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L'odyssée de Butters Stotch

By: Mika
folder French › Cartoons
Rating: Adult ++
Chapters: 9
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Disclaimer: I do not own the cartoons(s) that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
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Aider celui qui ne parle pas

Butters Stotch aime Steven Stotch…

Ca, faut pas que je l’écrive. Nulle part. Faut pas que j’y pense. Faut même pas je j’y songe l’espace d’un instant
C’est mon père. Ce qu’il fait n’est pas normal
Mes pensées ne sont pas normales…
Dimanche matin, donc, sur les routes enneigées de South Park, dans la caisse de mon père.
-Tout va bien, fiston ?
-Ouais.
Papa m’emmène chez le docteur. Je m’étais confondu en excuses auprès de ma mère pour lui avoir fait une telle peur. Et mon père, sans doute mécontent d’avoir perdu sa séance de jambes en l’air, m’emmenait chez le docteur.
Ma journée allait être inintéressante…

Stan, quand à lui, se préparait pour une sortie avec Kyle, ce dimanche matin.
Alors qu’il se prépare, il aperçoit Shelley, habillée comme une pute, avec une jupe blanche trop courte et un débardeur noir idem, trop court.
-Shelley putain !! Tu fous quoi là ?
-J’ai un rencard ! Les parents sont pas levés alors tu fermes ta gueule. J’ai vingt piges, j’ai pas de leçons à recevoir d’un pédé.
-Chut putain ! Si les parents t’entendent…
-Bah ferme ta gueule toi aussi !
Il soupire, excédé.
-Et le mec avec qui tu sors c’est qui ?
-Ta-gueule !
-Okay, okay…
Franchement fallait pas faire une enquête poussée pour connaître la raison de l’homosexualité de Stan.
-Pis mets du deo, tu sens le bouc. Tarlouze…
Stan soupire.
-J’ai mis du deo, pétasse…
Il la voit partir, prend sa brosse à dents et la frotte contre son trou du cul, puis la repose au même endroit.
Elle revient peu de temps après
-Merde j’ai oublié de me brosser les deeeents !
Elle se frictionne l’émail avec sa brosse préalablement lustrée. Stan a du mal à se retenir de rire.

Kyle éclata de rire.
-Le pire c’est qu’elle trouvait que son dentifrice avait meilleur goût ce matin !!
-Pffffffhaahaha !
-On fait quoi alors ?
-J’avais pensé qu’on pourrait… Aller chez moi.
-T’es sur que c’est okay ? J’veux dire, tes parents…
-T’inquiète, Stan. Pas de problème.
Ils se regardent.
-Je… Stan, j’ai envie de… Qu’on…
-Chez toi ? T’es sur ?
-Oui ! Ca sera comme avant ! Tu te rappelles ? Quand on se rhabillait au dernier moment en entendant la voiture des parents ?
Stan sourit. Finalement, Kyle l’emmène chez lui.

Mon père m’accompagne jusqu’au cabinet du docteur Doctor.
-Des vomissements, et on l’a retrouvé devant la cuvette, endormi.
-Je vois… Hmm, je vais t’examiner, Butters. Vous permettez ?
Mon père hésita un instant.
-Bien sur.
Le docteur m’isola. Il regarda mes yeux, il regarda mes oreilles, ma bouche. Puis il usa de son stéthoscope et ausculta mon dos et mon torse.
-Hmhmm… Butters, es-tu dépressif ? Des problèmes à l’école ?
-Non, m’sieur.
-Des antécédents médicaux ?
-Non.
-D’accord… Je vais te prescrire des séances chez un psy.
-Pardon ?!
-C’est d’ordre moral, tu souffres d’une pathologie liée à ton psychisme, Butters. Ton comportement laisse à penser que tu es sujet à des dépressions.
-Bah putain…
-Tu iras donc faire 5 séances chez le docteur Mackey chaque mercredi, au centre psychanalytique de Denver.
-P… PARDON ?? M. Mackey ??? On parle bien de M. Mackey ???!!!
-Oui…
-Oh bordel de Meeeerde…

