L'éveil des sens

Quelques temps après le coup d'éclat d'Aizen

Les larmes coulaient et ses mains tremblaient.
"Pourquoi? Murmura Hinamori. Etais-je si mauvaise que cela pour que vous m'abandonniez, Aizen-sama?"
Et de nouveau, les larmes coulèrent, abondantes sur l'unique photographie d'Aizen que la jeune fille possédait.

Plus silencieux qu'un chat, l'allankar se faufilait dans les rues du Seireitei. Il avait un objectif très précis : retrouver la fille qui obsédait son maître Aizen-sama. Selon ses informations, la fille en question qui se prénommait Hinamori Momo, n'était ni très belle ni très aguicheuse, mais elle possédait quelque chose que Aizen réclamait à cor à et cri : une totale soumission sexuelle envers ses désirs. C'était lui qui avait littéralement arraché sa virginité et l'avait initiée aux plaisirs de la chair. Elle était sa créature. Il en avait voulu ainsi. Ne pouvant plus satisfaire ses désirs qui commençaient sérieusement à devenir une obsession, il avait minutieusement préparé l'enlèvement de la jeune fille. Pour cela, pendant qu'Ulquiorra serait chargé de récupérer la jeune fille, les autres allankars attaqueraient la pitoyable équipe envoyée sur Terre. Ainsi, Ulquiorra aurait le champ libre pour persuader et préparer la jeune fille de rejoindre son ancien amant.
"Je veux qu'elle soit prête immédiatement pour ma couche!" Avait exigé le seigneur de l'Hueco Mondo, faisait clairement entendre qu'Ulquiorra pouvait et devait lui faire l'amour, afin de la soumettre à toutes ses convoitises érotiques.

Il atteignit rapidement les bâtiments de la Cinquième Division de sécurité. Grâce au plan fourni par Aizen, il savait précisément où elle se trouvait. Lorsqu'il parvint à la fenêtre de la jeune fille, il jeta un coup d'oeil à l'intérieur de la pièce. Hinamori Momo était seule, assise sur une chaise, regardant une photographie. Elle était de profil et, ainsi, il vit que la personne sur la photo était son maître. Hinamori caressait l'image, ses yeux tristes étaient embuées de larmes. Il l'observa un moment. Hinamori n'était sans doute pas la femme la plus belle qui soit, mais une candeur indéniable, une douceur mélancolique émanait de son être. L'allankar fut fasciné par ses yeux : sombres et profonds, ils dénotaient une intelligence certaine. Il sursauta quand il entendit sa voix au timbre claire et triste.

"Aizen-taisho... Pourquoi ne pas m'avoir emmener avec vous? Pourquoi m'avoir laissée seule avec mon désir de m'abandonner à vos caresses."

Ulquiorra, dans un premier temps, l'avait trouvée banale, ordinaire. Il ne comprenait pas l'obsession que son maître nourrissait envers cette fille. Il en avait même éprouvé une forme de jalousie. Mais, ces mots le surprirent. Il les comprennait. D'un pas sûr, il pénétra dans la pièce.

Hinamori ne sembla pas surprise de voir l'allankar se dirigeant vers elle. Elle baissa la tête.

