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L'odyssée de Butters Stotch

By: Mika
folder French › Cartoons
Rating: Adult ++
Chapters: 9
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Disclaimer: I do not own the cartoons(s) that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
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Un garçon troublé

Mon pénis entre les doigts, je faisais pipi dans les nouvelles toilettes. Craig passa et sourit, voyant mon jean m’arrivant aux mollets, mes fesses blanches et douces exposées à sa contemplation.
-Eh ben… Quel beau cul…
-Comme si c’était la première fois que tu le voyais…
Je cessais de pisser et remontais mon caleçon et mon jean. Je sentis que deux mains le retenaient. Craig se mit à me caresser les fesses. Son pouce effleura mon anus.
-Craig… On reprend dans vingt minutes…
-Raison de plus. J’ai envie.
-Si j’avais su…
-Si t’avais su quoi ?
-Si j’avais su je serais venu plus tôt.
Il m’embrassa les fesses, puis se mit à lécher mon trou, sentant la douce odeur de transpiration.
-Han Craig… Hmmm…
Il s’empara d’une capote et me regarda en souriant. Je lui rendis son sourire. Même au dessus d’une cuvette c’était agréable.

Cet après midi, foot. J’ai développé avec Cartman une entente de circonstance. En même temps, il me « protège » en me faisant entrer dans son cercle. Au retour vers les salles, j’en profite pour lui toucher un mot sur Kenny.
-Ah, ça nous arrive de discuter, vu qu’il est logé pas loin. On se voit parfois dans un bar étudiant.
-Tu ne peux pas l’aider, Eric ?
-Je ne suis pas Dieu, Butters.
-Je parle pas de ce connard… Je parle de toi, de ton influence en tant que sportif.
-Ecoute, Butters. C’est plus facile avec tes parents depuis qu’ils savent ?
-… Nan.
-Alors imagine lui, qui a été viré de chez lui, qui a failli mal tourner. Il s’est mis seul dans sa merde.
-C’est pas une raison pour le laisser tomber…
-Je te comprends mais Kenny a choisi ce qui lui arrive.
-Putain…
-Je comprends que ça t’énerve. Mais franchement, si quelqu’un peut l’aider, ce n’est pas moi.
-Pourquoi ?!
-Je ne peux pas aider quelqu’un qui ne veut pas s’en sortir.
Il me laissa pour aller à son cours de Psycho. Je soupirais, me remémorant les images des gars sous la douche pour décompresser.

Au cours de littérature, la prof propose à deux élèves de confronter leurs avis sur Jane Eyre de Brontë.
-Voyons… Stotch…
Je soupirais mais me levais avec mes notes pour rejoindre un pupitre face aux élèves dans l’auditorium.
-Et Marsh ! Et attention, c’est noté.
Stan est éberlué. Kyle le regarde en souriant.
-Ok, messieurs, ma question porte sur la première partie du roman. Quelle est pour vous la nature de la relation de Jane et de Mr Rochester ? C’est… Marsh qui commence.
Stan fouille ses notes. Si Kyle l’a aidé, je suis pas dans la merde.
-Eh bien… C’est une histoire d’admiration qui se transforme en amour. C’est comparable à une relation père-fille, mais les efforts de Jane pour attirer l’admiration et l’attention de son maître font penser à une prétendante pour un roi. Chaque moment dirigé vers ses pensées envers lui l’embellit.
Excellent exposé. Il connait bien son truc. Je regarde Kyle qui feint mais je sens bien sa patte dans l’exposé. Bébé, Token, Clyde, Craig et Kenny observent tout comme les autres élèves.
-… Je conclurais en disant que Jane Eyre subit un véritable calvaire dans son amour, mais que finalement elle ne se résigne en rien, et voit Mr Rochester comme son idéal du moment qu’il reste Mr Rochester.
-Pas mal, Marsh. Stotch, allez-vous faire mieux ?
-Eh bien… Jane Eyre…
Mon regard se porte sur Kenny qui me regarde avec une expression neutre.
-Jane Eyre est une femme seule, mais remplie d’amour. Mr Rochester est juste dans son entourage mais au fond il a mauvaise réputation, il sent fort, il est laid et inquiétant, c’est un homme bourru et vieux, il est rejeté par son entourage… Et cette petite femme, toute douce, arrivée de nulle part, trouve en cet homme toute la beauté qui est la sienne : Il est intelligent, fort, lucide, attirant à sa manière. Si les gens se permettaient de le regarder avec les yeux de Miss Eyre, ils verraient cette lumière qu’elle voit autour de lui. Elle ne transige pas sa vie de percepteur avec son admiration pour lui, et finalement, même si à la fin, elle découvre qu’il n’a pas divorcé de sa femme et qu’elle vit cachée à l’étage, on sait que Jane Eyre et Mr Rochester se retrouveront, car s’ils n’ont pas la grâce de Roméo et Juliette, ils ont au moins le bénéfice d’avoir un amour aussi pur et sincère.
Je suis, à ma grande surprise, applaudi par la salle. La prof enlève ses lunettes et les essuie. Stan secoue la tête.
-T’es trop fort, vieux.
-Stotch…
La salle fait silence.
-Stotch, vous m’avez impressionnée. C’est l’une des plus belles analyses de Jane Eyre que j’ai entendu.
-Merci, M’dame.
-Marsh c’était plus théorique mais pas moins intéressant et concret. 15 à tous les deux !
Je soupirais d’aise. Ca faisait du bien une bonne note.

