Servant
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French › Games
Rating:
Adult ++
Chapters:
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French › Games
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Disclaimer:
I do not own the games(s) that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
chap 3
servant
Asrial
Normal
Asrial
3
329
2000-06-04T12:45:00Z
2000-06-04T13:01:00Z
2000-06-04T13:01:00Z
15
5030
28675
238
57
35214
9.2812
1024x768
Normal
21
0
0
Attention,
cette partie est succeptible de choquer les lecteurs un peu frileux, non-obstant
la mise en garde rituelle pour les lemons (tout au moins aux vues des cris
d'orfraies qu'ont poussés certains betas-lecteur ^^!!!!) Si la S-M ou le bondage vous font grimper au mur (même
si j'aurai pu abuser davantage) passer votre chemin.
Servant
3ème
partie
Squall
entra dans le hall du club, Seifer sur les talons.
Il
sentait la détresse de son ami et son malaise et dut se retenir pour se tourner
vers lui et le réconforter.
Seifer
avala péniblement sa salive en voyant nombre de jeunes hommes assis sur des
coussins, le regard vide et terne, un collier autours du cou, déposés là comme
au vestiaire.
Squall
tendit une petite plaque de métal au portier et ils furent introduit dans
le cercle interne du club.
Un
homme d'une quarantaine d'année s'approcha d'eux.
"-
Monsieur Trigosta, ravi de vous voir. Je suis heureux que vous ayez pu nous
rejoindre. Le portier n'a pas fait trop de difficulté je pense ?"
Squall rit doucement.
"-
Non, pas du tout. Dès qu'il a vérifié l'alimentation de mon compte en banque,
il s'est fait très serviable.
L'homme
rit à son tour et déshabilla Seifer des yeux.
"-
Superbe modèle. Comment vous en faites vous respecter ? Il m'a l'air plus
fort que vous pourtant."
Squall
eut un petit sourire en coin.
"-
La violence est la dernière des méthodes pour se faire obéir de lui. Et je
ne voudrais pas le marquer. Il vaut trop cher."
"-
Un soldat." Jugea le type et Squall hocha la tête. Il commença a essayé
de le tâter et Seifer lui laça un regard si mauvais que le type recula.
Squall
fronça les sourcils et Seifer prit une petite mine contrite.
Le
type ouvrit de grands yeux.
"-
J'aimerais bien savoir comment vous faite pour vous en faire obéir quand même."
"-
Tout est dans le dressage…" Lâcha Squall, ironique.
"-
Venez." L'invita son guide.
Ils
marchèrent le long d'un couloir assez sombre et finirent par s'arrêter devant
une lourde porte de bois.
Leur
guide l'ouvrit et les précéda dans la pièce.
Assis
autours d'une table, Squall reconnu les cinq marchands que l'espion de son
père avait déjà repéré, plus quelques autres qu'il ne connaissait pas.
Dereck
se leva et lui serra la main avant de le présenter aux autres.
Le
traditionnel serrage de main achevé, il fut invité à s'asseoir sur les profonds
divans de la pièce et Seifer imita ses "confrères" au collier et
s'assit par terre à ses pieds.
Squall
posa une main sur sa nuque, possessif.
"-
Je suis honoré que vous m'ayez invité, messieurs…"
"-
Nous avons sans doute beaucoup de chose à discuter…" Il claqua des doigts
et l'un des jeunes gens qui attendaient en silence par terre se leva. "Emmène
le blond faire le tour des installations." Le jeune homme s'inclina et
attendit que Seifer se lève.
L'ex
chevalier lança un regard interrogatif à Squall qui entérina l'ordre d'un
battement de paupières.
Seifer
se leva et suivi l'autre esclave.
***
"-
Viens, tu vas voir, c'est pas très glorieux pour nous autres, mais on s'y
fait…"
Seifer
suivit son guide vers les sous-sols du club.
"-
Tu t'appelle comment ?"
"-
Jaycen? Et toi ?"
"-
Sieglen."
"-
C'est un nom de fille ça !"
Sieglen
eut un sourire amer.
"-
C'est comme ça qu'IL veut que je m'appelle, j'obéit…Pourquoi, c'est ton vrai
nom ?"
Seifer
secoua la tête.
"-
Non, mais Il m'a laissé choisir."
Sieglen
ouvrit de grands yeux.
"-
Il est généreux !"
"-
Ça tu l'a dit." Sourit Seifer avec un plaisir non dissimulé.
Son
guide lui tapota l'épaule, indulgent.
"-
J'espère pour toi que tu ne te trompe pas sur son compte. Sinon, tu va en
souffrir…"
"-
Je le connais depuis longtemps…"
"-
A ce point ?"
"-
On a grandi ensemble…"
Sieglen
hocha la tête.
"-
Je comprends mieux pourquoi tu lui es si dévoué."
Seifer
se figea, interdit.
"-
Qu'est ce que tu veux dire ?"
Le
jeune homme eut un petit sourire mystérieux.
"-
Pas grand chose, va. Ne t'en fait pas…"
Seifer
haussa les épaules et ils entrèrent dans la salle où s'entassaient tous les
esclaves en attendant que leur maître les appellent.
***
Squall
s'adossa au fauteuil avec nonchalance et
prit un verre sur le plateau que lui présentait une jeune femme en
tenue très légère.
"-
Elle vous plait ?"
Squall
haussa les épaules.
"-
Je n'ai guère d'intérêt pour les femelles. Elles sont braillardes, chouineuses,
et elles ne travaillent pas assez vite à mon goût."
L'homme
qui lui avait parlé éclata de rire.
"-
C'est sur que lorsqu'on voit votre "collier", on se dit que vous
avez le goût des belles choses…Quelle est sa couleur, je n'ai pas eut le temps
de voir."
Squall
pencha la tête sur le côté, interloqué.
"-
Couleur ?"
L'homme
fronça les sourcils.
"-
D'où venez vous donc ?"
"-
Winhill…"
"-
C'est où ça ?"
"-
Un trou bouseux... Pourquoi croyez vous que je sois venu ici. Winhill est
excellent pour être au calme, mais question choix et animation, ce n'est pas
terrible…"
Les
marchands éclatèrent d'un rire gras et le dîner fut servit.
Squall
attrapa une cuisse de poulet qu'il attaqua avec les dents.
"-
Vous ne m'avez pas dit ce qu'étaient ces fameuses couleurs…"
Sodan
reposa son assiette.
"-
Il s'agit d'un code de couleur pour que les "laisses" sachent quels
"colliers" sont libres de droits ou chasse gardée…Le blanc pour
les colliers "libres", le rouge pour ceux qui ont un propriétaire,
le violet pour ceux dont le propriétaire demande un dédommagement pour l'utilisation
de leur "collier" et le noir pour ceux dont les propriétaires ne
veulent pas les voir utilisés par quelqu'un d'autre…"
Squall
fit mine de réfléchir.
"-
Intéressant…"
Dereck
repoussa la jeune femme qu'il tripotait depuis quelques minutes.
"-
Dites moi, quel genre de marchandise vous intéresserait ?"
Le
brun se caressa la mâchoire.
"-
Humm… un male, jeune, mignon, et avec du caractère…"
"-
Si vous avez les moyens de payer, ce sera sans problème…"
Squall
eut un sourire prédateur
"-
Je n'en doute pas. Sinon je ne me serais pas adressé à vous…"
***
Seifer
s'assit du bout des fesses sur l'un des poufs qui garnissait le véritable
harem et tandis l'oreille.
Sieglen
lui passa une tasse de thé qu'il commença lentement à siroter. Il le présenta
à tous les autres esclaves présents et une conversation bonne enfant ne tarda
pas à réchauffer l'atmosphère.
"-
Vous deux là !"
Sieglen
sursauta et poussa Seifer du coude.
"-
Vous là oui…Sieglen, c'est ça ? Et le blondinet. Venez avec moi…"
Seifer
lança un coup d'œil à son nouvel ami.
"-
Viens."
Ils
se levèrent et suivirent l'homme qui les avaient appelés.
"-
T'es un petit nouveau toi ?" Il aperçut son collier en cuir et eut un
rictus sinistre. "Venez."
Sieglen
repoussa une mèche brune derrière son oreille et suivit sans rien dire.
Seifer
fronça les sourcils mais suivit le mouvement, prudemment sur ses gardes.
"-
T'as finit de traîner !"
Seifer
eut un petit rictus sinistre et accéléra légèrement l'allure.
***
Squall
suivit deux de ses nouveaux "amis" et passa en revus une bonne partie
de la marchandise que le club avait à fournir.
S'accroupissant
devant un garçon d'une douzaine d'année, il eut un rictus glacial.
"-
Combien pour ce gosse ?"
Sodan
haussa un sourcil.
"-
N'est il pas un peu jeune pour vous ?"
"-
Pas pour ce que j'ai en tête.. Et j'aime bien dresser moi-même mes jouets."
Le
vendeur lâcha un petit rire.
"-
2000 gils."
Squall
examina le gosse qui le fixait avec de grand yeux terrorisés.
"-
1500. Pas plus. Il est sous-alimenté, il a été battu et plusieurs cicatrices
ne partiront pas."
L'homme
fit la grimace.
"-
1800, j'ai des frais.
"-
1600"
"-
1700…" Grinça le vendeur.
"-
Ça marche."
Ils
se tapèrent dans la main pour sceller le marché et Squall attrapa la laisse
du gamin et le tira derrière lui.
"-
Viens là toi…"
Le
gosse obéit en tremblant.
Un
bruit de lutte se fit soudain entendre et Squall lâcha un juron en voyant
les protagonistes.
***
Seifer
suivit Sieglen et le type dans une alcôve.
Il
fronça les sourcils.
Il
acceptait de jouer les propriétés de Squall, mais il était hors de question
qu'il laisse d'autres hommes poser leur pattes sur lui. Il se tourna vers
le loueur.
"-
Je crois que vous faites une légère erreur. Mon propriétaire ne va pas vraiment
apprécier."
Le
type haussa les épaules.
"-
Personne ne te demande de penser. Tu obéit et tu la boucle."
&quo
J'en doute…"
Le
fouet électrique du loueur se leva et Seifer lui attrapa le poignet avant
qu'il n'ai pu abattre son coup. D'une brusque torsion, il lui brisa l'articulation.
