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des vacances mouvementées

By: lumis
folder French › Anime
Rating: Adult ++
Chapters: 10
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Disclaimer: I do not own the anime/manga that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
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Chapitre2 : Le départ de Saory

A 8h elle entendit frapper à sa porte, mais ne réagit pas tout de suite. De toute façon elle n’avait aucune envie de se lever.
Mais celui qui frapper n’avait pas vraiment envie de la laisser dormir.
- Melle Saemy, réveillez-vous, on vous attend dans la salle principale, Melle Saemy vous m’entendez ?
- Oui, j’arrive dans 15 minutes, hurla-t-elle !!

Elle se leva enfin, ouvrit la fenêtre, le temps s’annonçait magnifique, elle ouvrit sa valise en sortit un short court en jean, un débardeur bleu foncé et fila sous la douche.
Une fois séchée elle s’habilla le plus vite possible démêla ces cheveux, qu’elle laissa détaché afin qu’ils sèchent plus rapidement et se dirigea vers la grande salle.


Devant la porte, elle inspira un grand coup et ouvrit. Dans la pièce se trouvait Saori, Shion et 13 autres personnes qu’elle n’eut aucun mal à identifier comme étant les chevaliers d’or.
Tout ce petit monde était installé autour d’une grande table ovale en bois joliment sculptée, les pieds représentaient des prêtresses grecques, le dessus avait une frise relatant les anciennes guerres saintes.

Le reste de la pièce était plutôt austère. Elle s’avança jusqu’au milieu de la pièce et Saori lui fit signe de la rejoindre.

- Chevaliers si je vous ai demandé de venir ici ce matin, c’est pour vous annoncer la venue de mon amie Saemy qui va rester quelques jours ici, je vous la laisse sous votre garde, car malheureusement je dois retourner au Japon dans la journée, dit-elle d’une voix monocorde.
- Pourquoi, vous venez à peine d’arriver, dire en cœur les chevaliers ?
- Je le sais bien, mais j’ai des obligations envers le fondation Kido et de nouveaux orphelins viennent d’arriver, le temps de leur trouver des familles d’accueil et je reviens très vite, dit elle en esquissant un sourire.
- On comprend Saori, ne t’en fais pas, dit Shion
- Merci Shion, Je suis désolée j’aurai préféré passer ces 15 jours de vacances ici avec toi, mais je dois vraiment y aller, dit elle à Saemy les larmes aux yeux.
- Je sais, c’est pas la peine de pleurer pour ça, le prochaine fois je prendrai mes dispositions pour pouvoir renter en cas de changements de dernière minute, dit elle en souriant. Allez cesse de pleurer.
- C’est vrai que tu ne risques pas de t’ennuyer ici, d’ailleurs je te propose de visiter le domaine.
- Parfais, je vais chercher mon matériel à dessin et je te rejoins en bas dans ½ h, dit elle en rejoignant sa chambre.
- D’accord, elle est ici pour travailler sur sa prochaine collection de vêtements et surtout se reposer, alors s’il vous plaît soyez sympa avec elle, ne faites pas la f^te tous les soirs, dit elle aux chevaliers.
- J’y veillerai, lui promis Shion.
- Parfais, je vais la rejoindre, bonne journée messieurs.


Elle laissa les chevaliers continuer leur réunion qui comme d’habitude était assommante au plus haut point.

Saori se changea le plus vite possible et retrouva son amie en bas des 12 maisons. Elle lui attrapa la main et l’emmena dans un endroit assez reculé du sanctuaire où personne ne venait presque jamais sauf Aphrodite qui avait trouvé le lieu parfait pour y cultiver ses roses.

Et en effet c’était magnifique, un lac où l‘eau était si claire qu’on voyait le fond de la rive, des palmiers qui offraient une ombre bienvenue sous ce soleil de plomb, des arbres fruitiers et surtout des roses de toutes les couleurs dont le parfum embaumait l’atmosphère d’une douceur sans pareille.

