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des vacances mouvementées

By: lumis
folder French › Anime
Rating: Adult ++
Chapters: 10
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Disclaimer: I do not own the anime/manga that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
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La vérité sur Camus

Tout le monde les regardait, attendant une explication, espérant que ça ne finisse pas en combat. Milo s’avança vers Saemy son regard était inquisiteur, il voulait savoir la vérité.

- Je ne suis pas une rivale Milo.

- Prouve le ! Dit moi le fin mot de l’histoire !

- D’accord, mais allons dans une autre pièce.

Milo la suivit dans la salle de peinture, il se posta devant le tableau le regardant un long moment. Saemy s’était assise sur un des fauteuils prenant son temps avant d’entamer la conversation.

- Tu es très douée ces portraits semblent vivant.

- Merci

- Pourtant celui de Camus n’est pas fidèle.

- Si ! ça c’est la Camus que j’ai connu souriant, en un mot : vivant !

- Expliques toi.

- C’est une longue histoire tu devrais t’asseoir. Comme tu l’as entendu tout à l’heure, je le connais depuis 20 ans à peu prés, il est arrivé le jour de ses 5 ans, amené de force par un des hommes du sanctuaire, sa mère venait de mourir et il était encore sous le choc, mon père est rentré avec lui dans la maison en nous expliquant que c’était son nouvel élève et qu’il vivrait avec nous le temps nécessaire à l’obtention de son armure.
J’avoue que sur le coup ça m’a fait un choc, il venait à peine de perdre son fils que déjà il ‘avait remplacé, j’était méfiante envers lui. Il n’était pas très grand et surtout très chétif, je me demandais comment quelqu’un d’aussi fragile en apparence pourrait supporter le froid sibérien. La première semaine a été horrible, il était en conflit permanent avec nous, la seule chose qu’il savait dire était non, il avait les yeux emplit de colère, bien entendu mon père ne le supportait pas, il a reçu un nombre incalculable de gifles pour lui apprendre le respect dû à son maître et la nuit c’était pire, il faisait des cauchemars et hurlait comme un fou, maman avait beau essayer de le calmer rien n’y faisait.

Petit à petit j’ai commencé à avoir pitié de lui et quand mon père le privait de souper, pour une raison ou une autre, je lui apportais en cachette de quoi manger avant d’aller dormir et c’est comme ça qu’on a finit pas s’entendre, pourtant je n’étais qu’une petite fille de 4 ans.

- Qu’est-ce qui s’est passé ensuite ?

- Plus le temps passé plus il devenait raisonnable, tous les jours n’étaient pas rose, mais il arrivait que parfois mon père soit fier de lui et ces jours là, une petite lueur de joie luisait dans ces yeux. 6 mois plus tard j’ai moi aussi suivit l’entraînement de mon père, je n’étais pas très douée et parfois en cours théorique il m’arrivait de ne rien comprendre, alors quand on allaient se coucher, il me ré expliquait le cours avec ces mots à lui et parfois j’arrivait à comprendre.

Le fait qu’on soit en permanence ensemble nous a encore rapproché, on est devenus plus complice, on pouvaient parler pendant des heures de tout et de rien, mais par moment chacun restaient de son côté pendant des jours. Je me souviens que quelques jours avant son 6ème anniversaire, il m’a couru après autour de la table de la cuisine pendant plus d’une demie-heure parce que j’avais défait son lit sans le refaire, d’ailleurs ce côté maniaque du rangement ne l’a jamais quitté.

Son premier anniversaire avec nous a été un jour de fête pour tout le monde, maman avait passé toute la journée à cuisiner et mon père m’avait autorisé à l’aider, pendant que lui et Camus étaient partis chercher du bois en forêt. Quand on a eu finit de préparer le repas, je me suis enfermée dans ma chambre pour préparais le cadeau que je voulais lui faire, c’était pas grand chose juste un petit porte-bonheur…

- Fait en perles de couleur bleues et blanches, dit Milo

- Oui. Comment le sais-tu ?

- Il l’a toujours dans une boîte dans sa chambre. Reprend ton récit s’il te plaît.

- Oui, donc le soir on a fêté comme il se devait ses 6 ans et pour une fois il s’amusait vraiment, les années ont passé et il a gardé cette lueur de joie aux fond des yeux et un sourire aux lèvres. Avec le temps ont été devenu inséparable, un amour fraternel très fort nous unissait, des disputes on en a eu je ne sais plus combien, les fou rire ou les batailles de polochon étaient géniales. L’hiver quand le temps ne nous permettait de nous entraîner, maman nous apprenait le piano pour Camus et la peinture pour moi, papa n’était pas d’accord, mais c’était ça ou on ne faisait rien de nos journées.

