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V cherche F désespérément

By: zazaone
folder French › Harry Potter
Rating: Adult ++
Chapters: 19
Views: 3,597
Reviews: 34
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Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
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8- L'anniversaire de Minerva McGonagall

V cherche F désespérément.

Spoiler : il paraît que c’est obligatoire donc, j’utilise sans vergogne le monde de Harry Potter jusqu’au tome 5 inclus !

Disclaimer : C’est pas moi qui l’a fait M’dame ! C’est la blonde, là ! La JKRowling ! Moi j’y suis pour rien ! D’ailleurs, j’ai pas un radis… t’aurais pas 100 balles ?

Rating : Attention ! Ames sensibles s’abstenir ! Si tout va bien du côté de l’auteuse, nous avons un lemon en vue !

Avertissement : les passages en italique indiquent cette fois les souvenirs, les flashbacks de la mémoire de Sev’.

J’espère que vous aurez autant plaisir à me lire que j’en ai eu à écrire… Premiers pleurs de rire de ma vie en écrivant un paragraphe de fic !
Et mici à Tagath pour sa review : Ne prends pas Sev en pitié… il pourrait te mordre ! Et j'espère que ton impatience n'est pas à son comble….


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8- L’anniversaire de Minerva MacGonagall


- Ma chère Minerva, permettez-moi, en notre nom à tous, de vous souhaiter un très bon anniversaire.

- Oh, Albus, vous allez me faire rougir. C’est si gentil à vous d’y avoir pensé. Rien ne pouvait me faire plus plaisir que de me sentir entourée de mes amis.

- Surtout si la bièraubeurre n’a pas été oubliée ! ajouta Filius Flitwick. Et tous levèrent leur verre.

- A Minerva !

- Oui, à Minerva, reprirent-ils en chœur, et encore une bonne année de bonheur et de travail au sein de notre bon vieux Poudlard.

Le professeur MacGonagall semblait particulièrement émue par l’attention dont elle était l’objet. Son sourire avait cette petite crispation qui annonçait les larmes. Elle se reprit cependant, inspira profondément, se redressa encore davantage, et reprit d’une voix qui avait retrouvé toute sa fermeté malgré les yeux encore trop brillants, seule preuve de son émotion.

- Chers collègues et néanmoins amis, commença-t-elle sans oublier de tourner ostensiblement le dos au professeur Ombrage en prononçant ces derniers mots, je suis arrivée à l’âge où on apprécie d’oublier le rappel des années qui passent. Pourtant, si cette simple commémoration…

- … N’employez pas ce mot ! l’interrompit Sybille Trelawney, il est réservé aux morts ! Vous allez attirer le mauvais œil sur vous !

- Pourquoi pas le Sinistros pendant que vous y êtes ! s’esclaffa Vector.

- Oh ! Je crois que Minerva à plus à craindre la cirrhose que le Sinistros ! pouffa avec elle Ponoma Chourave. Désolée Minerva, poursuivit-elle en essuyant les larmes de rire qui perlaient aux coins de ses yeux. Je n’ai pas pu m’en empêcher.

- … si cette simple commémoration, comme j’étais en train de dire avant d’être interrompue, reprit MacGonagall en envoyant un clin d’œil à son amie Ponoma, permet d’obtenir de notre cher directeur le droit d’ouvrir et boire quelques bouteilles de bièraubeurre à l’intérieur de l’école, je suis entièrement d’accord pour que mon anniversaire puisse en être le prétexte ! Mais le débat sur mon âge est clos.

- Voilà des paroles sensées Minerva, approuva Wilhemina Gobe-Planche.

- Nous avons pensé qu’un anniversaire ne serait pas complet sans un présent et c’est pourquoi, au nom de toute l’équipe enseignante, permettez-moi de vous remettre ces modestes présents.

- Oh Albus ! C’est trop, il ne fallait pas. Ohhhh ! Des dragées surprises de Bertie Crochue… Comme je suis étonnée, Albus… Et des plumes en sucre ainsi que… des Fudge Flies !. !. !