- Ce lieu est magique, un havre de paix dans ce monde de rocher, dit Saemy.
- Oui c’est superbe, dit Saori d’une voix à peine audible.
- Et bien qu’est ce qui t’arrive ? Où est passée ta bonne humeur ?
- Je suis désolée, dit elle en se jetant dans les bras de Saemy.
- Pourquoi ??
- Parce que j’ai menti tout à l’heure, il n’y a pas de nouveaux orphelins Seiya m’a supplié de rentrer, me disant combien je lui manquait et j’ai cédé, dit elle en pleurant.
- Alors c’est ça la vraie raison de ton départ, et bien c’est du joli, une déesse qui ment que va-t-il advenir de nous, dit Saemy en éclatant de rire et repoussant son amie pour la placer face à elle. Tu veux que je te dise c’est mieux comme ça, moi je vais pouvoir travailler tranquillement et toi tu vas passer quelques jours auprès de l’homme que tu aimes.
- Alors tu ne m’en veux pas ?
- Bien sûr que non. Bon on en a assez parlé, allez viens on va se baigner, dit elle en l’attirant vers l’eau.
- Non je n’ai pas pris mon maillot, dit Saori affolée.
- Et alors moi non plus, mais comment résister à cette eau si pure, dit elle en ôtant son short et son tee shirt.
- Tu veux dire que tu vas te baigner nue, demanda Saori rouge écarlate ?
- Ah ah ah, bah oui, tu vois une autre solution toi, allez ne fais pas ta timide en plus l’eau est bonne.
- Heu… non désolée je préfère rester sur la rive.

Et Saemy enleva ses sous-vêtements les plaça à côté de ces vêtements et se dirigea vers le lac. Elle se baigna pendant à peu près trois quart d’heure, mais voyant son amie toujours aussi triste elle se décida à la rejoindre, elle récupéra ces habits et alla s’asseoir à côté d’elle sortant une serviette de son sac et sécha.

- Tu ne veux pas me dire ce qui t’embête vraiment, demanda Saemy ?
- Rien je t’assure.
- Tu arrêtes de me prendre pour une idiote, tu sais que tu es mauvaise menteuse.
- En faite je t’envie.
- Tu m’envies ?? En quoi ??
- Oui tu fais ce que tu veux, quand tu veux, personne ne viendra dire que vu ton rang ça ne se fait pas. Comme tout à l’heure, tu as eu envie de te baigner même si tu n’as pas de maillot tu le fais. Parfois j’aimerai être libre comme ça moi aussi.
- Vraiment et moi je te dis que tu en aurais vite assez d’être à ma place, tu es entourée de personnes qui t’aime et qui te respecte, tu es en bonne santé et puis tu es quand même la réincarnation d’une déesse, ce n’est pas banale comme situation, tu sais ce que tu devrais faire ?
- Non, mais je t’écoute.
- Va retrouver Seiya, amuse toi autant que tu le voudras, vie la vie que tu as envie pour une fois, comme ça quand tu reviendras ici tu n’auras plus aucun regrets.
- Excellente idée, à condition que Seiya ma laisse faire.
- Si tu sais lui demander gentiment, il ne pourra pas te le refuser.
- Et tu sous entend quoi par gentiment, demanda Saori le rose aux joues.
- Ça c’est à toi de voir, ce n’est pas mon petit ami.
- Tu veux dire que si je … en fin tu sais… j’arriverai à mes fins ?
- Oui, tu devrais vraiment te prendre en main et savoir ce genre de choses, tu vie entourée de 15 chevaliers au moins, ne me dit pas que tu ne te rends compte de rein ?
- Mais tu sais les ¾ du temps je reste en compagnie de Shion et Dohko et on travaille.
- Même les soirs de fêtes ? Parce qu’hier tu été quand même assez saoule.
- Oui mais c’est de ta faute, si tu étais venue je n’aurai pas bu autant.
- En quoi c’est ma faute, assumes tes choix.
- Mais non, c’est de leur faute, ils disaient toujours : « encore un, elle va arriver ».
- Et tu les as crus ??
- Oui.
- Tu ne t’es pas dit que je pouvais être fatiguée et que j’étais partie me coucher.
- Non, et je t’ai attendu toute la soirée.
- Allez c’est rien. Et si on rentrait pour aller manger un peu, ce grand air me donne faim.
- Oui mais c’est toi qui cuisine !
- De toute façon, ça vaut mieux si je ne veux pas finir à l’hôpital avec une intoxication alimentaire, dit Saemy en éclatant de rie.
- Non mais attend un peu, j’ai fais des progrès en cuisine, dit Saori en se mettant à courir après son amie.


