ! »
- « Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai ma bavette à la crème qu’est en train de roussir là. »
- « Okay je te laisse avec ta bonne bouffe française… T’aurais pu m’inviter. »
- « A plus. »
- « Hey ! Hey ! »
- « Quoi ? »
- « T’aurais pas le programme télé ? J’ai oublié de l’acheter et avec ces dizaines de chaînes… »
- « Bonne soirée Duo. »
- « J’aurais essayé. » fit-il avant de raccrocher.
***
- « Allo. »
- « Duo ? C’est Quatre. »
- « Yo patron, comment ça va ? »
- « bie bien, très bien. »
- « T’es plus au bureau là j’espère. »
- « Je pars après ce coup de fil. »
- « Quatre, il est 20h45 ! Les heures sup’ ça nourrit pas son homme. Je suis sûr que tu n’as même pas fait de pause dîner. »
- « Je mange dès que j’arrive. »
- « Quaaaaaaatre ! »
- « Je sais, je sais Duo. Pas la peine de me faire la morale. »
- « Hmmm… Alors, qu’est-ce qui t’amène ? »
- « Eh bien… »
- « Voui ? »
- « Heu… »
- « Ben vas-y Quatre, lance toi. Y’a un problème quelque part ? »
- « Non non, c’est pas ça du tout. »
- « Quatre, je t’ai connu quand tu portais encore des couches… Je parlais de toi, là. »
- « Ah… Heu… Ben en fait, heu… Hmmm… Ton ami, Trowa Barton… heu… il est gay ? » demanda-t-il maladroitement.
Duo en recracha sa gorgée de coca.
- « Trowa ? Wouahahahahahahahahahahahahaha !!! … Heu.. . J’en sais rien en fait… Je l’ai jamais vu avec une nana, ni avec un mec d’ailleurs. »
- « Ah bon. »
- « Mais c’est vrai qu’il a un charme fou avec ses beaux yeux verts… Sa musculature fine… Ses longues jambes… »
- « Oui bon ça va ! »
- « J’te taquines Quat-chan ! Alors comme ça il te plaît ? »
- « Plutôt oui. »
Au son de sa voix Duo sentit qu’il rougissait à l’autre bout du fil.
- « Il te plaît…beaucoup ? »
- « Oui. »
- « Vraiment beaucoup ? »
- « Je pense que c’est mon âme sœur. »
De nouveau recrachage de boisson gazeuse.
- « Roooh, flute Quat-chan ! Ma table basse est toute sale maintenant! Heureusement que j’ai pas visé le canapé. »
- « Désolé. »
- « Ton âme sœur tu dis… Tu en es sûr ? »
- « Oui, et je crois qu’il m’a reconnu aussi en quelque sorte… En tout cas il ne m’a pas lâché des yeux quand on s’est vu pour la première fois. »
Il devait être rouge carmin son ami.
- « Rôôôôôôôôh, c’est bôôôôôôôô ! »
- « Duo… »
- « L’amoooour, les petits oiseaux cui-cui-cui-cui-cui-cui-cui… »
- « Duo ! »
- « Désolé, j’ai pas pu m’empêcher… En tout cas je suis heureux pour toi… Te voilà enfin amoureux.. Depuis le temps que tu l’attendais, l’homme de ta vie. »
- « Oui. »
- « Pis il est temps que tu passes à l’acte aussi ! »
- « Duo ! »
- « Okay je me tais. »
- « Bon, j’y vais je suis crevé. »
- « Ok. Mais Quatre… »
- « Oui ? »
- « C’est un mec génial Trowa. T’es tombé sur quelqu’un de bien. »
- « Je sais. »
- « Je suis déjà jaloux. »
- « Ne mets pas la charrue avant les bœufs Duo, rien n’est fait encore. »
- « Mais ça ne saurais tardé… »
- « J’espère… Bon, cette fois j’y vais. A demain au bureau. N’oublies pas que tu as un rendez-vous à neuf heure. »
- « Ah ouais c’est vrai ! Tu fais bien de me le rappeler… »
- « Je suis la pour ça ! »
- « Oui patron ! »
- « Aller bonne soirée. »
- « Fait de beaux rêves Quat-chan. »
- « Hmmm… »
Et sur ce, son ami amoureux raccrocha.