L'homme se mit à glapir comme un goret et un petit rictus strestre apparut
sur les lèvres du blond. Les clients pâlirent et reculèrent en appelant à
l'aide.
"-
JAYCEN !"
Seifer
se retourna.
Squall
le fixait, visiblement fout de rage, un gamin tenu en lasse derrière lui.
"-
A quoi tu joues !"
Seifer
le fixa froidement, lui laissant le temps d'analyser la situation.
"-
Je me suis juste défendu. Il y a des limites à ne pas dépasser…"
Squall
se calma et retint les gardes de la main.
"-
Nous réglerons ça tout à l'heure…Je suis en partie responsable de la situation…"
Derek
couru vers lui.
"-
Que ce passe-t-il ?"
"-
Ce "type" à cru bon de louer MON collier à ces clients…Je n'apprécie
pas particulièrement ce genre d'indiscrétions…"
Derek
fronça les sourcils.
"-
En effet, je comprend…Si vous ne voulez pas que de telles scène se reproduisent,
il serait toutefois préférable que vous lui changiez son collier…"
Squall
hocha la tête.
"-
Je m'en occuperais dès que nous serons revenus à notre hôtel."
Derek
se calma quelque peu.
"-
Jaycen, nous y allons."
"-
Bien, maître."
"-
Prends le gosse, il est trop faible."
Seifer
s'exécuta et prit le garçon dans ses bras.
L'enfant
se détendit quelque peu contre lui et il se retint difficilement de lui lancer
un regard rassurant.
"-
Allons-y.
***
Seifer
posa l'enfant sur le divan de leur chambre.
"-
Je suis navré Seifer. Je ne pensais pas que tu te retrouverais dans ce genre
de situation. Ça va ?"
"-
Ça va. C'est quoi ce gosse ?"
Squall
rougit.
"-
J'ai pas pu résister…"
"-
SQUALL !"
"-
Je ne pouvais pas le laisser avec ces pervers !"
"-
On ai là pour ça." Il s'accroupit devant l'enfant. "Ne t'inquiètes
pas. Squall n'est pas un vrai esclavagiste, et je ne suis pas un vrais "collier".
Nous sommes des SeeDs. Tu sais ce que c'est ?"
L'enfant
fit oui de la tête.
"-
Nous sommes là en mission pour démanteler le trafic d'esclaves. Tu voudras
nous aider ?"
L'enfant
se redressa.
"-
Bien sur !"
"-
Brave petit !"
Squall
s'accroupit à son tour près de lui.
"-
Comment t'appelles-tu ?"
"-
Domenic."
"-
Et bien, Domenic, La première chose, tu va prendre un bain, et pendant que
Seifer va soigner tes blessures, je vais aller acheter des vêtements neufs
pour toi, et un collier noir pour lui…"
"-
Collier noir ?"
Squall
expliqua rapidement le code des couleurs.
"-
Oh oui, noir s'il te plait !!!!!"
Squall
se fendit d'un sourire bizarre mais n'ajouta rien.
***
Trois
semaines plus tard.
Le
temps du pari s'écoula mais les deux SeeDs se virent contraint à continuer
de jouer le jeu, leur investigation prenant plus longtemps que prévu.
Irrité,
Squall était sortit prendre l'air.
On
toqua à la porte.
Domenic
quitta le sofa où Seifer lui apprenait à lire et alla ouvrir la porte.
"-
Jaycen, où est ton maître ?"
Seifer
se retint de dégager Sodan à coups de pieds.
"-
Il est sortit prendre l'air ."
Un
coup de cravache le cueillit à la joue et ses prunelles étincelèrent de rage.
"-
Appelle moi maître !"
"-
Je n'ai quseulseul maître, monsieur !"
Sodan
grinçait des dents lorsque Squall rentra.
"-
Quel est le problème ?"
"-
Votre collier fait preuve de bien d'outrecuidance…"
"-
Il est juste très exclusif. Que puis-je faire pour vous ?"
"-
Vous êtes invité à une Chasse demain soir."
"-
Où ?"
Sodan
eut un rictus froid.
"-
Vous verrez…"
Squall
haussa les épaules.
"-
Très bien…"
"-
Une voiture du Dionysos viendra vous chercher avec vos jouets demain soir
à 17h…"
"-
Je serais prêt"
"-
Alors c'est parfait…"
***
Le
lendemain.
Squall
vérifia les colliers de Seifer et de Domenic, noirs, bien entendus, et remis
au gamin un petit pistolet de poing.
"-
C'est pour te protéger en cas de besoin. Reste près de Seifer, ne le quitte
pas d'une semelle, et tout ira bien.
Seifer
eut un rictus cynique et enfila son trench-coat avant de solidement attaché
dessous sa gunblade et celle de Squall.
"-J'es
père que les troupes de ton père sont prêtes à réagir au quart de tour !"
Squall
exhiba le talon de sa botte dans lequel il fixa un petit objet.
"-
Ne t'en fait pas. Je viens de lancer l'émetteur. Ils nous suivrons à la trace."
"-
Et quand sauront-ils qu'ils doivent intervenir ?"
"-
Le satellite Gaya a été réquisitionné et filmera toute la scène.."
Seifer
renifla.
On
sonna à la porte de leur chambre.
"-
Et bien allons y."
Squall
eut un sourire prédateur.
"-
Ta dernière journée au collier Seif'. Ne va pas me la gâcher."
Seifer
haussa les épaules, un peu mal à l'aise.
Ils
quittèrent la chambre et s'engouffrèrent dans la voiture qui les emmenait
sur le "champs de capture" des prochains esclaves.
***
"-
Où sont-ils ?"
"-
Ils se dirigent vers le sud, monsieur le président.
Laguna
soupira et s'appuya contre le dossier de sa chaise.
Kyros
se pencha au dessus de lui et lui massa les épaules.
"-
Au moins on sait qu'ils vont bien…"
Laguna
grogna.
"-
Ils sont arrêtés monsieur. Devons nous lancer l'opération ?&q
Laguna
secoua la tête.
"-
Non, mettez juste les troupes en position."
Kyros
sourit.
"-
Viens là !" Ordonna Laguna.
Kyros
lui obéit et s'assit sur ses genoux.
"-
Je me demande dans quel état on va voir revenir Seifer…"
"-
Probablement fou de rage…Je suppose que ça se réglera dans le sang encore
une fois."
Kyros
soupira et se nicha dans le cou de son ami.
"-
On verra…Même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi."
"-
Ha oui ?"
"-
Oui…"
"-
Tu crois que…"
"-
Certain."
Laguna
renifla, amusé.
"-
Ça pourrait être intéressant, tu ne crois pas ?"
"-
LAGUNA !"
"-
Tu n'es pas de mon avis ?
"-
Si, mais il faut bien que quelqu'un fasse semblant de protester !
***
"-
Monsieur Trigosta ! Quel plaisir de vous voir !"
Squall
serra la main de Derek et Seifer eut un petit sourire amical pour Sieglen.
"-
Drôle de tenue pour votre collier…"
Squall
eut un petit rire.
"-
Que voulez vous. Il n'oubliera jamais qu'il a été un soldat et si je ne lui
laisse pas un peu de détente de temps en temps, il devient insupportable."
Derek
secoua la tête.
"-
Vous êtes trop coulant avec lui."
Squall
secoua la tête et continua à mi-voix pour que Seifer ne l'entende pas.
"-
Non. Croyez moi. Je le connais bien. Il a pas l'air comme ça, mais c'est un
tendre. Il aime me faire plaisir, mais il faut lui laisser parfois la bride
sur le cou sinon il devient intraitable. Un peu comme un faucon. Vous pouvez
le mettre aux longes et le briser, ou faire en sorte de l'apprivoiser, de
le faire travailler pas affection, et de lui faire garder toute sa gniak.
Je vous laisse deviner lequel des deux ramènera les plus belles proies."
Derek
se fendit d'un petit sourire indulgent.
"-
Vous êtes encore jeune…Je doute que vous soyez encore un bon juge des caractères.
Celui là, vous devrez le briser pour l'avoir à vos pieds."
Squall
éclata de rire et Seifer se retourna en fronçant les sourcils. Le brun lui
fit un petit geste de la main et il retourna à sa conversation avec Sieglen,
Domenic sur les talons.
"-
Il est déjà à mes pieds. Même s'il ne s'en rends pas encore compte."
Son
interlocuteur le regarda bizarrement.
"-
Pourquoi ai-je la curieuse impression que votre conversation est à deux niveaux
?"
Squall
se contenta de sourire.
***
"-
Monsieur le président ? L'attaque à commencée. Quand devons nous intervenir
?"
"-
Lorsque les combats seront au plus fort…"
***
Seifer
suivait de loin la bataille qui opposait les mercenaires recrutés pas les
marchands et les jeunes gens du camp d'entraînement galbadien qui avait été
choisi comme cible.
Il
jeta un coup d'œil à Squall puis se rapprocha de lui.
"-
Alors ? Quand Esthar se manifestera-t-elle ?"
Squall
lui montra de la main.
"-
Maintenant…"
Un
chaos indescriptible s'ensuivit.
Les
mercenaires, vites débordées, furent arrêtés ou tués en quelques instants.
Près
des voitures, les marchands eurent la désagréable surprise de voir les pneus
des véhicules à plats, crevés par un petit couteau manié de main experte par
un petit garçon acheté par un SeeD.
Seifer
sortit négligemment les deux gunblades de sous son trench-coat et tendit la
sienne à Squall.
Le
Chef des SeeDs se fit un plaisir de lire leurs droits aux esthariens et aux
galbadiens arrêtés.
"-
Que signifie ?"
"-
Que vous êtes tous près à passer un très long moment au trou." Grinça
Seifer en passant des menottes aux prisonniers.
Squall
soupira, un peu dessus.
"-
Vous auriez quand même pu faire semblant de résister ! Vous ne savez pas à
quel point j'ai envie de vous démolir le portrait ! Seifer, tu peux détacher
les jeunes gens ?"
"-
A vos ordres, Chef !"
Sieglen
fixa Seifer avec des yeux ronds comme il tranchait les liens qui l'entravaient
avec son arme.
"-
Que…"
"-
Nous sommes des SeeDs."
Sieglen
ravala son air.
"-
Ça veut dire qu'on est libre ?"
ot;-ot;-
Dès que vous aurez fait vos dépositions et que vous serez passés à l'infirmerie,
absolument."
