Une salle intéressante
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French › Harry Potter
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Adult ++
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Disclaimer:
I do not own the Harry Potter book and movie series, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
Une salle intéressante
Mon dieu, comment en suis-je arrivé là ! Ce n’est pas possible, dites-moi que rien de tout ça n’est arrivé ! Je vous en prie, je vais me réveiller en sueur dans moins de deux minutes, j’en suis sûr ! Mais comment ai-je pu en arriver là !
Deux heures plus tôt.
Et voilà, je savais qu’un jour je tiendrais ma vengeance, celle qui surpasse toutes les autres, celle qui va me faire sourire pour le reste de mes jours, celle qui va me libérer de la tyrannie des maraudeurs. Fais attention mon petit Sev, ne jubile pas trop, tu pourrais commettre une erreur irréparable. Pour le moment, il ne se doute pas que tu le suis. Évidemment, quand Lupin est avec lui, ils te sèment toujours ! Il faut croire que l’autre animal sent ton odeur ou ta présence ! Mais celui-ci, tant qu’il n’est pas sous sa forme canine, ne remarque rien ! Il s’arrête ! Il regarde partout pour vérifier s’il est seul ! Aïe, il regarde dans ma direction ! Ouf, il continue, parfait ! Non, il revient, il part, il revient ! Il est encore plus fou que je ne le pensais, voilà que Black fait les cent pas devant une peinture ! Quelles imbéciles ces Gryf… C’est quoi cette porte ! Elle n’existait pas avant ! C’est quoi ce bordel ! Va voir, tu trouveras peut-être un indice !
-Holà ! Qui va-là ! En garde, manant !
-Stupéfix !
-Vous ne pouvez pas me Stupéfixer jeune homme, je suis mort !
-Mais ça ne va pas de hurler dans le dos des gens comme ça ! Vous voulez que je fasse une crise cardiaque ou quoi !
-A votre âge ! Ce serait un comble !
-Tout peut arriver ! Au cas où vous ne le sauriez pas, je connais quelques techniques moldues qui pourraient vous faire du mal ! Avez-vous déjà entendu parler de white-spirit ?
-Je n’ai aucunement peur des esprits quels qu’ils soient ! Je ne suis pas le chevalier du catogan pour rien ! De plus, si c’est un esprit blanc, il peut juste voler et faire des bouhouhou pour effrayer les enfants.
-Vous êtes pathétique, vous savez !
-C’est vous qui dites ça alors que vous vous extasiez devant la salle sur demande sans comprendre son fonctionnement !
-La salle sur demande ?
-Vous n’en saurez pas plus ! Je n’ai pas le droit de vous en parler, les élèves ne doivent pas connaître sa fonction !
Un peu de ruse et j’aurai ce que je veux de cette boîte de conserve vide.
-Je suppose que vous êtes dans les parages pour vous assurer que personne ne viole ce règlement de la plus haute importance.
-Exactement, on ne peut rien vous cacher jeune homme ! Il est donc inutile de me poser des questions, je resterai muet comme une carpe !
-C’est tout à votre honneur. Je comprends que Dumbledore vous nomme à ce poste de haute sécurité.
-C’est un rôle que je connais sur le bout des doigts ! Je connais même les astuces pour entrer dans la même pièce que certaines autres personnes !
Il y aurait donc plusieurs pièces ? Salle sur demande et plusieurs pièces ! Est-ce que cette salle nous permet d’accéder à un endroit souhaité ? Voyons voir.
-Si je comprends bien, vous gardez la pièce qui mène aux plus grands secrets de Poudlard ?
-On peut dire ça comme ça.
-Alors, il n’y a qu’une seule solution ! Cette pièce est un chemin direct vers le bureau du directeur !
-Par tous les Saints, êtes-vous vraiment aussi bête, jeune homme ! Aucune pièce ne pourrait mener quiconque directement dans le bureau du directeur, ce serait extrêmement dangereux pour les secrets de l’école !
-Ha bon !
-La jeunesse d’aujourd’hui ! Prendre une simple salle sur demande pour un chemin secret ! Vous lisez trop de bande dessinée, vous devriez vous plonger dans des grimoires à la place !
Si tu savais !