Ce soir là, après mon appel quotidien à ma mère pour la rassurer (Un 15 en littérature ça rend toutes les mères de bonne humeur pour 2 jours), je me mettais au lit.
-Craig, tu as fait ta socio ?
-Ouais, ouais… Pourquoi tu me demandes ça ?
-Parce que je tiens à ce que le fait que je vive avec toi n’altère pas ta scolarité.
Il me regarde faire mon sac tout en regardant mon agenda. Je porte des lunettes de lecture que j’ai obtenues grâce à mon assurance maladie au Canada. Quand-est-ce qu’on aura ça aux Etats-Unis ?!
-Tu es beau avec des lunettes.
-Je vois mieux, aussi, n’oublie pas !
Il ricane.
-En tout cas j’ai remarqué que tu marchais droit en littérature.
-Oh Craig…
-Pourtant ça avait résonné de plus belle sur la porcelaine de la cuvette.
-Tsssshihihi…
Il se lève et se déshabille. Je le regarde. Ses muscles s’embellissent quand il tend et détend son corps.
-Tu vas te doucher ?
-Oui, Butters. Pour être bien propre, afin d’être à ton goût ce soir.
-Oh non… Tu ne sentiras plus cette bonne odeur de transpiration masculine…
Craig me regarde, souriant.
-C’était beau, ton analyse de Brontë. Tu as un don d’orateur, Butters.
-J’avais la tête pleine de belles choses. En partie grâce à toi. Et aussi parce que je pensais à Lloyd.
Craig sourit et hocha la tête, l’air dubitatif. Il se met nu, et je reste collé à sa silhouette parfaite. Au bout d’un moment qu’il passe à me regarder le regarder, une érection déforme son ombre de chair.
-Tu viens te doucher avec moi ?
-Bien sur…

Le lendemain, je déjeune avec Bébé, les autres ayant cours.
-Et à ce moment là, j’ai eu si mal au ventre que j’ai cru que j’allais dégobiller sur ma feuille !
-Hahahaha ! Aaaah Butters !! Tu es toujours aussi drôle !
-On me le dit souvent… Comment ça se passe avec Clyde ?
-Hmm… Il est gentil, adorable, tendre… Et toi avec Craig ?
-C’est plutôt torride mais ça va.
-J’ai tellement de mal à t’imaginer avec un mec… Quand Clyde me l’a dit j’ai eu du mal à le croire.
-Vraiment ? Il est pas le dernier pourtant…
Woups…
-Ah bon ?!
-Oui enfin… Il est pas vraiment le gars le plus habilité à dire les secrets des autres… J’ai trouvé ça plutôt inconvenant en fait.
-Lui en veut pas. Tu me l’aurais dit ?
-Bah non, Bébé, je pensais que tu étais toujours la fille innocente de ma jeunesse…
Bébé sembla soucieuse. Je la regardais, puis baissais les yeux.
-Excuse-moi, je ne voulais pas…
-Tu peux pas savoir ce que ça fait quand… Quand un garçon que tu aimes devient homosexuel… Ca fait très mal !
Eh oui, moi et Bébé étions sortis ensemble, il y a longtemps. En protégeant mon secret avec Clyde, j’avais ravivé ce souvenir en elle. Et merde…
-Bébé, je…
-Pourquoi tu ne m’as rien dit dans tes lettres, Butters ?
Je soupirais.
-Parce que c’aurait été lâche.
Elle secoua la tête.
-Et en plus t’es attentionné…
-Je t’assure que ce n’est pas toi… On avait à peine 10 ans, c’était juste une idylle…
-Pour moi c’était important. Tu ne sais pas ce que j’ai sacrifié pour sortir avec toi.
Rha les gonzesses…
-Ta réputation…
-Entre autre !
-Barbara…
-Et quand après, à douze ans, tu m’as envoyée paître…

Normal, idiote, tu m’as redemandé de sortir avec toi le lendemain du premier viol par mon père. T’avais mal choisi ton moment. T’façon vous les filles vous comprenez que ce que vous voulez comprendre. Vous êtes pires que les politiques.

