AFF Fiction Portal

V cherche F désespérément

By: zazaone
folder French › Harry Potter
Rating: Adult ++
Chapters: 19
Views: 3,596
Reviews: 34
Recommended: 0
Currently Reading: 0
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
arrow_back Previous Next arrow_forward

7- Des hauts et débats

V.cherche F désespérément.

Spoiler
: il paraît que c’est obligatoire donc, j’utilise sans vergogne le monde de Harry Potter jusqu’au tome 5 inclus !

Disclaimer : C’est pas moi qui l’a fait M’dame ! C’est la blonde, là ! La JKRowling ! Moi j’y suis pour rien ! D’ailleurs, j’ai pas un radis… t’aurais pas 100 balles ?

Rating : Pas de changement… pour l’instant !


§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§


7- Des hauts et débats.

L’ensemble des élèves de cinquième année de Gryffondor et Serpentard étaient réunis comme tous les lundi matin pour leur cours de potions. L’ambiance, comme d’habitude, était tendue. Les Serpentards et les Gryffondors avaient veillé à ne mélanger que leurs ingrédients, par leur personne, encore moins leur langue ! A droite de son bureau, le professeur pouvait observer une majorité d'étudiants de sa maison, tandis qu’à sa gauche besognaient lamentablement d’autres… élèves ? Il se demandait s’il était approprié de les désigner ainsi et une moue dédaigneuse déformait ses traits à cette pensée. Heureusement, ceux de sa maison avaient le bon goût de reconnaître les leurs. On ne mélangeait pas les centaures et les mules comme il se plaisait à le répéter, chacun à sa place.

Seamus pouvait deviner ces pensées rien qu’en observant le visage et les yeux remplis de dédain de Rogue. Mais il prenait garde à le faire avec la plus grande discrétion possible. Si le maître de ces lieux aimait étudier les personnes travaillant sous ses réprimandes, il n’acceptait pas qu’on le dévisage.

Des bruits couraient chez les Gryffondors sur cette manie. Certains prétendaient que le vampire qui sommeillait en lui ne supportait pas la lumière du regard d’autrui. D’autres racontaient qu’il était trop fier pour accepter qu’on puisse avoir le moindre jugement sur son apparence.
Quant à Neville, il pensait tout simplement qu’il était infiniment meilleur pour sa santé nerveuse qu’il évite le plus possible le professeur Rogue, son regard comme le reste, y compris durant ses cours.

C’est pourquoi tous s’activaient à l’élaboration de ce philtre de Paix, ne levant leur museau que pour relire au tableau les instructions. Ils avaient beau travailler par deux, seuls quelques chuchotements troublaient le silence. Hermione était concentrée sur le nombre de gouttes d’essence d’ellébore qu’elle versait dans le chaudron pendant que Ron tournait méticuleusement le liquide bouillonnant faiblement, en formant des huit dans le sens inverse des aiguilles d’une montre de Moldu. Le petit bout de langue dépassant entre ses dents indiquait clairement l’état de concentration dans lequel il était.

Rogue les avait prévenus : quelques-uns d’entre eux testeraient le résultat de leur fabrication. Harry avait chuchoté à son ami que le hasard étant généreux avec certains pendant ces cours détestés, Ron, Hermione, Neville ou lui-même semblaient être les cobayes désignés d’office. La plaisanterie ne dérida personne, bien au contraire. Le philtre de Paix préparé dans les règles de l’art permettait de calmer l’anxiété et l’agitation. Mais la moindre erreur provoquait un endormissement digne de la Belle au Bois Dormant, à moins qu’il ne fut définitif !

Heureusement, tout se passait bien dans les chaudrons de la bande à Potter. Celui de Drago ne pouvait en dire autant ; il avait abandonné la belle couleur mordorée indiquée au tableau, pour un vert caca d’oie des plus réalistes. Mais le Serpentard ne s’inquiétait guère. Le professeur avait la vue sélective.