-Vous avez raison, pour un peu, je serais capable de croire que cette pièce permet d’accéder à tout ce qu’on veut. Bureau du directeur, des professeurs, du ministère, …
-Mais non, cela vous donne juste accès à une salle dont vous avez besoin ! Il vous faut une chambre à coucher parce que vous êtes exténué, vous la trouverez. Il vous faut une salle de bain parce que vous êtes rempli de boue de la tête aux pieds, vous la trouverez. Il vous faut …
-Wahouw, tout ce que l’on veut ! En le demandant simplement au tableau ? Il doit être hyper important, le personnage qui garde cette salle, je vais aller lui parler.
-Important ! Ce freluquet sans envergure ! Vous me blessez, jeune homme ! De toute manière, il n’a rien à voir dans la gestion de cette porte. Toute personne qui passe trois fois devant en pensant fortement à ce dont il a besoin, le trouveras. Important ! Tous des voyous !
Et voilà, simple comme bonjour. Il a dû être à Gryffondor, celui-là ! Plus qu’une info, afin d’entrer dans la même pièce que Black et je pourrai retourner me cacher.
-Excusez-moi, je ne voulais pas vous blesser. Voyez-vous, ma fiancée a perdu son bracelet dans cette zone et je me suis dit que c’était peut-être dans cette pièce.
-Comme c’est chevaleresque de votre part ! Vous m’émouvez jeune homme.
Doucement là, je suis à deux doigts de me faire vomir tout seul !
-Mais êtes-vous sûr que ce soit ici ? Je veille cet endroit toutes les nuits et je ne vois jamais personne !
C’est ça ! Et tu n’as pas vu Black il y a cinq minutes !
-Elle et ses amies viennent souvent après le repas de midi, je ne sais pas …
-C’est pour ça alors ! Ce n’est pas moi qui garde la pièce mais ce fainéant de Robert du Barreau. Un vicomte français qui aurait secouru Napoléon ! Un sous-fifre quoi !
-Je ne saurai donc jamais si ce bracelet est là !
-Ne vous tracassez pas, preux chevalier.
Beurk
-Il vous suffit de passer trois fois devant la toile en pensant à votre gente demoiselle et au moment où elle est entrée dans cette pièce et vous aurez accès au même local qu’elle.
-Grand merci, cher chevalier. Vous ne lui direz pas que vous m’avez aidé ?
-Ne vous inquiétez pas mon grand, je sais garder un secret ! Pourquoi croyez-vous que ce soit moi qui ai obtenu le poste de garde le plus important de toute l’école !
Gryffondor, il n’est pas possible que cet imbécile soit allé dans une autre maison. Même les Poufsouffle ne sont pas aussi bête ! Bon, me cacher, vite ! Tout juste, trente secondes de plus et je me faisais avoir par Black. Je suis sûr que dans cette pièce, je vais trouver de quoi les faire tous renvoyer. Ce serait la moindre des choses ! Après tout, j’ai bien failli me faire manger par Lupin et cette sale bestiole est toujours là ! Bon, passer trois fois devant le tableau en pansant à Black et à la bonne heure. Voilà qui est fait ! Ça ne m’étonne pas qu’il ne remarque rien ce chevalier, il passe plus de temps à fanfaronner devant les dames des autres tableaux qu’à surveiller cette pièce. Tant mieux. Voilà, je suis à l’intérieur.
-Quelle pièce ! Un grand lit à baldaquin, avec des tentures rouges et or, évidemment. Aucun goût en décoration ! Je me demande ce que cet imbécile peut bien faire ici ! Tiens, une pensine. J’ose ? Et comment, j’ose !
Dans la pensine
-Mais, je n’ai pas bougé ! Je suis toujours dans la salle sur demande, c’est quoi cette histoire !
-Doucement Sirius, tu vas haaaa, me faire mal.
-Ne te tracasse, pas mon loupiot, je ne risque pas de te l’abîmer, j’y tiens sûrement autant que toi.
-Petit vicieux !
-Arrête tes jérémiades, tu aimes quand je suis vicieux.
-C’est quoi ce foutoir ! Black est … mon dieu … occupé à engloutir Lupin ! Ils sont gays ! Lupin est gay ! Je vais défaillir, non, pas lui. Je ne veux pas qu’il soit gay !
