La femme de son ennemi
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French › Comics
Rating:
Adult +
Chapters:
14
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1,517
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Disclaimer:
Spiderman et son univers ne sont pas à moi. Ils appartiennent à Marvel Comics. Je ne gagne pas d'argent par mes écrits.
Questions
- Bonsoir, Madame Parker... »
Elle tressaillit. D'emblée, le monstre soulignait son lien avec Peter. Cela s'annonçait très mal.
- Venom...nous vous avons cru mort...
- L'erreur est humaine, Madame Parker... »
- Pou-rriez-vous... cesser de m'ap-peler ainsi ? »
Le son rauque et tremblant de sa propre voix consterna Mary Jane, qui sentit ses yeux s'embuer. Elle passa sa main sur son visage, essayant de cacher sa terreur et son embarras.
Le symbiote ondula, et le visage d'Eddie remplaça celui de Venom. Malgré elle, elle poussa un léger soupir de soulagement. Le visage de l'homme, qui affichait un sourire sardonique, s'adoucit légèrement.
- Préfères-tu que Nous t'appelions MJ ?
La confirmation de ses pires craintes acheva d'atterrer la jeune femme. MJ était le surnom affectueux que lui donnait Peter dans l'intimité. Brock ne pouvait avoir accès à ces informations que s'il partageait les souvenirs du symbiote.
- Non...
En répondant par monosyllabes, elle pourrait peut-être empêcher sa voix de trembler.
Venom se leva, faisant tressaillir la jeune femme.
- Voyons, Mary Jane, tu fais bien la difficile, aujourd'hui...
il s'avança, la faisant reculer d'un pas. Son sourire s'accentua.
- Aurais-tu peur de Nous ?
Elle inspira profondément, s'efforçant de rester calme avant de répondre.
- Il faudrait que je sois complètement folle ou inconsciente pour ne pas avoir peur de vous, Eddie...
- Peut-être. Mais tu n'es pas Notre cible principale... où est ton... mari ?
Elle se tortura les méninges. Elle ne pouvait pas lui avouer qu'il ne rentrerait pas avant deux jours. Ce serait admettre qu'elle se trouvait totalement à sa merci. N'avait-il pas remarqué les fenêtres fermées ?
Les fenêtres. Elle vit du coin de l'œil les vitres intactes. Il était passé par le hall. Par conséquent...
- Qu'avez-vous fait de Michael Brody? »
Brock fronça légèrement les sourcils.
Mary Jane sentit l'air lui manquer et son cœur faire un bond dans sa gorge: Dieu ! L'avait elle contrarié ?
Mais il ne réagit pas d'avantage.
Elle réalisa soudain qu'il n'avait pas saisi ce qu'elle lui demandait. Elle insista.
- Michael...le gardien de l'immeuble? ».
Ils levèrent les yeux au plafond. Ces HEROS. Toujours penser aux autres avant de penser à eux-mêmes. Et leurs conjoints ne valaient pas mieux qu'eux. Ils regardèrent la jeune femme, son visage blafard et interrogateur, notèrent le tremblement presque imperceptible de ses mains et de ses lèvres... et ils sourirent.
Lentement, avec gourmandise.
Ils virent la compréhension et le chagrin envahir ses traits, avant même qu'ils n'aient répondu à sa stupide question.
- Il n'a pas souffert... » ricanèrent-ils. « Espères-tu avoir la même chance que lui? »
Mary Jane fit malgré elle un nouveau pas en arrière.
Vénom avançèrent légèrement pour compenser.
Ils adoraient ce jeu du chat et de la souris. Ils eurent la satisfaction de la voir se recroqueviller, resserrant son drap de bain contre elle, figée de terreur. Elle fixait le sol, tentant de reprendre le contrôle de ses émotions, de ne pas se laisser submerger par la terreur qui menaçait de la paralyser. Le symbiote perçut sa montée brutale d'adrénaline, et approuva silencieusement.
Bien, voilà qui était mieux.
Ils pourraient faire preuve de patience si elle les nourrissait ainsi.
- Où est l'Araignée ? »
Demandèrent-ils à nouveau. Ils eurent un mouvement de la tête dédaigneux en direction de la salle de bains.
- Nous supposons que tu te préparais en prévision de son retour, pas vrai ? »
Mary Jane ne répondit pas. Brock fronça les sourcils. Normalement, n'aurait-elle pas dû pérorer, affirmer haut et fort sa confiance en son mari, leur assurer que le héros leur botterait les fesses dès son retour ?
Mais elle se taisait, ses petites dents blanches mordillant inconsciemment sa lèvre inférieure, les yeux obstinément rivés au sol.
Un soupçon s'insinua dans leur esprit. En plus de la peur légitime qu'ils lui inspiraient, ils remarquèrent de la nervosité, ainsi que de l'incertitude et... était-ce de l'abattement ?
Elle ne savait visiblement pas que leur répondre.