-… J’ai pas compris… Et ça m’a blessée.
-En tout cas tu restes une amie.
-Tu restes un ami aussi. Mais il fallait que tu le saches. Et aujourd’hui je vais mieux.
-Moi aussi. Surtout quand on me rappelle mes erreurs passées, j’apprends à me trouver mieux maintenant.
Elle hocha la tête.
-Tout à fait. J’ai cours, à plus !
-Ouais.

Je retourne à la chambre, j’ai oublié un livre. En ouvrant la porte je surprends soudain…
Craig et Clyde ! Craig à quatre pattes sur le lit et Clyde en train de le…
Je ferme la porte, plus surpris que jamais. Je ne sais pas quoi faire : Partir ? Crier ? Leur crier dessus ? Engueuler Craig ? M’en foutre ?!
Réflexion faite, je me casse.

-Ca va, Butters ?
Stan et Kyle me regardent à la bibliothèque. Je suis dans un état…
-Ouais… Ouais ouais…
-Ca a pas l’air…
-Si je vous assure. J’ai juste du mal à rentrer dans mon bouquin de socio.
Craig arrive.
-Salut les gars !
Je me lève et je pars. Stan et Kyle s’étonnent. Craig me suit et me rattrape. Il chuchote.
-Eh Butters ? Ca va ?!
-Tu me demandes si ça va ? Vous faisiez quoi avec Clyde tout à l’heure dans ta chambre ?
-Tu nous as vus ?!!
Gifle. Tout le monde nous regarde. Je pars mais Craig me suit.
Dans les escaliers, il crie.
-BUTTERS !
-QUOI ???
-Je peux tout t’expliquer !!
-Comment tu peux FAIRE CA A BEBE !!!!!
Il me regarde, surpris, et semble attristé ou agacé, je confonds les deux.
-Tu peux pas comprendre, Butters…
-La pauvre, putain !!!! Quand elle va apprendre ça elle va se FOUTRE EN L’AIR !
-Je suis toujours amoureux de Clyde.
Je regardais ce garçon, cet homme, cet amant qui venait de me décevoir du plus profond qu’on puisse.

Devant l’université, assis dans l’herbe, il m’expliqua tout.
-Je l’aime depuis le premier jour. Quand on a fait l’amour la première fois, j’ai ressenti tant de choses pour lui… Quand tu es arrivé, j’ai trouvé un bon moyen de le rendre un peu jaloux en quelque sorte. Il est venu dans la chambre pour me montrer sa guitare, et… Je l’ai comme qui dirait séduit.
-Alors c’est la première fois depuis…
-Depuis notre première fois il y a des plombes.
-Bébé ne doit rien en savoir. Tu m’entends Craig ?
-Alors tu ne m’en veux pas ?
-Si, je t’en veux parce que tu as fait du mal à Bébé !
-Mais toi, tu ne souffres pas ?!
-Craig, toi et moi c’est sexuel ! Hier on s’est plus sucés que parlés !!
Il baisse la tête.
-Imagine…
Je penche la tête sur le côté.
-Imagine que l’espace d’un instant, tu peux voir, tu peux toucher Lloyd.
Je secouais la tête.
-Imagine que l’homme que tu aimes le plus est là, devant toi, et que l’espace d’un seul instant, tu peux…
-ARRETE !
Craig me regarde me lever et partir.
-Je déménage ! Lui cries-je, pleurant.

-Merci, les gars, c’est cool de votre part.
-T’inquiète, Butters. Mais ça va avec Craig ?
-On pourra peut-être rester amis, mais c’est fini pour ce qui est du sentimental…
Stan et Kyle me regardent.
-Tu peux crécher ici, mais… On te fait dormir où ?!
-Dans notre lit…
Kyle regarde Stan, éberlué.
-Enfin, dans notre chambre !
Je regarde les deux, surpris.
-J’peux aussi… Dormir sur le canapé !
Kyle me tapa l’épaule.
-Bien, Butters. Tant que ça ne te gêne pas !
Bizarrement je sentais que ça allait mal se passer.