Chambre de Kyle.
Stan enlève sa chemise et son débardeur tandis que Kyle retire sa veste.
Ils s’embrassent depuis tout à l’heure, très chauds, excités par la possibilité d’être surpris. Torses nus l’un contre l’autre, ils s’embrassaient de plus en plus chaleureusement. Kyle s’agenouilla pour ouvrir la braguette de Stan qui plaça ses mains derrière sa tête. Kyle s’empara de son sexe et commença à le lécher et à le sucer délicatement. Stan commença à émettre des soupirs de bienséance. Il s’assied sur le lit pour laisser Kyle tout entier à sa besogne, mais ce dernier s’arrêta.
Ils se mirent à nu pour mieux s’étreindre. Kyle était si excité que son sexe mutilé fût droit comme un i. Stan entreprit de le lui sucer pour l’exciter encore plus. Les jambes de Kyle se recroquevillèrent pour caresser le dos de Stan. Une fois muni d’une capote. Stan commença à faire ce qu’il savait faire presque le mieux à Kyle, et ce, toute la matinée.
Kyle préférait sans aucun doute la position du lotus, parce qu’il pouvait serrer son amour dans ses bras tandis que celui-ci était tout en lui et tout à lui.
Une fois leur affaire finie, ils étaient heureux comme tout.
-C’est le meilleur dimanche que j’ai passé… Soupira Kyle
-Ouais. Je regrette pas d’être sorti.
-Dis, Stan… Tu crois qu’on arrivera à le refaire à l’appart ?
-Ouais… Même avec Butters sur le canapé, je le referais avec toi.
Ils s’embrassent en souriant. Soudain, la porte s’ouvre. Les deux amants se séparent, surpris. C’est Meriem, l’amante de Sheila. Kyle lui fait signe de partir. Elle ferme la porte. Stan regarde Kyle
-Ce… C’est la bonne !
-Vous avez de quoi vous payer une bonne ?!
-Ouais ! Mon père gagne plein de fric ! Hey, on est juifs je te rappelle.
-Attends voir…
Stan se rhabille et entreprend de sortir de la chambre de son petit ami qui court pour l’en empêcher.
-Stan, non je peux tout expliquer ! C’est juste que…
-Kyle, ne me mens pas !
-….
Stan sembla effaré.
-KYLE ! Tu… Tu me mens ?!!
-Stan, c’est vraiment compliqué et galère, je sais pas si tu peux tout comprendre.
-C’est qui cette gonzesse, qu’est-ce qu’elle fout là ?!
On frappe à la porte. C’est Sheila.
« Kyle ? Kyle ! Est-ce que tu as eu des relations sexuelles pendant qu’on était au marché ? Je ne veux pas de ça jeune homme ! Chez ton père tu fais ce que tu veux mais pas ici, bobelei ! »
Stan regarda fixement Kyle. Il répondit d’une voix chevrotante :
-Ma mère trompait mon père depuis plusieurs mois avec une femme, et elles ont fini par s’installer ensemble… Ike ne l’a jamais accepté et est parti avec mon père, mais lui n’accepte pas pour nous deux alors que maman, du coup, est devenue plus… Tolérante.
-…
-Stan, je ne voulais pas que tu aies à voir avec tout ça, ça m’a déjà fait beaucoup de peine, alors…
Stan poussa doucement Kyle et ouvrit la porte.
-Mesdames…
Il sortit de la maison, laissant Kyle seul, sans réponse claire.

Stan resta un moment sur la terrasse derrière sa maison. Un vieil ami vint le voir.
-Salut Sparky…
Le chien se faisait bien vieux. Il s’assit à côté de son maître.
-Dis Sparky, les relations entre les chiens gays, c’est pareil que les relations entre les humains gays ? Est-ce que vous vous réveillez un matin avec votre mec qui vous avoue qu’il vous cache des choses, et vous êtes tellement surpris que vous ne savez pas comment réagir ?
Stan ne le vit pas mais Sparky bailla.
-Mais qu’est-ce que je peux faire… Qu’est-ce que je peux faire pour l’aider s’il ne me dit rien…