Le
rassura Laguna en s'approchant de son fils.
"-
Beau travail, Squall."
"-
Tu étais dans le coin ?"
"-
J'attendais dans l'hydre. Hé, Seifer, tu peux enlever ça, maintenant !"
Continua la président en désignant le collier de velours noir.
Seifer
agita la main.
"-
Tout à l'heure. Je finis avec eux, d'abord."
Kyros
se fendit d'un petit sourire appréciateur et Laguna lui colla discrètement
quelques billets dans la main.
"-
Le plus dur reste encore à venir !" Remarqua la président.
"-
J'ai toute confiance en Seifer…"
***
Le
soir même, BGU.
Seifer
soupira en se regardant dans la glace.
A
peine arrivé à la BGU, Cid l'avait informé qu'il était promus SeeD grâce à
son excellent travail sur sa mission, et il se retrouvait maintenant dans
l'une des chambres individuelles les plus isolées de l'université.
Avec
une peine presque physique, il ôta le collier qui lui enserrait la gorge et
le rangea précieusement dans un tiroir.
Un
peu déboussolé de se retrouver seul dans sa chambre après près d'un mois passé
à vivre 24 h/24 littéralement collé à Squall, il se laissa tomber sur le lit
et grimaça.
Fermant
les yeux, il essaya de s'endormir sans y parvenir.
On
toqua à sa porte et il bondit sur ses pieds, espérant contre toute attente
que ce serait Squall qui viendrait le voir.
"-
Domenic ? Que ce passe-t-il ?"
L'enfant
lui lança un regard un peu confus.
"-
Je suis désolé, j'ai peur de rester tout seul… Et je connais personne ici."
Seifer
le prit dans ses bras et l'assis sur le lit.
"-
Alors tu vas rester à la BGU, finalement ?"
L'enfant
hocha vigoureusement la tête.
"-
Tu n'as pas enlevé ton collier ? Attends, je vais le faire…"
Domenic
posa une main dessus et secoua la tête.
"-
Non, je veux le garder !"
"-
Pourquoi diable ?"
L'enfant
lui lança un regard un peu triste.
"-
C'est tout ce que j'ai…"
L'ex-chevalier
ne dit rien.
Il
allongea l'enfant sous les draps et s'assis près de lui.
"-
Dors, va… Tu en as besoin…"
L'enfant
bailla. Quelques minutes plus tard, il dormait.
***
Deux
semaines plus tard.
Kyros
ouvrit la porte de la Serre et se faufila à l'intérieur.
Souriant,
il ne mit pas longtemps à trouver Seifer qui s'acharnait sur un T-Rex assez
hargneux.
Le
mince guerrier patienta un moment puis s'approcha du blond essoufflé.
"-
Ça va ?"
Seifer
sursauta.
"-
Vous voulez me faire avoir une attaque ?"
Kyros
ricana.
"-
Tu es de bien mauvais poil depuis quelques jours…"
Seifer
grogna.
"-
Squall s'inquiète pour toi tu sais…."
Kyros
s'amusa de voir le blond passer de l'irritation à l'anticipation, à la joie,
puis au découragement et à la résignation.
"-
Si vous le dites… Perso, je m'en fout…"
"-
Et tu veux faire croire ça à qui ?"
Seifer
se retourna comme un serpent à qui on aurait mordu la queue.
Une
seconde interdit, il vit que Kyros s'était déjà éloigné.
Encore
plus en colère, il regagna sa chambre.
***
"-
A quoi tu joues Squall ?"
"-
A savoir ?"
"-
Avec Seifer… Tu te rends comptes qu'il ne sait absolument plus où il en est…"
"-
Je sais…"
"-
T'es un peu sadique, quelque part."
"-
Je sais aussi… C'est bien pour ça que je le dresse. Je ne voudrais pas lui
faire de mal…"
Edéa
haussa un sourcil.
***
Seifer
se passa un peu d'eau sur le visage. Sa main descendit sur son cou et se referma
délicatement autour de sa gorge.
Il
soupira.
Plus
le temps passait, et plus ce foutu collier lui manquait.
Il
secoua la tête.
C'était
autant la main qui tenait cette foutue laisse que ce foutu collier qui lui
manquaient…."
***
"-
Salut, Seifer !"
Le
blond gronda un mot et s'éloigna rapidement de la jeune femme brune qui visiblement
ne l'entendait pas de cette oreille.
"-
Qu'est ce qui t'arrives, tu boudes ?"
Seifer
ne rie rien et marcha plus vite.
"-
Tu cours où comme ça ? Ah je sais
! Lutouutou-servant de Squall à une course à faire pour son maître !"
Un
voile rouge passa devant les yeux de Seifer.
Sa
main vola si vite qu'il ne put même pas se retenir et attrapa la sorcière
par la gorge, la clouant au mur.
Piaulant
comme elle pouvait, les s nes ne touchant plus terre, elle tenta de supplier
l'ancien chevalier pour qu'il la lâche.
Irvine
s'accrocha à son bras pour le forcer à lâcher prise.
Rien
n'y fit.
S'y
mettant à trois, les SeeDs essayèrent de dégager la jeune femme qu'étranglait
lentement le blond, sourd à toutes leur prières.
"-
SEIFER ! Lâche-la !"
Le
blond ouvrit instantanément la main.
Lentement,
il fit face à Squall, les poings serrés.
Le
SeeD était pâle, visiblement inquiet;
Lorsqu'il
demanda à Irvine des nouvelles de Linoa, Seifer tourna les talons et s'enfuit
vers sa chambre, la colère menaçant à nouveau de détruire son peu de contrôle.
Squall
le regarda s'échapper sans rien dire.
***
Seifer
se recroquevilla sur son lit.
Des
sanglots lui creusèrent la gorge.
Squall
lui manquait…
Il
se reprit.
Son
maître lui manquait. Ses ordres autant que ses caresses.
Il
avait beau retourner toutes ses pensées dans sa tête, il en revenait toujours
au même point. Il n'était pas fait pour ce débrouiller seul. Il avait besoin
de quelqu'un pour le tenir en laisse, pour maîtriser les pulsions assassines
qui le dominaient parfois. Tout simplement. Et c'était Squall…
Il
soupira et se redressa.
Si
Squall n'était pas arrivé et ne lui avait pas ordonné de lâcher la jeune femme,
il l'aurait tuée sans le moindre état d'âme, simplement parce qu'il aurait
aimé que son persiflage soit le reflet de la réalité. Et que cela lui faisait
mal.
Il
se leva et ouvrit le petit tiroir se sa commode.
Prenant
le petit collier de velours noir, il le serra dans sa main.
Secouant
la tête, il se décida à jouer le tout pour le tout.
***
Laguna
vit Seifer sortir de sa chambre, un petit bout de tissu noir dans la main.
Un
grand sourire aux lèvres, il congédia Kyros et le suivit.
***
Squall
fronça les sourcils. Il ne s'attendait vraiment pas à ce que Seifer réagisse
de cette façon. Il voulait qu'il vienne le supplier, mais pas qu'il attaque
tout ce qui bouge par dépit.
Il
sursauta lorsqu'on toqua à la porte.
"-
Entrequotquot;
Seifer
entra et ferma la porte derrière lui.
"-
Seifer ? Qu'y a-t-il ?"
Le
blond hésita une seconde puis tendit ce qu'il avait à la main.
Squall
le prit.
"-
Qu'est ce que tu veux que je fasse de ça ?"
"-
Tu m'as forcé à t'obéir comme un esclave pendant un mois.. Et maintenant,
je suis incapable de m'en passer… Tu as vu ce qui c'est passé avec Linoa.
Je n'ai obéit qu'au son de ta voix. Je suis un danger pour les autres…je veux
que tu me remettes mon collier."
Squall
ouvrit de grands yeux. Il s'attendait à tout, mais pas à ça ! Il voulait que
Seifer lui soit soumis, mais pas à ce point !
Il
secoua la tête, cherchant à se dégager les neurones.
"-
Tu te rends compte de ce que tu me demandes ?"
"-
Tu te rends compte de ce que tu m'as fais ?"
"-
Seifer…"
"-
Je ne suis pas fait pour vivre sans quelqu'un pour me contrôler et me diriger…Cid
et la BGU y ont échoués, Ultimécia. Maintenant toi. C'est ce que j'ai toujours
nconnconsciemment cherché, ce dont j'ai besoin pour mon propre équilibre, Squall…J'ai
BESOIN d'un maître…"
Squall
lui fit signe de s'asseoir près de lui.
Il
lui prit le collier des mains et le lui attacha autours du cou.
Un
sourire satisfait fleurit à ses lèvres et il posa sa main sur la nuque du
jeune homme, possessif.
"-
Et moi j'ai besoin d'être ton maître, Seifer…."
Seifer
sourit en sentant les lèvres de Squall glisser le long de son cou vers ses
omoplates.
"-
C'était pour ça ton pari ?"
Squall
lui mordilla l'oreille.
"-
Oui… j'ai attendu que tu sois ivre et j'ai triché aux cartes."
Seifer
ferma les yeux.
"-
Tu as triché ? Pourquoi ?"
"-
Je voulais que tu sois à moi…Enlève ton trench-coat."
Le
blond obéit promptement et Squall ouvrit son éternel gilet bleu avant de le
aireaire glisser le long de ses épaules.
"-
Tu es vraiment bien obéissant quand tu veux…"
"-
Un brave petit faucon ?"
Squall rit doucement.
"-
Tes longes sont-elles suffisamment courtes ?"
"-
Tu viens de les mettre à l'exacte longueur…"
Les
mains de Squall quittèrent le torse de Seifer.
"-
Déshabille-moi."
Le
blond ne se fit pas prier.
Lentement,
il fitssersser le blouson de cuir et fit passer le t-shirt pas dessus la tête de son maître en lui caressant
tendrement les flancs. Il prit tout son temps pour dénouer une à une les ceintures
de brun, puis ouvrit le pantalon, le faisant glisser sur les hanches de son
cadet et libérant une érection déjà impressionnante.
Une
fois nu, Squall s'accroupit devant lui.
"-
Allonge-toi sur le lit. Sur le ventre."
Frémissant
d'anticipation, il obéit.
Squall
se lécha les lèvres et ramassa une de ses ceintures au sol.
Attrapant
les mains de Seifer, il les lui noua dans le dos.