Soudain ils mirent le doigt sur cette émotion dont l'interprétation leur échappait. Le symbiote percevait... du désespoir !
Elle n'attendait aucun secours.
Peter Parker ne rentrerait pas ce soir.
Elle tressaillit. D'emblée, le monstre soulignait son lien avec Peter. Cela s'annonçait très mal.
- Venom...nous vous avons cru mort...
- L'erreur est humaine, Madame Parker... »
- Pou-rriez-vous... cesser de m'ap-peler ainsi ? »
Le son rauque et tremblant de sa propre voix consterna Mary Jane, qui sentit ses yeux s'embuer. Elle passa sa main sur son visage, essayant de cacher sa terreur et son embarras.
Le symbiote ondula, et le visage d'Eddie remplaça celui de Venom. Malgré elle, elle poussa un léger soupir de soulagement. Le visage de l'homme, qui affichait un sourire sardonique, s'adoucit légèrement.
- Préfères-tu que Nous t'appelions MJ ?
La confirmation de ses pires craintes acheva d'atterrer la jeune femme. MJ était le surnom affectueux que lui donnait Peter dans l'intimité. Brock ne pouvait avoir accès à ces informations que s'il partageait les souvenirs du symbiote.
- Non...
En répondant par monosyllabes, elle pourrait peut-être empêcher sa voix de trembler.
Venom se leva, faisant tressaillir la jeune femme.
- Voyons, Mary Jane, tu fais bien la difficile, aujourd'hui...
il s'avança, la faisant reculer d'un pas. Son sourire s'accentua.
- Aurais-tu peur de Nous ?
Elle inspira profondément, s'efforçant de rester calme avant de répondre.
- Il faudrait que je sois complètement folle ou inconsciente pour ne pas avoir peur de vous, Eddie...
- Peut-être. Mais tu n'es pas Notre cible principale... où est ton... mari ?
Elle se tortura les méninges. Elle ne pouvait pas lui avouer qu'il ne rentrerait pas avant deux jours. Ce serait admettre qu'elle se trouvait totalement à sa merci. N'avait-il pas remarqué les fenêtres fermées ?
Les fenêtres. Elle vit du coin de l'œil les vitres intactes. Il était passé par le hall. Par conséquent...
- Qu'avez-vous fait de Michael Brody? »
Brock fronça légèrement les sourcils.
Mary Jane sentit l'air lui manquer et son cœur faire un bond dans sa gorge: Dieu ! L'avait elle contrarié ?
Mais il ne réagit pas d'avantage.
Elle réalisa soudain qu'il n'avait pas saisi ce qu'elle lui demandait. Elle insista.
- Michael...le gardien de l'immeuble? ».
Ils levèrent les yeux au plafond. Ces HEROS. Toujours penser aux autres avant de penser à eux-mêmes. Et leurs conjoints ne valaient pas mieux qu'eux. Ils regardèrent la jeune femme, son visage blafard et interrogateur, notèrent le tremblement presque imperceptible de ses mains et de ses lèvres... et ils sourirent.
Lentement, avec gourmandise.
Ils virent la compréhension et le chagrin envahir ses traits, avant même qu'ils n'aient répondu à sa stupide question.
- Il n'a pas souffert... » ricanèrent-ils. « Espères-tu avoir la même chance que lui? »
Mary Jane fit malgré elle un nouveau pas en arrière.
Vénom avançèrent légèrement pour compenser.
Ils adoraient ce jeu du chat et de la souris. Ils eurent la satisfaction de la voir se recroqueviller, resserrant son drap de bain contre elle, figée de terreur. Elle fixait le sol, tentant de reprendre le contrôle de ses émotions, de ne pas se laisser submerger par la terreur qui menaçait de la paralyser. Le symbiote perçut sa montée brutale d'adrénaline, et approuva silencieusement.
Bien, voilà qui était mieux.
Ils pourraient faire preuve de patience si elle les nourrissait ainsi.
- Où est l'Araignée ? »
Demandèrent-ils à nouveau. Ils eurent un mouvement de la tête dédaigneux en direction de la salle de bains.
- Nous supposons que tu te préparais en prévision de son retour, pas vrai ? »
Mary Jane ne répondit pas. Brock fronça les sourcils. Normalement, n'aurait-elle pas dû pérorer, affirmer haut et fort sa confiance en son mari, leur assurer que le héros leur botterait les fesses dès son retour ?
Mais elle se taisait, ses petites dents blanches mordillant inconsciemment sa lèvre inférieure, les yeux obstinément rivés au sol.
Un soupçon s'insinua dans leur esprit. En plus de la peur légitime qu'ils lui inspiraient, ils remarquèrent de la nervosité, ainsi que de l'incertitude et... était-ce de l'abattement ?
Elle ne savait visiblement pas que leur répondre.
Soudain ils mirent le doigt sur cette émotion dont l'interprétation leur échappait. Le symbiote percevait... du désespoir !
Elle n'attendait aucun secours.
Peter Parker ne rentrerait pas ce soir.