Trois mois et demi
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French › Harry Potter
Rating:
Adult ++
Chapters:
6
Views:
3,098
Reviews:
20
Recommended:
0
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0
Category:
French › Harry Potter
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Disclaimer:
I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
Chapitre 6
Chapitre 6
La tension était si palpable qu’on aurait pu la toucher, et même la saisir à pleines mains. Snape avança lentement vers Harry. Il était blême. Les traits figés indiquaient qu’il refoulait une profonde émotion. Dans les prunelles noires, Harry, pris de vertige, eut l’impression de voir brûler des flammes, puis d’y être aspiré sans pouvoir se défendre.
Et Harry comprit qu’il avait commis une terrible erreur en partant ; ou en revenant ; il ne savait plus.
Snape leva la main et lui asséna une gifle si violente qu’il faillit en perdre l’équilibre.
« Je comprends, dit Harry, la voix rauque. Vous avez raison. Je suis désolé. Je… »
Il ne put en dire plus. Snape le prit dans ses bras et le serra à l’étouffer. Harry poussa un soupir d’aise et se pelotonna contre l’épaule solide, humant une nouvelle fois l’odeur qui se dégageait de l’homme qu’il aimait. Il était exactement où il avait envie d’être.
HPHPHPHP
« Tu me dois une explication », dit Snape, dès qu’il fut en mesure de prononcer un mot.
Harry soupira intérieurement. Les moments les plus difficiles n’étaient peut-être pas finis, après tout. Snape avait fermé boutique et entraîné Harry à l’étage, où il vivait. Le garçon inspecta les lieux avec curiosité avant que Snape ne lui désigne un siège. Harry s’assit avec réticence sur le bord et baissa les yeux. Cela ne l’empêchait nullement de savoir que Snape lui faisait face, debout, jambes légèrement écartées et bras croisés, la plus formidable image de l’autorité qui puisse exister…
« Alors ? »
Harry, la gorge nouée, ne put que faire un geste vague.
« Comme tu n’as pu ressusciter, malgré tes formidables pouvoirs, je dois en conclure que tu n’étais pas décédé en premier lieu. Pourquoi cette mascarade ? »
« Je voulais partir et je ne voulais pas être recherché. »
« Evidemment », rétorqua Snape, et sa voix était chargée d’une infinie amertume.
Harry sentit le reproche caché et entreprit de se justifier, sans rien cacher de son désespoir, de sa colère, sans cacher non plus qu’il regrettait cette décision cruelle. Snape l’écouta en silence. Il avait repris la maîtrise de lui-même, après la violence de sa première réaction. Quand Harry eut achevé son récit, il dit simplement :
« Je ne pensais pas t’avoir fait autant de mal. »
Harry comprit que c’était ce qui se rapprochait le plus d’excuses en bonne et due forme, et qu’il n’obtiendrait pas plus.
« C’est mon tour de demander : pourquoi ? Pourquoi m’as-tu repoussé comme ça ? »
« Tu ne m’as pas vraiment laissé le temps d’y réfléchir. J’ai été très surpris par tes avances, sans parler de ta déclaration. J’ai été… impulsif, je le reconnais. »
« Tu as eu de la peine quand tu as cru… ? »
Snape frémit, et son émotion se lut fugacement sur son visage.
« J’avoue que ton absence m’a fait prendre conscience de certaines choses. Mais je trouve tes méthodes... très contestables. »
« Je sais ! s’écria Harry avec chaleur. C’est fini. Je reste. Je ne te laisserai plus. »
Snape leva un sourcil narquois.
« Qui a dit que je voulais te garder avec moi ? »
Harry pâlit affreusement. Il avait cru… Le souffle à moitié coupé, il balbutia :
« C’est pour toi que je suis revenu. Je t’en prie, ne me redis pas que – "
Snape s’accroupit devant lui et prit le fin visage entre ses mains.
« Je veux que tu restes. »
Harry, presque ivre de soulagement, se jeta à son cou. Snape referma les bras autour de lui. Puis il glissa la main dans ses chevaux et tira fortement la tête de Harry en arrière, plongeant dans son regard. Ses yeux brillaient dangereusement.
« Avise-toi seulement de me refaire ce coup-là et tu regretteras de ne pas être mort pour de bon, tu peux me croire. »
Harry déglutit difficilement.
« On ne me manipule pas, Harry Potter. Tu sais qui je suis. Je ne changerai pas pour toi. Alors réfléchis bien à ce que tu fais. »
« Je sais toujours ce que je fais ! » lança Harry avec défi, avant de rougir, embarrassé.