"-
Squall ?"
"-
Chut, pas un mot, Seifer…"
"-
Mais…"
Squall
fronça les sourcils et attrapa une autre ceinture pour lui administrer un
bon coup entre les omoplates, laissant une trace r sur sur la peau pâle.
Seifer
poussa un petit cri et Squall l'abandonna là.
blond s'agita, mal à l'aise et un peu frustré.
"-
Squall !"
Un
nouveau coup le cueillit, marquant sa croupe.
"-
Pas un mot je t'ai dit…"
Seifer
soupira et se tut.
Pendant
de longues secondes, Squall ne fit rien.
Seifer
gémit et un nouveau coup lui cingla les jambes.
Il
se raidit.
Une
main lui caressa soudain le flanc puis disparu, aussi légère qu'une plume,
faisant bondir le jeune homme anticipant un nouveau coup qui ne vint pas.
Squall
s'amusait…
Une
caresse suivit, aussi légère et courte que la première et lui enflamma les
épaules, puis les chevilles. Il ferma les yeux.
Les
mains de Squall volaient sur son corps sans concertation ou réflexion. Pas
une fois il ne put savoir où la caresse suivante allait le prendre, le laissant
pantelant de désir et à moitié fou de frustration.
Une
chaleur violelui lui brûla soudain les reins. Il mit une seconde à analyser
la douleur comme telle avant d'un autre trait violent ne lui cingle les jambes
puis ne prenne possession de ses épaules.
Il
gémit et rouvrit les yeux.
Il
se raidit.
Squall
sourit.
Laguna
aussi.
"-
Squall…"
"-
Chhhhh…"
Seifer
se mordit la lèvre, rougissant furieusement, avant d'enfoncer son visage dans
le matelas. os os
à la porte, Squall l'embrassa dans le cou, alternant caresses et coups, aussi
arythmiquement que possible, l'empêchant de d'anticiper ses actions.
Avec
bonne humeur, il poursuivit son jeu pendant de longues minutes.
"-
Et maintenant, quel jeu allons-nous bien pouvoir inventer…" Questionna-t-il
lorsqu'il vit Seifer tremblant, de minuscules traînées rouges maculant son
dos et ses reins, avant d'effacer les minces lignes sanglantes d'un coup de
langue.
"-
Tu pourrais peut-être passer à quelque chose d'un peu plus efficace ?"
Lui répondon pon père.
Squall
se figea et pâlit.
"-
La…Laguna…"
Laguna
quitta la porte où il était appuyé depuis un bon quart d'heure et prit la
ceinture des mains de son fils avant
de la poser sur le lit près de Seifer.
"-
Tu as oublié quelque chose de très important." Le gronda-t-il gentiment.
Il fouilla dans l'un des tiroirs de son fils en en sortit deux t-shirts.
Il
les roula et les montra à son fils.
"-
Je vais t'apprendre quelque chose…"
Squall
sortit de son mutisme.
"-
Maimaimaimais…"
"-
Quoi ? Tu veux pas laisser ton vieux père jouer avec toi ? Je te prêterais
Kyros si tu veux.."
Squall
se fendit d'un sourire pervers, exacte réplique de celui qui barrait le visage
de son père.
"-
pourquoi pas…"
Laguna
dévoila une rangée de dents acérées et donna un coup de dents dans le vide.
"-
Bonne réponse…"
Il
attrapa les t-shirts, utilisa le premier pour aveugler Seifer et le second
pour le bâillonner.
Squall
se renfrogna.
"-
Qu'y a-t-il ?"
"-
Il ne peut plus refuser quoi que ce soit comme ça !"
"-
Mais si." Il fouilla la pièce du regard en attrapa une petite balle couineuse
qui traînait sur une étagère. "Seifer. Si tu vois qu'on va trop loin
pour toi, il te suffit de faire couiner la balle et on arrêtera immédiatement
d'accord ?"
Le
blond hocha la tête, soudain beaucoup plus détendu.
"-
Et il accepte !" Squall en resta comme deux ronds de flanc.
"-
Il n'attendait que ça. Au fait, ça faisait dix minutes qu'il m'avait vu…"
Squall
s'empourpra à l'idée de partager son amant avec son père.
Laguna
récupéra deux ceintures et attacha
les chevilles du blond au pied du lit, les écartant largement.
Ses
mains coururent rapidement sur la peau du jeune homme et Squall fronça les
sourcils avant de l'imiter, vexé que son père tire si vite des gémissements
de la gorge de Seifer.
Travaillant
des mains et de la langue, Squall et Laguna rivalisèrent d'attention pour
le blond.
Laguna
laissa ses mains s'égarer entre les jambes du jeune homme et caressa délicatement
le membre gonflé de désir depuis trop longtemps.
Seifer
gémit davantage et Laguna le prit dans sa bouche, laissant sa langue courir
le long de soxe, xe, titillant le bout d'une langue insolente, s'enroulant
au tour de la hampe, remontant vers les parties du dessous pour les mordre
avec douceur…
Squall
ôta le bâillon de Seifer et prit possession de sa bouche, mimant sur sa langue
la possession de son père entre ses jambes.
Seifer
n'essayait même plus de réfléchir, totalement perdu dans le tourbillon de
sensations qui le submergeait.
Lorsque
qu'un doigt couvert de salive s'enfonça en lui, il arqua les reins, geignant
dans la bouche de Squall pour en avoir davantage;
Un
second doigt rejoint le premier, vrillant en lui, l'écartelant d'une sensation
inconnue jusque là.
Un
troisième doigt ne se fit guère attendre et Seifer s'empala délibérément dessus.
Laguna écarta les doigts, cherchant à le détendre autant que faire ce peut.
Pliant les doigts, il effleura sa prostate et le blond ne put retenir un cri
de pur plaisir.
Squall
se désintéressa de sa bouche et se glissa sous lui, reprenant son sexe après
que son père l'eut délaissé.
Laguna
retira ses doigts, laissant Seifer se plaindre avec frustration.
Souriant,
il se glissa dans la salle de bain et en revint avec une bouteille d'huile
de bain.
Il
s'en enduisit généreusement et guida son sexe jusqu'à la grotte vierge du
blond.
"-
Non…"
Laguna
s'arrêta aussitôt.
"-
Seifer ?.
"-
Veux.. Squall…"
Laguna
sourit.
Il
tira Squall de son intérêt du moment pour la virilité de son ami et lui posa
la bouteille dans la main.
"-
C'est toi qu'il veut."
Squall
fixa son père, interdit.
"-
Mais qu'est ce que vous fichez !" Ce plaignit Seifer en remuant les reins,
impatient.
Squall
se prépara rapidement et l'empala d'un coup, lui arrachant un cri de douleur
qui se transforma vite en gémissements de plaisir.
Laguna
libera les mains de Seifer, lui permettant de se trouver une position plus
confortable et se recula pour les laisser s'amuser tout seul, ne voulant plus
se meler de leur première étreinte.
Seifer
l'attrapa par la cuisse avant qu'il ne s'écarte et le tira vers lui.
Un
peu plus ébranlé à chaque coup de boutoir de Squall, il parvint à prendre
Laguna dans sa bouche et le suça généreusement, satisfait des plaintes sourdes
qui ne tardèrent pas à passer la gorge du président.
Laguna
enfonça ses doigts dans la courte chevelure du jeune homme, se retenant à
grand peine de lui faire accélérer le rythme et de s'enfoncer plus profondément
dans sa gorge au risque de le blesser.
Squall
accéléra brutalement son rythme et Seifer lâcha quelques cris inarticulés
avant de se répandre sur le drap blanc. Ses muscles internes se contractèrent
et Squall ne put résister à la pression soudaine. Il se répandit en lui, étouffant
un gémissement sur sa nuque marqué de ses morsures.
Laguna
se retira gentiment de la bouche de Seifer qui lui lança un petit regard désolé
et totalement épuisé.
Kyros
attrapa Laguna et fit un clin d'œil au jeune homme.
"-
Ne t'en fait pas, je le finit…" Murmura-t-il avant de s'accroupir devant
son vieil ami qui s'appuya au mur pour ne pas tomber.
Squall
rampa sur le corps de Seifer et se nicha contre lui, gouttant le spectacle
de Laguna et Kyros à sa juste valeur.
Il
embrassa tendrement Seifer et effleura le petit collier de velours.
"-
Le velours ne te va pas…toi, il te faut du métal…"
Kyros
et Laguna s'allongèrent près d'eux, également enlacés.
Kyros
désigna le fin collier blanc qu'il portait.
"-
Ton père avait préféré l'os pour moi…"
Seifer
renifla.
"-
Décidément c'est de famille…" Murmura-t-il avant de s'endormir.
Laguna
et Squall eurent le même sourire féroce avant de sombrer à leur tour dans
le sommeil
***
Seifer
ouvrit les yeux.
Tout
son corps lui faisait mal, des courbatures lui déchiraient les articulations,
sa nuque le brûlait, et on arrière train lui semblait en compote.
Il
se força à quitter le lit, laissant Laguna et Squall dormir, enfila un peignoir
et se rendit à la cuisine.
"-
Salut Seifer !"
"-
Salut Kyros. Bien matinal…"
"-
Guère plus que toi."
"-
Pourquoi ai-je l'impression que c'est pas très catholique tout ça ?"
Kyros
haussa les épaules.
"-
Quelle importance ? Tu as autant besoin de Squall que moi de Laguna. Ça ne
me gène pas d'échanger et je vis comme ça depuis près de vingt-cinq ans…"
Seifer
ouvrit de grands yeux.
"-
Ça t'étonnes hein ?"
"-
Ben… "
Laguna
m'a offert ce collier il y a vingt quatre ans…Je ne l'ai jamais regretté."
Il
attrapa la cafetière et versa le café chaud dans quatre grands bols pendant
que Seifer finissait de préparer les tartines.
"-
Viens, ils vont pas tarder à se réveiller…"
Les
deux hommes retournèrent dans la chambre où Squall et Laguna les accueillirent
avec un grand sourire encore endormis.
Ils
disposèrent le petit déjeuner et revinrent se nicher sous les draps, se bouinant
dans les bras de leur maître respectif.
Squall
fronça les sourcils.
"-
Toi, la première chose qu'on fait aujourd'hui, c'est de te trouver un collier
convenable !"
Seifer
posa sa tête sur son torse et ferma les yeux.