Quand camus a eu 10 ans, il est tombé gravement malade avec plus de 40 de fièvre pendant toute une semaine, maman a même cru pendant un moment qu’il ne s’en sortirai pas. Papa l’a veillé toutes les nuits, j’y allais pour lui donner à manger et je ne devais surtout pas rester trop longtemps, car par moment il lui arrivait de ne rien contrôler de ce qu’il faisait et à chaque fois il augmentait son cosmos et des flocons de neige tombaient dans sa chambre. Je trouvais ça magnifique. Et puis il a finit par guérir et la vie a repris son court normale.

L’année suivante mon père a décrété qu’on étaient trop âgés pour continuer à dormir dans la même chambre et ils nous a séparé, enfin c’est ce qu’il croyait car à peine avait il fermé la porte de sa chambre que j’allais dormir dans le lit de Camus. Ce manège a duré pendant 6 mois, jusqu’à ce que mon père découvre le pot aux roses, parce qu’on avait pas vu le jour se lever à cause de la neige. Il m’a mit une gifle magistrale et tous les soirs m’enfermé à clef dans ma chambre. Camus aussi s’est vu punir son entraînement a été intensifié et bien souvent il devait traîner de lourds morceaux de bois pour le fortifier soit disant. Mais jamais il n’avait perdu sa joie de vivre et on était toujours aussi proche.

A 13 ans Camus avait fini son entraînement, il ne lui restait plus que l’épreuve finale, il refusait de la passer avant que j’ai eu finit mon entraînement, il a fallu toute la patience de maman pour le convaincre. Il a finit par accepter, mais la veille de la passer il est venu me voir, en me disant que ce n’était pas juste que j’avais aussi le droit de la passer, ça m’a touché mais je n’avais pas le droit de l’en privé alors je lui ai menti pour la première fois en lui disant que je m’en fichait de l’armure que je voulais être peintre et non pas chevalier.

Le lendemain il avait la mine concentré, il n‘avait droit qu’à un essai, si il ratait cette épreuve mon père le renvoyait et il le savait. Le combat a duré un long moment chacun des deux sachant parfaitement ce que l’autre allait faire. Et puis mon père a préparé une « aurora exécution », Camus en a fait de même et pour finir c’est lui qui a eu le dessus et l’armure du verseau est venue comme par magie se poser sur lui.

Il était magnifique, mais malgré l’armure et sa victoire, quelque chose s’était brisé en lui et petit à petit il est devenu le Camus que tu connais, froid et sans expression.

- Qu’est ce qui s’est passé ensuite ?

- Quelques moi plus tard c’est ma mère qui est morte, elle avait fait promettre à Camus de veiller sur moi. Il a accepté et on vécu 1 an tous les deux, ensuite Isaac est arrivé, j’ai pensé que son arrivé allait lui rendre sa joie de vivre, mais je m’étais trompée, son expression n’avait pas changé d’un poil. Plus le temps passé, plus il se renfermait sur lui même. Au bout de 2 ans on avait plus aucune discussion sans se disputer, un soir j’ai emmené Isaac avec un de ces amis à une fête foraine, je me sentais coupable de m’amuser pendant que lui devait se morfondre tout seul, mais si il était venu avec, les enfants ne se seraient pas amusés, alors on y a été sans rien lui dire.

En rentrant j’ai senti un cosmos étranger et très puissant, j’ai déposé les enfants chez une voisine et je suis arrivée dans la maison sans faire de bruit et ce que j’ai vu m’a glacé le sang.

- Qu’est ce que c’était ?

- Tu ne te souviens pas de ta première nuit avec lui ?

- Oh mon dieu, tu nous avais vu ?

- Oui, mais je te rassure je connaissais déjà ton existence et le fait qu’il soit homo ne me gênait absolument pas. C’est juste que même dans tes bras il garde son visage glacial. Le lendemain, après ton départ je lui en ai fais la remarque et la conversation a une fois de plus tournait en dispute. S’en était trop je n’en pouvait plus, j’ai pris mes affaires et je suis partie le plus loin possible de ce bloc de glaces, et je ne l’ai pas revu depuis 10 ans. Voilà tu sais tout.