Enfin, il savait presque toujours ce qu’il faisait. Il n’avait pas fini de demander pardon pour ces trois mois et demi…
HPHPHPHP
« Je suis désolé, Severus. Je suis désolé, je suis désolé… »
« Tu peux le répéter autant de fois que tu voudras, ça ne changera rien à ce que tu as fait. »
Harry secoua la tête, frustré.
« Je t’ai expliqué pourquoi. »
« En effet. Tu étais incapable d’assumer tes actes, tu avais peur d’affronter les autres, tu n’étais pas assez fort pour prendre le contrôle de ta vie… »
« Hé ! Je contrôle parfaitement ma vie ! »
« … Alors tu as préféré courir te cacher en faisant en sorte que personne ne te cherche. Tu es un monstre d’égoïsme, Harry Potter. »
La dureté de ces paroles était compensée par les baisers que Severus posait sur sa nuque. Harry fit un « Mmm » de contentement. Le drap était froid sous son ventre, mais il gardait son attention sur l’homme derrière lui, sur le souffle chaud qui chatouillait sa peau nue. Harry tourna la tête et croisa les yeux de Severus. Il rougit violemment devant le sourire lascif de l'homme. Il était nu, offert, vulnérable.
Severus lui écarta les jambes sans ménagement et agrippa ses fesses. Ses yeux étincelèrent en considérant ce corps virginal. Le désir tendait son sexe. Il lui fallait une grande volonté pour ne pas prendre tout de suite ce que Harry lui offrait. Il prit la verge du garçon dans sa main et la manipula avec art, se délectant des gémissements qu'il provoquait. Son autre main glissa entre les fesses rondes et chercha l'entrée cachée.
Harry avait du mal à rester immobile alors que Severus utilisait ses doigts et sa langue pour le préparer. Ses hanches bougeaient malgré lui. L’ordre vint « Tiens-toi tranquille », mais il ne pouvait pas obéir. C’était trop de sensations, trop de plaisir. L’invasion était exquise et son corps en redemandait. Il se mordit les lèvres. Le plaisir l'envahissait, la main sur son sexe le rendait fou et il se soumettait d'avance à tout ce que Severus voudrait lui faire endurer. Il se sentait merveilleusement bien et en voulait davantage.
Severus aimait sa réaction. Harry avait envie de lui, et c'était délicieux de penser que lui seul lui donnait ce plaisir. Lui seul prendrait possession de ce corps que personne n'avait défloré. Il ne pouvait plus se retenir, il voulait jouir au plus profond de Harry...
Il chercha à tâtons le lubrifiant et l'appliqua sur son érecton. Il cessa brutalement de masturber le garçon, il ne voulait pas le faire jouir tout de suite. Il voulait le prendre d'abord.
Harry haletait. Il allait exploser, il n'en pouvait plus... Ses doigts se crispèrent sur le drap.
“Severus, s’il te plaît...”
Il se rappela soudain que ces paroles ne lui avaient pas réussi, la dernière fois. Et, à nouveau, Snape s’arrêta. Harry faillit sangloter, supplier, quand des mains fermes empoignèrent ses hanches, et Severus le pénétra. Harry renversa la tête en arrière avec un cri.
Severus se retira partiellement puis s'enfonça, encore et encore. Il sentait les muscles chauds se resserrer autour de son membre. Ses hanches bougeaient avec plus de force à chaque seconde.
Harry ne retenait pas ses cris. Severus le possédait sans douceur mais il aimait ça. La voix grave gronda :
« Tu vas payer pour mes trois mois et demi d’enfer, Potter. »
Severus le cribla de coups, toujours plus profonds et plus violents. Harry se sentait près de l'orgasme et à chaque fois que les cuisses de Severus venaient frapper les siennes, il s'en approchait davantage. Il se laissa porter par ce rythme frénétique jusqu’à ce que l’orgasme le foudroie. Il se répandit sur les draps, le souffle coupé. Alors qu'il éjaculait à longs traits, Severus se pencha en avant, lui mordit l'épaule et jouit au fond de ses reins. Il serra les mâchoires pendant qu'il déversait longuement son essence. Puis il se retira avec précaution et se laissa tomber sur le côté.
Harry, les jambes tremblantes, s'écroula sur le lit. Il tourna la tête et sourit. Severus eut l’air un peu coupable de son traitement brutal. Heureusement Harry n’avait pas l’air de s’en plaindre. Bien au contraire.
Alors qu’il se penchait pour embrasser son amant, Harry songea qu’il avait beaucoup de choses à faire : prévenir ses amis de son retour (avec ménagement), réfléchir à son avenir professionnel (serveur, plus jamais), et surtout botter les fesses du ministre qui ne donnait pas à Severus la reconnaissance qu’il méritait (sans ménagement cette fois).
