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JCD alias Jeunes Cadres Dynamiques
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French › Anime
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Adult +
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Disclaimer:
I do not own the anime/manga that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
JCD chapitre 2 suite
Duo rongeait son frein en attendant le lundi matin suivant. Trowa lui avait téléphoné le jeudi soir pour lui confirmer que Heero Yuy faisait bien parti de son équipe dorénavant. Il avait donc averti ce dernier (il lui avait d’ailleurs fallu un bon quart d’heure pour reprendre ses esprits), qui était venu signer son contrat de travail à la société le vendredi. Malheureusement, il n’avait pas pu être là pour le recevoir, car il avait un rendez-vous important chez un autre de ses clients. C’est donc Quatre lui-même qui s’en été chargé.
Pour éviter d’être obsédé tout le week-end par une paire d’épaules musclées, un ventre plat, des jambes de compétition, des yeux bleus cobalt et des cheveux en bataille, Duo s’improvisa « agence matrimoniale ».
- « Allo, Quatre ? »
- « Salut Duo. »
- « J’te dérange pas ? »
- « Non, pas du tout. »
- « Dis moi, ça te dit de faire prendre l’air à Sandrock ? »
- « Ouais c’est pas une mauvaise idée, il ne pleut pas en plus aujourd’hui. »
- « On se donne rendez-vous devant l’Auberge du Pont à la sortie de la ville ? »
- « Okay, vers quelle heure ? »
- « Heu… 14h ça te va ? »
- « C’est parfait. »
- « Ok, à toute. »
- « Allo, Trowa ? »
- « Salut Duo. »
- « J’te dérange pas ? »
- « Non, pas du tout. »
- « Dis moi, ça te dit de faire prendre l’air à Heavy Arms ? »
- « Ouais c’est pas une mauvaise idée, il ne pleut pas en plus aujourd’hui. »
Ils sont faits pour s’entendre ces deux là.
- « On se donne rendez-vous devant l’Auberge du Pont à la sortie de la ville ? »
- « Okay, vers quelle heure ? »
C’est moi ou j’ai déjà vécu cette conversation y’a pas cinq minutes ?
- « Heu… 14h ça te va ? »
- « C’est parfait. »
- « Ok, à toute. »
***
Duo arriva en avance au rendez-vous. Il ne voulait surtout pas que ses deux amis se retrouvent face à face comme ça, sans préavis. Il fallait qu’il serve de « tampon » entre les deux.
C’est Trowa qui arriva le premier. Un éclair gris métallisé fut visible de loin sur la nationale. Il n’arrivait pas à toute allure : son ami était le roi pour respecter les limites de vitesse. Il devrait d’ailleurs en prendre de la graine, il avait déjà eut quelques amendes salées à ce niveau là. Mais c’était toujours lorsqu’il était déprimé et qu’il prenait Deathscythe pour se changer les idées, qu’il avait tendance à appuyer sur le champignon. Il ne se considérait pas comme un danger public pour autant : il maîtrisait sa machine à la perfection. Le seul danger, c’était les autres.
Il admira la moto du français, une Ducati 999 grise de toute beauté. Il avait failli se l’acheter, mais elle était un peu trop grosse pour lui. Elle sciait parfaitement bien à Trowa, qui était plus grand que lui. Il avait donc opté pour une ZX12R Kawazaki, un monstre de puissance. L’une des meilleures sportives du marché.
Trowa s’arrêta à côté de lui, et mit son moteur au ralentit, prêt à repartir.
- « Salut. »
- « Yo. »
- « Prêt ? »
- « On attends quelqu’un d’autre. »
- « Ah bon ? »
- « D’ailleurs, le voici. »
Le français n’eut que le temps de tourner la tête avant de voir arriver un fin pilote sur une Triumph 600 dont le doré reflétait la chaleur du peu de rayons de soleil qu’il y avait en cet après-midi nuageux.
