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Ce qui unit Gryffondor et Serpentard

By: Melindra
folder French › Harry Potter
Rating: Adult ++
Chapters: 14
Views: 3,034
Reviews: 19
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Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
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Just a dream, isn't it ?

Disclaimer :
Les personnages de Harry Potter ainsi que les « décors » sont la propriété exclusive de J.K. Rowling. Il n’y a aucune intention de contre-façon ou de violation de ses droits d’auteur. Cette histoire est écrite pour le plaisir de l’écriture et ne rapportera aucun centime à son auteur.

Hello ! Again, thanks a lot fot the review.
I hope you will enjoy this chapter!
Oh by the way, there are 14 chapters at all..... I will update soon!

And if some of you ask, I may try to translate it.....
Kisses !!!



Chapitre 5 – Un rêve n’est qu’un rêve, n’est ce pas ?


Harry soupira et regarda Drago partir en claquant la porte: ça finissait toujours comme ça avec Drago. Toujours explosif, plein de rancœur et de non-dits. Même dans le passé. Pourtant, il avait l’impression que quelque chose s’était produit. Quelque chose avait été révélé. Et qui changeait tout, absolument tout… Mais il était pour le moment incapable de dire ce que c’était. Comme… une connexion ? Il secoua la tête, chassant une idée folle. Un Gryffondor et un Serpentard ne se rapprocheraient jamais, non.

« Mais si, mais si… », chuchota sa conscience bis.

(La première c’est la conscience sensée, celle que Harry accepte d’écouter. La seconde, il essaie de l’ignorer parce qu’elle est complètement givrée, mais ce n’est que son point de vue… Mieux vaut qu’il ignore que cette petite voix c’est non seulement moi mais aussi tous ceux et celles qui lisent l’histoire… Je crois bien que ça le rendrait fou… Je suis sûre que vous êtes d’accord avec moi ! Ca marche aussi pour Drago…)

Harry envoya bouler cette pensée très loin. De toute façon, cela n’avait aucune espèce d’importance : se sentir plus proche de Drago ne changerait rien entre eux. Il ne se rendait pas compte que son visage évoquait une sorte de vague tristesse. Evidemment Salazar lui s’en aperçut - il était rare qu’il ne remarqua pas quelque chose -, et ne put retenir un sourire de pure malice. Il se demandait s’il devait aider ces deux-là ou les laisser se dépatouiller entre eux. Il songeait à la condition de besoin personnel dont lui avait parlé Godric, et choisit d’attendre un peu pour voir comment ils s’en sortaient tous les deux…

Harry revint à la réalité quand Godric s’approcha de lui, l’observant avec attention.

- Tu as une curieuse cicatrice, mon garçon, fit Godric tout à coup.

Salazar le regarda vaguement soupçonneux : il était très possessif et n’aimait pas que Godric examine qui que ce soit. Non mais sans blague… !

Harry hocha la tête sans répondre, le fixant de ses yeux verts désormais impassibles.

- Une cicatrice d’origine magique, insista-t-il avec curiosité. Cela se voit bien dans sa forme très particulière. Un éclair, ajouta-t-il comme si Harry pouvait l’ignorer. Vraiment très curieux.

Harry le regarda droit dans les yeux :

- Oui.

- Je vois…, soupira Godric en comprenant qu’il était inutile d’insister. Rien dont tu n’aies envie de parler…

Il s’assit, pour reprendre sur un ton beaucoup plus déterminé :

- Bon essayons de trouver la solution à notre problème, puisque tu me sembles plus décidé que Drago. Vois-tu il n’y a, selon nous, que quelques solutions, comme par exemple un sortilège ou un animal ayant un don de devin. Mais bon, nos essais pour créer un sortilège n’ont pas abouti à grand-chose de constructif, car il faut « lire » la personnalité de l’élève. Or ce dernier est très jeune : onze ans c’est vraiment trop jeune. Car nous savons que certains sortilèges utilisés sur des enfants aussi jeunes, surtout aussi puissants que ceux-là, peuvent causer de graves dommages.

- Je l’ignorais, fit Harry. A dire vrai, c’est plutôt Hermione qui se pose ce genre de question, ajouta-t-il en manière d’excuse.

- Tu te ne te poses pas trop de question, hein…, remarqua Salazar, un brin ironique. Tu devrais pourtant, ne put-il s’empêcher d’ajouter en pensant à Drago.