- Juste une question, pourquoi le détestes-tu autant ?

- Tu n’as pas compris, je ne le détestes pas, je l’aime comme un frère mais le voir aussi froid et inexpressif alors que ce n’est pas lui, me fait mal.

- Je l’ai toujours connu comme ça, j’ai l’habitude, je peux te demander encore quelque chose ?

- Oui.

- Tu aurais une photo de lui enfant et souriant ?

- Oui j’en ai pleins à la maison, je t’en enverrai une, dés que je serai rentré chez moi. En tout cas j’espère que maintenant tu as compris que je n’étais pas une rivale

- Je t’envie tu connais tout de lui, alors que moi je ne connaissais rien avant qu’on ai cette discussion.

- Que veux-tu le glaçon est long à fondre, mais soit patient un jour, il te racontera tout, il faut juste éviter de le harceler de questions.

- On verra bien.

- Bon et si on tu allais rejoindre les autres, ça fait un moment qu’on discute, tu vas avoir droit à un véritable interrogatoire.

- Tu ne viens pas avec moi ?

- Non je voudrai peindre un peu.

- Pas question ! je ne vais pas affronter les fauves tout seul.

Il l’attrapa par la taille et la posa sur son épaule, callant ces jambes avec sa main gauche et traversa tout le palais pour arriver dans la grande salle, sous les yeux ébahis des autres chevaliers.

- Super, tout le monde est encore là, la fête va pouvoir reprendre.

- Milo ?!

- Quoi ?

- Pose-moi par terre tu veux !!

- Oops tu es tellement légère que je t’avais oublié.

Il la posa au sol et recula de quelques pas. Mais Saemy n’avait pas dit son dernier mot, elle avait horreur d’être transporté comme un vulgaire sac de pommes de terres.

Lentement elle s’approcha de Milo et lui murmura quelque chose à l’oreille.

- Non mais ça va pas, il en est hors de questions !

- Ce que tu peux être rabat-joie, tant pis alors je passerai encore une nuit toute seule.

Et elle s’assit sur sa chaise, Milo la fusillant du regard, mais cette fois de façon plutôt gentille, il savait qu’elle plaisantait. Et ça faisait du bien de s’amuser un peu. La fête repris son cours normal. Vers 3h du matin chacun commençait à ressentir la fatigue et décidèrent de rentrer chez eux. Il ne restait plus que Shion, Dohko, Milo, Camus, Saga, Shakka et Saemy.

Cette dernière essayait tant bien que mal de leur apprendre les rudiments du jeu de majhong, mais vu l’heure très avancée ce n’était pas une chose facile. La porte s’ouvrit avec fracas, Kanon et la jeune fille brune firent leur entrée, il tenait quelqu’un emmitouflé dans une grande capeline noire, il jeta le paquet à terre et Saemy et les autres découvrirent avec horreur le corps inanimé d’Axel.

Elle se précipita vers lui et vérifia qu’il était toujours en vie, son cœur battait mais très faiblement. Elle ôta la capeline, ouvrit sa chemise et posa une main sur son torse en augmentant son cosmos.

- Je serai toi, j’attendrai avant de faire ça ! dit la fille

- Et pourquoi ? demanda Shion

- Parce qu’il a perdu ça en tombant devant le 3ème temple, dit elle en lui montrant une pierre de couleur beige.

- Donne moi cette pierre !!! hurla Saemy

- Viens la chercher.

- Shion s’il te plaît récupère la pierre, demanda-t-elle par télépathie

Ce dernier lui fit un hochement de tête signifiant qu’il avait compris. Pendant que Saga et Shakka maîtrisait Kanon qui bizarrement ne réagit pas, Shion et les autres s’occupèrent de la jeune fille qui elle se débattait corps et âme pour leur échapper.

Saemy fit le vide dans son esprit et augmenta progressivement son cosmos en lançant « diamond dust regeneration ». Elle avait cru qu’une seule dose de son attaque aurait suffit, mais Axel était vraiment très mal en point, elle augmenta son cosmos aussi haut qu’elle le pouvait, ses cheveux voletaient tout autour d’elle, une lumière blanche émanait de son cosmos, Axel commençait à reprendre des couleurs, mais son cœur n’avait pas encore le bon rythme. Elle continua encore et encore jusqu’à ce que son cosmos ne fasse place à une boule d’énergie, qu’elle envoya sur son frère, maintenant elle ne pouvait plus rien faire d’autre et de toute façon son corps la faisait trop souffrir pour tenter quoique ce soit d’autre.