Retour à la maison. Je suis d’humeur massacrante.
-Qu’est-ce qui ne va pas, fiston ?
-Je vais devoir aller parler de mes problèmes chez un psy, ça va vous causer des tas de soucis tout ça, et franchement je suis pas d’humeur.
-Allons, Butters. Tu nous as fait une sacrée frayeur hier.
-Je sais. Même à toi.
-Evidemment Butters, enfin… Je suis ton père tout de même.
-Mouais. Dis papa…
-Quoi, fiston ?
-T’as jamais songé à quitter maman, par rapport à tes… pulsions ?
Mon père regarda la route, sembla hésitant, puis me répondit :
-Ta mère ne supporterait pas que je la quitte. Et je l’aime trop pour la quitter.
Je hochais la tête.
-Et moi ?
Il s’étonna et me regarda par à-coups.
-Toi, Butters ? Mais bien sur que je t’aime.
-Au point de coucher avec moi, ça tu dois m’aimer…
-Butters, c’est compliqué…
-Ouais… C’est ça.
-Mais sache qu’aujourd’hui, j’ai agi en tant que père.
-Vivement ce soir.
-Dans ton état, ce serait incorrect.
-Mon « Etat » ? Je ne suis pas mala… Enfin, fais comme tu veux.
J’allais presque le supplier de venir… Faut que j’arrête la vaisselle moi…
Je pensais surtout à Kenny. Je savais pas trop pourquoi. Y'a qu'à lui que je voulais penser.

-Et tes parents, ils se doutent de rien ?
-Tu parles, ils sont trop cons, ils se doutent à peine que mon frère est une pédale…
Shelley se limait les ongles. Ils étaient dans une forêt à côté du Wal-Mart.
-Enfin bref, ce soir c’est bon dans ta piaule ?
Elle regarda son petit ami
Ni plus ni moins que Trent Boyett.
-Ouais, nickel. J’vais te faire monter et descendre la rampe. Tu vas guincher, salope.
-J’y compte bien.

Stan cherchait à trouver refuge dans ses devoirs. Mais l’idée que Kyle l’aie à ce point trahi le hantait.
Sparky semblait chercher quelque chose. Stan était juste allongé, en t-shirt et short sur le lit, la tête vers la porte qu’il avait verrouillée pour être tranquille et ne pas être dérangé par sa trainée de sœur.
Le chien grimpa sur le lit. Stan en avait l’habitude.
Sa sociologie ne l’intéressant pas plus que ça, Stan, passa à l’histoire. C’est à ce moment là qu’il sentit Sparky lui renifler le derrière.
-J’peux t’aider ?!
Le chien descendait du lit. Stan constata que le sexe du chien était sorti de son fourreau de chair.
« C’est la meilleure maintenant je fais bander le chien… »
Il regarda Sparky et eut soudain une idée complètement folle. Il baissa son short, laissant à l’air ses testicules et son anus.
Après tout, la porte était fermée.
Sparky grimpa sur le lit. Stan en bandait de peur tellement c’était excitant.
« Je suis complètement taré… »
Sparky renifla les couilles de Stan qui respirait rapidement, sentant le souffle de l’animal sur ses parties intimes.
« Pourvu qu’il ne donne pas un coup de dent… »
Pire : Il lécha.
-Han… Mon… Dieu… Sp… Sparky… Vilain chien…
Stan se tapait le trip de sa vie : Le chien de la maison lui léchait sans gêne aucune les parties intimes. Soudain il lui grimpa dessus. Stan se dit que ça allait trop loin, et il tenta de se relever. Mais Sparky était cramponné à son t-shirt, et Stan sentit le sexe du chien lui frôler le rectum.
-Oh seigneur…
Sparky s’agitait avec ardeur. Soudain, il pénétra Stan. Le bout du sexe du chien entra en lui.
« Oh putain de merde, putain, putain je me fais sauter par un chien… »
C’était si agréable, en fait, que Stan ne se refusa pas plus. Le frottement de Sparky le faisait légèrement bouger. Son pénis mis à nu était ainsi stimulé. Plus grave : Son chien effectuait avec lui un salace mais délicieux coït.
Lorsqu’il jouit, suivi par Sparky, Stan se releva après avoir émergé et essuya vite toute trace du sperme du chien, et de sien pendant qu’il y était. Il fit sortir le chien et réalisa ce qu’il venait de faire.