"-
Tout ce que tu veux…."
A
suivre
sommaire
les
fics
Asrial
Normal
Asrial
3
329
2000-06-04T12:45:00Z
2000-06-04T13:01:00Z
2000-06-04T13:01:00Z
15
5030
28675
238
57
35214
9.2812
1024x768
Normal
21
0
0
Attention,
cette partie est succeptible de choquer les lecteurs un peu frileux, non-obstant
la mise en garde rituelle pour les lemons (tout au moins aux vues des cris
d'orfraies qu'ont poussés certains betas-lecteur ^^!!!!) Si la S-M ou le bondage vous font grimper au mur (même
si j'aurai pu abuser davantage) passer votre chemin.
Servant
3ème
partie
Squall
entra dans le hall du club, Seifer sur les talons.
Il
sentait la détresse de son ami et son malaise et dut se retenir pour se tourner
vers lui et le réconforter.
Seifer
avala péniblement sa salive en voyant nombre de jeunes hommes assis sur des
coussins, le regard vide et terne, un collier autours du cou, déposés là comme
au vestiaire.
Squall
tendit une petite plaque de métal au portier et ils furent introduit dans
le cercle interne du club.
Un
homme d'une quarantaine d'année s'approcha d'eux.
"-
Monsieur Trigosta, ravi de vous voir. Je suis heureux que vous ayez pu nous
rejoindre. Le portier n'a pas fait trop de difficulté je pense ?"
Squall rit doucement.
"-
Non, pas du tout. Dès qu'il a vérifié l'alimentation de mon compte en banque,
il s'est fait très serviable.
L'homme
rit à son tour et déshabilla Seifer des yeux.
"-
Superbe modèle. Comment vous en faites vous respecter ? Il m'a l'air plus
fort que vous pourtant."
Squall
eut un petit sourire en coin.
"-
La violence est la dernière des méthodes pour se faire obéir de lui. Et je
ne voudrais pas le marquer. Il vaut trop cher."
"-
Un soldat." Jugea le type et Squall hocha la tête. Il commença a essayé
de le tâter et Seifer lui laça un regard si mauvais que le type recula.
Squall
fronça les sourcils et Seifer prit une petite mine contrite.
Le
type ouvrit de grands yeux.
"-
J'aimerais bien savoir comment vous faite pour vous en faire obéir quand même."
"-
Tout est dans le dressage…" Lâcha Squall, ironique.
"-
Venez." L'invita son guide.
Ils
marchèrent le long d'un couloir assez sombre et finirent par s'arrêter devant
une lourde porte de bois.
Leur
guide l'ouvrit et les précéda dans la pièce.
Assis
autours d'une table, Squall reconnu les cinq marchands que l'espion de son
père avait déjà repéré, plus quelques autres qu'il ne connaissait pas.
Dereck
se leva et lui serra la main avant de le présenter aux autres.
Le
traditionnel serrage de main achevé, il fut invité à s'asseoir sur les profonds
divans de la pièce et Seifer imita ses "confrères" au collier et
s'assit par terre à ses pieds.
Squall
posa une main sur sa nuque, possessif.
"-
Je suis honoré que vous m'ayez invité, messieurs…"
"-
Nous avons sans doute beaucoup de chose à discuter…" Il claqua des doigts
et l'un des jeunes gens qui attendaient en silence par terre se leva. "Emmène
le blond faire le tour des installations." Le jeune homme s'inclina et
attendit que Seifer se lève.
L'ex
chevalier lança un regard interrogatif à Squall qui entérina l'ordre d'un
battement de paupières.
Seifer
se leva et suivi l'autre esclave.
***
"-
Viens, tu vas voir, c'est pas très glorieux pour nous autres, mais on s'y
fait…"
Seifer
suivit son guide vers les sous-sols du club.
"-
Tu t'appelle comment ?"
"-
Jaycen? Et toi ?"
"-
Sieglen."
"-
C'est un nom de fille ça !"
Sieglen
eut un sourire amer.
"-
C'est comme ça qu'IL veut que je m'appelle, j'obéit…Pourquoi, c'est ton vrai
nom ?"
Seifer
secoua la tête.
"-
Non, mais Il m'a laissé choisir."
Sieglen
ouvrit de grands yeux.
"-
Il est généreux !"
"-
Ça tu l'a dit." Sourit Seifer avec un plaisir non dissimulé.
Son
guide lui tapota l'épaule, indulgent.
"-
J'espère pour toi que tu ne te trompe pas sur son compte. Sinon, tu va en
souffrir…"
"-
Je le connais depuis longtemps…"
"-
A ce point ?"
"-
On a grandi ensemble…"
Sieglen
hocha la tête.
"-
Je comprends mieux pourquoi tu lui es si dévoué."
Seifer
se figea, interdit.
"-
Qu'est ce que tu veux dire ?"
Le
jeune homme eut un petit sourire mystérieux.
"-
Pas grand chose, va. Ne t'en fait pas…"
Seifer
haussa les épaules et ils entrèrent dans la salle où s'entassaient tous les
esclaves en attendant que leur maître les appellent.
***
Squall
s'adossa au fauteuil avec nonchalance et
prit un verre sur le plateau que lui présentait une jeune femme en
tenue très légère.
"-
Elle vous plait ?"
Squall
haussa les épaules.
"-
Je n'ai guère d'intérêt pour les femelles. Elles sont braillardes, chouineuses,
et elles ne travaillent pas assez vite à mon goût."
L'homme
qui lui avait parlé éclata de rire.
"-
C'est sur que lorsqu'on voit votre "collier", on se dit que vous
avez le goût des belles choses…Quelle est sa couleur, je n'ai pas eut le temps
de voir."
Squall
pencha la tête sur le côté, interloqué.
"-
Couleur ?"
L'homme
fronça les sourcils.
"-
D'où venez vous donc ?"
"-
Winhill…"
"-
C'est où ça ?"
"-
Un trou bouseux... Pourquoi croyez vous que je sois venu ici. Winhill est
excellent pour être au calme, mais question choix et animation, ce n'est pas
terrible…"
Les
marchands éclatèrent d'un rire gras et le dîner fut servit.
Squall
attrapa une cuisse de poulet qu'il attaqua avec les dents.
"-
Vous ne m'avez pas dit ce qu'étaient ces fameuses couleurs…"
Sodan
reposa son assiette.
"-
Il s'agit d'un code de couleur pour que les "laisses" sachent quels
"colliers" sont libres de droits ou chasse gardée…Le blanc pour
les colliers "libres", le rouge pour ceux qui ont un propriétaire,
le violet pour ceux dont le propriétaire demande un dédommagement pour l'utilisation
de leur "collier" et le noir pour ceux dont les propriétaires ne
veulent pas les voir utilisés par quelqu'un d'autre…"
Squall
fit mine de réfléchir.
"-
Intéressant…"
Dereck
repoussa la jeune femme qu'il tripotait depuis quelques minutes.
"-
Dites moi, quel genre de marchandise vous intéresserait ?"
Le
brun se caressa la mâchoire.
"-
Humm… un male, jeune, mignon, et avec du caractère…"
"-
Si vous avez les moyens de payer, ce sera sans problème…"
Squall
eut un sourire prédateur
"-
Je n'en doute pas. Sinon je ne me serais pas adressé à vous…"
***
Seifer
s'assit du bout des fesses sur l'un des poufs qui garnissait le véritable
harem et tandis l'oreille.
Sieglen
lui passa une tasse de thé qu'il commença lentement à siroter. Il le présenta
à tous les autres esclaves présents et une conversation bonne enfant ne tarda
pas à réchauffer l'atmosphère.
"-
Vous deux là !"
Sieglen
sursauta et poussa Seifer du coude.
"-
Vous là oui…Sieglen, c'est ça ? Et le blondinet. Venez avec moi…"
Seifer
lança un coup d'œil à son nouvel ami.
"-
Viens."
Ils
se levèrent et suivirent l'homme qui les avaient appelés.
"-
T'es un petit nouveau toi ?" Il aperçut son collier en cuir et eut un
rictus sinistre. "Venez."
Sieglen
repoussa une mèche brune derrière son oreille et suivit sans rien dire.
Seifer
fronça les sourcils mais suivit le mouvement, prudemment sur ses gardes.
"-
T'as finit de traîner !"
Seifer
eut un petit rictus sinistre et accéléra légèrement l'allure.
***
Squall
suivit deux de ses nouveaux "amis" et passa en revus une bonne partie
de la marchandise que le club avait à fournir.
S'accroupissant
devant un garçon d'une douzaine d'année, il eut un rictus glacial.
"-
Combien pour ce gosse ?"
Sodan
haussa un sourcil.
"-
N'est il pas un peu jeune pour vous ?"
"-
Pas pour ce que j'ai en tête.. Et j'aime bien dresser moi-même mes jouets."
Le
vendeur lâcha un petit rire.
"-
2000 gils."
Squall
examina le gosse qui le fixait avec de grand yeux terrorisés.
"-
1500. Pas plus. Il est sous-alimenté, il a été battu et plusieurs cicatrices
ne partiront pas."
L'homme
fit la grimace.
"-
1800, j'ai des frais.
"-
1600"
"-
1700…" Grinça le vendeur.
"-
Ça marche."
Ils
se tapèrent dans la main pour sceller le marché et Squall attrapa la laisse
du gamin et le tira derrière lui.
"-
Viens là toi…"
Le
gosse obéit en tremblant.
Un
bruit de lutte se fit soudain entendre et Squall lâcha un juron en voyant
les protagonistes.
***
Seifer
suivit Sieglen et le type dans une alcôve.
Il
fronça les sourcils.
Il
acceptait de jouer les propriétés de Squall, mais il était hors de question
qu'il laisse d'autres hommes poser leur pattes sur lui. Il se tourna vers
le loueur.
"-
Je crois que vous faites une légère erreur. Mon propriétaire ne va pas vraiment
apprécier."
Le
type haussa les épaules.
"-
Personne ne te demande de penser. Tu obéit et tu la boucle."
&quo
J'en doute…"
Le
fouet électrique du loueur se leva et Seifer lui attrapa le poignet avant
qu'il n'ai pu abattre son coup. D'une brusque torsion, il lui brisa l'articulation.
L'homme se mit à glapir comme un goret et un petit rictus strestre apparut
sur les lèvres du blond. Les clients pâlirent et reculèrent en appelant à
l'aide.