Elles arrivèrent aux 1er temple, complètement essoufflés mais en riant si fort que Mü sortit pour voir qui faisait autant de bruit. Il leurs décocha son plus beau sourire et les laissa passer. La montée fut calme à part au 3ème temple où Kanon et Saga se chamaillaient comme des enfants à coups de polochon en plume. Ce qui eu pour effet de faire redoubler le fou rire des deux amies, Saga et Kanon se regardèrent et après un moment d’hésitation se mirent à rire aussi. Saemy et Saori continuèrent leur ascension toujours en riant et c’est ainsi qu’elles arrivèrent au temple de Shion, exténuées mais heureuse. Saemy alla déposer son sac dans sa chambre, en profita pour avaler 2 beta-bloquants pendant que son amie était dans la cuisine.

Elle attacha ces cheveux en un chignon très lâche et se dirigea vers la cuisine. Quand elle vit Saori en train d’essayer d’éplucher des carottes avec un couteau à pain, elle le lui prit des mains et lui donna le bon couteau cette fois-ci.

Pendant que Saori se dépatouillée avec ces carottes Saemy s’attela à préparer la viande, par chance il y avait ce qu’il fallait dans la cuisine.

Maintenant que tout était prêt, il ne restait plus qu’à laisser mijoter un bon ¾ d’heures.
Saemy emmena Saori dans la grande salle, l’installa sur le siège de Shion, lui demanda de prendre une pose peu conventionnelle et alla chercher une toile vierge et ses fusains.
Quand elle revint, elle découvrit Saori droite comme un I assise sur le siège et elle éclata de rire.
- J’ai demandé une pose lascive, imagine que tu veuilles séduire Seiya pour qu’il te rejoigne dans ton lit.
- Quoi, mais commet on fait, demanda Saori paniquée ?
- Oh la la, c’est encore pire que ce que je pensais, bon fais comme tu veux.
- Non ! Montre moi s’il te plaît, la supplie Saori.
- Quoi ! Tu es sérieuse !!
- Oui.


Saemy s’installa en travers du siège, défit ces cheveux, laissant une partie retomber devant son épaule droite lui cachant légèrement une partie de son visage, mima de remonter un peu sa jupe, mais pas trop haut, et lui expliqua le jeu du regard.

Saori rougit à chacun des mouvements de son amie, jamais elle n’oserait se placer ainsi. Une fois que Saemy fut complètement installée, Milo entra dans la grande salle, il fut un eu troublé par ce qu’il voyait.
- Hum hum… Désolé d’interrompre ce tête à tête, mais Camus voudrait te parler Saemy.
- Maintenant ? On allée passer à table ?
- C’est ce que je vois en effet, dit il avec un sourire narquois.
- Ne va pas t’imaginer, quoique ce soit, intervienne Saori.
- Je n’imagine pas, je constate, répondit ce dernier.
- Saori, tu peux surveiller le déjeuner où je dois l’éteindre ?
- …
- Saori, hé ho, bon j’ai compris je l’éteins, dit elle en se rendant dans la cuisine. Je suis prête on peut y aller.

Ils sortirent du palais et se dirigèrent vers le temple du verseau, sans un mot mais avec une tension palpable. Saemy essayait tant bien que mal de garder son calme, mais plus elle approchait, plus un malaise montait en elle.

