les princes sorciers
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French › Originals
Rating:
Adult
Chapters:
32
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1,366
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Disclaimer:
This is a work of fiction. Any resemblance of characters to actual persons, living or dead, is purely coincidental. The Author holds exclusive rights to this work. Unauthorized duplication is prohibited.
le rêve devient cauchemar
Ce n’est pas le premier rêve érotique de Bambi, mais celui-là est différent. Habituellement, ses partenaires sont des filles, parfois des femmes, jamais des garçons ou des hommes.
Il y a aussi ce caractère répétitif et insistant qui le perturbe.
Il refuse d’y penser toute la journée, mais il sait très bien, au fond de lui, qu’il attend la nuit avec impatience, sans oser se l’avouer.
Il veut savoir la fin.
Et puis il n’a rien à craindre. Ce n’est jamais qu’un rêve.
Cette nuit-là, il se couche de bonne heure, ce qui surprend tout le monde. Son cousin lui demande, tellement Bambi semble pressé d’aller dans sa chambre :
- Tu as rendez-vous ?
Il a répondu d’un petit sourire.
Mais cette nuit-là, le rêve change de nature.
Zhio l’attend, les yeux brûlant de convoitise. Il lui dévoile son véritable aspect, celui d’un démon, semblable à l’une des statues. Dès que Bambi apparaît, il se précipite sur lui.
Il va me dévorer, se dit le garçon, tétanisé autant par la peur que la surprise.
- Tu m’appartiens, hurle le prince sorcier.
Bambi est terrorisé, incapable de faire le moindre geste. Il se sent soulevé dans les airs tandis qu’il ferme les yeux dans l’espoir futile de fuir ce rêve qui se transforme en cauchemar.
Zhio le serre contre lui. Sa peau est rugueuse comme du cuir tannée. Elle est à la fois glacée et brûlante.
Il ne se passe plus rien. Alors, légèrement rassuré, le garçon rouvre les yeux. Il est face au visage du démon. Des yeux rouges et incandescents le fixent. La bouche du monstre s’ouvre et une longue langue, fourchue comme celle d’un serpent, en sort.
La voix de Zhio résonne une nouvelle fois dans la caverne, faisant trembler les parois :
- Tu es à moi…
Après, c’est au tour du garçon de hurler lorsque Zhio le possède avec rage.
La matin, Bambi s’est éveillé en sursaut, endolori, trempé de sueur et mort de peur.
Mais pas seulement…
Il s’est aussi caressé, paupières baissées, en se remémorant chaque détail de ce viol rêvé.
Plus tard, il s’est douché, tout en s’examinant avec attention. Il n’y a aucune trace, ce qui n’a rien de surprenant puisqu’il ne s’est rien passé.
Ce n’est qu’un rêve.
Il se dit ça pour se calmer, tout en se traitant d’imbécile.
Le problème, c’est qu’il ne cesse d’y penser.
C’est de ça que j’ai envie ? se demande-il en prenant son petit déjeuner. Un rêve, c’est un peu comme un message que nous envoie le cerveau. Enfin, il le suppose. Il n’en sait rien, en réalité. Un psy doit savoir. Peut-être devrait-il en voir un… discrètement.
Et maintenant, il est là, avec Lucas, dans la cave aménagée.
Ça veut dire que je suis pédé, se dit-il subitement. C’est ce que veut dire ce rêvé stupide. J’aime les garçons.
Il lorgne vers son ami, perdu dans ses propres pensées.
Bambi le voit différemment maintenant.
Désormais, il le regarde comme un amant potentiel.
Du coup, il se demande comment Lucas le voit, lui.
Il se met à guetter son regard, cherche à en mesurer l’intensité, en déchiffrer le contenu, mais il ne voit qu’un reflet : le sien.
Ça l’affole.
Il n’est pas habitué à se poser ce type de questions. Jusqu’à présent, tout paraissait clair. Il est un garçon et se sent donc attiré par les filles. C’est ce qu’il a cru avant que ce rêve idiot ne vienne le troubler.
Ça le panique.
Ce n’est qu’un rêve, se dit-il une fois de plus, sans que ça le rassure.
Peut-être qu’il l’interprète mal.
Ce n’est quand même pas un rêve qui va déterminer son orientation sexuelle. En tout ca, ce qui lui apparaît clairement, c’est qu’il faut à tout prix en parler à quelqu’un.
C’est devenu une urgence.
Le seul problème, c’est qu’il n’ose pas. Pas à Lucas, en tout cas. Pas maintenant. Il est trop impliqué.
Qui alors ?
Personne de sa famille.
Il ne reste pas grand monde.
Peut-être devrait-il aller voir la psychologue qui passe une fois par semaine au lycée. Elle saura le conseiller. C’est son métier. Après tout, il s’agit peut-être d’un rêve banal qui signifie tout à fait autre chose que ce qu’il suppose.
Il est presque décidé.