-Sirius, si tu savais comme dans ces moments j’apprécie que tu ais la langue bien pendue !
-Et après ça, on va dire que c’est moi qui suis vicieux ! Ce qu’il ne faut pas entendre !
-Arrête d’utiliser ta salive à mauvais escient.
-Mais tout de suite mon maître, dit Sirius en souriant de toutes ses belles dents.
Je vais mourir ! Lupin est monté comme un étalon ! Comme si ça ne suffisait pas qu’il me fasse bander dans mes rêves, voilà qu’il est tout simplement comme dans mon plus beau fantasme, avec Black. Je veux mourir, là, maintenant, tout de suite ! Si encore j’étais dans la réalité, je pourrais leur faire ingurgiter une potion de désir vite fait et me mettre à jouer avec eux. Mais comment forcer un souvenir à vous faire du bien ! Pourquoi je suis toujours poursuivi par la poisse !
-Alors, ça te plait ?
Je sursaute, la voix venait de derrière.
-Black !
Merde, merde, merde ! Voilà que l’autre fantasme se matérialise devant moi. En temps normal, tout le monde se dirait : « Chouette, enfin mon jour de chance ». Mais je ne sais pas pourquoi, je sens que je vais le regretter amèrement !
-Pas encore assez troublé apparemment, il arrive encore à te reconnaître.
-Lupin !
-Tu t’es perdu, Snivellus ? Tu prends des cours d’éducation sexuelle ?
-Foutez-moi la paix !
Bordel, comment on fait pour sortir tout seul d’une pensine !
-Tu ne peux pas, dit Lupin. Il faut que Sirius te repousse vers le haut vu que ce sont ses souvenirs !
-Tu es legillimens maintenant ?
-Il n’est pas difficile de savoir à quoi tu pense à ce moment précis mon cher Severus. Tu es parfois trop prévisible.
-Et qu’est-ce qui te fait dire ça, Lupin ?
-La bosse qui déforme ton pantalon à ce moment précis, dit-il en touchant la dites enflure.
Severus réagit directement à la sensation de la main chaude contre son entrejambe, juste au moment où le Lupin de la pensine criait son plaisir en se déversant dans la bouche de Black.
-J’en étais sûr, lui murmura Lupin au creux de l’oreille.
Severus n’eut pas le temps de répliquer. Il se retrouva les pieds sur terre, la pièce vacilla légèrement, et Black profita de ce moment de perturbation pour lui prendre sa baguette et le lier à la tête du lit, chacun de ses poings retenu par leurs cravates aux coins du lit.
-Libérez-moi immédiatement !
-Tu veux que je te dénoue un peu ? demanda Lupin.
-Oui, tout de suite !
-Mais pas de souci mon beau Serpentard, je vais te faire ça tout de suite.
Lupin s’approcha de Severus et lui dénoua le lacet qui retenait son pantalon. Tant qu’il y était, il lui enleva aussi cet affreux bouton sur le point d’exploser.
-Lupin ! Je parlais des cravates, sombre idiot !
-Tu n’avais pas précisé, c’est dommage.
-Lupin ! Ne joue pas au plus con avec moi !
-Je sais, tu n’aimes pas perdre, ce serait dommage de t’énerver, tu perdrais la blancheur de tes joues.
-Peut-être qu’un peu de couleur lui ferait justement du bien. Qu’en penses-tu, Rémus ?
-C’est à voir. Tu as une idée pour vérifier ?
Sans plus attendre, Sirius commença à doucement mordiller le cou du lycanthrope. Juste sous les oreilles, à l’endroit pile qui aidait son ami à grimper aux rideaux. Les râles du brun ne se firent pas attendre, rendant caresse pour caresse, pincement pour pincement, coup de langue pour coup de langue. Quand les deux jeunes hommes se retournèrent vers Severus, celui-ci avait les yeux exorbités. Il était inconsciemment reconnaissant à Rémus d’avoir donné un peu d’espace à son entre-jambe, ses joues étaient légèrement rosies et son souffle se faisait de plus en plus rare.