Arrivés dans la partie commune du temple, Milo lui dit d’attendre là Camus allait arriver et il continua sa descente vers son propre temple.
Saemy faisait les 100 pas en attendant Camus, ça faisait environ 5 minutes qu’elle était là, sans savoir pourquoi, elle se dirigea vers l’entrée et regarda le sanctuaire, d’ici on avait une vue sur presque tous les temples, une impression de calme s’émanait de ce lieu unique et cela l’apaisât un peu, elle esquissa même un sourire.
- Ce panorama t’a toujours apaisée pas vrai, dit Camus.
- En effet, c’est toujours aussi magique que dans mes souvenirs, dit elle, si tu me disais plutôt pourquoi cette convocation ?
- J’avais juste envie de revoir mon ancienne élève, dit il.
- Ah oui comme ça, tu eux encore éprouver des sentiments humains toi, je te croyais le cœur aussi froid que la glace, dit elle.
- Tu es mal placé pour me dire ça, toi qui caches ta véritable appartenance.
- Peut être, mais je fais de mon mieux pour ne décevoir personne moi !
- Mais moi aussi, et puis les sentiments ne sont la que pour créer des problème à ceux qui les écoutes.
- Vraiment, j’ai pourtant eu l’impression qu’un chevalier devait avoir un cœur rempli de compassion et d’amour pour mener à bien ces missions.
- Faux, seule leur volonté les fait gagner.
- Je vois que tu es aussi têtu qu’avant, dit elle en lui tournant le dos. Je remonte Saori doit m’attendre.
- Déjà ! J’avais espéré qu’on pourrait s’entraîner comme autrefois.
- Toi espérer ? Aurais-tu briser ce mur de glace qui entoure ton cœur, demanda-t-elle en posant une main sur la poitrine de Camus ?
- Non, mais ta venues me fais plaisir.
- Eh bien ne te réjouis pas trop vite, je n’ai pas l’intention de me soucier de toi, sur ce je rentre, dit elle en sortant.
[i]- Ton cœur devient aussi froid que le mien, où est donc passée ta joie de vivre, pensa Camus[/i]

Camus resta un moment adossé à une des colonnes de son temple à réfléchir. Il était tellement absorbé par ses souvenirs qu’il n’entendit pas Milo entrer et l’appeler. Ce dernier en profita pour se rapprocher doucement de son verseau, se plaça devant lui et plaqua ses lèvres sur celles de son amant. Camus réveillé par cette intrusion, plaça ces mains de chaque côté de son visage et intensifia ce baiser, qui devenait de plus en plus passionner. Milo voulu prendre les choses en main et conduire son amant vers la chambre, mais ce dernier le plaqua contre la colonne,se colla à lui et glissa une main sous sa tunique et commença à caresser lentement le torse de Milo, il titilla de son pouce et de son index ces tétons, arrachant un soupir de plaisir à Milo à chaque passage, voyant son amant réceptif Camus osa d’avantage et lâcha la bouche de son amant pour lui ôter sa tunique et couvrir tout le haut de son corps de baiser d’abord timide puis de plus en plus précis, de ces mains il caressa le dos descendant jusqu’aux fesses de Milo , ce dernier sursautant par cette prise d’initiative si soudaine mais gémissant à chaque passage.

Milo voulait plus son sexe enfermé dans son pantalon lui faisait mal tellement il désiré Camus, il le supplia de le lui ôter, mais Camus était d’humeur joueuse ce soir et il resserra encore plus son étreinte et glissa sa bouche dans le cou de Milo, lui déposant des baisers derrière l’oreille sur les lobes d’oreilles et à chaque fois Milo gémissait et le suppliait d’en finir avec cette torture.

Voyant son amant défaillir de plus en plus Camus accepta de le lui laisser un peu de répit, il se recula quelques secondes, mais revint contre lui presque aussitôt, il plaça une main sur la ceinture de Milo et plaça l’autre autour de son cou, lentement il défit la boucle de ceinturon et fit descendre le pantalon en bas des jambes de son amant, il fit de même avec le caleçon, Milo était maintenant totalement nu, alors que lui avait encore tous ces vêtements.

Il attrapa le sexe tendu dans sa main et commença un va et viens assez lent, Milo était au supplice chaque mouvement lui arrachait un gémissement rauque et fort. Ce qui amusait beaucoup Camus qui fait rare dans leur relation souriait en lui faisant l’amour. Il recommença à déposer des baiser sur tout le torse de son amant en descendant le long de ce dernier arrivant enfin au lieu de ces désirs, il attrapa le sexe de son amant à pleine bouche et le lécha avec volupté et gourmandise et joua avec sa langue sur le gland. Milo n’en pouvait plus comment un être aussi insensible que son verseau pouvait faire preuve d’autant d’initiative. Si Camus continuait à ce rythme il ne résisterait pas longtemps. Camus retira sa bouche et avança ces mains vers le fesses de son amant, il le retourna lui cambra légèrement le dos et s’occupa de l’intimité de son amant avec sa langue en y inséra un doigt, puis deux, puis trois arrachant des cris à Milo.

