La femme de son ennemi
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French › Comics
Rating:
Adult +
Chapters:
14
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1,519
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Disclaimer:
Spiderman et son univers ne sont pas à moi. Ils appartiennent à Marvel Comics. Je ne gagne pas d'argent par mes écrits.
Menaces
Venom auraient dû se sentir frustrés. Ils auraient dû exploser de rage en constatant que Spiderman, leur proie, leur échappait à nouveau. Au lieu de cela, ils commencèrent à trouver la situation... émoustillante.
Ils ricanèrent.
« Alors comme cela te voilà célibataire pour ce soir ?
Que s'est-il passé?
Vous vous êtes disputés parce-que le tisseur de toiles voulait sauver le monde au lieu de te faire un câlin?
Cet idiot n'a jamais su choisir les bonnes priorités... »
Pour Mary-Jane, cette tirade sonnait un peu trop juste. Il était proche de la vérité. Elle se rappela soudain qu'avant de fusionner avec le symbiote et de perdre totalement l'esprit, Eddie Brock Jr avait été un excellent journaliste d'investigation, apte à cerner les caractères et juger d'une situation en un clin d'œil. Et la créature (elle frissonna) se nourrissait d'émotions. Entre autres. Combinés, ils étaient capables de percevoir toutes les nuances chimiques et physiques d'une personne pour autant qu'ils s'en soucient.
D'ordinaire, ils ne s'en souciaient pas beaucoup. Pour Venom, la valeur d'une vie humaine était égale à zéro.
Michael n'était rien à ses yeux : un obstacle mineur aussitôt éliminé. Il n'avait même pas compris sa question au sujet d'un homme qu'il venait de tuer, bon sang!
Elle n'avait aucune chance.
Deux jours d'absence... c'est comme si elle était déjà morte.
Elle ressentit soudain une irrationnelle poussée de colère vis-à-vis de son mari: Peter était parti, la laissant avec pour seule protection un gardien d'immeuble. Que Michael ait été un ancien commando n'y changeait rien: les ennemis de Spiderman étaient rarement de simples humains.
Le cours de ses pensées fut interrompu par un nouveau rire de Venom.
« Nous sommes ravis que tu aies encore assez de cran pour éprouver cette délicieuse fureur... » il était à côté d'elle : elle ne l'avait même pas vu bouger. Il lui saisit le bras, et elle sentit ses griffes l'enserrer, sans toutefois percer la peau. Les pseudopodes du symbiote se mirent à ramper sur elle. Elle savait qu'il absorbait les substances chimiques produites par son corps, en particulier son adrénaline... Le contact était répugnant, semi-liquide, mou et chaud, et il lui sembla que des milliers de petites bouches avides et visqueuses s'attaquaient à son épiderme.
Une commotion la parcourut toute entière, la chair de poule hérissa tous ses pores et elle faillit hurler son dégoût.
Mais elle se reprit. Elle devait éviter tout ce qui pouvait provoquer le monstre. L'effort qu'elle fit pour se maîtriser la laissa tremblante et glacée, au bord de la nausée.
Venom avaient fait preuve de beaucoup de civilité vis-à-vis de la femme de leur ennemi. Après tout, c'était – presque - une innocente. Ils l'avaient laissée finir sa douche sans se manifester, comme des gentlemen, et lui avaient présenté leur visage humain. Mais sa répulsion et son dédain commençaient à user leur patience... elle avait choisi son camp en se mariant avec ce guignol masqué et allait en subir les conséquences.
Ils raffermirent leur prise sur son bras, lui arrachant un gémissement de douleur vite réprimé, et ils rapprochèrent leur visage du sien. Le symbiote fusionna totalement et ce fut la face monstrueuse de Venom qui se pencha sur la jeune femme. Ses longues dents acérées étaient à quelques millimètres de ses yeux, et elle sentit l'odeur musquée de son haleine. Une odeur presque animale, qui lui évoqua celle d'un fauve.