Dans un dernier effort, elle regarda autour d’elle, la jeune fille était à terre et Shakka tenait dans sa main droite la pierre. Elle sourit.

- C’est fini, on les a toutes, murmura-t-elle avant de s’écrouler sur le sol.

Axel commençait à reprendre ses esprits, il s’assit lentement, regarda autour de lui. Milo tenait fermement la jeune fille, Camus était à côté de lui et Shion et Dohko étaient penchés au dessus d’un corps qu’il ne vit que quand l’un des deux se déplaça légèrement.

Il vit Saemy allongée, la respiration saccadée, il se plaça à côté d’elle, la prit dans ces bras et la berça.

- Saemy ! Réponds-moi ! Pourquoi tu as fais ça ? Regarde dans quel état tu t’es mise !

- Est-ce qu’elle va s’en sortir ? Demanda Milo

- J’en sais rien, faites quelque chose, ne la laissez pas mourir !! supplia Axel.

- Les médecins arrivent, dit Shion

Et il n’avait pas menti, deux médecins et deux brancardiers l’emmenèrent à l’infirmerie du palais où deux autres médecins vérifièrent ses fonctions vitales. Quelques minutes plus tard, l’un d’eux étaient dans la grande salle.

- Je n’ai pas de très bonnes nouvelles, elle est très mal partie, il va falloir attendre 24h avant de pouvoir se prononcer, elle a des blessures internes qui nécessiteront une opération, quelqu’un connaît son groupe sanguin ?

- A positif, répondit Camus.

- Merci, on va pouvoir commencer l’opération. Je vous tiendrai au courant dés qu’on sera sortit du bloc opératoire.

- Merci docteur. Dit Shion

Tous les chevaliers qui étaient rentrés chez eux, arrivèrent dans la grande salle.

- Qu’est-ce qui c’est passé ? demanda Mü

- Saemy a eu un petit accident, répondit Shion

- Comment va-t-elle ? demanda Seïka

- Pour le moment, elle est entre les mains des médecins. Dit Dohko

- On peut faire quelque chose ? demanda Shaina

- Juste attendre. répondit Milo

Tout le monde s’assit autour de la grande table, dans un silence de plomb. Shion regarda la jeune fille et se demanda ce qu’il allait bien pouvoir faire d’elle. Il y réfléchirait le moment venu pour l’instant il allait la faire enfermer dans un des cachots du sanctuaire, il appela deux gardes et leur donna leurs ordres. Personne n’osait prononcer une parole. Ce silence était pesant et Axel ne se sentait pas vraiment à sa place, il se leva et se dirigea sur la terrasse, s’assit sur les marches et sortit de sa poche un paquet de cigarettes. Il en alluma une et la fumant en silence en réfléchissant. Pourquoi avait elle risqué sa vie pour lui. Ce qu’elle avait fait été stupide, sa vie n’avait pas grande importance par rapport à la sienne.

Camus arriva derrière lui et lui posa une main sur l’épaule.

- Ne t’en fais pas elle est solide, elle va s’en sortir. Lui dit il

- Je sais, toi qui la connaît dis moi pourquoi elle a fait ça ?

- Parce que tu es son frère jumeau, pour elle la famille est sacrée, jamais elle ne laissera mourir quelqu’un alors qu’elle a le pouvoir de le sauver.

- C’est stupide, ma vie vaut moins que la sienne.

- Faux, tout le monde a le droit de vivre et Saemy pense la même chose.

- Elle n’est pas facile à comprendre.

- Je te l’accorde, mais c’est une fille formidable, allez rentrons.

Tout les deux retournèrent dans la grande salle, Axel marcha sur quelque chose, il se baissa et le ramassa. Une petite chaîne en or orné d’un drôle de pendentif pensa-t-il.

- A qui appartient ceci ? demanda-t-il

- A Saemy, elle a du le faire tomber tout à l’heure, répondit Milo

- Je lui rendrais dés qu’elle sera réveillée.

Ils restèrent dans la grande salle jusque très tard dans la nuit. Au petit matin Shion appela les cuisines pour qu’on fasse monter de quoi prendre un petit déjeuner. Ils étaient en train de manger quand le médecin arriva, il était fatigué, des cernes marqués sous les yeux et un air las.

- Comment va-t-elle docteur ? demanda Shion

- Elle va s’en sortir, on a refermé toutes les plaies internes, maintenant à elle de trouver la force de s’en sortir.

