AFF Fiction Portal

Petits pains en chocolat

By: jwulee
folder French › Harry Potter
Rating: Adult +
Chapters: 1
Views: 1,136
Reviews: 0
Recommended: 0
Currently Reading: 0
Disclaimer: I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.

Petits pains en chocolat

xmlns:w="urn:schemas-microsoft-com:office:word"
xmlns="http://www.w3.org/TR/REC-html40">





Note de l’auteur class=GramE>:  ma class=SpellE>tite vif (viffy, class=SpellE>vifounette, etc, class=SpellE>etc) d’amour m’harcèle à coup de privation de class=SpellE>calins et d’alcool depuis quelques temps afin que je
termine cette fic.  Et Merlin…ou Dieu…seul
sait que j’ai besoin de ces deux éléments vitaux.style='mso-spacerun:yes'>  Alors je vais lui faire ce petit slash
mignon…eummm bref on verra ce que ça donnera.



C’est un Univers Alternatif (AU)…donc pas de panique!



 



Petit pain au
chocolat



Derrière son comptoir où délices
de toute sorte s’étalait, derrière ce dit comptoir où chaque jour il
s’installait, un jeune homme, le teint si pâle qu’il était clair, travaillait
assidûment.  De jour en jour, d’heure en
heure, un sourire docile au visage, il préparait pour emporter des sucreries,
des boulangeries, des gâteries qui feraient le plaisir de plusieurs.style='mso-spacerun:yes'>  La porte s’ouvrait de clients en clients, se
fermaient de sourire en sourire et c’est ainsi qu’il tentait d’apporter son
petit grain de sel au quotidien de chacun, de petit pain en petit pain, de
danoises en danoises. 



 



Tous les matins il achetait

Son p'tit pain au chocolat



 



Et puis s’ouvrait enfin la porte,
cette fois ultime dans la journée, où ce grand brun aux yeux d’émeraudes
légendaires entrait.  Les yeux d’un vert
curieux, ces yeux qui faisaient bien des envieux.





La boulangère lui souriait

Il ne la regardait pas





Toujours soucieux, toujours tracassé, toujours entre deux courses et jamais le
temps de parler.  Toujours le regard
vague, ne fixant rien, comme s’il ne voyait pas, comme s’il ne le voyait pas…et
pourtant…





Et pourtant elle était belle

Les clients ne voyaient qu'elle



 



Ses cheveux d’un blond si pur,
d’un doré presque croissant, d’un éclat presque aveuglant.style='mso-spacerun:yes'> 





Il faut dire qu'elle était

Vraiment très croustillante

Autant que ses croissants

Et elle rêvait mélancolique

Le soir dans sa boutique

À ce jeune homme distant





Savoir qu’il pourrait accrocher son cœur, qu’il pourrait se faire remarquer,
pour devenir autre que le boulanger, pour être Drago
à ses yeux, pour être à part entière, pour qu’il relève ses yeux de son
journal, qu’il rencontre les siens et s’y perde dedans, pour qu’ensembles ils
ne fassent plus qu’un, pour enfin unir leur destiné.





Il était myope voilà tout

Mais elle ne le savait pas



Il vivait dans un monde flou

Où les nuages volaient bas





Ne toujours voir que de l’obscur que des formes vagues comme seuls visages, que
des auras, comme des blessures.  Il
avançait sans se rendre compte de tout ce qu’il manquait, de tout ce qui
faisait pour lui partit de l’abstrait.





Il ne voyait pas qu'elle était belle

Ne savait pas qu'elle était celle

Que le destin lui

Envoyait à l'aveuglette

Pour faire son bonheur



Et la fille qui n'était pas bête

Acheta des lunettes

À l'élu de son cœur






Et voir enfin, des simples formes
devenir précises, des contours incertains se définir, un monde entier qui se
redessine.  Et voir enfin…voir ce doux
visage qu’il n’avait jamais vu, ce si doux visage qui lui servait ses petits
pains depuis des lunes.  Ce magnifique
visage duquel il ne pouvait se lasser. 
Le voir enfin et y associer cette voix d’ange, le voir enfin et savoir
qu’il le deviendrait : son ange. 
Harry laissa tomber son journal, dérogeant pour la première fois à sa
routine, ne commandant pas sa sucrerie matinale, mais demandant à ce jeune
homme l’autre menu.style='mso-spacerun:yes'>  Il prit la main de celui qui avait toujours
été une ombre et lui déposa un baiser délicat, se promettant que le lendemain
matin il y déposerait une bague.  Harry
reprit son journal, sans quitter Drago des yeux,
oublia son petit pain et sortit de la boutique





Dans l'odeur chaude des galettes

Et des baguettes et des babas

Dans la boulangerie en fête

Un soir on les maria





Une noce en blanc, une union
presque pure.  Il n’avait fallu que d’une
paire de lunette pour unir leur destinée et en faire un conte de fée.