Malgré toute l’attention qu’elle portait à son travail, Hermione eut l’oreille attirée par un bruit incongru dans la classe. Il semblait provenir du bureau. Cependant elle ne pouvait détacher ses yeux de la préparation, le moment était critique. Le bruit se reproduisit et elle parvint à l’identifier, à son plus grand étonnement… Des feuilles !… des feuilles de papier, pas de parchemin…. Personne n’écrivait sur de simples feuilles de papier à Poudlard ! Ils n’étaient pas dans un école moldue !
Le bruit se répétait à intervalles réguliers. Bientôt elle put jeter discrètement un œil vers l’origine de ce bruissement, vers le bureau. Sa surprise fut telle qu’elle faillit lâcher la fiole qu’elle tenait au-dessus du chaudron. Le professeur Rogue, sans doute pour la première fois de sa carrière, lisait le journal en classe. Il se tenait debout et feuilletait rapidement les premières pages de la Gazette du Sorcier, tout en surveillant l’ensemble de la leçon. Par chance, leurs regards ne se croisèrent pas.

Un fin sourire étira les lèvres d’Hermione au moment où elle comprit ce qui se passait devant elle : Rogue tournaient les pages du journal à la recherche des petits annonces. Ses yeux se mirent à pétiller de malice par anticipation et elle profita d’un moment de répit de Ron pour lui donner un discret coup de coude tout en lui désignant du menton leur professeur. Harry fut tout aussi clandestinement et rapidement informé. Tous guettaient le moment où…

§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§


Quelle bonne idée j’ai eu là. Un petit philtre de Paix à préparer et c’est moi qui est une paix royale ! Il ne se passe rien. Pour une fois, aucun débordement de chaudron, aucune explosion, pas de hurlements, pas de saignements, pas d’évanouissements, ni plaie, ni bosse… La pauvre Pompom va se retrouver au chômage si la classe continue comme cela. Je vais même avoir la possibilité d’ouvrir cette fichue Gazette.

Livrée en retard encore une fois ce matin ! La vieille chouette neurasthénique qui me l’apporte risque de passer l’aile à gauche avant la fin du mois. Elle prend un peu plus de retard chaque jour et je crains pour mon journal qu’elle n’ait pas la force d’arriver jusqu’à moi. Le petit mot glissé n’a pas eu exactement le résultat que je souhaitais. De peur de perdre une chouette, on m’en envoie une à l’article de la mort. Pourvu que ce ne soit pas le jour d’une petite annonce ! Quoique, j’ai bien tort de m’inquiéter : bientôt près d’un mois sans aucune réponse. Je commencerai presque à m’ennuyer !…
Toutes ces nouvelles sont plus désolantes les unes que les autres et ne comportent pas la moindre once d’intérêt à mes yeux… Ah ! Voilà la page, un simple coup d’œil comme les autres jours et je vais pouvoir classer verticalement un journal de p…….. Par la barbe de Merlin ! Yavait longtemps ! Une autre folle !
F cherch V
Jeun FS souhait rencon V
Le 5/10 à 17 H Pré-au-L
Chez Gaichiffon
V portera robe Sor. Rouge


Mais qu’est-ce qu’elle espère ! Que je vais me déguiser en Père Noël !. !. ! Elle ne m’a pas encore bien regardé celle-là ! Le 5 octobre… Mais c’est samedi cette histoire ! Et aucune réponse demandée ? Elle attend donc que je lui obéisse au doigt et à l’œil ? La femelle qui y arrivera n’est pas de ce monde !
Sev’, zen ! Garde ton calme ! Tu es en plein cours, tu as des élèves qui pullulent partout devant toi. Il ne faudrait pas qu’ils se doutent de quelque chose. Déjà avec Dolores…. Ça va bien comme ça ! S’ils apprenaient qu’elle s’était rendue à un rendez-vous à cause d’une stupide petite annonce… Je te laisse imaginer le calvaire que ça deviendrait. C’est un coup à se mettre en arrêt maladie jusqu’à la fin de l’année scolaire et tant pis pour leur BUSE, ASPIC et autres bestioles.

Non, personne à part Albus ne doit savoir, il y va de ma paix, de mon calme, de ma réputation. Rien à f#¤*§# du soutien du Ministère. Tiens, avec tout ça, je ne faisais même pas attention à l’heure moi. Il est grand temps de terminer ce cours pour aller déjeuner. Les émotions, ça creusent ! Et si je pouvais alpaguer Albus dans le couloir avant le repas…

§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§


Le sympathique brouhaha du repas couvrait sans difficulté les discussions d’un groupe d’élèves de la table de Gryffondor.