Mais il avait quelques heures de liberté devant lui, jusqu’au lendemain matin, et il savait exactement comment s’occuper d’ici là.
FIN
La tension était si palpable qu’on aurait pu la toucher, et même la saisir à pleines mains. Snape avança lentement vers Harry. Il était blême. Les traits figés indiquaient qu’il refoulait une profonde émotion. Dans les prunelles noires, Harry, pris de vertige, eut l’impression de voir brûler des flammes, puis d’y être aspiré sans pouvoir se défendre.
Et Harry comprit qu’il avait commis une terrible erreur en partant ; ou en revenant ; il ne savait plus.
Snape leva la main et lui asséna une gifle si violente qu’il faillit en perdre l’équilibre.
« Je comprends, dit Harry, la voix rauque. Vous avez raison. Je suis désolé. Je… »
Il ne put en dire plus. Snape le prit dans ses bras et le serra à l’étouffer. Harry poussa un soupir d’aise et se pelotonna contre l’épaule solide, humant une nouvelle fois l’odeur qui se dégageait de l’homme qu’il aimait. Il était exactement où il avait envie d’être.
HPHPHPHP
« Tu me dois une explication », dit Snape, dès qu’il fut en mesure de prononcer un mot.
Harry soupira intérieurement. Les moments les plus difficiles n’étaient peut-être pas finis, après tout. Snape avait fermé boutique et entraîné Harry à l’étage, où il vivait. Le garçon inspecta les lieux avec curiosité avant que Snape ne lui désigne un siège. Harry s’assit avec réticence sur le bord et baissa les yeux. Cela ne l’empêchait nullement de savoir que Snape lui faisait face, debout, jambes légèrement écartées et bras croisés, la plus formidable image de l’autorité qui puisse exister…
« Alors ? »
Harry, la gorge nouée, ne put que faire un geste vague.
« Comme tu n’as pu ressusciter, malgré tes formidables pouvoirs, je dois en conclure que tu n’étais pas décédé en premier lieu. Pourquoi cette mascarade ? »
« Je voulais partir et je ne voulais pas être recherché. »
« Evidemment », rétorqua Snape, et sa voix était chargée d’une infinie amertume.
Harry sentit le reproche caché et entreprit de se justifier, sans rien cacher de son désespoir, de sa colère, sans cacher non plus qu’il regrettait cette décision cruelle. Snape l’écouta en silence. Il avait repris la maîtrise de lui-même, après la violence de sa première réaction. Quand Harry eut achevé son récit, il dit simplement :
« Je ne pensais pas t’avoir fait autant de mal. »
Harry comprit que c’était ce qui se rapprochait le plus d’excuses en bonne et due forme, et qu’il n’obtiendrait pas plus.
« C’est mon tour de demander : pourquoi ? Pourquoi m’as-tu repoussé comme ça ? »
« Tu ne m’as pas vraiment laissé le temps d’y réfléchir. J’ai été très surpris par tes avances, sans parler de ta déclaration. J’ai été… impulsif, je le reconnais. »
« Tu as eu de la peine quand tu as cru… ? »
Snape frémit, et son émotion se lut fugacement sur son visage.
« J’avoue que ton absence m’a fait prendre conscience de certaines choses. Mais je trouve tes méthodes... très contestables. »
« Je sais ! s’écria Harry avec chaleur. C’est fini. Je reste. Je ne te laisserai plus. »
Snape leva un sourcil narquois.
« Qui a dit que je voulais te garder avec moi ? »
Harry pâlit affreusement. Il avait cru… Le souffle à moitié coupé, il balbutia :
« C’est pour toi que je suis revenu. Je t’en prie, ne me redis pas que – "
Snape s’accroupit devant lui et prit le fin visage entre ses mains.
« Je veux que tu restes. »
Harry, presque ivre de soulagement, se jeta à son cou. Snape referma les bras autour de lui. Puis il glissa la main dans ses chevaux et tira fortement la tête de Harry en arrière, plongeant dans son regard. Ses yeux brillaient dangereusement.
« Avise-toi seulement de me refaire ce coup-là et tu regretteras de ne pas être mort pour de bon, tu peux me croire. »
Harry déglutit difficilement.
« On ne me manipule pas, Harry Potter. Tu sais qui je suis. Je ne changerai pas pour toi. Alors réfléchis bien à ce que tu fais. »
« Je sais toujours ce que je fais ! » lança Harry avec défi, avant de rougir, embarrassé.
Enfin, il savait presque toujours ce qu’il faisait. Il n’avait pas fini de demander pardon pour ces trois mois et demi…
HPHPHPHP
« Je suis désolé, Severus. Je suis désolé, je suis désolé… »
« Tu peux le répéter autant de fois que tu voudras, ça ne changera rien à ce que tu as fait. »
Harry secoua la tête, frustré.