***
Duo regardait son plafond depuis presque une heure. Il pensait à l’amour. Il ne l’avait encore jamais rencontré. Il avait chercher et essayer de se remémorer, toutes ses aventures avaient été sans lendemains. Il aurait bien aimé être un peu comme Quatre : savoir ce qu’il voulait et avoir assez de patience et de fidélité pour l’attendre. Cela devait porter ses fruits, vu que son ami venait d’avoir le coup de foudre pour Trowa. Et lui. Qu’est-ce qu’il ressentait pour Heero Yuy ? De l’amour ? Hmmm, pas encore. C’était avant tout un désir physique, comme à chaque fois. L’amour ça ne vient pas en un jour… En tout cas il ne l’envisageait pas de cette manière. Il fallait se connaître et apprendre à se comprendre et à se respecter, jour après jour, pour que son cœur s’attache à l’autre. Enfin, c’était de la belle théorie tout ça, mais il n’empêche qu’il avait fortement envie de conclure avec monsieur Yuy. Il soupira. Duo mon vieux, va peut-être falloir changer ta philosophie de l’amour…
Adr : k : karrakoln@yahoo.fr
Origine : Gundam Wings
Disclaimer : ai pas inventé les persos malheureusement… mais ça serait pas une fanfic sinon ^^
Genre : romance et tout le tra la la
Couple : on en a une bonne idée maintenant
Remarque 1 : j’ai eu cette idée en sortant du taff… cherchez pas ! ;)
Remarque 2 : AU complet, sûrement quelques OOC à prévoir, mais rien de bien grave. Ah si, z’ont pas 15 ans les gars, mais bon… :o)
Jeunes cadres dynamiques
Chapitre 2 : Rencontres
- « Eh si nous entamions l’entretien ? » fit Trowa à l’assemblée.
Les trois jeunes gens en face de lui le regardèrent avec gratitude.
- « Bien, Monsieur Yuy… »
- « Heero Yuy, c’est original comme prénom… Vous êtes japonais ? »
Heu, c’est pas à moi de poser les question là ? se dit Trowa.u’esu’est-ce qu’elle me veut celle-là ? se demanda Heero.
Mais elle ne sait même pas se tenir à un entretien ! s’exclama Quatre intérieurement.
La pauvre… prit pitié Duo.
- « Oui. » répondit froidement Heero.
- « Bien. » reprit Trowa en souriant à Relena et en l’empêchant ainsi de continuer son papotage hors-propos. « Vous connaissez probablement nos activités, je vais donc passer outre et vous parler directement de votre mission. »
Signe de tête affirmatif du concerné. Heero appréciait le fait que le chef de projet aille droit au but. Lui au moins, il ne parle pas pour ne rien dire !
- « Mon projet concerne les échanges internationaux entre banques, et seulement les gros montants, ceux qui se chiffrent en milliers voir millions d’euros [1]. Je viens juste d’engager un prestataire pour s’occuper des relations et des évolutions du côté asiatique de la plate-forme. J’ai aussi besoin d’un autre chef de projet junior pour gérer tout ce qui est échanges et évolutions avec les pays anglophones, principalement les Etats-Unis et la Grande Bretagne. D’après votre CV vous avez fait votre stage de fin d’études aux Etats-Unis, vous devait donc être relativement calé en ans ? s ? »
- « Tout à fait. J’ai travaillé pendant 6 mois à Boston, Massachusetts pour être précis [2]. »
- « Comme cela devait être joli ! »
Heu, là, la minute de silence est obligatoire. Tant de stupidité dans une si petite tête, ça force le respect !