Retour à la maison. En sortant de la voiture, je suis abordé par un Kyle en larmes.
-Butters ! Je peux… Je peux te parler ?!
Je regardais mon père. Puis je regardais Kyle.
-Viens, on monte.

Une fois dans ma chambre, moi et Kyle nous asseyons sur le lit.
-C’est à propos de Stan.
-Vous vous êtes encore foutus sur la gueule ?
-Non, je crois que Stan me déteste !
-Pourquoi tu viens me voir au lieu de demander à Stan ?
-Il s’est enfermé chez lui !
-Qu’est-ce qui s’est passé ?
La porte s’ouvre. C’est mon père.
Je le regarde.
-Quoi ?
-Simple vérification.
Je m’empare d’un oreiller et le jette vers la porte. Il la ferme.
-Connard…
-Heu… Vieux ?!
-C’est rien, excuse-moi. Raconte-moi précisément.
-Ce matin on a fait l’amour !
-Ouah. C’est quand le feu d’artifice ?
-Et juste après, il a découvert mon… secret.
-T’as un secret, toi ?
-Mes parents ont divorcé parce que ma mère est lesbienne !
Je regardais Kyle, absolument lourdé parce qu’il venait de me dire.
-Attends, ta mère c’est bien la réac qui acceptait à peine qu’on dise Merde ou Putain à la téloche ?!
-Bah ouais…
-Vieux, c’est dur pour toi… Et ton frère ?!
-On se parle plus beaucoup à cause de ça, parce que j’ai choisi le parti de ma mère qui acceptait mieux ma… situation.
-D’accord.
-Demain ça va être galère… Comme j’avais rien dit de tout ça à Stan, il va m’en vouloir à mort… Et même pour toi, ça va être tendu !
-Pas pire qu’ici.
-Comment ça ?!
-Rien. Euh, écoute Kyle, pour Stan, qu’est-ce qu’il t’a dit pour tout ça ?
-Rien, mais il doit surement se sentir mal, voire trahi…
-Il t’a rien dit ? Alors il doit y réfléchir.
-T’as peut-être raison.
-Dis-moi, Kyle… Tu m’as aidé, alors tu peux m’aider à mon tour ?
-A quoi faire ?!

Le lendemain lundi, nous retournons tous les trois à l’appart. Stan reste calme, Kyle est inquiet. Moi je suis la tête dans mes pensées.
Stan ouvre la porte et nous laisse entrer, puis il entre et ferme à notre suite.
Il est sept heures, nous avons cours dans une heure et demi. Je dépose mes sacs. Puis je les vois tous les deux se regarder en chiens de faïence.
« Ouh putain… »
Et là ils s’embrassent. Mes yeux s’arrondissent.
-Kyle, je t’aime, quoi que tu me caches, parce que n’importe qui cache des trucs à son entourage ! « Par exemple moi je me tape mon chien ! »
-Moi aussi je t’aime Stan ! Je te promets de ne plus jamais rien te cacher ! « Excepté le service que j’ai à rendre à Butters. »
Je souris en voyant ce couple (enfin) heureux.

Matinée à l’université de Denver. Kyle discute avec le groupe. Tous semblent acquiescer avec ce que j’essaie de leur imposer. Stan, mis au parfum, encourage également.
Craig et Clyde se regardent. Mais ils sont d’accord.
On rentre dans l’enceinte de l’université. Kenny passe devant nous.
-Salut Kenny !
-Salut Ken !
-Yo, Kenny !
-B’jour, Kenny
Kenny s’arrêta et salua en retour, étonné. Cartman, suivant de près, salua aussi d’un signe de la main. Bébé et Token le firent de même.
Et moi, j’arrivais, enlaçant Kenny par l’épaule et le saluant de même, un grand sourire sur le visage. Il me sourit en retour.

Butters Stotch aime… Kenny McCormick.
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