- Moi je vous dis que ses yeux sont devenus encore plus sombres et son teint verdâtre, affirma Ron à ses frères et sœur.

Ils avaient bien tous espionnés le professeur Rogue au petit déjeuner ce matin là, mais la chouette qui lui apportait son journal était arrivée bien après celle d’Hermione, tout à la fin du repas en fait. Rogue était reparti avec la Gazette sous le bras, sans prendre le temps de l’ouvrir. Toute la bande à Potter avait été très dépitée. Ils pensaient avoir loupé les réactions du prof détesté au moment de la découverte de la nouvelle petite annonce. Ni les jumeaux ni Ginny n’étaient en cours de potions ce matin-là. Et ils étaient impatients que leur frère leur apprennent les réactions de Rogue. Ron se prenait tellement au jeu qu’il avait oublié que cette aventure avait pour but de prouver qu’il avait tort une fois de plus.

- Tu exagères, le freina Harry. Je n’ai rien remarqué et je ne sais même pas s’il l’a lue ou si elle l’intéresse. En fait, je ne crois même pas qu’il ait lu quoi que ce soit dans le journal. Il l’a juste feuilleté.

- C’est pas possible Harry, il faut bien qu’il se passe quelque chose ! Ce serait trop décevant ! grondèrent les jumeaux, nous avons tant attendu ce moment !

- Nous pourrons toujours découvrir l’auteur de ces petites annonces, même si ce n’est pas Rogue, soupira Hermione. Mais je ne veux pas perdre espoir. Rogue sait très bien cacher ses émotions s’il le veut, sinon, il y a longtemps que Vous-Savez-Qui l’aurait avadakedavrarisé.

- D’accord, mais regarde, il ne décolle pas les yeux de son assiette, termina Harry.

En effet, le maître des potions se tenait droit et raide sur sa chaise, tête inclinée et regard dirigé vers son rebutant ragoût de bœuf. Il le fixait tellement intensément qu’on aurait pu croire qu’il cherchait à le métamorphoser en un plat inhabituel et succulent comme un tournedos Rossini. Les mets servis à Poudlard étaient satisfaisants surtout en quantité. Mais les elfes de maison n’étaient pas formés en France et les plats étaient d’une répétition monotone ! Rien d’affolant pour un gourmet comme Rogue prétendait l’être. Une longue pratique dans l’élaboration des potions avait développé ses sens, le goût mais plus particulièrement l’odorat. Non, le tournedos Rossini et autres agapes étaient très éloignés de ses pensées en cet instant.

La petite annonce… Cette fichue petite annonce… Et surtout le conseil, pour ne pas dire l’ordre que ce vieux fou de Dumbledore lui avait donné… Voilà le centre des cogitations fumantes de Severus Rogue. On voyait bien que ce n’était pas le directeur qui se les coltinaient, les folles pour Voldemort, pensait-il. Il se demandait à quoi pourrait bien ressembler la nouvelle candidate.
A un tonneau bipède comme la précédente qui, d’ailleurs était en train d’entretenir son charmant tour de taille en enfournant, pelleté après pelleté, sa troisième assiette de ragoût généreusement accompagnée de pommes de terre.
Ou à une naine (1) dont il ne ferait la différence avec un gnome de jardin, que par sa capacité à émettre une série de sons passablement compréhensibles.
Ou encore, une tellement laide que même les elfes de maison lui couvriraient la tête d’un chiffon pour ne pas prendre peur, s’ils venaient à la rencontrer.
Seules de tels êtres ne pouvant être assimilés à la sous-catégorie des femmes, répondraient à des petites annonces. Seul ce moyen anonyme leur permettrait d’approcher suffisamment près d’un homme, pour tenter de lui mettre le grappin dessus.
Et Dumbledore prétendait qu’il fallait se plier aux désirs de Ça ! Mettre une robe de sorcier rouge, signe de reconnaissance, ROUGE ! La couleur de Gryffondor ! Lui, le directeur de la maison de Serpentard vêtu de ROUGE ! S’abaisser à porter la couleur de l’ennemi héréditaire ! Salazar s’en retournerait dans sa tombe ! Certes, rien ne l’obligeait à revêtir tout l’après-midi une tenue de cette teinte. Il suffisait qu’il jette un charme sur l’une de ses robes pour, qu’au dernier moment, il puisse en changer la couleur. Et la couleur rouge possédait plus d’une nuance. Pourquoi pas bordeaux ? Il aimait le son de ce mot….Bôdjiôu (nda : et voui, prononciation anglaise oblige) … presque ridicule pour un rouge, conviendrait tout à fait. Ses prétendues connaissances des mets délicats n’allaient pas jusqu’à l’œnologie.