Effectivement, un silence gêné s’abattit dans la salle. Trowa le rompit au plus vite.
- « Vous pourriez m’en parler plus en détail ? Ce vousvous avez fait, les outils utilisés, l’envirmentment technique… »
Heero partit donc dans une longue tirade [3], résumant le où, pourquoi, comment de son stage.
Duo était un peu calmé. Son challenger ne s’en sortait pas si mal après tout, et Trowa devait aimé son sens de la synthèse et son élocution parfaite. Il buvait chaque parole prononcé par Heero Yuy, sans en comprendre le sens : c’était le son de sa voix qui le captivait. Pas trop grave, veloutée, aux intonations variant constamment, comme une mélodie. Et en plus, son accent japonais était à croquer. Il gardait ses yeux baissés, et louchait imperceptiblement sur la cuisse droite de Monsieur Yuy. Leurs cuisses n’étaient séparées que de quelques centimètres, et cela suffisait à l’émouvoir. Mon Dieu mais je dois vraiment être accro pour être perturbé à ce point là. Quatre a peut-être raison. C’est probablement l’attrait de la compétition et du doute qui me pousse à toujours en faire trop face à ce charmant garçon. C’est vrai ça, en y réfléchissant bien, d’habitude je ne saute pas sur les gens comme ça, j’ai un peu plus de retenu, j’ai suffisamment confiance en mon charme inné…
Quatre faisait semblant de gribouiller des notes sur son bloc, et ne pouvait s’empêcher de jeter un coup d’œil à Trowa Barton toutes les dix secondes. Cette stature… ces épaules… ces yeux… Par Allah il est vraiment magnifique. Je suis vraiment chanceux. Je m’attendais à tout, et j’ai le meilleur. De plus, cela ne me dérange pas du tout que ce soit un homme. Après tout, Duo m’a vanté les avantages et les inconvénients des deux parties, femmes et hommes. Et en fait, ils sont ex aequo. Il posa les yeux sur ses feuilles et s’aperçu qu’il avait machinalement commencé à faire un croquis du jeune chef de projet. Cela lui mit un coup au cœur, et il arrêta vivement son œuvre, rangeant son calepin dans sa mallette discrètement.
Trowa appréciait beaucoup le jeune homme qui discourait. Il ferait un élément parfait pour son équipe. Il avait l’air d’une efficacité redoutable, il allait droit au but, et sa capacité d’analyse avait l’air bien entraînée. Le seul hic était son attitude froide et distante, qui pouvait aisément être perçu comme du mépris. Ce que ne va pas pouvoir s’empêcher de penser Wufeï, j’en mettrais ma main au feu. Le jeune chinois qu’il avait engagé la semaine précédente était d’une droiture impressionnante. Il respectait le règlement à la lettre, et faisait ses heures à la minute près. Il s’entendait relativement bien avec ses collègues masculins, mais c’était un peu plus dur avec ses collègues féminins, sauf avec Sally, avait-il remarqué. Probablement parce qu’ils étaient de la même origine raciale. Ouais… je le sens mal entre mes deux js chs chef de projets juniors. Mais bon, Monsieur Yuy a l’air d’être pile l’élément manquant dont a besoin le projet. Tant pis s’il y a des étincelles de temps en temps.
Relena Peacecraft quand à elle, ne pigeait absolument rien à ce que racontait monsieur les-plus-beaux-yeux-du-monde Yuy, tout d’abord car elle n’avait jamais appris à se servir d’un ordinateur, elle avait appris à manager, nuance, et deuxio, parce qu’elle était trop éblouie pour pouvoir réfléchir.
- « Très bien, monsieur Yuy. Votre présentation m’a beaucoup plu. Vous correspondez à ce que je cherche, mais je ne peux malgré tout vous donner de réponse ce soir, je dois encore voir deux autres candidats pour ce poste avant de décider à qui je confierais cette mission. »
- « Je comprends. »
- « Mais rassurez-vous, vous avez de très grandes chances de rentrer chez nous… Enfin je veux dire, de travailler en tant que prestataire de Gundam Force chez nous. » essaya de rectifier Relena. Décidément, ma langue fourche face à un apollon de toute beauté, se dit-elle. J’espère que le directeur de Gundam Wing ne va pas mal le prendre.