« Il a raison, tu sais, nota sa conscience bis. Tu ne fais pas attention à grand-chose, le sermonna-t-elle avec une certaine dose de mystère. »

- Enfin…, dit simplement Harru choississant encore d’ignorer sa conscience qui avait pêté un cable. Et vous n’avez pas pensé à…

Harry s’arrêta de lui-même avant de terminer sa phrase : inutile de tenter de s’étrangler.

- Donc quelque chose de nouveau, conclut Godric avec un bref hochement de tête entendu.

- C’est bien ce que je me suis évertué à te dire ! La magie noire essaye toujours d’innover…

- Pas de magie noire sur des enfants, Salazar !

Ce dernier haussa les épaules :

- Et voilà pourquoi nous tournons en rond depuis des semaines !

Harry réussit à dire :

- Mais ce n’est pas de la magie noire !

- Oh ?! firent Godric et Salazar d’une même voix surprise.

- Donc il y a une autre solution, soupira Godric, quelque chose auquel personne n’a encore pensé.

- Oui, il faut donc inventer, conclut Salazar, un peu perdu. Mais à quoi n’avons-nous pas songé ?, se demanda-t-il. Dans quelle direction chercher maintenant ?

Harry commençait à deviner que si Godric et Salazar s’entendaient aussi bien, c’était à cause de leur curiosité et leur soif de savoir. Et aussi peut-être leur volonté d’enseigner. Ils avaient une sorte de connivence très particulière. Un lien très fort. Un sentiment de regret l’envahit : il se demandait si un jour il connaitrait cela, lui aussi. Il serra les dents, tout à coup très amer. Parce que pour cela, il devait tuer Voldemort, pour que ce « un jour » puisse exister. Or à quoi bon faire souffrir quelqu’un si pour finir c’était lui qui mourait ? C’était ce qu’il s’était dit à la mort de Cédric. Et c’était pour cela, il s’en souvenait, qu’il avait décidé de rester seul. Il sourit pour lui-même : adieu son fantasme sur les blondes. Il n’était pas près de savoir… Il ne comprit pas alors pourquoi, mais alors vraiment pas pourquoi l’image de ses propres mains sur le cou de Drago l’effleura. Il resta un instant figé quand il se rendit compte que ses mains, car évidemment c’était elles les coupables, avaient embauché comme une caresse sur le cou du jeune sorcier blond. Comme pour mieux faire Drago prisonnier. Harry contempla ses mains, sans comprendre… Il se souvint de l’étrange émotion qui l’avait saisi tantôt. Et l’écarta aussitôt.

« Ne me fais pas croire que tu n’as pas apprécié, tu veux ? Je te rappelles que j’étais là moi aussi…, chuchota sa petite voix. »

« La ferme !, pensa Harry dans un étrange écho de ce que pensait Drago au même moment… »

Il rangea ses mains dans les poches : il ne voulait plus les voir pour le moment.

Godric, qui ne prêtait plus la moindre attention à Harry, se mit donc à travailler à voix haute, et entama un semblant d’énumération :

- Donc ce n’est ni un sort, ni un animal. Ce n’est ni immatériel, ni matériel ?

- Mais peut-être entre les deux ?, suggéra Salazar, essayant de raisonner.

- Oui, mais ça n’a pas de sens.

Leur conversation s’enflamma peu à peu. Harry décrocha très vite, comem il le faisiat régulièrement avec Hermione, et cela commença à fatigue. Les trucs trop intellectuels, ce n’était décidément pas pour lui. Il préféra quitter la pièce à son tour.

Il s’avéra que la conversation de Godric et de Salazar allait durer longtemps : quelque chose comme une semaine. A chaque fois que Harry les croisait, ils parlaient de choses incompréhensibles. De sortilèges inconnus, de problème « d’inaltérabilité » ou encore de limite de la pensée magique et de l’essence de l’être… En fait, ils étaient tellement sur la même longueur d’onde que personne ne pouvait comprendre leur conversation.

Et pendant tout ce temps, ces deux grands sorciers mondialement connus dix siècles plus tard ne firent pas vraiment attention à leurs « invités ». Donc, Harry et Drago passèrent leur temps seuls, pas en tête-à-tête parce qu’ils ne l’auraient pas supporté. Mais la solitude étant ce qu’elle était, ils finissaient immanquablement par rechercher la compagnie de l’autre ne serait-ce que pour parler. Enfin, plus exactement se chamailler. On ne change pas comme ça les vieilles habitudes !