Il jeta un coup d’œil acerbe en direction de Dumbledore. Celui-ci regardait justement vers lui et le froncement inaccoutumé de ses sourcils ainsi que son regard dur et déterminé ne laissaient aucun espoir à Severus, le débat était clos. Il devrait en passer par le désir des deux personnes qui dirigeaient sa vie dans l’ombre, Albus et le Seigneur des Ténèbres.

Par bonheur, il pourrait tenter de se détendre avant cette épreuve, lors de la soirée prévue en l’honneur de l’anniversaire de Minerva. Cette dernière était une des rares à peu se moquer de lui et de sa prétendue aventure avec Bouse-De-Dragon. Il était satisfait d’avoir prévu de lui offrir quelque chose.
Il aurait presque oublié temporairement toute cette histoire si, à ce moment là, la Gazette des Sorciers n’était apparue dans son champ de vision, plus précisément à la table de ces odieux Gryffondors, et comme par hasard, justement dans les mains de cette insupportable Miss-Je-Ne-Sais-Pas-Tout-Mais-Je-Le-Crois !

- Mione, montre-nous encore une fois ta réponse, demanda Fred.

- Deux secondes ! Doucement ! Le bas de la page trempe dans ton reste de sauce ! le gronda Hermione tandis qu’il lui arrachait presque le journal des mains. C’est en bas à droite.

- Mais pourquoi lui as-tu donné rendez-vous chez Gaichiffon ?

- Et surtout pourquoi une robe rouge ? renchérit George.

- Pfuuuu ! Tous les mêmes ! soupira-t-elle en jetant un regard complice à Ginny qui opinait de la tête. Dès que l’on parle vêtements, chiffons, votre intelligence fiche le camp. Réfléchissez un peu…

Mais tous les garçons du groupe agitaient mollement la tête en signe de dénégation. Seul Neville eut un sursaut d’intelligence.

- Euh… Le rouge se voit de loin ? C’est pour ça ? tenta-t-il.

- Tu sais bien qu’un sorcier tel que lui doit être capable de changer la couleur de sa robe à volonté. Au dernier moment, il sera bien obligé de choisir le rouge. Je devrai vérifier mon hypothèse en l’attendant, lui ou un autre, chez Gaichiffon. Mais un samedi après-midi jour de sortie de Poudlard, je ne me fais pas trop de soucis ; la boutique sera pleine… mais de filles ou de femmes.

- Alors, comment espères-tu le repérer ? insista Harry.

- Dites les garçons, combien de fois avez-vous mis les pieds dans cette boutique depuis que vous venez à Pré-au-Lard ?

- Euh….Euh… Leur regard n’avait rien à envier à un troupeau de bovins ruminant.

- C’est bien ce que je pensais, triompha Hermione. Aucun homme ou garçon ne met les pieds dans ce genre de magasin à moins d’y être obligé. Le professeur Rogue sera aussi visible que son nez au milieu de sa figure. Et, poursuivit-elle pour enfoncer le clou dans leur cerveau enguimauvé, combien de fois avez-vous vu le professeur avec une robe aux couleurs de Gryffondor ?

Penauds, déconfits, ridiculisés, les garçons s’entreregardèrent sans rien ajouter. Le débat était clos.


§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§o.o§



(1) Encore une fois, je souhaite préciser que je ne suis pas responsable des paroles sexistes et désobligeantes de Sev’. Je l’en laisse seul responsable…

J’espère que ce petit chapitre vous a plus. Je pense que vous avez hâte de savoir comment va se passer la rencontre Sev/Mione… Il va vous falloir un peu patienter…
Au prochain chapitre, retour du gang des profs de Poudlard qui fête l’anniversaire de Minerva Mac Gonagall ! Soirée fort sympathique… mais Sev devrait se méfier de l’abus d’alcool…

Et le lemon arrive à grands pas ….. Encore un p'tit chouilla de patience….
arrow_back Previous Next arrow_forward