- On peut la voir ? demanda Axel

- Elle est encore inconsciente, mais je vous y autorise, ne restez pas trop longtemps elle a besoin de se reposer.

- Promis.

Axel quitta la salle et se dirigea vers l’infirmerie.

- Docteur, dites nous la vérité ? demanda Camus

- Elle avait beaucoup de blessures internes, certaines ressentes mais d’autres très anciennes, je me demande comment elle arrivait à marcher avec autant de tissus abîmés.

- A votre avis elle aura des séquelles ? demanda Shion

- A priori non, mais pour ça, il faut qu’elle se réveille, si elle reste trop longtemps dans le coma je ne pourrais pas savoir et la son cerveau risque de subir des dommages irréversibles.

- Merci docteur. Dit Shion

Le médecin quitta la grande salle, Shion se leva et fit les cent pas.

- Je pense que tout le monde a besoin de repos, rentrez chez vous chevalier, après une bonne nuit de repos je pense qu’on y verra plus clair.

- Que fait on de ceci ? demanda Shakka

- Je vais la mettre dans mon bureau en attendant le réveil de Saemy, je pense aussi prévenir Saori. Allez dormir maintenant.

Chacun s’exécuta, la fatigue était visible sur leur visage, tout comme l’inquiétude et pourtant personne n’arriva à trouver le sommeil facilement. Surtout Camus qui s’en voulait de n’avoir rien vu de l’état de Saemy, Milo avait beau lui répéter que ce n’était pas de sa faute il ne voulait rien entendre.

Shion avait prévenu Saori, cette dernière arriva quelques heures plus tard suivi par quatre des chevaliers de bronze, elle se dirigea dans le bureau de Shion et y resta avec lui pendant un long moment. Ikki avait rejoint Axel à l’infirmerie et attendait patiemment qu’elle se réveille. Il avait réussi a le convaincre d’aller dormir, si elle se réveillée il irait le prévenir au plus vite. Axel s’exécuta. Ikki resta donc seul dans la chambre d’infirmerie, il plaça ces mains sur celles de Saemy et lui parla longuement en espérant qu’elle revienne à elle. Deux heures plus tard c’est Saori qui entra dans la chambre, des larmes sur les joues, elle s’en voulait de lui avoir confié cette mission. Elle s’approcha du lit et posa une main sur la tête de son amie, elle augmenta son cosmos et lui transmit une partie de sa force. Comme elle l’avait fait autrefois pour ces chevaliers de bronze avant qu’ils ne combattent Saga.

Il fallait qu’elle revienne à la vie. La réponse ne se fit pas attendre longtemps, Saemy essayait d’ouvrir les yeux, mais elle était encore faible et n’arrivait pas à bouger. Elle regarda autour d’elle, ce n’était pas sa chambre que faisait elle là ? Elle questionna Ikki et Saori des yeux, ce dernier la rassura, elle allait bien, mais elle avait frôlé la mort de prés.

- Axel ? demanda-t-elle

- Il va bien, tu lui as sauvé la vie, répondit Ikki

- Tant mieux.

- Je suis désolée pour tout ça, dit Saori

- Ne t’en veux pas, tu n’y ai pour rien.

- Mais si c’est de ma faute, je n’aurais pas dû t’envoyer chercher ces pierres !

- Cesse de t’en vouloir, ce n’est rien j’ai juste fait un mauvais calcul sur les forces qu’ils me restaient, ce n’est en rien ta faute crois moi.

- On va te laisser te reposer maintenant, dit Ikki.

Elle ne leur répondit pas, déjà repartie dans les bras de morphée. Saori et Ikki quittèrent la chambre et se dirigèrent vers la grande salle où les attendaient Shion et les autres.

- Elle va s’en sortir. Dit Ikki

- Tant mieux, dit Dohko

- Je vais prévenir Axel. Dit Ikki

- Laisse le se reposer encore un peu. Dit shion. Saori, je pense que ceci te reviens, dit il en lui tendant la pierre.

- Oui, ils ont réussi. J’ai emmené les autres dés que Saemy sera remise on commencera la cérémonie d’attribution, dit elle

- A quoi servent ces pierres et combien en a-t-il ? demanda Aiolia

- Autant que de chevaliers d’or, sans compter Shion et Kanon, répondit Saori

- Que vas-tu faire maintenant ? demanda Shion

- Attendre que Saemy aille mieux et si besoin l’y aider.

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