A dire vrai, Drago était assez pertubé par tout ce que Harry avait dit. Il refusait en bloc tout cela, avant de se rendre compte que penser à Harry avait viré à l’obsession chez lui. Il essaya donc de le chasser de ses pensées. Sauf qu’il n’avait rien d’autre sur lequel diriger ses pensées oisives. Pas de cours, pas d’amis, pas de discussion où il pouvait médire sur ces satanés Gryffondor et en particulier un qui avait le don de le faire sortir de ses gonds et… Par les c… de Merlin ! Il voulait le chasser de ces pensées, pas se concentrer dessus !! De plus, il ne dormait plus très bien. Parce que ses rêves commençaient à changer plus ou moins radicalement. Oui, il restait entravé par toutes chaînes au métal noir et froid qui lui mordait la chair, et oui l’homme brun aux yeux verts le regardait toujours. Mais chaque nuit, ce dernier s’approchait un peu plus de lui : il ne partait plus. Il ne le laissait plus seul, dans le froid. Et chaque nuit Drago désespérait de voir son visage. Comme si son propre inconscient cherchait à lui dissimuler cet homme qui ne l’abandonnait plus. Le matin, Drago se levait plus perplexe que jamais. Il était arrivé au point où il voulait voir son visage. Où il en avait besoin. Où il voulait que les chaînes s’évanouissent pour faire enfin le pas qui le rapprocherait de lui… Puisqu’il restait encore loin de lui…

Et puis, il y eut cette nuit… L’inconnu s’était rapproché, mais on aurait dit la lune de son rêve refusait obstinément d’éclairer son visage. L’inconnu tendit une main hésitante, effleurant la chevelure blonde du jeune prisonnier. La main descendit lentement vers le visage en une caresse légère presque impalpable. Drago frémit pourtant de tout son être. Si seulement il pouvait s’approcher ! Une seconde main suivit la première, emprutant un chemin similaire, avec la même lenteur. Des doigts effleuraient son front, ses cils, avant de s’attarder sur ses lèvres. Un nouveau frisson saisit Drago. Un frisson de plaisir réalisa-t-il enfin. Une autre caresse s’ébaucha dans son cou, toujours légère. Presque délicate et attentive à n’être que douceur. Drago entrouvrit les lèvres inspirant avec avidité l’air qui semblait s’être fait si rare. Il ferma les yeux les yeux, ne souhaitant qu’une chose : que le froid qui l’étreignait s’éloigne sous les caresses. Il eut un soupir de pur contentement quand il sentit que son inconnu lui couvrait son visage de baisers légers… Et chastes. Il sentait ses mèches de cheveux bruns qui l’effleuraient en une autre caresse. Drago sentait des larmes lui venir aux yeux : cela faisait si longtemps qu’il attendait cela. Car tout dans ces caresses légères n’étaient que douceur et affection. Chaleur.

Car l’inconnu le serrait désormais dans ses bras, comme pour lui communiquer sa propre chaleur. Et pour le moment, Drago ne demandait rien de plus… Mais les baisers dans le cou de l’homme de son rêve lui donnaient envie de plus. Car la journée suivante, il découvrit avec stupeur qu’il avait un début d’érection à cette simple pensée. La nuit suivante et les nuits qui suivirent, ses rêves se firent plus osés, et Drago était sidéré au réveil par la masse de choses que son inconscient imaginait… Il se souvenait d’ailleurs avoir joui en rêve, pour découvrir très gêné que cela avait été effectivement le cas… A cette pensée, il se remémora les caresses toujours aériennes qui s’étaient peu à peu focalisées sur son sexe en érection. Il se souvenait avoir gémi, surpris du plaisir qu’il ressentait. Et l’inconnu avait souri : Drago l’avait regardé, troublé de constater que ce sourire lui était étrangement familier. Les doigts agiles avaient caressé la partie si sensible de sa verge, avant d’aller et de venir dans un mouvement souple et régulier pour lequel il se serait damné… Pour que jamais il ne cesse. Dans la délivrance, il se souvenait vaguement d’avoir gémi sans retenue. Il espérait simplement que ce n’était qu’en rêve !! Ou que Potter avait le sommeil lourd, très très lourd !!!! Le matin en tout cas, Drago n’avait plus trop les idées claires. Il refusait de penser à ces rêves, à leur signification.

En plus, comme Harry et lui étaient forcés de partager la même chambre, ça n’allait pas des masses. Surtout quand il réalisa qu’il se mettait à épier Potter au réveil, dont les cheveux en bataille ne dissimulaient plus sa cicatrice. Le matin, Harry n’avait évidemment pas ses lunettes, et tout paraissait différent chez lui. En fait, il avait un air de ressemblance avec l’homme de ses rêves. Drago en chassa l’idée très vite. Mais allez savoir pourquoi il essayait de se réveiller avant Potter pour le voir dormir. Il réussit à se convaincre que c’était pour observer l’ennemi et trouver ses faiblesses… Il rougit à cette pensée : non, pas celles-là !