- « Salut Duo. » fit Quatre en se garant de l’autre côté de l’américain, puis en enlevant son casque. « C’est un ami à toi qui nous accompagne ? » finit-il en faisant un signe de tête à l’autre pilote.
Ce dernier resta stoïque un moment puis finit par enlever aussi son casque.
- « Bonjour monsieur Winner. »
Les ligaments de la mâchoire de Quatre se relâchèrent d’un coup.
- « Mon… Monsieur Barton ! »
Puis, doucement, les deux jeunes gens tournèrent des yeux suspicieux vers le pilote de la moto noir, qui tripotait nerveusement sa natte.
- « Me regardez pas comme ça ! »
- « Duo. » grondèrent Quatre et Trowa de concert, leurs yeux se faisant menaçant.
- « Mais … heu… » Il releva des yeux de chien battu sur ses deux compagnons, mais comme cela ne marchait pas, il changea de stratégie. « Et puis de toute façon, je n’ai rien à me reprocher ! Je n’ai fais que faciliter le travail de Dame nature ! »
Le grand brun faillit s’étouffer, tandis que le petit blond subissait un violent coup de sang au visage.
- « Duo Maxwell, tu es mort. » fit le jeune pilote d’Heavy Arms.
- « Je t’enterrerais moi-même. » ajouta celui de Sand Rock.
- « Vi vi vi… Faudra d’abord me rattraper pour ça ! »
Et sur ce, il tira la langue et mit les gaz.
Les deux jeunes restants se regardèrent un bref moment, puis leurs yeux luirent du même éclat meurtrier.
- « On le grille ? » fit le plus petit.
- « Prépare les brochettes. » répondit le plus grand, ce qui les fit sourire tout les deux.
Un dernier regard complice, et les deux jeunes gens s’élancèrent à la poursuite de la ZX12R noire comme l’Enfer de Duo. Ils le rejoignirent à l’entrée du circuit d’entraînement.
- « Prêt à prendre votre raclée ? » fit-il avec un petit sourire arrogant à ses deux amis.
- « Ca va être du deux contre un. » le prévint Quatre.
- « Quoi ? Vous êtes déjà ensemble ! »
- « DUO !!! » s’exclamèrent les deux autres pilotes.
- « Nananèreeeeuuuuhhhh ! »
Et sur ce, il s’élança sur la piste. Le blondinet soupira.
- « Il ne changera jamais ! »
- « Je crois bien que non. »
- « Mais pour une fois, je ne lui en veux pas trop. » fit-il en souriant timidement au grand garçon aux yeux émeraude.
Ses yeux criait pour lui son attirance pour le français.
Ce dernier ne répondit rien. Il avait perdu son sourire et semblait s’être perdu dans ses pensées. Puis il se rt ett et sourit de nouveau.
- « Bien, allons lui mettre la fessée. » fit-il en rabaissant la visière de son casque.
- « Déculottée. » précisa Quatre, avant de s’élancer lui aussi dans la course.
***~~~***
Ils étaient tous rentrés chez Duo complètement cassés. Ils avaient bien tourné pendant presque deux heures, concentrés à leur maximum pour allier vitesse et grâce, tout en évitant de se planter au détour d’un virage. Le circuit était bondé. Duo essaya de repéré une R6 blanche dans le lot. Il en vit cinq, mais n’eut pas le temps de les détailler assez à loisir pour reconnaître ou non son petit brun mal coiffé.
Ils s’affalèrent sur le canapé de Duo à peine les blousons enlevés.
- « Pfiouuu » soupira Quatre, les joues rosies par la vitesse et le froid.
- « Comme tu.. aïe qu’est-ce que ? » fit Trowa en essayant de s’asseoir sur le canapé et en rencontrant une canette de bière vide en chemin.