Ce n’est qu’un rêve, se dit-il encore une fois.
Mais il ne peut s’empêcher de se demande ce que fera Zhio cette nuit, ce qu’il lui dira… Et surtout, ce qu’il souhaite, lui, Bambi…
Il y a aussi ce caractère répétitif et insistant qui le perturbe.
Il refuse d’y penser toute la journée, mais il sait très bien, au fond de lui, qu’il attend la nuit avec impatience, sans oser se l’avouer.
Il veut savoir la fin.
Et puis il n’a rien à craindre. Ce n’est jamais qu’un rêve.
Cette nuit-là, il se couche de bonne heure, ce qui surprend tout le monde. Son cousin lui demande, tellement Bambi semble pressé d’aller dans sa chambre :
- Tu as rendez-vous ?
Il a répondu d’un petit sourire.
Mais cette nuit-là, le rêve change de nature.
Zhio l’attend, les yeux brûlant de convoitise. Il lui dévoile son véritable aspect, celui d’un démon, semblable à l’une des statues. Dès que Bambi apparaît, il se précipite sur lui.
Il va me dévorer, se dit le garçon, tétanisé autant par la peur que la surprise.
- Tu m’appartiens, hurle le prince sorcier.
Bambi est terrorisé, incapable de faire le moindre geste. Il se sent soulevé dans les airs tandis qu’il ferme les yeux dans l’espoir futile de fuir ce rêve qui se transforme en cauchemar.
Zhio le serre contre lui. Sa peau est rugueuse comme du cuir tannée. Elle est à la fois glacée et brûlante.
Il ne se passe plus rien. Alors, légèrement rassuré, le garçon rouvre les yeux. Il est face au visage du démon. Des yeux rouges et incandescents le fixent. La bouche du monstre s’ouvre et une longue langue, fourchue comme celle d’un serpent, en sort.
La voix de Zhio résonne une nouvelle fois dans la caverne, faisant trembler les parois :
- Tu es à moi…
Après, c’est au tour du garçon de hurler lorsque Zhio le possède avec rage.
La matin, Bambi s’est éveillé en sursaut, endolori, trempé de sueur et mort de peur.
Mais pas seulement…
Il s’est aussi caressé, paupières baissées, en se remémorant chaque détail de ce viol rêvé.
Plus tard, il s’est douché, tout en s’examinant avec attention. Il n’y a aucune trace, ce qui n’a rien de surprenant puisqu’il ne s’est rien passé.
Ce n’est qu’un rêve.
Il se dit ça pour se calmer, tout en se traitant d’imbécile.
Le problème, c’est qu’il ne cesse d’y penser.
C’est de ça que j’ai envie ? se demande-il en prenant son petit déjeuner. Un rêve, c’est un peu comme un message que nous envoie le cerveau. Enfin, il le suppose. Il n’en sait rien, en réalité. Un psy doit savoir. Peut-être devrait-il en voir un… discrètement.
Et maintenant, il est là, avec Lucas, dans la cave aménagée.
Ça veut dire que je suis pédé, se dit-il subitement. C’est ce que veut dire ce rêvé stupide. J’aime les garçons.
Il lorgne vers son ami, perdu dans ses propres pensées.
Bambi le voit différemment maintenant.
Désormais, il le regarde comme un amant potentiel.
Du coup, il se demande comment Lucas le voit, lui.
Il se met à guetter son regard, cherche à en mesurer l’intensité, en déchiffrer le contenu, mais il ne voit qu’un reflet : le sien.
Ça l’affole.
Il n’est pas habitué à se poser ce type de questions. Jusqu’à présent, tout paraissait clair. Il est un garçon et se sent donc attiré par les filles. C’est ce qu’il a cru avant que ce rêve idiot ne vienne le troubler.
Ça le panique.
Ce n’est qu’un rêve, se dit-il une fois de plus, sans que ça le rassure.
Peut-être qu’il l’interprète mal.
Ce n’est quand même pas un rêve qui va déterminer son orientation sexuelle. En tout ca, ce qui lui apparaît clairement, c’est qu’il faut à tout prix en parler à quelqu’un.
C’est devenu une urgence.
Le seul problème, c’est qu’il n’ose pas. Pas à Lucas, en tout cas. Pas maintenant. Il est trop impliqué.
Qui alors ?
Personne de sa famille.
Il ne reste pas grand monde.
Peut-être devrait-il aller voir la psychologue qui passe une fois par semaine au lycée. Elle saura le conseiller. C’est son métier. Après tout, il s’agit peut-être d’un rêve banal qui signifie tout à fait autre chose que ce qu’il suppose.
Il est presque décidé.
Ce n’est qu’un rêve, se dit-il encore une fois.
Mais il ne peut s’empêcher de se demande ce que fera Zhio cette nuit, ce qu’il lui dira… Et surtout, ce qu’il souhaite, lui, Bambi…