- Prend moi Camus, supplia-t-il !!

La réponse de ce dernier ne se fit pas attendre, il enleva ces vêtements se colla contre Milo saisit son sexe de la main droite et l’approcha des fesses de Milo, l’inséra tout doucement et le pénétra, Milo poussa un cri de douleur Camus attendit quelques instant que son amant s’habitue à sa présence. Une fois que ce dernier soit complètement détendu il commença des va et viens léger, Milo était au bord de l’extase et plus Camus accélérait plus il gémissait, Camus saisit le sexe de son amant ave sa main libre et accorda ces mouvements de bassin à ceux de ces mains, il se faisait de plus en plus pressant ne pouvant se contrôler allant de plus en plus vite et de plus en plus profond en Milo. Tous deux jouirent en même temps avec des cris sourds qui résonnaient dans tout le temple. Ils restèrent un moment dans cette position, leurs deux corps ruisselant de sueur.

Ce fut Camus qui brisa le contact en se retirant lentement de son amant et ce dirigea vers la salle de bain, prit une douche se changea et sortit du temple sans adresser un regard à Milo, ce dernier ne comprenait pas cette réaction, bien sûr Camus avait toujours était froid et distant mais la c’était pire que tout.


Saemy quand à elle avait dû trouver une bonne excuse pour sa visite chez Camus. Après avoir déjeuner, les 2 amies étaient reparties visiter le domaine, cette fois elles allèrent visiter les arènes d’entraînements des apprentis, Saemy fut surprise de voir que les femmes avaient toujours un masque et en fit la remarque à Saori.

- Je sais bien, mais cette tradition est si ancienne qu’il est difficile de s’en défaire, mais un jour j’espère que chacune des femmes chevaliers acceptent de l’enlever.
- Je vois, et si on continuait la visite, dit elle voyant son amie gênée.

Elles se dirigèrent vers le centre de l’arène, Saori lui présenta Marine et Shaina, qui étaient les deux femmes chevaliers les plus fidèles et fortes du sanctuaire. Le contact fut difficilement établi, bien que Saemy soit de nature à se lier facilement ces deux la n’étaient pas vraiment bavarde.

Elles restèrent un moment à assister à l’entraînement collectif. Puis machinalement Saemy regarda autour d’elle et aperçut une petite fille qui ne devait pas avoir plus de cinq ans qui pleurait, elle se dirigea vers elle, lui demandant ce qui se passait.
- C’est trop dur, mon maître est trop sévère, je veux rentrer chez moi !!!
- Si tu commençais par me dire qui est ton maître ?
- C’est Marine chevalier d’argent de l’aigle.
- Elle n’a pas l’air si sévère et si tu veux devenir un jour chevalier toi aussi, tu dois t’entraîner sérieusement et même si parfois ça te semble dur, dit toi que le jour où tu recevras ton armure, toutes ces souffrances s’effaceront d’elle-même.
- Vous avez raison, j’y retourne et cette fois je ne plaindrais plus c’est promis.
- C’est bien, voilà l’attitude d’un futur chevalier, dit Saemy en posant la main sur la tête de la petite fille et en lui souriant.
- Qu’est-ce qui c’est passé, demanda Saori ?
- Oh rien, juste un peu de démotivation devant l’entraînement, dit Saemy.
- Mais que lui as-tu dit ?
- Ce que me répétais mon professeur de peinture, qu’il n’y a qu’en s’entraînant qu’on arrive à ce qu’on veut.
- Il n’avait pas tord.
- Oui je sais, mais on ne va pas rester là à ressasser des vieux souvenirs et si on rentrait, ton avion décolle bientôt et ta valise n’est même pas prête.