- « Désolé. » grimaça Duo avant de retirer l’ancienne canette des mains de son ami et de se diriger vers la cuisine. « Vous voulez boire quelque chose ? »
- « Un thé, s’il te plaît, merci. »
- « Une bière pour moi, s’il t’en reste. »
- « Pas de problèmes. »
Trowa s’était assis à l’autre extrémité du canapé par rapport à Quatre. Ce dernier en était tout attristé, et aussi tout énervé. Lorsqu’il lui avait tendu la perche, avant de se lancer dans leur course effrénée, le jeune homme avait éludé la question... et n’avait pas eu l’air particulièrement joyeux. Il faut dire que Duo n’y était pas allé de main morte. L’arabe ne savait donc pas si ses sentiments étaient bien vu par son compagnon. Cependant, si Duo avait organisé ce petit manège, c’est qu’il devait penser qu’il avait toutes ses chances avec le français. Son uuchu no kokoro ne lui indiquait aucune hostilité de la part du français… mais il ne dégageait pas non plus d’aura amoureuse envers lui. C’était frustrant. D’après ce qu’il voyait, ce dernier avait opté pour une attitude amicale et posée.
Il ne savait pas s’il devait remercier Duo ou pas. Il était ravi d’être en compagnie de Quatre, d’avoir l’occasion de le connaître un peu mieux. Un bon point déjà, c’est qu’il conduisait très bien sa Triumph 600, et qu’il était du coup un adversaire redoutable. Mais… tout cela n’allait-il pas trop vite ? Et Duo qui jouait les marieuses… Le petit blondinet it ait avoir le béguin pour lui, c’était certain.
Bon d’accord, lui aussi avait flashé sur le jeune homme lors de leur première rencontre… mais c’était juste comme ça, parce qu’il était mignon et gentil. Ca n’avait rien à voir avec de l’amour… Si ? Bah, autant ne pas se poser de questions, il n’y connaissait rien à l’amour de toute façon.
- « Voilà les gars ! » fit l’américain en s’asseyant sur son gros fauteuil en forme de poire. « Reste plus qu’à commander des pizzas ! »
- « Je vais cuisiner. » répondirent en cœur ses deux amis.
Ils se regardèrent, surpris, puis sourirent en grand.
- « Quelle est ta spécialité ? »
- « Les tajines. Et toi ? »
- « Le creusois au café. C’est un dessert. »
- « Eh ben c’est parti alors ! » fit Duo en s’étirant.
Il rouvrit des yeux sur deux visages dubitatifs.
- « Ben quoi ? »
- « Je pense que t’as pas les ingrédients. »
- « Et ça prend du temps à cuisiner ça. »
- « Ben, l’est que 17h ! »
- « Tu te sens poaireaire les courses ? » fit Quatre sceptique.
- « Ouaip ! Il faut quoi ? »
- « Beaucoup de choses ! » soupira Trowa.
- « Attz… Az… Ayé, j’ai le calepin et le crayon, vous pouvez y aller. »
- « Okay », fit Quatre. « Alors, il faut, du coriandre, des pommes de terre… »
***
Duo était fier de lui. Il avait réussi à forcer le destin, et deux de ses meilleurs amis se retrouvaient actuellement seuls en tête à tête dans son appartement, pendant qu’il faisait les courses. Il espérait bien que la situation aurait avancée quand il rentrerait. Cela faisait une heure qu’il était parti, et il se dirigeait maintenant vers les caisses. Il fut soudain tirer de ses réflexions lorsque son caddie percuta un jeune homme.
- « Oh pardon ! Je suis désolé, j’étais ailleurs et… je ne vous ai pas vu arriver. » termina-t-il dans un souffle.
Devant lui se trouvait l’homme de ses rêves.
Ce n’est pas une coïncidence, ce n’est pas possible.
- « Monsieur Yuy ! »-il -il avec un grand sourire. « Comme on se rencontre ! Vous allez bien ? »
- « Hmmm » et signe de tête affirmatif.
- « Je ne savais pas que vous habitiez le quartier. »
C’est vrai ça. Je suis abruti ou quoi ? J’ai même pas pensé à regarder son adresse sur son CV.