"-
JAYCEN !"
Seifer
se retourna.
Squall
le fixait, visiblement fout de rage, un gamin tenu en lasse derrière lui.
"-
A quoi tu joues !"
Seifer
le fixa froidement, lui laissant le temps d'analyser la situation.
"-
Je me suis juste défendu. Il y a des limites à ne pas dépasser…"
Squall
se calma et retint les gardes de la main.
"-
Nous réglerons ça tout à l'heure…Je suis en partie responsable de la situation…"
Derek
couru vers lui.
"-
Que ce passe-t-il ?"
"-
Ce "type" à cru bon de louer MON collier à ces clients…Je n'apprécie
pas particulièrement ce genre d'indiscrétions…"
Derek
fronça les sourcils.
"-
En effet, je comprend…Si vous ne voulez pas que de telles scène se reproduisent,
il serait toutefois préférable que vous lui changiez son collier…"
Squall
hocha la tête.
"-
Je m'en occuperais dès que nous serons revenus à notre hôtel."
Derek
se calma quelque peu.
"-
Jaycen, nous y allons."
"-
Bien, maître."
"-
Prends le gosse, il est trop faible."
Seifer
s'exécuta et prit le garçon dans ses bras.
L'enfant
se détendit quelque peu contre lui et il se retint difficilement de lui lancer
un regard rassurant.
"-
Allons-y.
***
Seifer
posa l'enfant sur le divan de leur chambre.
"-
Je suis navré Seifer. Je ne pensais pas que tu te retrouverais dans ce genre
de situation. Ça va ?"
"-
Ça va. C'est quoi ce gosse ?"
Squall
rougit.
"-
J'ai pas pu résister…"
"-
SQUALL !"
"-
Je ne pouvais pas le laisser avec ces pervers !"
"-
On ai là pour ça." Il s'accroupit devant l'enfant. "Ne t'inquiètes
pas. Squall n'est pas un vrai esclavagiste, et je ne suis pas un vrais "collier".
Nous sommes des SeeDs. Tu sais ce que c'est ?"
L'enfant
fit oui de la tête.
"-
Nous sommes là en mission pour démanteler le trafic d'esclaves. Tu voudras
nous aider ?"
L'enfant
se redressa.
"-
Bien sur !"
"-
Brave petit !"
Squall
s'accroupit à son tour près de lui.
"-
Comment t'appelles-tu ?"
"-
Domenic."
"-
Et bien, Domenic, La première chose, tu va prendre un bain, et pendant que
Seifer va soigner tes blessures, je vais aller acheter des vêtements neufs
pour toi, et un collier noir pour lui…"
"-
Collier noir ?"
Squall
expliqua rapidement le code des couleurs.
"-
Oh oui, noir s'il te plait !!!!!"
Squall
se fendit d'un sourire bizarre mais n'ajouta rien.
***
Trois
semaines plus tard.
Le
temps du pari s'écoula mais les deux SeeDs se virent contraint à continuer
de jouer le jeu, leur investigation prenant plus longtemps que prévu.
Irrité,
Squall était sortit prendre l'air.
On
toqua à la porte.
Domenic
quitta le sofa où Seifer lui apprenait à lire et alla ouvrir la porte.
"-
Jaycen, où est ton maître ?"
Seifer
se retint de dégager Sodan à coups de pieds.
"-
Il est sortit prendre l'air ."
Un
coup de cravache le cueillit à la joue et ses prunelles étincelèrent de rage.
"-
Appelle moi maître !"
"-
Je n'ai quseulseul maître, monsieur !"
Sodan
grinçait des dents lorsque Squall rentra.
"-
Quel est le problème ?"
"-
Votre collier fait preuve de bien d'outrecuidance…"
"-
Il est juste très exclusif. Que puis-je faire pour vous ?"
"-
Vous êtes invité à une Chasse demain soir."
"-
Où ?"
Sodan
eut un rictus froid.
"-
Vous verrez…"
Squall
haussa les épaules.
"-
Très bien…"
"-
Une voiture du Dionysos viendra vous chercher avec vos jouets demain soir
à 17h…"
"-
Je serais prêt"
"-
Alors c'est parfait…"
***
Le
lendemain.
Squall
vérifia les colliers de Seifer et de Domenic, noirs, bien entendus, et remis
au gamin un petit pistolet de poing.
"-
C'est pour te protéger en cas de besoin. Reste près de Seifer, ne le quitte
pas d'une semelle, et tout ira bien.
Seifer
eut un rictus cynique et enfila son trench-coat avant de solidement attaché
dessous sa gunblade et celle de Squall.
"-J'es
père que les troupes de ton père sont prêtes à réagir au quart de tour !"
Squall
exhiba le talon de sa botte dans lequel il fixa un petit objet.
"-
Ne t'en fait pas. Je viens de lancer l'émetteur. Ils nous suivrons à la trace."
"-
Et quand sauront-ils qu'ils doivent intervenir ?"
"-
Le satellite Gaya a été réquisitionné et filmera toute la scène.."
Seifer
renifla.
On
sonna à la porte de leur chambre.
"-
Et bien allons y."
Squall
eut un sourire prédateur.
"-
Ta dernière journée au collier Seif'. Ne va pas me la gâcher."
Seifer
haussa les épaules, un peu mal à l'aise.
Ils
quittèrent la chambre et s'engouffrèrent dans la voiture qui les emmenait
sur le "champs de capture" des prochains esclaves.
***
"-
Où sont-ils ?"
"-
Ils se dirigent vers le sud, monsieur le président.
Laguna
soupira et s'appuya contre le dossier de sa chaise.
Kyros
se pencha au dessus de lui et lui massa les épaules.
"-
Au moins on sait qu'ils vont bien…"
Laguna
grogna.
"-
Ils sont arrêtés monsieur. Devons nous lancer l'opération ?&q
Laguna
secoua la tête.
"-
Non, mettez juste les troupes en position."
Kyros
sourit.
"-
Viens là !" Ordonna Laguna.
Kyros
lui obéit et s'assit sur ses genoux.
"-
Je me demande dans quel état on va voir revenir Seifer…"
"-
Probablement fou de rage…Je suppose que ça se réglera dans le sang encore
une fois."
Kyros
soupira et se nicha dans le cou de son ami.
"-
On verra…Même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi."
"-
Ha oui ?"
"-
Oui…"
"-
Tu crois que…"
"-
Certain."
Laguna
renifla, amusé.
"-
Ça pourrait être intéressant, tu ne crois pas ?"
"-
LAGUNA !"
"-
Tu n'es pas de mon avis ?
"-
Si, mais il faut bien que quelqu'un fasse semblant de protester !
***
"-
Monsieur Trigosta ! Quel plaisir de vous voir !"
Squall
serra la main de Derek et Seifer eut un petit sourire amical pour Sieglen.
"-
Drôle de tenue pour votre collier…"
Squall
eut un petit rire.
"-
Que voulez vous. Il n'oubliera jamais qu'il a été un soldat et si je ne lui
laisse pas un peu de détente de temps en temps, il devient insupportable."
Derek
secoua la tête.
"-
Vous êtes trop coulant avec lui."
Squall
secoua la tête et continua à mi-voix pour que Seifer ne l'entende pas.
"-
Non. Croyez moi. Je le connais bien. Il a pas l'air comme ça, mais c'est un
tendre. Il aime me faire plaisir, mais il faut lui laisser parfois la bride
sur le cou sinon il devient intraitable. Un peu comme un faucon. Vous pouvez
le mettre aux longes et le briser, ou faire en sorte de l'apprivoiser, de
le faire travailler pas affection, et de lui faire garder toute sa gniak.
Je vous laisse deviner lequel des deux ramènera les plus belles proies."
Derek
se fendit d'un petit sourire indulgent.
"-
Vous êtes encore jeune…Je doute que vous soyez encore un bon juge des caractères.
Celui là, vous devrez le briser pour l'avoir à vos pieds."
Squall
éclata de rire et Seifer se retourna en fronçant les sourcils. Le brun lui
fit un petit geste de la main et il retourna à sa conversation avec Sieglen,
Domenic sur les talons.
"-
Il est déjà à mes pieds. Même s'il ne s'en rends pas encore compte."
Son
interlocuteur le regarda bizarrement.
"-
Pourquoi ai-je la curieuse impression que votre conversation est à deux niveaux
?"
Squall
se contenta de sourire.
***
"-
Monsieur le président ? L'attaque à commencée. Quand devons nous intervenir
?"
"-
Lorsque les combats seront au plus fort…"
***
Seifer
suivait de loin la bataille qui opposait les mercenaires recrutés pas les
marchands et les jeunes gens du camp d'entraînement galbadien qui avait été
choisi comme cible.
Il
jeta un coup d'œil à Squall puis se rapprocha de lui.
"-
Alors ? Quand Esthar se manifestera-t-elle ?"
Squall
lui montra de la main.
"-
Maintenant…"
Un
chaos indescriptible s'ensuivit.
Les
mercenaires, vites débordées, furent arrêtés ou tués en quelques instants.
Près
des voitures, les marchands eurent la désagréable surprise de voir les pneus
des véhicules à plats, crevés par un petit couteau manié de main experte par
un petit garçon acheté par un SeeD.
Seifer
sortit négligemment les deux gunblades de sous son trench-coat et tendit la
sienne à Squall.
Le
Chef des SeeDs se fit un plaisir de lire leurs droits aux esthariens et aux
galbadiens arrêtés.
"-
Que signifie ?"
"-
Que vous êtes tous près à passer un très long moment au trou." Grinça
Seifer en passant des menottes aux prisonniers.
Squall
soupira, un peu dessus.
"-
Vous auriez quand même pu faire semblant de résister ! Vous ne savez pas à
quel point j'ai envie de vous démolir le portrait ! Seifer, tu peux détacher
les jeunes gens ?"
"-
A vos ordres, Chef !"
Sieglen
fixa Seifer avec des yeux ronds comme il tranchait les liens qui l'entravaient
avec son arme.
"-
Que…"
"-
Nous sommes des SeeDs."
Sieglen
ravala son air.
"-
Ça veut dire qu'on est libre ?"
ot;-ot;-
Dès que vous aurez fait vos dépositions et que vous serez passés à l'infirmerie,
absolument."
Le
rassura Laguna en s'approchant de son fils.