-Nous y sommes presque mon Rémus. Si tu me laisses prendre la suite des opérations, je pense avoir une petite idée de ce qui pourrait rendre notre ami très heureux.
-J’adore quand tu prends les choses en main.
Sans plus attendre, Sirius attrapa les jambes de Rémus et d’un coup sec le fit basculer sur le lit. Les deux hommes étaient à quelques centimètres de Severus, juste assez loin pour que celui-ci ne puisse pas les toucher, juste assez près pour qu’il ne rate aucun moment de la scène qui allait suivre.
Rémus étendis ses bras au-dessus de sa tête et se laissa complètement aller aux sensations qu’il ressentait. Sirius le déshabilla doucement, laissant ses mains caresser la peau légèrement parcourue de frissons et de cicatrices. Dès qu’il eut enlevé le tee-shirt de son compagnon, il entama une descente lente, sillonnée de coup de langue et de dents. Tout y passait : Black redessinait toutes les blessures, tous les muscles sans oublier, les tétons qui durcirent en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire.
Le lycanthrope gémissait, se cambrait et laissait ses mains caresser doucement la peau du dos de son ami. Severus était hypnotisé par ces mains qui démontraient une certaine maîtrise face à la situation. Il les imaginait caresser sa propre peau. Une vague de frisson démarra de ses reins pour se propager dans tout son corps. Il commençait à grogner de frustration. Bref, Severus avait les boules.
-Alors ,mon petit Serpentard, on commence par avoir des envies ?
-Laissez moi partir et je vous laisserai tranquille !
-Certainement pas, grogna Sirius, je n’ai jamais laissé Rémus en plan, et ce n’est pas maintenant que je vais commencer !
Severus allait répliquer quand Black englouti complètement Lupin, comme dans la pensine. Lorsqu’il remonta tout doucement, sa langue avait laissé une ligne humide sur le sexe du blond. La langue purpurine taquina doucement le gland humide avant de replonger à la recherche de nouvelles vibrations, de nouveaux spasmes. Sirius jouait avec ses dents sur le membre de son ami, laissant le tout en bouche, la moindre contracture aurait pu être fatale à la virilité du lycanthrope. Severus en mouilla son pantalon des premières gouttes de sa propre semence. Cela semblait aussi procurer une certaine satisfaction au blond qui se cambrait de plus en plus. Il tourna la tête vers le Serpentard et juste au moment où ses yeux rencontrèrent ceux du garçon aux cheveux noir ébène, il jouit dans un râle profond.
Severus était au bord de la jouissance, deux ou trois caresses auraient suffit à l’emmener au septième ciel. Il espérait vivement être délivré pour se précipiter dans un lieu secret où il serait au calme pour soulager la douleur qui lui vrillait les reins.
Sirius et Rémus se levèrent en même temps et se rhabillèrent. Severus sentit le moment où il allait pouvoir se soulager arriver doucement.
-Tu te dépêches Rémus nous allons être en retard pour le cours de métamorphose.
-J’arrive.
-Et, vous n’allez pas me laisser ici dans cet état !
-Tu as mal aux bras, ne te tracasse pas, ça te fera des muscles. Quant au troisième membre douloureux, pense à Rusard en slip kangourou, ça devrait t’aider. A ce soir beau, Serpentard.
C’est une blague là ? Sérieusement ! Ils ne vont pas me faire ça !
-Black ! Lupin ! Revenez tout de suite !
Un grand vide suivit les paroles de Severus.
Les salopards, ils vont me le payer, et cher. Je vais mourir si personne ne soulage mon érection ! Lupin, je ne te le pardonnerai jamais ! Déjà que tu gâches toutes mes nuits en venant prendre possession de mes rêves, tu ne perds rien pour attendre. Black n’aurait été que la cerise sur le gâteau. Je vais vous …
Severus se tut rapidement, la porte venait de s’ouvrir. La panique le prenait, être découvert dans cette position serait très désobligeant.
-Re-bonjour beau serpentard.
-Lupin ! Tu vas être en retard à ton cours !
-Ce n’est pas grave, je pense d’ailleurs ne pas m’y présenter du tout.
-Et Black ne t’a pas retenu ?
-Je m’en suis débarrassé rapidement, j’ai pris un raccourci pour revenir ici.