Bizarrement aussi Salazar, même au milieu de ses conversations les plus techniques avec Godric, ne cessait de l’observer d’un air narquois. Comme s’il savait quelque chose d’hilarant que Drago ignorait. Cela piquait sa curiosité. Mais il n’osait pas questionner Salazar : celui-ci semblait si secret, voire méfiant, qu’il était certain de ne pas avoir de réponse. Et puis il ne comprenait pas pourquoi Salazar était si proche de Godric : cela détruisait les bases même de ses plus profondes croyances. Suivant laquelle Serpentard et Gryffondor étaient ennemis pour l’éternité. Il ne savait pas encore qu’elle était la nature exacte des relations entre ces deux-là…


Drago commençait donc à ressembler à un animal en cage tournant en rond, jusqu’au soir où il eut un fameux choc.

Godric avait coincé Salazar après une discussion mouvementée et… ils s’embrassaient passionnément dans l’encadure d’une porte : celle de leur chambre à coucher. Godric avait glissé une main possessive sous les vêtements de Salazar, pour le titiller plus précisément. Godric, plaquant Salazar contre le chambranle de la porte, tournait le dos à Drago et ne pouvait donc le voir. Mais Drago avait parfaitement noté l’emplacement des mains de Salazar : l’une sur la nuque de Godric, l’autre sur ses fesses. Il vit aussi les yeux gris-vert de Salazar se clore doucement, comme pour se concentrer davantage sur les sensations affolantes que Godric, très patient, faisait naître en lui. Il devait avoir une science sans égale car Drago entendit clairement Salazar haleter plusieurs fois, comme soumis à ses caresses. Puis Salazar tenta de l’attirer le plus près possible, alors que les caresses semblaient devenir plus précises. Salazar gémit de plaisir sans retenue avant de murmurer, enflammé par les caresses expertes de son compagnon.

- Godric…! Je n’en peux plus !! Tu vas me… Aaah… AAAaaahhh !!!!

Drago rougit, puis pâlit incapable de bouger durant cette extase qu’il n’avait vécu en rêve. Il alla finalement se réfugier dans sa chambre quand les gémissemnts de plaisir de Salazar s’arrêtèrent. Mais Salazar, ayant enfin rouvert les yeux, l’avait vu. Et lui avait adressé un clin d’œil. C’était sans doute cela qui avait le plus choqué Drago. Cette connivence dérangeante…

- Qu’est-ce qu’il y a ?, fit Harry, le voyant agité.

- Rien Potter, lança-t-il séchement. Rien du tout et fiche-moi la paix. J’en ai ras-le-bol de toi, de tes questions… Laches-moi !!

Il se mit la tête entre les mains, assis sur le lit, alors que Harry haussa les épaules préférant sortir. Il avait pris la résolution de plus se mettre en colère contre Drago. Cela aurait été intenable. Pire encore, il ne savait pas ce qu’il risquait de lui faire… Cela l’effrayait. Et puis l’indifférence gênait visiblement davantage Drago qu’une franche agressivité : c’était comme s’il jouait au chat et à la souris, mais pour un enjeu étrangement inconnu. Mais très important. Vraiment très important.

Resté seul, Drago sentit des larmes venir, des larmes de quoi, il l’ignorait. Mais elles venaient ces fichues larmes, brûlantes et douloureuses. Comme si on lui avait montré quelque chose qu’il ne pourrait jamais avoir. Il lança un chapelet d’invectives de rage.

On frappa discrètement à la porte. Essuyant son nez qui coulait, Drago répondit dans un soupir lassé :

- Entrez…

Etrangement,ce fut Salazar qui entra. Lui qui semblait l’avoir évité jusqu’alors, se contentant de l’observer en silence. Il resta un moment silencieux à contempler une quelconque tapisserie pendant que Drago essuyait ses larmes et se calmait rapidement.

- Que voulez-vous ? Vous savez bien que je ne peux pas vous aider avec ce fichu sortilège…, dit-il sans attendre pour ne pas parler de ce qui venait de se passer.

- En tout cas je ne suis pas là pour t’aider, ce n’est vraiment pas ma nature, fit Salazar narquois. Mais parler un peu, je crois ce ne serait pas une mauvaise chose... Et puis surtout te poser une question. En fait je me demande si tu te l’aies jamais posée…, s’interrogea Salazar.