Et elles retournèrent au palais du grand pop, en chemin elles durent s’arrêter à chaque temple pour prendre un café avec leurs occupants. Au bout du troisième Saemy n’en pouvait plus, au temple du Lion, elle s’excusa et continua son chemin. Elle traversa les autres temple sans difficultés, une fois arrivé au temple du verseau, elle entra espérait qu’il n’y aurait personne, mais fut surprise d’y trouver un Milo complètement nu et hagard. Elle se dirigea vers lui, ramassant au passage ces vêtements qui traînaient un peu plus loin.
- Mais qu’est-ce qui c’est passé ici, Milo tu vas bien ?
- Fiche moi la paix, tout ça c’est de ta faute, hurla-t-il !!!!
- Comment ça, tu divagues ??!!
- C’est ta présence ici qui ranime la glace qui est en Camus !!!
- Peut être, avoua-t-elle.
- Tu n’aurais jamais dû remettre les pieds au sanctuaire !!!
- Tu as peut être raison, mais maintenant c’est trop tard, mais rassure toi ma présence n’est que provisoire. En attendant tu veux de l’aide pour ta relever ??
- Va-t’en, hurla-t-il !!!
- D’accord, pff quel caractère.

Elle se dépêcha et arriva enfin au palais du grand pop. Elle se dirigea vers sa chambre, pris deux cachets et se rendit dans la cuisine pour chercher un verre d’eau. Elle allait entrer quand elle surprit une conversation entre Dokho et Shion

- Tu ne trouves pas bizarre que Saori parte si vite, alors que son amie vient d’arriver ?
- Elle nous a expliqué ces raisons, dit Shion.
- Oui je sais mais bon ça m’inquiète quand même, comme si il se passait quelque chose et qu’on nous dise rien.
- Tu es trop suspicieux Dokho, Saori retourne au Japon pour…
- Pour voir Seiya qui l’a supplié de rentrer, comme convenue hier soir, dit Saemy.
- Ah tu étais là, dit Dokho.
- Oui je voulais un verre d’eau, au fait Shion je voulais te montrer le croquis du tableau avant que Saori arrive. Ce n’est qu’une ébauche rien n’est définitif, dit elle en lui tendant son cahier à dessin.
- C’est très bien, dit moi tu vas faire les chevaliers en armure ? demanda Shion.
- En fait je ne sais pas encore, si je peins les armures, chaque chevalier va devoir poser deux jours minimum…
- Deux jours, s’écria Dokho !!!
- Et c’est justement pour éviter ça et rendre mon séjour le moins long possible que je me suis dit qu’en costume civil ils seront très bien.
- Tu fais comme tu veux c’est toi l’artiste, je trouve dommage que t penses à raccourcir ton séjour.
- Oui mais sans Saori ça risque de ne pas être drôle tous les jours ici et puis je peux pas rester trop longtemps absente du Japon j’y ai une vie.
- J’entends Saori qui revient justement tu devrais ranger ça, dit Shion en lui tendant son cahier.
- Je vais l’aider à faire ces valises, dit elle sen se dirigeant vers la sortie.
- Saemy, tu as oublié ta bouteille d’eau, dit Shion el la lui tendant.
- Merci, dit elle en sortant.

Elle se dirigea vers le couloir et en profita pour avaler ces cachets, elle retrouva Saori dans sa chambre en train de vider sa penderie et de tous plier soigneusement. Saemy l’aida et en une heure, elles avaient remplis les trois valises. Elles s’assirent sur le lit.
- Je voudrai que tu me rendes un service, dit Saori.
- Lequel ?
- Ne vient pas à l’aéroport, dit elle.
- Pourquoi, demanda Saemy abasourdie !!
- Je me sens coupable de te laisser ici et si tu viens je ne pourrai pas partir.
- C’est un peu stupide comme raison, mais si tu y tiens je resterai ici, dit Saemy.
- Parfais, alors je vais te dire au revoir maintenant, un garde va arriver pour prendre les valises.

Et Saori passa ces bras autour du cou de son amie et lui souhaite de bonnes vacances avant de partir en direction du bureau de Shion, au même moment le garde entra, prit les valises et sortit de la chambre.

Saemy en fit autant se dirigea vers la terrasse à l’avant s’assit sur les marches et regarda le garde s’en éloigner. Trente minutes plus tard ce fut Saori accompagnée de Dokho qui sortit, elle se retourna vers son amie, lui sourit et lui souhaita encore de bonnes vacances et descendit les 12 temples en silence, dans deux heures elle serait dans l’avion pour le Japon.

Saemy avait la gorge serrait, comme elle ne pouvait pas l’accompagner, elle allait commencer son tableau, après tout plus vite il était fini plus vite elle quitterait et endroit qui lui rappelait trop de mauvais souvenirs.
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