Quatre tiqua, mais ne rajouta rien.
Finalement ça a peut-être du bon qu’elle en soit amoureuse, se dit Duo. Un nouveau contrat, avec une nouvelle société en plus, c’est bon pour mon augmentation ça. D’autant plus que cette nouvelle société est l’une des banques les plus prestigieuses.
- « Monsieur Maxwell, » fit Trowa en se levant de sa chaise, « je vous appelle dès jeudi soir pour vous notifier de ma décision. »
- « C’est parfait. » fit Duo en se levant à son tour et en serrant ain ain de son ami.
- « Monsieur Winner » continua ce dernier en se tournant vers Quatre, « ce fut un plaisir. »
Il avait les yeux pétillants et les pommettes rosies, à l’identique de son compagnon lorsqu’il lui serra la main en retour.
- « Pour moi de même. » répondit poliment le petit blond. J’espère que ma main n’est pas moite !
- « Maintenant si vous voulez bien m’excusez » fit-il en regardant sa montre, « j’ai une réunion dans moins de cinq minutes. »
Et il prit congé, au grand damne de Quatre qui l’aurait bien gardé en face de lui plus longtemps, rien que pour laisiaisir des yeux.
- « Je vais malheureusement devoir y aller moi aussi » fit Relena, surtout à Heero. « J’ai été ravie de vous rencontrer monsieur Yuy. »
- « Moi de même » fit-il en lui serrant la main.
Bon alors, elle va me lâcher oui !
La pouffe-fushia garda la main de monsieur Yuy dans la sienne pendant presque quinze secondes, chronométra Duo. Puis elle daigna se tourner vers Quatre afin de lui serrer la main rapidement. Et elle l’ignora ostensiblement avant de partir sans refermer la porte. Duo en resta sur le cul, la bouche ouverte. Mais…
- « Non mais vous avez vu ce manque de courtoisie ! »
Son patron le regarda ironiquement, l’air de dire : « ouais mais t’as vu comment tu l’as regardé aussi, tu l’as un petit peu cherché non ? »
Hmmm, mouais, peut-être.
- « Bien. Monsieur Yuy, je pense que vous avez fait très bonne impression. Je vous félicite, votre conduite a été exemplaire durant cet entretien. »
- « Merci monsieur. »
- « Même si la mission ne vous revient pas, je pense que nous avons de toute façon besoin d’éléments forts comme vous dans notre société. Si vous le vouleen, je pje peux faire rédiger votre contrat de travail ce soir, ainsi vous pourrez passer demain le signer. »
- « Je préfères voir si j’ai la mission d’abord. »
- « Comme bon vous semble. » fit le directeur de Gundam Force, pas contrarié pour un sou.
Quoi ? Mais… Mais… Mais pourquoi il veut pas signer tout uiteuite ? Hein ? Mon petit Heero, aller, vichezchez nous…
Un regard de son patron lui intima le silence, et Duo faillit s’étouffer en réprimant la phrase qui lui montait à la gorge.
- « Mon commercial vous tiendra au courant de l’évolution de cette affaire. »
Signe de tête affirmatif de la part des deux jeunes hommes.
- « Et sur ce, messieurs, il est temps que je reparte à l’agence. »
- « Nous rentrons aussi. » fit Duo.
***~~~***
Duo était affalé sur son canapé, la télé allumé, une pizza dégoulinante de fromage sur la table basse… Ce soir il avait envie de jouer à l’américain de base. L’une de ses mains tenait une part de pizza en équilibre, et l’autre son téléphone.