Il sourit et rectifia :

- En fait, je sais bien que non !

Ce ton ne plut pas à Drago qui dit, presque provoquant :

- … Allez-y ! Posez-la cette question !

- Depuis combien de temps connais-tu Harry ?, demanda Salazar, avec une sorte d’intense curiosité.

Drago haussa les épaules :

- Depuis le jour de la rentrée, quand on avait onze ans. Juste avant la Cérémonie de Répartition…
Sa voix mourut : il pensa que le sortilège aurait du l’empêcher de dire ces mots. Ces mots importants pour ces deux sorciers, puisque telle était la raison de leur présence.

Mais bizarrement, Salazar écarta ces mots comme quantité négligeable.

- Donc, cela fait longtemps, résuma-t-il pour lui-même. Dis voir, est-ce que tu as une petite amie ?

- Ben…

Là Drago hésita. Dire que Pansy était… Beurk, il ne parvenait même pas au bout de sa pensée ! Parce que de toute façon, c’était faux et surtout, ça lui hérissait définitivement le poil. Elle lui collait toujours aux basques… Et puis, heureusement qu’il avait posé des limites. Cela pouvait se résumer à :

« Admire-moi autant que tu veux, encense-moi c’est génial, mais alors pas touche ! »

Parce que franchement Pansy… Re-beurk !

- Donc pas de petite amie, répondit Salazar pour lui, alors que Drago réfléchissait encore. Dis voir, j’imagine que tu passes ton temps à en vouloir à Harry d’être comme il est, d’être ce qu’il est, non ?

- Ben, c’est normal, non… Je suis un Serpentard et lui un Gryffondor. Alors…

- Oui bien sûr, coupa Salazar. Tu penses à lui combien de fois par jour ?

- Ben tout le temps, répondit Drago surpris et sans réfléchir.

Salazar eut un grand sourire, avant de dire cette phrase curieuse :

- Moi c’est à Godric que je pense toute la journée, dit-il avec douceur. Pas la nuit, parce que bon…, ajouta-t-il avec un drôle de sourire. Enfin, maintenant tu comprends…

Il eut un léger rire coquin et sortit laissant un Drago un peu ahuri assis sur le lit. Qui rougit encore quand il comprit pourquoi Salazar ne pensait pas à Godric pendant la nuit.

Quand Harry vient pour dormir, Drago l’ignora superbement. Mais il ne ferma pas l’œil de la nuit.
« Ce dingue est dingue. Je suis pas attiré par ce… ce… Potter !! Je ne suis pas amoureux ! Non non non ! Je suis en manque, c’est tout ! Faut pas confondre, non mais sans blague ! D’ailleurs je parie qu’après plusieurs mois sur une île déserte avec Potter, je finirais peut-être par le trouver attirant, mais pour des raisons purement biologiques et j’insiste !! D’ailleurs ce serait pareil avec Crabbe ou Goyle… Beurk, peut-être pas finalement. Mais je ne suis pas attiré, pas amoureux, etc, etc…. »

Et ça tournait en boucle. Ce qui expliqua sa nuit blanche. Mais seulement en partie : car cette nuit il rêva pourtant un court moment. Assez pour voir l’inconnu de ses rêves qui le caressait de manière si érotique, et l’amenait vers un plaisir dont la force le laissait pantelant et gémissant. Un homme aux yeux d’un vert intense et aux mèches brunes soyeuse en bataille. Un homme dont le sourire lui faisait mollir ses jambes.

Harry Potter.

Drago se réveilla d’un bond. Le désir courait encore dans ses veines et son sexe dur demandait, non exigait un soulagement. De préférence immédiat.

« Non non non !, pensa Drago avec affolement. C’est faux archi-faux. Je suis simplement attiré par les bruns ces temps-ci, hein, et là comme je suis frusté, mon inconscient se défoule sur ce qu’il y a de plus proche. C’est tout ! Je suis en manque ! C’est rien !!!»
Il entendit Harry se retourner dans son sommeil. Il le contempla un instant, avant de foncer prendre une douche froide. Grelottant, son corps revenant enfin à une température normale, il se jura de ne plus rêver de ce maudit Potter. Car de toute façon il ne le désirait pas. Il n’était pas amoureux. Tout simplement frusté, se répéta-t-il pour la énième fois !


Soon the next chapter !!
Kisses!
And please if you like this story, let me a little review.....
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