« Je t’ai expliqué pourquoi. »
« En effet. Tu étais incapable d’assumer tes actes, tu avais peur d’affronter les autres, tu n’étais pas assez fort pour prendre le contrôle de ta vie… »
« Hé ! Je contrôle parfaitement ma vie ! »
« … Alors tu as préféré courir te cacher en faisant en sorte que personne ne te cherche. Tu es un monstre d’égoïsme, Harry Potter. »
La dureté de ces paroles était compensée par les baisers que Severus posait sur sa nuque. Harry fit un « Mmm » de contentement. Le drap était froid sous son ventre, mais il gardait son attention sur l’homme derrière lui, sur le souffle chaud qui chatouillait sa peau nue. Harry tourna la tête et croisa les yeux de Severus. Il rougit violemment devant le sourire lascif de l'homme. Il était nu, offert, vulnérable.
Severus lui écarta les jambes sans ménagement et agrippa ses fesses. Ses yeux étincelèrent en considérant ce corps virginal. Le désir tendait son sexe. Il lui fallait une grande volonté pour ne pas prendre tout de suite ce que Harry lui offrait. Il prit la verge du garçon dans sa main et la manipula avec art, se délectant des gémissements qu'il provoquait. Son autre main glissa entre les fesses rondes et chercha l'entrée cachée.
Harry avait du mal à rester immobile alors que Severus utilisait ses doigts et sa langue pour le préparer. Ses hanches bougeaient malgré lui. L’ordre vint « Tiens-toi tranquille », mais il ne pouvait pas obéir. C’était trop de sensations, trop de plaisir. L’invasion était exquise et son corps en redemandait. Il se mordit les lèvres. Le plaisir l'envahissait, la main sur son sexe le rendait fou et il se soumettait d'avance à tout ce que Severus voudrait lui faire endurer. Il se sentait merveilleusement bien et en voulait davantage.
Severus aimait sa réaction. Harry avait envie de lui, et c'était délicieux de penser que lui seul lui donnait ce plaisir. Lui seul prendrait possession de ce corps que personne n'avait défloré. Il ne pouvait plus se retenir, il voulait jouir au plus profond de Harry...
Il chercha à tâtons le lubrifiant et l'appliqua sur son érecton. Il cessa brutalement de masturber le garçon, il ne voulait pas le faire jouir tout de suite. Il voulait le prendre d'abord.
Harry haletait. Il allait exploser, il n'en pouvait plus... Ses doigts se crispèrent sur le drap.
“Severus, s’il te plaît...”
Il se rappela soudain que ces paroles ne lui avaient pas réussi, la dernière fois. Et, à nouveau, Snape s’arrêta. Harry faillit sangloter, supplier, quand des mains fermes empoignèrent ses hanches, et Severus le pénétra. Harry renversa la tête en arrière avec un cri.
Severus se retira partiellement puis s'enfonça, encore et encore. Il sentait les muscles chauds se resserrer autour de son membre. Ses hanches bougeaient avec plus de force à chaque seconde.
Harry ne retenait pas ses cris. Severus le possédait sans douceur mais il aimait ça. La voix grave gronda :
« Tu vas payer pour mes trois mois et demi d’enfer, Potter. »
Severus le cribla de coups, toujours plus profonds et plus violents. Harry se sentait près de l'orgasme et à chaque fois que les cuisses de Severus venaient frapper les siennes, il s'en approchait davantage. Il se laissa porter par ce rythme frénétique jusqu’à ce que l’orgasme le foudroie. Il se répandit sur les draps, le souffle coupé. Alors qu'il éjaculait à longs traits, Severus se pencha en avant, lui mordit l'épaule et jouit au fond de ses reins. Il serra les mâchoires pendant qu'il déversait longuement son essence. Puis il se retira avec précaution et se laissa tomber sur le côté.
Harry, les jambes tremblantes, s'écroula sur le lit. Il tourna la tête et sourit. Severus eut l’air un peu coupable de son traitement brutal. Heureusement Harry n’avait pas l’air de s’en plaindre. Bien au contraire.
Alors qu’il se penchait pour embrasser son amant, Harry songea qu’il avait beaucoup de choses à faire : prévenir ses amis de son retour (avec ménagement), réfléchir à son avenir professionnel (serveur, plus jamais), et surtout botter les fesses du ministre qui ne donnait pas à Severus la reconnaissance qu’il méritait (sans ménagement cette fois).
Mais il avait quelques heures de liberté devant lui, jusqu’au lendemain matin, et il savait exactement comment s’occuper d’ici là.
FIN