"-
Beau travail, Squall."
"-
Tu étais dans le coin ?"
"-
J'attendais dans l'hydre. Hé, Seifer, tu peux enlever ça, maintenant !"
Continua la président en désignant le collier de velours noir.
Seifer
agita la main.
"-
Tout à l'heure. Je finis avec eux, d'abord."
Kyros
se fendit d'un petit sourire appréciateur et Laguna lui colla discrètement
quelques billets dans la main.
"-
Le plus dur reste encore à venir !" Remarqua la président.
"-
J'ai toute confiance en Seifer…"
***
Le
soir même, BGU.
Seifer
soupira en se regardant dans la glace.
A
peine arrivé à la BGU, Cid l'avait informé qu'il était promus SeeD grâce à
son excellent travail sur sa mission, et il se retrouvait maintenant dans
l'une des chambres individuelles les plus isolées de l'université.
Avec
une peine presque physique, il ôta le collier qui lui enserrait la gorge et
le rangea précieusement dans un tiroir.
Un
peu déboussolé de se retrouver seul dans sa chambre après près d'un mois passé
à vivre 24 h/24 littéralement collé à Squall, il se laissa tomber sur le lit
et grimaça.
Fermant
les yeux, il essaya de s'endormir sans y parvenir.
On
toqua à sa porte et il bondit sur ses pieds, espérant contre toute attente
que ce serait Squall qui viendrait le voir.
"-
Domenic ? Que ce passe-t-il ?"
L'enfant
lui lança un regard un peu confus.
"-
Je suis désolé, j'ai peur de rester tout seul… Et je connais personne ici."
Seifer
le prit dans ses bras et l'assis sur le lit.
"-
Alors tu vas rester à la BGU, finalement ?"
L'enfant
hocha vigoureusement la tête.
"-
Tu n'as pas enlevé ton collier ? Attends, je vais le faire…"
Domenic
posa une main dessus et secoua la tête.
"-
Non, je veux le garder !"
"-
Pourquoi diable ?"
L'enfant
lui lança un regard un peu triste.
"-
C'est tout ce que j'ai…"
L'ex-chevalier
ne dit rien.
Il
allongea l'enfant sous les draps et s'assis près de lui.
"-
Dors, va… Tu en as besoin…"
L'enfant
bailla. Quelques minutes plus tard, il dormait.
***
Deux
semaines plus tard.
Kyros
ouvrit la porte de la Serre et se faufila à l'intérieur.
Souriant,
il ne mit pas longtemps à trouver Seifer qui s'acharnait sur un T-Rex assez
hargneux.
Le
mince guerrier patienta un moment puis s'approcha du blond essoufflé.
"-
Ça va ?"
Seifer
sursauta.
"-
Vous voulez me faire avoir une attaque ?"
Kyros
ricana.
"-
Tu es de bien mauvais poil depuis quelques jours…"
Seifer
grogna.
"-
Squall s'inquiète pour toi tu sais…."
Kyros
s'amusa de voir le blond passer de l'irritation à l'anticipation, à la joie,
puis au découragement et à la résignation.
"-
Si vous le dites… Perso, je m'en fout…"
"-
Et tu veux faire croire ça à qui ?"
Seifer
se retourna comme un serpent à qui on aurait mordu la queue.
Une
seconde interdit, il vit que Kyros s'était déjà éloigné.
Encore
plus en colère, il regagna sa chambre.
***
"-
A quoi tu joues Squall ?"
"-
A savoir ?"
"-
Avec Seifer… Tu te rends comptes qu'il ne sait absolument plus où il en est…"
"-
Je sais…"
"-
T'es un peu sadique, quelque part."
"-
Je sais aussi… C'est bien pour ça que je le dresse. Je ne voudrais pas lui
faire de mal…"
Edéa
haussa un sourcil.
***
Seifer
se passa un peu d'eau sur le visage. Sa main descendit sur son cou et se referma
délicatement autour de sa gorge.
Il
soupira.
Plus
le temps passait, et plus ce foutu collier lui manquait.
Il
secoua la tête.
C'était
autant la main qui tenait cette foutue laisse que ce foutu collier qui lui
manquaient…."
***
"-
Salut, Seifer !"
Le
blond gronda un mot et s'éloigna rapidement de la jeune femme brune qui visiblement
ne l'entendait pas de cette oreille.
"-
Qu'est ce qui t'arrives, tu boudes ?"
Seifer
ne rie rien et marcha plus vite.
"-
Tu cours où comme ça ? Ah je sais
! Lutouutou-servant de Squall à une course à faire pour son maître !"
Un
voile rouge passa devant les yeux de Seifer.
Sa
main vola si vite qu'il ne put même pas se retenir et attrapa la sorcière
par la gorge, la clouant au mur.
Piaulant
comme elle pouvait, les s nes ne touchant plus terre, elle tenta de supplier
l'ancien chevalier pour qu'il la lâche.
Irvine
s'accrocha à son bras pour le forcer à lâcher prise.
Rien
n'y fit.
S'y
mettant à trois, les SeeDs essayèrent de dégager la jeune femme qu'étranglait
lentement le blond, sourd à toutes leur prières.
"-
SEIFER ! Lâche-la !"
Le
blond ouvrit instantanément la main.
Lentement,
il fit face à Squall, les poings serrés.
Le
SeeD était pâle, visiblement inquiet;
Lorsqu'il
demanda à Irvine des nouvelles de Linoa, Seifer tourna les talons et s'enfuit
vers sa chambre, la colère menaçant à nouveau de détruire son peu de contrôle.
Squall
le regarda s'échapper sans rien dire.
***
Seifer
se recroquevilla sur son lit.
Des
sanglots lui creusèrent la gorge.
Squall
lui manquait…
Il
se reprit.
Son
maître lui manquait. Ses ordres autant que ses caresses.
Il
avait beau retourner toutes ses pensées dans sa tête, il en revenait toujours
au même point. Il n'était pas fait pour ce débrouiller seul. Il avait besoin
de quelqu'un pour le tenir en laisse, pour maîtriser les pulsions assassines
qui le dominaient parfois. Tout simplement. Et c'était Squall…
Il
soupira et se redressa.
Si
Squall n'était pas arrivé et ne lui avait pas ordonné de lâcher la jeune femme,
il l'aurait tuée sans le moindre état d'âme, simplement parce qu'il aurait
aimé que son persiflage soit le reflet de la réalité. Et que cela lui faisait
mal.
Il
se leva et ouvrit le petit tiroir se sa commode.
Prenant
le petit collier de velours noir, il le serra dans sa main.
Secouant
la tête, il se décida à jouer le tout pour le tout.
***
Laguna
vit Seifer sortir de sa chambre, un petit bout de tissu noir dans la main.
Un
grand sourire aux lèvres, il congédia Kyros et le suivit.
***
Squall
fronça les sourcils. Il ne s'attendait vraiment pas à ce que Seifer réagisse
de cette façon. Il voulait qu'il vienne le supplier, mais pas qu'il attaque
tout ce qui bouge par dépit.
Il
sursauta lorsqu'on toqua à la porte.
"-
Entrequotquot;
Seifer
entra et ferma la porte derrière lui.
"-
Seifer ? Qu'y a-t-il ?"
Le
blond hésita une seconde puis tendit ce qu'il avait à la main.
Squall
le prit.
"-
Qu'est ce que tu veux que je fasse de ça ?"
"-
Tu m'as forcé à t'obéir comme un esclave pendant un mois.. Et maintenant,
je suis incapable de m'en passer… Tu as vu ce qui c'est passé avec Linoa.
Je n'ai obéit qu'au son de ta voix. Je suis un danger pour les autres…je veux
que tu me remettes mon collier."
Squall
ouvrit de grands yeux. Il s'attendait à tout, mais pas à ça ! Il voulait que
Seifer lui soit soumis, mais pas à ce point !
Il
secoua la tête, cherchant à se dégager les neurones.
"-
Tu te rends compte de ce que tu me demandes ?"
"-
Tu te rends compte de ce que tu m'as fais ?"
"-
Seifer…"
"-
Je ne suis pas fait pour vivre sans quelqu'un pour me contrôler et me diriger…Cid
et la BGU y ont échoués, Ultimécia. Maintenant toi. C'est ce que j'ai toujours
nconnconsciemment cherché, ce dont j'ai besoin pour mon propre équilibre, Squall…J'ai
BESOIN d'un maître…"
Squall
lui fit signe de s'asseoir près de lui.
Il
lui prit le collier des mains et le lui attacha autours du cou.
Un
sourire satisfait fleurit à ses lèvres et il posa sa main sur la nuque du
jeune homme, possessif.
"-
Et moi j'ai besoin d'être ton maître, Seifer…."
Seifer
sourit en sentant les lèvres de Squall glisser le long de son cou vers ses
omoplates.
"-
C'était pour ça ton pari ?"
Squall
lui mordilla l'oreille.
"-
Oui… j'ai attendu que tu sois ivre et j'ai triché aux cartes."
Seifer
ferma les yeux.
"-
Tu as triché ? Pourquoi ?"
"-
Je voulais que tu sois à moi…Enlève ton trench-coat."
Le
blond obéit promptement et Squall ouvrit son éternel gilet bleu avant de le
aireaire glisser le long de ses épaules.
"-
Tu es vraiment bien obéissant quand tu veux…"
"-
Un brave petit faucon ?"
Squall rit doucement.
"-
Tes longes sont-elles suffisamment courtes ?"
"-
Tu viens de les mettre à l'exacte longueur…"
Les
mains de Squall quittèrent le torse de Seifer.
"-
Déshabille-moi."
Le
blond ne se fit pas prier.
Lentement,
il fitssersser le blouson de cuir et fit passer le t-shirt pas dessus la tête de son maître en lui caressant
tendrement les flancs. Il prit tout son temps pour dénouer une à une les ceintures
de brun, puis ouvrit le pantalon, le faisant glisser sur les hanches de son
cadet et libérant une érection déjà impressionnante.
Une
fois nu, Squall s'accroupit devant lui.
"-
Allonge-toi sur le lit. Sur le ventre."
Frémissant
d'anticipation, il obéit.
Squall
se lécha les lèvres et ramassa une de ses ceintures au sol.
Attrapant
les mains de Seifer, il les lui noua dans le dos.
"-
Squall ?"