- « Allo ? »
- « Trowa ? C’est Duo. »
- « Je l’aurait parié ! »
- « Gna gna scroumpf ! Reuuuh ! Arâââââh ! Kof kof kof… Nom de Dieu! »
- « Ta pizza se rebelle ? »
- « … vache de morceau de chorizo qu’est passé de travers… C’est bon, c’est passé… Bon, alors… (kof kof)… Mon prestataire… »
- « Ouais c’est bon je le prends. »
- « Wouaaaah Trowa t’es géniaaaaaaal ! T’es mon pote hein ! Tu sais que je t’aime, tu le sais ? »
- « Mais oui mais oui… De toute façon le PDG le veut aussi. »
- « L’autre pouf… Heu… Mademoiselle Peacecraft ? »
- « Relena Peacecraft, oui. Elle l’a beaucoup apprécié. »
Bruit inintelligible.
- « Allo ? Duo ? Qu’est-ce que t’as dis j’ai rien compris ? »
- « Rien du tout, je ruminais dans ma barbe. »
- « T’en as pas. »
- « J’vais m’faire pousser le bouc. »
- « Tu veux lui faire peur ? »
- « A Relena… pourquoi pas ? C’est une idée. »
- « Mais non, à Monsieur Yuy. »
- « Lui ? Ah non au contraire je… Mais … Mais pourquoi tu me poses cette question, toi ? » fit Duo d’une voix suspicieuse.
Silence au bout du fil.
- « Allo ? T’es toujours là Trowa ? »
- « Voui voui. » lui fit une voix peu assurée.
- « Me dit pas que tu te retiens de rire ! »
- « Nan, nan, » fit le jeune français au prix d’un spectaculaire effort de volonté pour reprendre son sang froid, « pas du tout, la situation est plutôt dramatique. »
- « Je n’irais pas jusque là. »
- « Vraiment ? »
- « Bien sûr ! Je suis sûr de gagner. »
- « Ah. »
- « Quoi tu en doutes ? »
- « Nan nan. »
- « Bizarre comme je te crois pas d’un coup. »
- « On verra bien. »
- « Me dit pas que cette pét… heu… que tu crois qu’elle a toutes ses chances ! »
- « J’en sais rien… Tu crois que monsieur Yuy en est ? »
- « Heu… »
- « C’est bien ce que je pensais ! »
- « Hey ! Avec mon charme légendaire et ma tresse, je peux faire tourner un hétéro du côté homo les doigts dans le nez ! »
- « Quelle expression poétique… On verra ça, hein ! Je tiens le pari. »
- « Tu peux mon pote ! »
- « Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai ma bavette à la crème qu’est en train de roussir là. »
- « Okay je te laisse avec ta bonne bouffe française… T’aurais pu m’inviter. »
- « A plus. »
- « Hey ! Hey ! »
- « Quoi ? »
- « T’aurais pas le programme télé ? J’ai oublié de l’acheter et avec ces dizaines de chaînes… »
- « Bonne soirée Duo. »
- « J’aurais essayé. » fit-il avant de raccrocher.
***
- « Allo. »
- « Duo ? C’est Quatre. »
- « Yo patron, comment ça va ? »
- « bie bien, très bien. »
- « T’es plus au bureau là j’espère. »
- « Je pars après ce coup de fil. »
- « Quatre, il est 20h45 ! Les heures sup’ ça nourrit pas son homme. Je suis sûr que tu n’as même pas fait de pause dîner. »
- « Je mange dès que j’arrive. »
- « Quaaaaaaatre ! »
- « Je sais, je sais Duo. Pas la peine de me faire la morale. »
- « Hmmm… Alors, qu’est-ce qui t’amène ? »
- « Eh bien… »
- « Voui ? »
- « Heu… »
- « Ben vas-y Quatre, lance toi. Y’a un problème quelque part ? »
- « Non non, c’est pas ça du tout. »
- « Quatre, je t’ai connu quand tu portais encore des couches… Je parlais de toi, là. »
- « Ah… Heu… Ben en fait, heu… Hmmm… Ton ami, Trowa Barton… heu… il est gay ? » demanda-t-il maladroitement.