-Pourquoi ?
-Disons que je viens terminer ce que nous avons commencé.
Severus ouvrit la bouche mais ne prononça pas un seul mot. Lupin venait de prendre son sexe en main et commençait un lent va-et-vient sur le membre durci. Severus laissa un râle échapper ses lèvres toujours ouvertes. Tout en le masturbant, Rémus lui expliqua combien il fantasmait sur lui depuis plus d’un an.
-Si tu savais le bonheur que j’ai eu en te voyant dans la pensine. J’ai tout de suite su que tu serais mien avant la fin de la journée.
Mon dieu que c’est bon, mais je ne compte pas en rester là, je veux le prendre, lui faire voir des milliers d’étoiles, juste avant de sombrer dans le plaisir.
-Détache-moi, j’ai bien l’intention de m’occuper de toi.
Rémus déglutit mais s’exécuta sans attendre. Il grimpa sur Severus et lui défit les liens qui le retenaient prisonnier. Aussitôt, le Serpentard retourna le Gryffondor sous lui. Severus défit tous les boutons de la chemise du blond en les faisant sauter, il attrapa un téton entre ses dents et le meurtrit sans ménagement. Il prit sa baguette sur la commode et d’un geste les déshabilla tous deux. Il enduisit son sexe de lubrifiant et souleva les jambes de Rémus.
-Tu es toujours aussi sûre de vouloir de moi ?
-Oui, n’attend pas plus, viens, je t’en prie.
-Pour une fois, je suis d’accord avec Black, tu es un vicieux. Et j’adore ça !
Une lueur lubrique passa dans les yeux onyx du garçon ; il se positionna et pénétra le Gryffondor d’un coup. Il laissa le temps au blond de se faire à sa présence, et dès que celui-ci commença à onduler sous lui, il se retira doucement, langoureusement. Entendre les râles de Rémus excitaient tellement Severus qu’il prenait son temps. Il ne voulait pas que ce soit trop rapide, il voulait marquer le garçon de son empreinte. Ils étaient tellement pris dans leurs jeux communs qu’ils n’avaient pas entendu la porte s’ouvrir, ni un garçon aux cheveux bruns les observer tout en se déshabillant.
Plus Sirius regardait les fesses de Severus se contracter sous les coups de rein qu’il prodiguait à son ami, plus son sexe prenait de l’ampleur sous sa main. Il s’approcha du Serpentard, monta sur le lit et commença à embrasser le dos de Severus.
-Qui est là ! cria Severus.
-Sirius ? dit Rémus avec étonnement.
-Tu penses que tu es le seul à vouloir le bien de notre cher Snivellus ? J’étais bien content que tu me sèmes, j’allais pouvoir revenir ici sans que tu le saches. Si Peter ne m’avait pas accosté, j’aurais été des vôtres dès le départ. Je pense avoir quelques minutes à rattraper.
Sirius laissait son nez parcourir le dos de son futur amant, respirant son odeur, le chatouillant de ses cheveux. Il lui susurra des mots salaces dans le creux l’oreille.
Mon dieu, Black est dans mon dos et Lupin est sous moi. Je vais défaillir, si je bouge d’un poil, je perds tous mes moyens, c’est sûr. C’est bien la première fois que l’un de mes fantasmes va se réaliser, et ce sera bien la première fois que je laisserai quelqu’un me dominer. Mon dieu Sev, est-ce que tu te rends compte de ce que tu es sur le point de faire ? Plus jamais tu ne pourras leur en faire voir de toutes les couleurs, plus jamais tu ne pourras les haïr, tout va basculer dans quelques instant.
Mon dieu, il vient de glisser un doigt dans mon anus. Je n’aurais jamais imaginé que ça pouvait faire cet effet là ; il ne perd pas de temps, deux, trois doigts, je pousse des râles de plaisir et je bouge dans Rémus sans même m’en rendre compte.
-Regarde Rémus droit dans les yeux.
J’obtempère, sans discuter. Je le sens s’enfouir en moi, je sens le poids de son corps sur mon dos, je sens la chaleur qui me vrille tous les sens. Je m’habitue rapidement, le temps de voir une main glisser sur mes hanches pour attraper l’érection de l’autre Gryffondor, qui caresse mon ventre, et nous commençons des mouvements très coordonnés.