- Ces deux derniers sont une idée personnelle de Severus, précisa Dumbledore d’un ton bienveillant. Mais ses yeux pétillants de malice regardaient avec insistance le professeur Rogue. Ce dernier s’était fait discret depuis le début de cette petite fête. La journée du lendemain le tracassait plus qu’il n’aurait su dire. Et ce ne sont pas les trois malheureux verres de bièraubeurre qui allaient le rendre euphorique… contrairement à cette pauvre Sybille dont la tête dodelinait sous l’effet de l’alcool. Elle devait s’appuyer sur l’épaule du professeur Sinistra pour pouvoir continuer à discuter avec elle.

Minerva passa auprès de chacun pour remercier et offrir une sucrerie à ceux qui le désiraient. Arrivé auprès de Severus, elle se pencha vers lui pour lui chuchoter :

- Je vous remercie tout particulièrement mais, dit-elle en tendant un bonbon, ne croyez-vous pas que ce Fudge Flies aurait été plus approprié dans la bouche du professeur Ombrage ? C’est sans aucun doute, pour elle, la seule opportunité qu’elle n’aura jamais de l’approcher... et je ne parle pas de sucrerie… Cependant, je suis touchée plus que vous ne vous en douteriez, par votre intention, mon cher Severus.

Ce dernier fut pris d’une quinte de toux fort à propos.

- Je vous en prie, poursuivit-elle, ne vous étranglez pas pour étouffer votre rire.

- Je vous assure Minerva que telle n’est pas le cas.

- Ts ts ts ts ts, ce n’est pas beau de mentir à votre âge et dans votre position, mon cher. Vous n’allez quand même pas prétendre que cette toux est due à votre… comment appelez-vous cela déjà ? … mononucléose infectieuse… Et si tel est le cas, je connais un très bon traitement. Venez avec moi à la fin de cette sympathique soirée bien trop sage, et je vous en donnerai.

- Puis-je en savoir davantage avant de m’engager, questionna-t-il en copiant le ton de conspirateur de sa collègue.

- Le traitement est des plus simples. Pour cela, il faut se rendre au village moldu le plus proche. Une fois sur place, il suffit de trouver un endroit où nous pourrons absorber tout le Ogden’s Old Firewhisky nécessaire pour ne plus ressentir nos soucis. Pour vous, votre… maladie, si vous souhaitez l’appeler ainsi, quoiqu’une maladie de cette taille… Mais passons, continua-t-elle en apercevant l’orage qui se formait dans le regard de Severus, et pour moi, oublier mon année de plus. C’est une coutume pour mon anniversaire que je respecte scrupuleusement depuis plus de vingt ans. Vous n’oserez pas refuser de m’accompagner, n’est ce pas ?

- Je ne laisserais jamais une vieille dame sans défense et imbibée seule dans un village moldu si elle m’offre si gentiment de l’accompagner.

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Ah mon crâne ! Pourquoi les Bizarr’Sisters ont-elles décidé de jouer aussi fort de la batterie tôt le matin… Non d’un veracrasse joufflu ! Mais il fait grand jour ! Le soleil entre à flots par la fenêtre. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Ferme les yeux mon p’tit Sev’, soleil pas bon pour crâne. Ouille ! Ce bruit infernal de batterie continue. Qui écoute de la musique à fond le matin ? Il va m’entendre celui-là ! Quoique… il m’entendra lorsque mes hurlements ne me feront plus autant mal.
On dirait que ça vient de la fenêtre. Etrange… Par la barbe de Merlin ! C’est la chouette de la Gazette qui cogne contre la vitre !

Voilà, voilà, ya pas le feu. Doucement mon p’tit Sev’, un pied après l’autre. Sortir en douceur du lit… changement de position à négocier avec le tam-tam dans la tête.