"-
Chut, pas un mot, Seifer…"
"-
Mais…"
Squall
fronça les sourcils et attrapa une autre ceinture pour lui administrer un
bon coup entre les omoplates, laissant une trace r sur sur la peau pâle.
Seifer
poussa un petit cri et Squall l'abandonna là.
blond s'agita, mal à l'aise et un peu frustré.
"-
Squall !"
Un
nouveau coup le cueillit, marquant sa croupe.
"-
Pas un mot je t'ai dit…"
Seifer
soupira et se tut.
Pendant
de longues secondes, Squall ne fit rien.
Seifer
gémit et un nouveau coup lui cingla les jambes.
Il
se raidit.
Une
main lui caressa soudain le flanc puis disparu, aussi légère qu'une plume,
faisant bondir le jeune homme anticipant un nouveau coup qui ne vint pas.
Squall
s'amusait…
Une
caresse suivit, aussi légère et courte que la première et lui enflamma les
épaules, puis les chevilles. Il ferma les yeux.
Les
mains de Squall volaient sur son corps sans concertation ou réflexion. Pas
une fois il ne put savoir où la caresse suivante allait le prendre, le laissant
pantelant de désir et à moitié fou de frustration.
Une
chaleur violelui lui brûla soudain les reins. Il mit une seconde à analyser
la douleur comme telle avant d'un autre trait violent ne lui cingle les jambes
puis ne prenne possession de ses épaules.
Il
gémit et rouvrit les yeux.
Il
se raidit.
Squall
sourit.
Laguna
aussi.
"-
Squall…"
"-
Chhhhh…"
Seifer
se mordit la lèvre, rougissant furieusement, avant d'enfoncer son visage dans
le matelas. os os
à la porte, Squall l'embrassa dans le cou, alternant caresses et coups, aussi
arythmiquement que possible, l'empêchant de d'anticiper ses actions.
Avec
bonne humeur, il poursuivit son jeu pendant de longues minutes.
"-
Et maintenant, quel jeu allons-nous bien pouvoir inventer…" Questionna-t-il
lorsqu'il vit Seifer tremblant, de minuscules traînées rouges maculant son
dos et ses reins, avant d'effacer les minces lignes sanglantes d'un coup de
langue.
"-
Tu pourrais peut-être passer à quelque chose d'un peu plus efficace ?"
Lui répondon pon père.
Squall
se figea et pâlit.
"-
La…Laguna…"
Laguna
quitta la porte où il était appuyé depuis un bon quart d'heure et prit la
ceinture des mains de son fils avant
de la poser sur le lit près de Seifer.
"-
Tu as oublié quelque chose de très important." Le gronda-t-il gentiment.
Il fouilla dans l'un des tiroirs de son fils en en sortit deux t-shirts.
Il
les roula et les montra à son fils.
"-
Je vais t'apprendre quelque chose…"
Squall
sortit de son mutisme.
"-
Maimaimaimais…"
"-
Quoi ? Tu veux pas laisser ton vieux père jouer avec toi ? Je te prêterais
Kyros si tu veux.."
Squall
se fendit d'un sourire pervers, exacte réplique de celui qui barrait le visage
de son père.
"-
pourquoi pas…"
Laguna
dévoila une rangée de dents acérées et donna un coup de dents dans le vide.
"-
Bonne réponse…"
Il
attrapa les t-shirts, utilisa le premier pour aveugler Seifer et le second
pour le bâillonner.
Squall
se renfrogna.
"-
Qu'y a-t-il ?"
"-
Il ne peut plus refuser quoi que ce soit comme ça !"
"-
Mais si." Il fouilla la pièce du regard en attrapa une petite balle couineuse
qui traînait sur une étagère. "Seifer. Si tu vois qu'on va trop loin
pour toi, il te suffit de faire couiner la balle et on arrêtera immédiatement
d'accord ?"
Le
blond hocha la tête, soudain beaucoup plus détendu.
"-
Et il accepte !" Squall en resta comme deux ronds de flanc.
"-
Il n'attendait que ça. Au fait, ça faisait dix minutes qu'il m'avait vu…"
Squall
s'empourpra à l'idée de partager son amant avec son père.
Laguna
récupéra deux ceintures et attacha
les chevilles du blond au pied du lit, les écartant largement.
Ses
mains coururent rapidement sur la peau du jeune homme et Squall fronça les
sourcils avant de l'imiter, vexé que son père tire si vite des gémissements
de la gorge de Seifer.
Travaillant
des mains et de la langue, Squall et Laguna rivalisèrent d'attention pour
le blond.
Laguna
laissa ses mains s'égarer entre les jambes du jeune homme et caressa délicatement
le membre gonflé de désir depuis trop longtemps.
Seifer
gémit davantage et Laguna le prit dans sa bouche, laissant sa langue courir
le long de soxe, xe, titillant le bout d'une langue insolente, s'enroulant
au tour de la hampe, remontant vers les parties du dessous pour les mordre
avec douceur…
Squall
ôta le bâillon de Seifer et prit possession de sa bouche, mimant sur sa langue
la possession de son père entre ses jambes.
Seifer
n'essayait même plus de réfléchir, totalement perdu dans le tourbillon de
sensations qui le submergeait.
Lorsque
qu'un doigt couvert de salive s'enfonça en lui, il arqua les reins, geignant
dans la bouche de Squall pour en avoir davantage;
Un
second doigt rejoint le premier, vrillant en lui, l'écartelant d'une sensation
inconnue jusque là.
Un
troisième doigt ne se fit guère attendre et Seifer s'empala délibérément dessus.
Laguna écarta les doigts, cherchant à le détendre autant que faire ce peut.
Pliant les doigts, il effleura sa prostate et le blond ne put retenir un cri
de pur plaisir.
Squall
se désintéressa de sa bouche et se glissa sous lui, reprenant son sexe après
que son père l'eut délaissé.
Laguna
retira ses doigts, laissant Seifer se plaindre avec frustration.
Souriant,
il se glissa dans la salle de bain et en revint avec une bouteille d'huile
de bain.
Il
s'en enduisit généreusement et guida son sexe jusqu'à la grotte vierge du
blond.
"-
Non…"
Laguna
s'arrêta aussitôt.
"-
Seifer ?.
"-
Veux.. Squall…"
Laguna
sourit.
Il
tira Squall de son intérêt du moment pour la virilité de son ami et lui posa
la bouteille dans la main.
"-
C'est toi qu'il veut."
Squall
fixa son père, interdit.
"-
Mais qu'est ce que vous fichez !" Ce plaignit Seifer en remuant les reins,
impatient.
Squall
se prépara rapidement et l'empala d'un coup, lui arrachant un cri de douleur
qui se transforma vite en gémissements de plaisir.
Laguna
libera les mains de Seifer, lui permettant de se trouver une position plus
confortable et se recula pour les laisser s'amuser tout seul, ne voulant plus
se meler de leur première étreinte.
Seifer
l'attrapa par la cuisse avant qu'il ne s'écarte et le tira vers lui.
Un
peu plus ébranlé à chaque coup de boutoir de Squall, il parvint à prendre
Laguna dans sa bouche et le suça généreusement, satisfait des plaintes sourdes
qui ne tardèrent pas à passer la gorge du président.
Laguna
enfonça ses doigts dans la courte chevelure du jeune homme, se retenant à
grand peine de lui faire accélérer le rythme et de s'enfoncer plus profondément
dans sa gorge au risque de le blesser.
Squall
accéléra brutalement son rythme et Seifer lâcha quelques cris inarticulés
avant de se répandre sur le drap blanc. Ses muscles internes se contractèrent
et Squall ne put résister à la pression soudaine. Il se répandit en lui, étouffant
un gémissement sur sa nuque marqué de ses morsures.
Laguna
se retira gentiment de la bouche de Seifer qui lui lança un petit regard désolé
et totalement épuisé.
Kyros
attrapa Laguna et fit un clin d'œil au jeune homme.
"-
Ne t'en fait pas, je le finit…" Murmura-t-il avant de s'accroupir devant
son vieil ami qui s'appuya au mur pour ne pas tomber.
Squall
rampa sur le corps de Seifer et se nicha contre lui, gouttant le spectacle
de Laguna et Kyros à sa juste valeur.
Il
embrassa tendrement Seifer et effleura le petit collier de velours.
"-
Le velours ne te va pas…toi, il te faut du métal…"
Kyros
et Laguna s'allongèrent près d'eux, également enlacés.
Kyros
désigna le fin collier blanc qu'il portait.
"-
Ton père avait préféré l'os pour moi…"
Seifer
renifla.
"-
Décidément c'est de famille…" Murmura-t-il avant de s'endormir.
Laguna
et Squall eurent le même sourire féroce avant de sombrer à leur tour dans
le sommeil
***
Seifer
ouvrit les yeux.
Tout
son corps lui faisait mal, des courbatures lui déchiraient les articulations,
sa nuque le brûlait, et on arrière train lui semblait en compote.
Il
se força à quitter le lit, laissant Laguna et Squall dormir, enfila un peignoir
et se rendit à la cuisine.
"-
Salut Seifer !"
"-
Salut Kyros. Bien matinal…"
"-
Guère plus que toi."
"-
Pourquoi ai-je l'impression que c'est pas très catholique tout ça ?"
Kyros
haussa les épaules.
"-
Quelle importance ? Tu as autant besoin de Squall que moi de Laguna. Ça ne
me gène pas d'échanger et je vis comme ça depuis près de vingt-cinq ans…"
Seifer
ouvrit de grands yeux.
"-
Ça t'étonnes hein ?"
"-
Ben… "
Laguna
m'a offert ce collier il y a vingt quatre ans…Je ne l'ai jamais regretté."
Il
attrapa la cafetière et versa le café chaud dans quatre grands bols pendant
que Seifer finissait de préparer les tartines.
"-
Viens, ils vont pas tarder à se réveiller…"
Les
deux hommes retournèrent dans la chambre où Squall et Laguna les accueillirent
avec un grand sourire encore endormis.
Ils
disposèrent le petit déjeuner et revinrent se nicher sous les draps, se bouinant
dans les bras de leur maître respectif.
Squall
fronça les sourcils.
"-
Toi, la première chose qu'on fait aujourd'hui, c'est de te trouver un collier
convenable !"
Seifer
posa sa tête sur son torse et ferma les yeux.
"-
Tout ce que tu veux…."
A
suivre
sommaire
les
fics