- « Oui j’habite deux rues plus loin. »
J’ose ou pas… Aller, j’ose. On ne me surnomme pas Shinigami pour rien !
- « Si vous voulez, je fais un repas avec monsieur Winner et monsieur Barton ce soir chez moi, en toute amitié bien sûr, ce sont de bons amis… Voulez-vous vous joindre à nous ? »
Gros yeux exorbités en réponse.
- « Entre nous, cela ne serait pas un mal que vous connaissiez Monsieur Barton avant de faire votre entrée lundi dans son projet. »
Argument professionnel, y’a que ça qui pourra le décider je pense.
- « Et puis il y a aussi votre nouveau directeur… » et votre nouveau commercial au charme fou et irrésistible « … cela est toujours ptabltable de bien connaître les gens avec qui et pour qui l’on travaille… C’est une occasion unique que je vous offre là… A moins que vous ne soyez déjà pris bien entendu. »
- « N… non, je n’ai rien de prévu. »
- « Je vous embarque alors ? » fit le natté en souriant.
Damned ! J’aurais dû avoir un peu plus de tact.
- « Eh bien… »
- « Honnêtement, je vous vois mal refuser. »
- « Je sais… Bon, les caisses sont par là. »
Victoiiiiiiire ! Roooh, la vache ! Monsieur Yuy dans mon appartement alors que je ne l’ai rencontré que deux fois ! Je suis trop fort ! Franchement, je me félicite là… Bon, c’est vrai, je lui ai un peu forcé la main… Limite chantage… Mais ! Tout est bon pour arriver à ses fins, non ? … Non, bon d’accord, j’admets, je suis un triste sire, un mesquin, un égoïste… Mais bon, tout de même, je vais lui présenter les deux collègues qui seront les plus importants au cours de sa mission, c’est un bon point ça, non ? … Bon, j’aurais préféré qu’on y fasse autre chose dans mon appartement que de dîner avec les grands ponts mais…
- « Heu… C’est notre tour. Il faut pousser le caddie et étaler vos achats sur le tapis roulant. »
- « Hein ? Oh oui, excusez-moi »
Ressaisit toi Maxwell ou il va te prendre pour un abruti.
Cette soirée s’annonce très mal, se dit Heero en commençant à sortir les achats du caddie.
Pour éviter d’être obsédé tout le week-end par une paire d’épaules musclées, un ventre plat, des jambes de compétition, des yeux bleus cobalt et des cheveux en bataille, Duo s’improvisa « agence matrimoniale ».
- « Allo, Quatre ? »
- « Salut Duo. »
- « J’te dérange pas ? »
- « Non, pas du tout. »
- « Dis moi, ça te dit de faire prendre l’air à Sandrock ? »
- « Ouais c’est pas une mauvaise idée, il ne pleut pas en plus aujourd’hui. »
- « On se donne rendez-vous devant l’Auberge du Pont à la sortie de la ville ? »
- « Okay, vers quelle heure ? »
- « Heu… 14h ça te va ? »
- « C’est parfait. »
- « Ok, à toute. »
- « Allo, Trowa ? »
- « Salut Duo. »
- « J’te dérange pas ? »
- « Non, pas du tout. »
- « Dis moi, ça te dit de faire prendre l’air à Heavy Arms ? »
- « Ouais c’est pas une mauvaise idée, il ne pleut pas en plus aujourd’hui. »
Ils sont faits pour s’entendre ces deux là.
- « On se donne rendez-vous devant l’Auberge du Pont à la sortie de la ville ? »
- « Okay, vers quelle heure ? »
C’est moi ou j’ai déjà vécu cette conversation y’a pas cinq minutes ?
- « Heu… 14h ça te va ? »
- « C’est parfait. »
- « Ok, à toute. »
***
Duo arriva en avance au rendez-vous. Il ne voulait surtout pas que ses deux amis se retrouvent face à face comme ça, sans préavis. Il fallait qu’il serve de « tampon » entre les deux.