Mais ?. ?. ? Veux-tu passer en vitesse un peignoir !. ! Qu’est ce qui m’a pris de dormir tout nu ? Je ne devais vraiment pas être frais cette nuit... Et une petite pièce pour un torchon, voilà, chouette alors ! Ton sens de l’humour est proche du niveau « retour d’Azkaban ». Ça ne te réussit plus les lendemains d’arrosage. D’arrosage… pfuu ! plutôt d’inondation, oui ! La Minerva ! IMPRESSIONNANTE ! Elle tient rudement bien l’alcool. Le secret de ma vitalité, m’a-t-elle dit, je n’ai dans le sang que des globules rouges ; l’alcool a tué depuis belle lurette tous les globules blancs. C’est la dernière fois que je la suis sur ce terrain, elle a la dalle trop en pente. Je me souviens vaguement qu’à mon huitiè… euh… douzième verre, elle appelait le barman comme un pompiste moldu : « Le plein ! » , hurlait-elle… Elle le trouvait à son goût, le whisky, le barman aussi… Faut dire qu’il y avait d’assez jolis spécimens moldus dans ce pub, certains, tout à fait charmantes… et pas indifférentes… Après, je ne sais plus très bien… Je ne sais plus qui a été capable de transplaner en ramenant l’autre… à moins que quelqu’un de Poudlard ne soit venu nous chercher ?… je ne m’en souviens plus…

Pffffuuuu… ! . ! Quel bazar ! Je ne devais vraiment pas être dans mon état normal cette nuit en rentrant pour laisser traîner tous mes vêtements en vrac par terre. Yen a partout depuis la porte. Je devais être pressé d’aller me pieuter. Ramassons un peu tout ça. Pantalon, caleçon… mon préféré, le vert avec des chaudrons oranges, ma chemise,… MA CHEMISE !. !. ! Mais que font ces traces de rouge à lèvres sur ma chemise ?. ?. ?

Du rouge à lèvres…
Lèvres rouges…
Lèvres, des lèvres chaudes contre les miennes.
Fines et fermes, sensuelles, glissent, saisissent, goûtent, s’entrouvrent.
Se détachent, reviennent puis happent.
Mes lèvres frémissent.
Toute vie, toute autre sensation abolies.
Rien que les lèvres.
Puis une langue, buvant mes lèvres, telle une liane s’immisce.
Pas de regard, pas de vision, juste la tension et le souffle de nos deux bouches soudées.
Et cette langue, s’enroule, attire, se mêle à la mienne.
Mes mains.
Cheveux aux âcres parfums s’emmêlent, puis se défont entre mes mains, soyeux, longs, si longs en bas des reins.
Ses mains pétrissent mon dos, fines, fortes, si précises, l’une dessine chacune de mes vertèbres, lentement, remontant.
L’autre plaquée en bas du dos me maintenant collé, lové contre son ventre, ses seins, au chaud.
Ma nuque ploie.
Lèvres, bouche, langue, chaleur, encore…


Je… Je…. Quelles sont ces visions qui parasitent mon cerveau ? Comme si les vapeurs du whisky ne suffisaient pas ! Voilà que je me retrouve avec en plus des hallucinations ! Par les quatre fondateurs, je déraille. Mes pulsions, sans doute, comme dirait Dumbledore. Une bonne douche, et froide de préférence me fera le plus grand bien…

En premier, brossage de dents pour retirer cet infâme arrière goût de beuverie. Tu n’as pas bonne mine mon p’tit Sev’, le miroir ne te ment pas. Certes, il n’y a rien d’étonnant, après une telle nuit…
Mais ?. ?. ? Qu’est ce encore ?. ?. ? Je ne me suis pourtant pas battu hier ? Tout au moins je n’en ai aucun souvenir… Quelles sont ces traces, ces bleus dans mon cou et en haut des épaules ? Un troupeau de limaces cornues m’aurait-il attaqué ? Je n’ai pas dormi dans l’herbe d’une clairière de la Forêt Interdite !… Pas que je sache ! … Mais je ne sais pas… Je ne m’en souviens plus…
Pourtant non, ce ne sont pas des marques de coups… On dirait plutôt…
NON !. !. ! Ce n’est pas possible !. !. !
Des suçons ?. ?. ?