Les mains de Rémus ne sont pas en reste, je les vois partout, sur moi, sur lui, sur Sirius, à croire qu’il en a des dizaines. La chaleur qui émane de ces deux corps qui m’entourent me fait suffoquer, je ne savais pas qu’on pouvait s’étouffer de plaisir. Black aime les mots cochons, il passe son temps à finir tous ses râles par une phrase qui me brûle les reins, je ne savais pas que les mots pouvaient être aussi beaux dans sa bouche. Rémus me caresse le visage et me regarde droit dans les yeux, je me perds, je ne le vois plus et pourtant je ne saurais pas regarder ailleurs, je ne savais pas que tant de choses pouvaient passer par les yeux sans légillimencie.
Sirius donne un coup de rein plus rude, il touche ma prostate, je crie de plaisir en donnant un coup de rein qui touche celle de Rémus, nous jouissons tous les trois ensemble. Mon dieu, sentir cet anneau de chair se resserrer contre mon membre alors que le mien se resserre sur celui d’un autre. Je suis fini, lessivé, au paradis.
Au paradis, avec deux Gryffondors, je ne savais pas que des rouges et or pouvaient tant ressembler aux anges.
Deux heures plus tôt.
Et voilà, je savais qu’un jour je tiendrais ma vengeance, celle qui surpasse toutes les autres, celle qui va me faire sourire pour le reste de mes jours, celle qui va me libérer de la tyrannie des maraudeurs. Fais attention mon petit Sev, ne jubile pas trop, tu pourrais commettre une erreur irréparable. Pour le moment, il ne se doute pas que tu le suis. Évidemment, quand Lupin est avec lui, ils te sèment toujours ! Il faut croire que l’autre animal sent ton odeur ou ta présence ! Mais celui-ci, tant qu’il n’est pas sous sa forme canine, ne remarque rien ! Il s’arrête ! Il regarde partout pour vérifier s’il est seul ! Aïe, il regarde dans ma direction ! Ouf, il continue, parfait ! Non, il revient, il part, il revient ! Il est encore plus fou que je ne le pensais, voilà que Black fait les cent pas devant une peinture ! Quelles imbéciles ces Gryf… C’est quoi cette porte ! Elle n’existait pas avant ! C’est quoi ce bordel ! Va voir, tu trouveras peut-être un indice !
-Holà ! Qui va-là ! En garde, manant !
-Stupéfix !
-Vous ne pouvez pas me Stupéfixer jeune homme, je suis mort !
-Mais ça ne va pas de hurler dans le dos des gens comme ça ! Vous voulez que je fasse une crise cardiaque ou quoi !
-A votre âge ! Ce serait un comble !
-Tout peut arriver ! Au cas où vous ne le sauriez pas, je connais quelques techniques moldues qui pourraient vous faire du mal ! Avez-vous déjà entendu parler de white-spirit ?
-Je n’ai aucunement peur des esprits quels qu’ils soient ! Je ne suis pas le chevalier du catogan pour rien ! De plus, si c’est un esprit blanc, il peut juste voler et faire des bouhouhou pour effrayer les enfants.
-Vous êtes pathétique, vous savez !
-C’est vous qui dites ça alors que vous vous extasiez devant la salle sur demande sans comprendre son fonctionnement !
-La salle sur demande ?
-Vous n’en saurez pas plus ! Je n’ai pas le droit de vous en parler, les élèves ne doivent pas connaître sa fonction !
Un peu de ruse et j’aurai ce que je veux de cette boîte de conserve vide.
-Je suppose que vous êtes dans les parages pour vous assurer que personne ne viole ce règlement de la plus haute importance.
-Exactement, on ne peut rien vous cacher jeune homme ! Il est donc inutile de me poser des questions, je resterai muet comme une carpe !
-C’est tout à votre honneur. Je comprends que Dumbledore vous nomme à ce poste de haute sécurité.
-C’est un rôle que je connais sur le bout des doigts ! Je connais même les astuces pour entrer dans la même pièce que certaines autres personnes !
Il y aurait donc plusieurs pièces ? Salle sur demande et plusieurs pièces ! Est-ce que cette salle nous permet d’accéder à un endroit souhaité ? Voyons voir.