C’est Trowa qui arriva le premier. Un éclair gris métallisé fut visible de loin sur la nationale. Il n’arrivait pas à toute allure : son ami était le roi pour respecter les limites de vitesse. Il devrait d’ailleurs en prendre de la graine, il avait déjà eut quelques amendes salées à ce niveau là. Mais c’était toujours lorsqu’il était déprimé et qu’il prenait Deathscythe pour se changer les idées, qu’il avait tendance à appuyer sur le champignon. Il ne se considérait pas comme un danger public pour autant : il maîtrisait sa machine à la perfection. Le seul danger, c’était les autres.
Il admira la moto du français, une Ducati 999 grise de toute beauté. Il avait failli se l’acheter, mais elle était un peu trop grosse pour lui. Elle sciait parfaitement bien à Trowa, qui était plus grand que lui. Il avait donc opté pour une ZX12R Kawazaki, un monstre de puissance. L’une des meilleures sportives du marché.
Trowa s’arrêta à côté de lui, et mit son moteur au ralentit, prêt à repartir.
- « Salut. »
- « Yo. »
- « Prêt ? »
- « On attends quelqu’un d’autre. »
- « Ah bon ? »
- « D’ailleurs, le voici. »
Le français n’eut que le temps de tourner la tête avant de voir arriver un fin pilote sur une Triumph 600 dont le doré reflétait la chaleur du peu de rayons de soleil qu’il y avait en cet après-midi nuageux.
- « Salut Duo. » fit Quatre en se garant de l’autre côté de l’américain, puis en enlevant son casque. « C’est un ami à toi qui nous accompagne ? » finit-il en faisant un signe de tête à l’autre pilote.
Ce dernier resta stoïque un moment puis finit par enlever aussi son casque.
- « Bonjour monsieur Winner. »
Les ligaments de la mâchoire de Quatre se relâchèrent d’un coup.
- « Mon… Monsieur Barton ! »
Puis, doucement, les deux jeunes gens tournèrent des yeux suspicieux vers le pilote de la moto noir, qui tripotait nerveusement sa natte.
- « Me regardez pas comme ça ! »
- « Duo. » grondèrent Quatre et Trowa de concert, leurs yeux se faisant menaçant.
- « Mais … heu… » Il releva des yeux de chien battu sur ses deux compagnons, mais comme cela ne marchait pas, il changea de stratégie. « Et puis de toute façon, je n’ai rien à me reprocher ! Je n’ai fais que faciliter le travail de Dame nature ! »
Le grand brun faillit s’étouffer, tandis que le petit blond subissait un violent coup de sang au visage.
- « Duo Maxwell, tu es mort. » fit le jeune pilote d’Heavy Arms.
- « Je t’enterrerais moi-même. » ajouta celui de Sand Rock.
- « Vi vi vi… Faudra d’abord me rattraper pour ça ! »
Et sur ce, il tira la langue et mit les gaz.
Les deux jeunes restants se regardèrent un bref moment, puis leurs yeux luirent du même éclat meurtrier.
- « On le grille ? » fit le plus petit.
- « Prépare les brochettes. » répondit le plus grand, ce qui les fit sourire tout les deux.
Un dernier regard complice, et les deux jeunes gens s’élancèrent à la poursuite de la ZX12R noire comme l’Enfer de Duo. Ils le rejoignirent à l’entrée du circuit d’entraînement.
- « Prêt à prendre votre raclée ? » fit-il avec un petit sourire arrogant à ses deux amis.
- « Ca va être du deux contre un. » le prévint Quatre.
- « Quoi ? Vous êtes déjà ensemble ! »
- « DUO !!! » s’exclamèrent les deux autres pilotes.
- « Nananèreeeeuuuuhhhh ! »
Et sur ce, il s’élança sur la piste. Le blondinet soupira.