- Il ne t'aurait pas laissée seule toute la nuit pour une simple dispute... beaucoup trop scrupuleux pour cela. Non... Les vengeurs et les Fantastiques sont partis pour deux jours de mission inter-galactique. Il est allé sauver l'univers avec eux, pas vrai ? »
Le ton méchamment ironique sembla intolérable à Mary Jane. En même temps, elle sentit la bave de la créature dégouliner sur sa joue. Incapable d'en supporter d'avantage, sentant tout son courage l'abandonner, elle ferma les yeux.
-Le mot est passé dans la rue. Nous sommes tous au courant. Les nouvelles vont vite dans le milieu... aucun héros en vue pendant 48 heures. Les pillards vont s'en donner à cœur joie ce soir et demain...
Nous avons cru notre petite araignée plus maligne que cela... Nous pensions qu'il resterait protéger New-York, sa ville chérie... et Nous sommes venus profiter de l'occasion pour exercer notre juste vengeance... »
La langue serpentine de Venom jaillit de sa bouche. Dégoulinant de salive, elle parcourut la joue de la jeune femme, suivit le tracé de sa jugulaire, s'enroula de manière possessive autour de son cou, avant de se rétracter et de descendre vers sa poitrine.
A ce stade, ce qui restait du self-contrôle de Mary Jane craqua. Elle se rejeta en arrière, tentant de toutes ses forces d'échapper au monstre. Au comble de la panique, elle ne se rendit pas compte que son drap de bain s'était mis a glisser. Ce qui n'échappa pas à l'attention de Brock, qui put admirer la rondeur de ses seins blancs, à la délicieuse pointe rose foncé... il se secoua. Il n'allait pas se laisser distraire: Vénom n'avaient pas fini de jouer avec la jeune femme.
Mais leur regard était irrémédiablement attiré par sa poitrine dénudée. Ils observèrent avec fascination que la serviette avait glissé jusqu'à sa taille gracile. Ils résistèrent avec peine à la tentation de lui arracher l'irritant bout de tissu.
Le symbiote transmit à Eddie des images très claires issues d'un passé encore proche, alors qu'il partageait le corps de Spiderman. Mary Jane lui souriant, posant sa bouche contre la sienne, et puis sous lui, le visage rose de plaisir... avec toujours ce regard lumineux et confiant, ce bonheur irradiant littéralement de tous ses pores, et l'adrénaline rugissant dans ses veines...
Eddie sentit son érection renaître, presque douloureusement cette fois. Il déglutit, et tenta de s'éclaircir les idées. Peine perdue. Son regard ne cessait de revenir sur sa poitrine dénudée. Le faisait-elle exprès?
Après tout, c'était une actrice...
mais elle ne pouvait simuler un tel état de panique, pas lorsque le symbiote se gavait d'adrénaline jusqu'à en éclater.
Ils se mirent à réfléchir à la meilleure manière d'intégrer ce nouveau paramètre à leur vengeance.
Il saisirent le second bras de leur proie, et la plaquèrent contre leur corps massif, tandis qu'elle gigotait de plus belle pour leur échapper. Sa tête leur arrivait tout juste à la poitrine, et ils se retrouvèrent le nez dans ses cheveux. Son parfum floral et l'odeur de son shampoing vanillé envahirent à nouveau leurs narines et leur tournèrent la tête. Ses seins ronds et voluptueux se frottèrent contre leurs abdominaux et ils sentirent leurs pointes érigées tracer des lignes de feu contre leurs muscles. Instinctivement, leurs mains parcoururent le dos de la jeune femme, enveloppant sa taille, caressant la courbe de ses fesses. Ils rétractèrent leurs griffes pour ne pas la blesser.
Ils sentirent la résistance de la jeune femme s'amenuiser. La panique refluait, la laissant vidée et sans forces.
Ils se penchèrent, soufflant leur haleine chaude dans son cou, et leurs dents effleurèrent le lobe de son oreille. Ils murmurèrent.
-Imagine... imagine un peu Spiderman revenant de mission... après avoir sauvé le monde... et trouvant ta tête posée sur ce joli meuble dans l'entrée. Celui que vous avez acheté ensemble dans cette petite brocante de Soho... la semaine dernière. »
Ils n'avaient pas mis beaucoup de conviction dans cette menace. Et pourtant, elle toucha au but.