"Vous êtes avec Aizen taisho, n'est-ce pas?"
Ulquiorra s'arrêta net, comme surpris.
"Je vous ai attendus depuis si longtemps.
-Pourquoi?
-Parce que je n'ai cessé de croire un instant que ceux qui protègent mon Capitaine viendraient me chercher, murmura la jeune fille, la voix brisée. Je vous ai tant appelé durant ces nuits sans fin, Aizen taisho. Vous m'avez exaucée."
L'allankar s'approcha d'elle.
"Hinamori-kun, je suppose que vous savez que Aizen-sama ne reviendra jamais ici. Par contre, vous pouvez, non vous devez le rejoindre. Si vous refusez, je me verrai contraint de vous y obliger par la force. Et je ne tiens pas à cela. Aizen-sama souhaite que vous ne soyez point blessée."
Hinamori ne répondit pas tout de suite. Ulquiorra en profita pour s'agenouiller devant elle. Il posa les mains sur ses genoux, remontant progressivement le long de son corps. La peau de la jeune fille était chaude et veloutée. Il sentit une excitation monter en lui. Il lui ecarta les jambe, dévoilant son sexe. Cette dernière ne présenta aucune résistance.
"Pourquoi ne cherchez-vous pas à vous défendre?" L'interrogea t-il, perplexe.
Elle continua à garder le silence.
"A moins que vous vous doutiez également que mon maître m'a demandé de vous préparer afin que vous soyez prête à répondre à n'importe lequel de ses désirs."
Elle baissa la tête, en signe d'assentiment."
"Alors, dans ce cas, reprit l'allankar, je vous ordonne de me faire tout ce que mon maître exigeait de vous."
Il se releva et sortit son pénis. Hinamori le prit dans ses mains et le porta à sa bouche. Il n'était pas encore en pleine érection, mais le contact avec le velouté de sa langue le fit grossir immédiatement. Elle commença à le lécher avec gourmandise, sa langue passant repassant sur le gland, titillant l'orifice. Ses mains n'étaient pas en reste ; elles caressaient les deux bourses. Ulquiorra gémit sous cette sensation. Fianlement sous son allure stricte et sérieuse, cette jeune fille, tout juste femme, avait un tempérament voluptueux et sensuel.
Ne pouvant plus retenir son excitation, il saisit les cheveux de Hinamori, la forçant à se relever et l'allongea au sol, lui écartant les jambes. Ses doigts osseux titillèrent le clitoris qui se durcit. Un flot de cyprine inonda sa main. Il laissa aller son visage contre cette chatte en feu, sa langue pénétrant dans la fente humide. Hinamori ne put retenir un sourd gémissement qui se mua en un véritable cri de plaisir lorsqu'il écarta la vulve avec ses doigts. Il put admirer la vue de ce sexe que lui offrait la fille. Brutalement, il pénétra. Un long râle s'échappa de nouveau de sa gorge. Il l'obligea à lui lécher les doigts, malgré l'ombre furtive de dégoût qui passa sur son visage. Mais elle était obéissante.

"Hinamori-kun. Vous allez être splendide! Murmura l'allalankar. Aizen-sama sera ravi de, non seulement de vous retrouver, mais aussi que vous soyez toujours aussi obéissante.
-Je souhaite juste faire plaisir à Aizen-sama!" Haleta Hinamori. Je ne souhaite rien d'autre."
Pendant un court instant, il se demanda à qui Hinamori faisait vraiment l'amour : à lui ou à son maître. Mais peu lui importait. Lui aussi voulait satisfaire Aizen-sama. Et pour cela, il devait ramener cette fille, quelques soient ses sentiments.

Il déchargea en elle avec un plaisir qu'il ignorait encore jusqu'à là, sans se préoccuper de son plaisir à elle. Au contraire, il fallait la laisser pantelante de désir et avide de soumission. C'était ainsi qu'Aizen avait ordonné qu'elle soit. Alors qu'elle n'était qu'à demi-consciente, il la saisit par la taille et sortit de la pièce. Rapidement, il fendit le ciel pour retourner dans l'Hueco Mondo.

"Aizen-sama, je vous ai ramené la fille, comme vous me l'avez demandé."

Le seigneur de l'Hueco Mondo eut un sourire cruel. Hinamori eut peine à reconnaître celui qui fut son Capitaine ; une froideur émanait de son regard. Elle frissonna.

"Viens près de moi, ma petite Hinamori."

La jeune fille s'approcha. Mais elle considéra avec embarras que son Aizen-chéri se trouvait en hauteur. Elle hésita.

"Désolée, ma puce. J'avais oublié ce détail."

Sans qu'elle eut le temps de comprendre, elle se retrouva à ses côtés. Elle rougit.

"Voyons, petite friandise. Aurais-tu peur de moi, maintenant? Je ne vais pas recommencer tout ton apprentissage.
-Non, Aizen-sama." Balbutia t-elle.
Il partit d'un petit rire avant de lui prendre la main.
"Viens avec moi. J'ai plein de surprises pour toi."