- « Il ne changera jamais ! »
- « Je crois bien que non. »
- « Mais pour une fois, je ne lui en veux pas trop. » fit-il en souriant timidement au grand garçon aux yeux émeraude.
Ses yeux criait pour lui son attirance pour le français.
Ce dernier ne répondit rien. Il avait perdu son sourire et semblait s’être perdu dans ses pensées. Puis il se rt ett et sourit de nouveau.
- « Bien, allons lui mettre la fessée. » fit-il en rabaissant la visière de son casque.
- « Déculottée. » précisa Quatre, avant de s’élancer lui aussi dans la course.
***~~~***
Ils étaient tous rentrés chez Duo complètement cassés. Ils avaient bien tourné pendant presque deux heures, concentrés à leur maximum pour allier vitesse et grâce, tout en évitant de se planter au détour d’un virage. Le circuit était bondé. Duo essaya de repéré une R6 blanche dans le lot. Il en vit cinq, mais n’eut pas le temps de les détailler assez à loisir pour reconnaître ou non son petit brun mal coiffé.
Ils s’affalèrent sur le canapé de Duo à peine les blousons enlevés.
- « Pfiouuu » soupira Quatre, les joues rosies par la vitesse et le froid.
- « Comme tu.. aïe qu’est-ce que ? » fit Trowa en essayant de s’asseoir sur le canapé et en rencontrant une canette de bière vide en chemin.
- « Désolé. » grimaça Duo avant de retirer l’ancienne canette des mains de son ami et de se diriger vers la cuisine. « Vous voulez boire quelque chose ? »
- « Un thé, s’il te plaît, merci. »
- « Une bière pour moi, s’il t’en reste. »
- « Pas de problèmes. »
Trowa s’était assis à l’autre extrémité du canapé par rapport à Quatre. Ce dernier en était tout attristé, et aussi tout énervé. Lorsqu’il lui avait tendu la perche, avant de se lancer dans leur course effrénée, le jeune homme avait éludé la question... et n’avait pas eu l’air particulièrement joyeux. Il faut dire que Duo n’y était pas allé de main morte. L’arabe ne savait donc pas si ses sentiments étaient bien vu par son compagnon. Cependant, si Duo avait organisé ce petit manège, c’est qu’il devait penser qu’il avait toutes ses chances avec le français. Son uuchu no kokoro ne lui indiquait aucune hostilité de la part du français… mais il ne dégageait pas non plus d’aura amoureuse envers lui. C’était frustrant. D’après ce qu’il voyait, ce dernier avait opté pour une attitude amicale et posée.
Il ne savait pas s’il devait remercier Duo ou pas. Il était ravi d’être en compagnie de Quatre, d’avoir l’occasion de le connaître un peu mieux. Un bon point déjà, c’est qu’il conduisait très bien sa Triumph 600, et qu’il était du coup un adversaire redoutable. Mais… tout cela n’allait-il pas trop vite ? Et Duo qui jouait les marieuses… Le petit blondinet it ait avoir le béguin pour lui, c’était certain.
Bon d’accord, lui aussi avait flashé sur le jeune homme lors de leur première rencontre… mais c’était juste comme ça, parce qu’il était mignon et gentil. Ca n’avait rien à voir avec de l’amour… Si ? Bah, autant ne pas se poser de questions, il n’y connaissait rien à l’amour de toute façon.
- « Voilà les gars ! » fit l’américain en s’asseyant sur son gros fauteuil en forme de poire. « Reste plus qu’à commander des pizzas ! »
- « Je vais cuisiner. » répondirent en cœur ses deux amis.
Ils se regardèrent, surpris, puis sourirent en grand.
- « Quelle est ta spécialité ? »
- « Les tajines. Et toi ? »
- « Le creusois au café. C’est un dessert. »
- « Eh ben c’est parti alors ! » fit Duo en s’étirant.
Il rouvrit des yeux sur deux visages dubitatifs.