-Ah oui ? Ca s’est mal passé avec Craig ?
« C’est compliqué maman… »
-Je vois… Pense bien à tes études, mon chéri !
« Ne t’inquiète pas, je garde le cap de mes révisions. Pas de soucis, maman ! »
-Bien, j’espère que tu vas bien mon chéri.
« Je te revois ce week-end, maman. »

Mon premier repas chez Stan et Kyle se passe bien. Mais j’ai l’impression que ma présence irrite l’un des deux sans que je sache lequel.
-Tu veux du sel, Butters ?!
-Oh, non, merci ça ira.
On ne sale pas un hamburger enfin… Y’a un problème dans cet appart…
-Stan, tu as fait le droit pour vendredi ?
-Non, Kyle. J’avais pensé que tu pourrais m’aider.
-Démerde-toi.
J’ai quitté un mec qui aimait le sexe pour me retrouver avec un couple qui s’engueule… Géniaaaal…

La fin de la semaine se fait attendre. Je suis heureux de retrouver ma mère. Je la serre dans mes bras.
-Eh bien, chéri…
-On n’est jamais mieux que chez soi…
Mon père me regarde, sérieux et méfiant.

Ce samedi soir, fourbu par le travail, je décide d’aller sur Internet.
Je remarque que certains blogs de mes amis sont toujours remplis, dont celui de Bébé. Elle y dépose des poèmes ou des impressions sur les gens. Pas grand-chose sur moi. Des photos d’elle et de Clyde, et d’elle, de Clyde et de Craig. J’ai presque la nausée.
Ensuite je me fais quelques minutes de porno. J’ai deux trois sites de mon cru. J’évite de me masturber dessus, j’ai tendance à laisser des traces.
Vers minuit, j’arrête tout et me mets au lit, ne dormant pas, mais l’attendant. Il arrive une demi-heure plus tard.
-Bonsoir, Butters.
-‘soir, p’pa.
Il semble surpris.
-Tu ne te plains pas ce soir…
-Nan.
-Un problème ?
-Je sais pas si je peux t’en parler.
C’était très incongru. Parler comme ça à mon pédophile de père qui venait perpétuer un inceste, c’était comique, en quelque sorte.
-Essaie toujours.
-J’ai plaqué Craig.
-Bien, bien.
-Et je suis chez Stan et Kyle, mais ils se disputent tout le temps.
-Je vois.
Il s’assied sur mon lit et me caresse la cuisse. Je trouve ça… Agréable ?
-Je suis un peu perdu du point de vue de mes sentiments. Je ne sais pas trop à quel saint me vouer.
-D’accord.
-Tu ne m’écoutes pas.
-Non, c’est vrai.
Il m’embrasse. C’est doux. Il ne s’est pas rasé, et sa moustache naissante me chatouille. Ses douces mains me caressent les cuisses, et il remarque que je suis nu. Je lui souris.
-Je me suis préparé à l’avance.
Mon père sourit et soulève mes couvertures. Il me lèche le sexe, c’est bon, il s’y prend bien. Il tripote mon rectum.
-Haaaaan, papa…
Peu après, il me prend, me cognant presque contre le mur.
-HAN ! HAAAN ! HAN OUI PAPA OUI DEFONCE-MOI !!! HAAAAN !!!!

-Hmph… Hmm…. Hnn… Hhh ?!!
Je regarde mes mains. Couvertes de sperme. Mon pénis est gluant et collant, il s’emmêle à mes poils pubiens, et j’en ai un peu sur les couilles.
Je me suis masturbé devant un porno, devant une photo d’un mec qui ressemble à mon père, et j’ai eu ce fantasme si réaliste… Si…
Je me lève et me dirige vers la salle de bains, promptement. Je me nettoie et nettoie mes parties génitales. Puis, dégoûté par mon acte, je vomis dans les toilettes de la salle de bains de l’étage, et enfin, choqué et secoué par la douleur du renvoi, je pleure recroquevillé devant la cuvette.

-Butters ? Chéri ?!
Je me réveille. Maman est accroupie vers moi.
-Chéri, qu’est-ce qui t’es arrivé ?!!
-Pardon maman…
-Tu as vomi ! Tout va bien ?
Mince j’ai oublié de tirer la chasse
-J’ai attrapé un coup de froid, je crois…
Papa arrive. Il me porte.
-Je te ramène au lit, bonhomme. Demain, tu iras chez le docteur. Compris ?
Je hoche la tête. Mon père a l’air d’un père. Il n’y a rien de pervers dans son sourire.
Il m’emmène dans ma chambre, me couche et me borde. Il est une heure du matin. J’ai dormi deux heures dans la salle de bains…
-M… Maman, je dois l’aider à nettoyer…
-Chuuuut Butters, couche-toi. Dors.
Il m’embrasse le front. Il ne s’est pas rasé, et sa moustache naissante, toute douce, ajoute à son chaste baiser une touche de douceur.

Le comble ce serait que je l’aime…
Et je l’aime !
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