Cette bouche chaude, je bois ses lèvres, son souffle.
La douceur de ses mains sur mon corps, toujours plus haute, dans mes cheveux, toujours plus basse, après la courbe de mes reins.
Mes doigts pétrissent sa nuque, puis, lentement, descendant, dessinent une à une toutes ses courbes. S’arrêtant, reprenant, lente progression, s’enfoncent à travers l’étoffe dans sa chair, laissant de douloureuses marques.
Je sens un brasier s’allumer en moi.
En elle aussi.
Ne pas regarder, juste ressentir, juste partager.
De toute façon, ma vue est brouillée, l’alcool entraîne le monde autour de moi dans une ronde vertigineuse.
Garder les yeux fermés…
Caresses…
Finesse de sa taille, courbe de ses hanches sveltes, découvrir ses seins d’amazone, fermes, offerts.
Embraser, enflammer. Ma bouche est avide.
L’étourdir, l’enlacer, la dévêtir, sans presser,
Retirer un à un ces lambeaux qui cachent l’être de chair et de feu.
Le plaisir monte.
Les oripeaux tombent.
La diablesse ! Ne sait-elle que le sexe de l’homme est ce qu’il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève ! Nul besoin de ses artifices, guêpières, bas soyeux moulant les cuisses.
Pourtant, mes mains s’y égarent, ma tête refuse de penser…


… Et si ce n’était ni des visions, ni des hallucinations… Ce n’est pas possible ! Ce… n’est … pas … POSSIBLE !. !. ! Mais qu’ai-je donc fait cette nuit ? Et surtout avec qui ?
Mon p’tit Sev’, un problème à la fois. Tout d’abord, vérifier la première énigme : me suis-je envoyé en l’air cette nuit ?

Tu en as de bonnes toi ! Et tu comptes vérifier comment ? Poser la question à Pôpaul éventuellement ? Tu serais le premier étonné s’il te répondait. Quoiqu’en le regardant, j’en apprendrai peut-être plus… Aaaahhh ! Vu son état et … sa… couleur, je crains qu’il n’ait besoin d’un long repos…

Je n’arrive toujours pas à y croire, non, je n’y arrive pas ! Sev’, réfléchis. Les vêtements semés de la porte jusqu’au lit, même avec un bon coup dans le nez, ça ne te ressemble pas. La dernière fois, tu as dormi tout habillé sur le lit. Le lit…
Salazar tout puissant ! Vérifions le lit.

Ce n’est pas possible ! Les draps emmêlés, froissés comme après la bataille, les couvertures tombées, et cette chaleur… et… ces taches ? Les… comment dire cela élégamment… les fluides… Mon pôv’ Sev’, il faut te rendre à l’évidence, une femme a partagé ton lit… et le reste, cette nuit. Le débat est clos.
Pensée atroce !. !. ! J’espère que c’était bien une femme au moins ! Sev’, du calme, rappelle-toi tes visions, c’était sans aucun doute possible une femme.
Même les yeux fermés, ce ne pouvait être qu’une femme…