Duo en recracha sa gorgée de coca.
- « Trowa ? Wouahahahahahahahahahahahahaha !!! … Heu.. . J’en sais rien en fait… Je l’ai jamais vu avec une nana, ni avec un mec d’ailleurs. »
- « Ah bon. »
- « Mais c’est vrai qu’il a un charme fou avec ses beaux yeux verts… Sa musculature fine… Ses longues jambes… »
- « Oui bon ça va ! »
- « J’te taquines Quat-chan ! Alors comme ça il te plaît ? »
- « Plutôt oui. »
Au son de sa voix Duo sentit qu’il rougissait à l’autre bout du fil.
- « Il te plaît…beaucoup ? »
- « Oui. »
- « Vraiment beaucoup ? »
- « Je pense que c’est mon âme sœur. »
De nouveau recrachage de boisson gazeuse.
- « Roooh, flute Quat-chan ! Ma table basse est toute sale maintenant! Heureusement que j’ai pas visé le canapé. »
- « Désolé. »
- « Ton âme sœur tu dis… Tu en es sûr ? »
- « Oui, et je crois qu’il m’a reconnu aussi en quelque sorte… En tout cas il ne m’a pas lâché des yeux quand on s’est vu pour la première fois. »
Il devait être rouge carmin son ami.
- « Rôôôôôôôôh, c’est bôôôôôôôô ! »
- « Duo… »
- « L’amoooour, les petits oiseaux cui-cui-cui-cui-cui-cui-cui… »
- « Duo ! »
- « Désolé, j’ai pas pu m’empêcher… En tout cas je suis heureux pour toi… Te voilà enfin amoureux.. Depuis le temps que tu l’attendais, l’homme de ta vie. »
- « Oui. »
- « Pis il est temps que tu passes à l’acte aussi ! »
- « Duo ! »
- « Okay je me tais. »
- « Bon, j’y vais je suis crevé. »
- « Ok. Mais Quatre… »
- « Oui ? »
- « C’est un mec génial Trowa. T’es tombé sur quelqu’un de bien. »
- « Je sais. »
- « Je suis déjà jaloux. »
- « Ne mets pas la charrue avant les bœufs Duo, rien n’est fait encore. »
- « Mais ça ne saurais tardé… »
- « J’espère… Bon, cette fois j’y vais. A demain au bureau. N’oublies pas que tu as un rendez-vous à neuf heure. »
- « Ah ouais c’est vrai ! Tu fais bien de me le rappeler… »
- « Je suis la pour ça ! »
- « Oui patron ! »
- « Aller bonne soirée. »
- « Fait de beaux rêves Quat-chan. »
- « Hmmm… »
Et sur ce, son ami amoureux raccrocha.
***
Duo regardait son plafond depuis presque une heure. Il pensait à l’amour. Il ne l’avait encore jamais rencontré. Il avait chercher et essayer de se remémorer, toutes ses aventures avaient été sans lendemains. Il aurait bien aimé être un peu comme Quatre : savoir ce qu’il voulait et avoir assez de patience et de fidélité pour l’attendre. Cela devait porter ses fruits, vu que son ami venait d’avoir le coup de foudre pour Trowa. Et lui. Qu’est-ce qu’il ressentait pour Heero Yuy ? De l’amour ? Hmmm, pas encore. C’était avant tout un désir physique, comme à chaque fois. L’amour ça ne vient pas en un jour… En tout cas il ne l’envisageait pas de cette manière. Il fallait se connaître et apprendre à se comprendre et à se respecter, jour après jour, pour que son cœur s’attache à l’autre. Enfin, c’était de la belle théorie tout ça, mais il n’empêche qu’il avait fortement envie de conclure avec monsieur Yuy. Il soupira. Duo mon vieux, va peut-être falloir changer ta philosophie de l’amour…