Ils sentirent la jeune femme s'affaisser contre eux. Le drap de bain était tombé au sol, oublié.
Ils ricanèrent.
« Alors comme cela te voilà célibataire pour ce soir ?
Que s'est-il passé?
Vous vous êtes disputés parce-que le tisseur de toiles voulait sauver le monde au lieu de te faire un câlin?
Cet idiot n'a jamais su choisir les bonnes priorités... »
Pour Mary-Jane, cette tirade sonnait un peu trop juste. Il était proche de la vérité. Elle se rappela soudain qu'avant de fusionner avec le symbiote et de perdre totalement l'esprit, Eddie Brock Jr avait été un excellent journaliste d'investigation, apte à cerner les caractères et juger d'une situation en un clin d'œil. Et la créature (elle frissonna) se nourrissait d'émotions. Entre autres. Combinés, ils étaient capables de percevoir toutes les nuances chimiques et physiques d'une personne pour autant qu'ils s'en soucient.
D'ordinaire, ils ne s'en souciaient pas beaucoup. Pour Venom, la valeur d'une vie humaine était égale à zéro.
Michael n'était rien à ses yeux : un obstacle mineur aussitôt éliminé. Il n'avait même pas compris sa question au sujet d'un homme qu'il venait de tuer, bon sang!
Elle n'avait aucune chance.
Deux jours d'absence... c'est comme si elle était déjà morte.
Elle ressentit soudain une irrationnelle poussée de colère vis-à-vis de son mari: Peter était parti, la laissant avec pour seule protection un gardien d'immeuble. Que Michael ait été un ancien commando n'y changeait rien: les ennemis de Spiderman étaient rarement de simples humains.
Le cours de ses pensées fut interrompu par un nouveau rire de Venom.
« Nous sommes ravis que tu aies encore assez de cran pour éprouver cette délicieuse fureur... » il était à côté d'elle : elle ne l'avait même pas vu bouger. Il lui saisit le bras, et elle sentit ses griffes l'enserrer, sans toutefois percer la peau. Les pseudopodes du symbiote se mirent à ramper sur elle. Elle savait qu'il absorbait les substances chimiques produites par son corps, en particulier son adrénaline... Le contact était répugnant, semi-liquide, mou et chaud, et il lui sembla que des milliers de petites bouches avides et visqueuses s'attaquaient à son épiderme.
Une commotion la parcourut toute entière, la chair de poule hérissa tous ses pores et elle faillit hurler son dégoût.
Mais elle se reprit. Elle devait éviter tout ce qui pouvait provoquer le monstre. L'effort qu'elle fit pour se maîtriser la laissa tremblante et glacée, au bord de la nausée.
Venom avaient fait preuve de beaucoup de civilité vis-à-vis de la femme de leur ennemi. Après tout, c'était – presque - une innocente. Ils l'avaient laissée finir sa douche sans se manifester, comme des gentlemen, et lui avaient présenté leur visage humain. Mais sa répulsion et son dédain commençaient à user leur patience... elle avait choisi son camp en se mariant avec ce guignol masqué et allait en subir les conséquences.
Ils raffermirent leur prise sur son bras, lui arrachant un gémissement de douleur vite réprimé, et ils rapprochèrent leur visage du sien. Le symbiote fusionna totalement et ce fut la face monstrueuse de Venom qui se pencha sur la jeune femme. Ses longues dents acérées étaient à quelques millimètres de ses yeux, et elle sentit l'odeur musquée de son haleine. Une odeur presque animale, qui lui évoqua celle d'un fauve.
- Il ne t'aurait pas laissée seule toute la nuit pour une simple dispute... beaucoup trop scrupuleux pour cela. Non... Les vengeurs et les Fantastiques sont partis pour deux jours de mission inter-galactique. Il est allé sauver l'univers avec eux, pas vrai ? »
Le ton méchamment ironique sembla intolérable à Mary Jane. En même temps, elle sentit la bave de la créature dégouliner sur sa joue. Incapable d'en supporter d'avantage, sentant tout son courage l'abandonner, elle ferma les yeux.