…Ma tête refuse de penser.
Que j’aime sentir, de la chère indolente, son corps si beau,
Son souffle léger, ses pulsations accélérées, sa moiteur cachée, mer odorante et vagabonde.
Je retrace encore et encore les courbes de son corps de mes doigts, de mes lèvres, de ma langue, sans jamais me lasser.
Parfois, dans ces longs méandres, la pointe d’un sein durci me retient.
Ses doigts s’emmêlent dans mes cheveux, elle frémit, elle gémit.
Sa bouche avide cherche la mienne et s’y abreuve, s’y apaise.
Ses doigts, impatients et fébriles, dégrafent, défont et se crispent.
Le peu de vêtements qui me restent ne seront plus une barrière entre nous bien longtemps.
Mon désir me rend fou.
L’ effleurement de sa peau le long de mon sexe gonflé de désir me brûle comme un tison.
Je l’allonge sur mon lit, et je repars en découverte de son corps, de ses recoins les plus secrets.
Je ressens sa fièvre, ses frôlements, ses caresses de plus en plus précises, de plus en plus expertes.
Cette amante n’est pas une belle oie blanche.
Comme un aveugle, je lis la marque du temps qui passe sur sa peau, inexorablement.
Mais que m’importe !
C’est ma maîtresse d’un soir, et cette nuit, elle m’est offerte.
Répondant à ses suppliques, mes lèvres, ma bouche, ma langue découvrent son intimité, s’y égarent, repartent, reviennent et insistent sur ce petit bout de chair froissé si sensible, si doux ;
Une de mes mains vient, mes doigts l’agacent, ce simple plaisir fugace ne lui suffit plus.
A moi non plus.
Elle se cambre, m’appelle en elle.
Mon ventre, où émotions et sang afflus, en érection, est douloureux.
Ma verge ne veut plus attendre, me menaçant de représailles si je n’assouvis pas mes pulsions torrides.
C’est elle, fougueuse et insatiable, qui dirige mon membre en elle.
Le peu d’ évidence qui me restait part, annihilé par les sensations, la douceur, la chaleur et cette intense explosion que je sens monter du plus profond de mon ventre, de mon être.
Ses jambes m’enferment comme si elle craignait de me perdre. Nulle inquiétude !
Je bride mon désir, ralentis la valse de nos deux corps.
J’attends, lentement, langoureusement, ralentissant mon mouvement.
Je l’attends.
Son corps se penche et s’allonge.
Son dos ploie encore.
Des râles se mêlent à ses soupirs.
Ses doigts, sur mon dos, deviennent griffes.
Je l’attends.
La jouissance est là, je ne peux la retenir plus longtemps.
Le rythme s’emballe comme mon cœur, mon corps, devient violent.
Je plonge en elle comme si je désirais m’y noyer.
Enfin l’extase.
Elle m’y rejoint dans un cri, mon nom, Severus.
Un profond frisson de volupté assouvie nous unit, nous laissant, tremblant, en sueur.
S’enrouler dans ses bras, dans les draps, tout oublier de soi,
et dormir…


Tu as ta réponse. C’est confirmé, tu n’as pas été sage cette nuit. Je dirai même que tu as été un garçon très coquin… Pas si rouillé que ça… hé ! hé ! hé !hé ! Enigme n°1 résolue.
Et maintenant, mon p’tit Sev’, la deuxième énigme : qui est-elle ?


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Je vous abandonne lâchement sur cette question.
Trouvera-t-il qui est sa voluptueuse amante d’une nuit ?
Que va-t-il se passer à Pré-au-Lard ?
Vous le saurez dans le prochain épisode… hum !…chapitre… en attendant, une p’tite review ?


(1) Encore une fois, je souhaite préciser que je ne suis pas responsable des paroles sexistes et désobligeantes de Sev’. Je l’en laisse seul responsable…
Je tiens à remercier Michael Nyman pour sa musique, la BO de La Leçon de Piano, qui m’a accompagnée pendant toute l’écriture du lemon.
J’aimerai également indiqué que la dernière partie du chapitre est émaillée de nombreuses citations, trop nombreuses pour que je puisse les indiquées toutes. Donc, je remercie dans le désordre :
Churchill, Audiart, Genet, Coluche, Anaïs Nin, Arthur Miller, et surtout Baudelaire pour Le serpent qui danse :
Que j’aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s’éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d’amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L’or avec le fer.

A te voir marcher en cadence,
Belle d’abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d’un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d’enfant
Se balance avec la mollesse
D’un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s’allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l’eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l’eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon cœur !


Spleen et idéal – Les Fleurs du Mal


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