Toute en blanc qu'elle était belle

Les clients ne voyaient qu'elle

Et de leur union sont nés

Des tas des petits gosses

Myopes comme leur papa

Gambadant parmi les brioches

Se remplissant les poches

De p'tits pains au chocolat





Quatre enfants jusqu’à
maintenant.  Trois petits garçons et une
délicate petite princesse au cheveu blond. 
Quatre anges myopes, quatre anges qui portaient déjà leur lunette, qui
ne seraient jamais aveugles comme l’avait été leur papa.





Et pourtant elle était belle

Les clients ne voyaient qu'elle

Et quand on y pense

La vie est très bien faite

Il suffit de si peu

D'une simple paire de lunettes

Pour rapprocher deux êtres

Et pour qu'ils soient heureux.



 



Harry s’étira dans le lit
conjugal, quelques rayons de soleil agaçant tranquillement les traits parfaits
de son époux, une faible lueur matinale qui venait le bercer tendrement.style='mso-spacerun:yes'>  Il passa une main dans ses cheveux,
abandonnant rapidement l’idée d’en faire quelque chose de bien.style='mso-spacerun:yes'>  Il se tourna lentement, regardant son mari,
admirant chaque parcelle de lui.  Il
déposa de doux baisers ça et là, si doux qu’il ne parvint même pas à le
réveiller.  Drago
soupira tout de même dans son sommeil, un sourire naïf pendu aux lèvres.style='mso-spacerun:yes'> 



style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>-       
Je t’aime, murmura Harry au bel endormi.



Drago
se réveilla enfin, au son de cette voix presque mielleuse, à la chaleur de ce
corps devenu exotique.  Il sourit
lentement, presque paresseusement, se laissant embrasser, se laissant couler
lentement dans les bras de son amant.



style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>-       
Je t’aime aussi.



Ils s’enlacèrent davantage, comme
si ces simples mots renouvelaient tout, comme si leur premier feu n’avait
jamais été fait de pailles et se raviverait toujours.



Les caresses initialement
souples, se passionnèrent, les mains parcouraient les corps dans savoir où
réellement s’attarder, quelle partie vraiment amadouer.style='mso-spacerun:yes'>  Les soupirs s’approfondirent, les souffles se
mêlèrent et leurs bouches s’unirent enfin, recréant une harmonie jamais
disparue. 



style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>-       
Les enfants…fit Harry
entre deux baisers.



style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>-       
Dorment encore profondément et s’ils se
réveillent et bien ils trouveront la porte barrée, termina pour lui class=SpellE>Drago.



Harry se laissa aller sur le
matelas, Drago l’ayant légèrement poussé, lui ayant
amoureusement indiqué qu’il y avait une suite aux baisers.



Il n’en pouvait déjà plus
d’attendre, c’était toujours la même histoire, la même passion, il avait
toujours autant besoin de Drago, comme au premier
jour, leur premier jour.  Il bougea les
hanches tentant de rejoindre son amour, tentant de l’inciter à davantage, tentant
d’accéder au feu qui brûlait en lui.



Drago
l’embrassa sur le lobe de l’oreille, sachant parfaitement qu’Harry en devenait
fou.  Et comme il s’y attendait, Harry
arqua la tête par en arrière, faisant se frôler son érection conte celle de son
époux.



style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>-       
AHHH,…Draco



Les doigts de Drago
descendaient doucement, parcourant ce corps encore arqué, touchant ce corps qui
n’en finissait plus de quémander.  Ses
doigts effleurèrent le membre tendu, un toucher qui en devenait presque
douloureux.  Harry commença également à
toucher son homme, baladant ses mains un peu partout, agrippant un sein au
passage, le pinçant doucement, le faisant devenir dur.style='mso-spacerun:yes'>  Ce fut au tour de Drago
d’arquer la tête, de se coller davantage contre Harry de faire encore une fois
se toucher leurs membres à vif. 



Dragostyle='mso-spacerun:yes'>  se pencha pour embrasser Harry et il frotta
dans des mouvements lents, mais précis, sa virilité contre celle de son
mari.  Le baiser s’intensifiait, autant
que les mouvements qui devenaient presque animal.style='mso-spacerun:yes'> 



Harry agrippa les fesses de son
amant, les serrant au moment où même avec des lunettes il n’aurait pas pu voir
davantage d’étoiles.  Son ciel vira au
noir, pour lentement se recolorer, alors que Drago à
son tour se cramponnait à lui, goûtant finalement au feu de l’amour.



style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>-       
Ce matin ce sera des petits pains au chocolat,
demanda le jeune blond en reprenant son souffle?



style='font-family:Symbol;mso-fareast-font-family:Symbol;mso-bidi-font-family:
Symbol'>-       
Et je rêverai mélancolique, à ce jeune homme
distant…



Drago
l’embrassa doucement, ne pouvant concevoir que tout le bonheur du monde se
trouait dans sa vie, réalisant pleinement sa chance inouie.



 



Et voilà! Pour toi ma vif, un class=SpellE>harry/drago, avec cette chanson
(chanson les petits pains au chocolat
de Joestyle='mso-bidi-font-weight:normal'> Dassin)