- « Ben quoi ? »
- « Je pense que t’as pas les ingrédients. »
- « Et ça prend du temps à cuisiner ça. »
- « Ben, l’est que 17h ! »
- « Tu te sens poaireaire les courses ? » fit Quatre sceptique.
- « Ouaip ! Il faut quoi ? »
- « Beaucoup de choses ! » soupira Trowa.
- « Attz… Az… Ayé, j’ai le calepin et le crayon, vous pouvez y aller. »
- « Okay », fit Quatre. « Alors, il faut, du coriandre, des pommes de terre… »
***
Duo était fier de lui. Il avait réussi à forcer le destin, et deux de ses meilleurs amis se retrouvaient actuellement seuls en tête à tête dans son appartement, pendant qu’il faisait les courses. Il espérait bien que la situation aurait avancée quand il rentrerait. Cela faisait une heure qu’il était parti, et il se dirigeait maintenant vers les caisses. Il fut soudain tirer de ses réflexions lorsque son caddie percuta un jeune homme.
- « Oh pardon ! Je suis désolé, j’étais ailleurs et… je ne vous ai pas vu arriver. » termina-t-il dans un souffle.
Devant lui se trouvait l’homme de ses rêves.
Ce n’est pas une coïncidence, ce n’est pas possible.
- « Monsieur Yuy ! »-il -il avec un grand sourire. « Comme on se rencontre ! Vous allez bien ? »
- « Hmmm » et signe de tête affirmatif.
- « Je ne savais pas que vous habitiez le quartier. »
C’est vrai ça. Je suis abruti ou quoi ? J’ai même pas pensé à regarder son adresse sur son CV.
- « Oui j’habite deux rues plus loin. »
J’ose ou pas… Aller, j’ose. On ne me surnomme pas Shinigami pour rien !
- « Si vous voulez, je fais un repas avec monsieur Winner et monsieur Barton ce soir chez moi, en toute amitié bien sûr, ce sont de bons amis… Voulez-vous vous joindre à nous ? »
Gros yeux exorbités en réponse.
- « Entre nous, cela ne serait pas un mal que vous connaissiez Monsieur Barton avant de faire votre entrée lundi dans son projet. »
Argument professionnel, y’a que ça qui pourra le décider je pense.
- « Et puis il y a aussi votre nouveau directeur… » et votre nouveau commercial au charme fou et irrésistible « … cela est toujours ptabltable de bien connaître les gens avec qui et pour qui l’on travaille… C’est une occasion unique que je vous offre là… A moins que vous ne soyez déjà pris bien entendu. »
- « N… non, je n’ai rien de prévu. »
- « Je vous embarque alors ? » fit le natté en souriant.
Damned ! J’aurais dû avoir un peu plus de tact.
- « Eh bien… »
- « Honnêtement, je vous vois mal refuser. »
- « Je sais… Bon, les caisses sont par là. »
Victoiiiiiiire ! Roooh, la vache ! Monsieur Yuy dans mon appartement alors que je ne l’ai rencontré que deux fois ! Je suis trop fort ! Franchement, je me félicite là… Bon, c’est vrai, je lui ai un peu forcé la main… Limite chantage… Mais ! Tout est bon pour arriver à ses fins, non ? … Non, bon d’accord, j’admets, je suis un triste sire, un mesquin, un égoïste… Mais bon, tout de même, je vais lui présenter les deux collègues qui seront les plus importants au cours de sa mission, c’est un bon point ça, non ? … Bon, j’aurais préféré qu’on y fasse autre chose dans mon appartement que de dîner avec les grands ponts mais…
- « Heu… C’est notre tour. Il faut pousser le caddie et étaler vos achats sur le tapis roulant. »
- « Hein ? Oh oui, excusez-moi »
Ressaisit toi Maxwell ou il va te prendre pour un abruti.
Cette soirée s’annonce très mal, se dit Heero en commençant à sortir les achats du caddie.