-Le mot est passé dans la rue. Nous sommes tous au courant. Les nouvelles vont vite dans le milieu... aucun héros en vue pendant 48 heures. Les pillards vont s'en donner à cœur joie ce soir et demain...
Nous avons cru notre petite araignée plus maligne que cela... Nous pensions qu'il resterait protéger New-York, sa ville chérie... et Nous sommes venus profiter de l'occasion pour exercer notre juste vengeance... »
La langue serpentine de Venom jaillit de sa bouche. Dégoulinant de salive, elle parcourut la joue de la jeune femme, suivit le tracé de sa jugulaire, s'enroula de manière possessive autour de son cou, avant de se rétracter et de descendre vers sa poitrine.
A ce stade, ce qui restait du self-contrôle de Mary Jane craqua. Elle se rejeta en arrière, tentant de toutes ses forces d'échapper au monstre. Au comble de la panique, elle ne se rendit pas compte que son drap de bain s'était mis a glisser. Ce qui n'échappa pas à l'attention de Brock, qui put admirer la rondeur de ses seins blancs, à la délicieuse pointe rose foncé... il se secoua. Il n'allait pas se laisser distraire: Vénom n'avaient pas fini de jouer avec la jeune femme.
Mais leur regard était irrémédiablement attiré par sa poitrine dénudée. Ils observèrent avec fascination que la serviette avait glissé jusqu'à sa taille gracile. Ils résistèrent avec peine à la tentation de lui arracher l'irritant bout de tissu.
Le symbiote transmit à Eddie des images très claires issues d'un passé encore proche, alors qu'il partageait le corps de Spiderman. Mary Jane lui souriant, posant sa bouche contre la sienne, et puis sous lui, le visage rose de plaisir... avec toujours ce regard lumineux et confiant, ce bonheur irradiant littéralement de tous ses pores, et l'adrénaline rugissant dans ses veines...
Eddie sentit son érection renaître, presque douloureusement cette fois. Il déglutit, et tenta de s'éclaircir les idées. Peine perdue. Son regard ne cessait de revenir sur sa poitrine dénudée. Le faisait-elle exprès?
Après tout, c'était une actrice...
mais elle ne pouvait simuler un tel état de panique, pas lorsque le symbiote se gavait d'adrénaline jusqu'à en éclater.
Ils se mirent à réfléchir à la meilleure manière d'intégrer ce nouveau paramètre à leur vengeance.
Il saisirent le second bras de leur proie, et la plaquèrent contre leur corps massif, tandis qu'elle gigotait de plus belle pour leur échapper. Sa tête leur arrivait tout juste à la poitrine, et ils se retrouvèrent le nez dans ses cheveux. Son parfum floral et l'odeur de son shampoing vanillé envahirent à nouveau leurs narines et leur tournèrent la tête. Ses seins ronds et voluptueux se frottèrent contre leurs abdominaux et ils sentirent leurs pointes érigées tracer des lignes de feu contre leurs muscles. Instinctivement, leurs mains parcoururent le dos de la jeune femme, enveloppant sa taille, caressant la courbe de ses fesses. Ils rétractèrent leurs griffes pour ne pas la blesser.
Ils sentirent la résistance de la jeune femme s'amenuiser. La panique refluait, la laissant vidée et sans forces.
Ils se penchèrent, soufflant leur haleine chaude dans son cou, et leurs dents effleurèrent le lobe de son oreille. Ils murmurèrent.
-Imagine... imagine un peu Spiderman revenant de mission... après avoir sauvé le monde... et trouvant ta tête posée sur ce joli meuble dans l'entrée. Celui que vous avez acheté ensemble dans cette petite brocante de Soho... la semaine dernière. »
Ils n'avaient pas mis beaucoup de conviction dans cette menace. Et pourtant, elle toucha au but.
Ils sentirent la jeune femme s'affaisser contre eux. Le drap de bain était tombé au sol, oublié.