-Si je comprends bien, vous gardez la pièce qui mène aux plus grands secrets de Poudlard ?
-On peut dire ça comme ça.
-Alors, il n’y a qu’une seule solution ! Cette pièce est un chemin direct vers le bureau du directeur !
-Par tous les Saints, êtes-vous vraiment aussi bête, jeune homme ! Aucune pièce ne pourrait mener quiconque directement dans le bureau du directeur, ce serait extrêmement dangereux pour les secrets de l’école !
-Ha bon !
-La jeunesse d’aujourd’hui ! Prendre une simple salle sur demande pour un chemin secret ! Vous lisez trop de bande dessinée, vous devriez vous plonger dans des grimoires à la place !
Si tu savais !
-Vous avez raison, pour un peu, je serais capable de croire que cette pièce permet d’accéder à tout ce qu’on veut. Bureau du directeur, des professeurs, du ministère, …
-Mais non, cela vous donne juste accès à une salle dont vous avez besoin ! Il vous faut une chambre à coucher parce que vous êtes exténué, vous la trouverez. Il vous faut une salle de bain parce que vous êtes rempli de boue de la tête aux pieds, vous la trouverez. Il vous faut …
-Wahouw, tout ce que l’on veut ! En le demandant simplement au tableau ? Il doit être hyper important, le personnage qui garde cette salle, je vais aller lui parler.
-Important ! Ce freluquet sans envergure ! Vous me blessez, jeune homme ! De toute manière, il n’a rien à voir dans la gestion de cette porte. Toute personne qui passe trois fois devant en pensant fortement à ce dont il a besoin, le trouveras. Important ! Tous des voyous !
Et voilà, simple comme bonjour. Il a dû être à Gryffondor, celui-là ! Plus qu’une info, afin d’entrer dans la même pièce que Black et je pourrai retourner me cacher.
-Excusez-moi, je ne voulais pas vous blesser. Voyez-vous, ma fiancée a perdu son bracelet dans cette zone et je me suis dit que c’était peut-être dans cette pièce.
-Comme c’est chevaleresque de votre part ! Vous m’émouvez jeune homme.
Doucement là, je suis à deux doigts de me faire vomir tout seul !
-Mais êtes-vous sûr que ce soit ici ? Je veille cet endroit toutes les nuits et je ne vois jamais personne !
C’est ça ! Et tu n’as pas vu Black il y a cinq minutes !
-Elle et ses amies viennent souvent après le repas de midi, je ne sais pas …
-C’est pour ça alors ! Ce n’est pas moi qui garde la pièce mais ce fainéant de Robert du Barreau. Un vicomte français qui aurait secouru Napoléon ! Un sous-fifre quoi !
-Je ne saurai donc jamais si ce bracelet est là !
-Ne vous tracassez pas, preux chevalier.
Beurk
-Il vous suffit de passer trois fois devant la toile en pensant à votre gente demoiselle et au moment où elle est entrée dans cette pièce et vous aurez accès au même local qu’elle.
-Grand merci, cher chevalier. Vous ne lui direz pas que vous m’avez aidé ?
-Ne vous inquiétez pas mon grand, je sais garder un secret ! Pourquoi croyez-vous que ce soit moi qui ai obtenu le poste de garde le plus important de toute l’école !
Gryffondor, il n’est pas possible que cet imbécile soit allé dans une autre maison. Même les Poufsouffle ne sont pas aussi bête ! Bon, me cacher, vite ! Tout juste, trente secondes de plus et je me faisais avoir par Black. Je suis sûr que dans cette pièce, je vais trouver de quoi les faire tous renvoyer. Ce serait la moindre des choses ! Après tout, j’ai bien failli me faire manger par Lupin et cette sale bestiole est toujours là ! Bon, passer trois fois devant le tableau en pansant à Black et à la bonne heure. Voilà qui est fait ! Ça ne m’étonne pas qu’il ne remarque rien ce chevalier, il passe plus de temps à fanfaronner devant les dames des autres tableaux qu’à surveiller cette pièce. Tant mieux. Voilà, je suis à l’intérieur.
-Quelle pièce ! Un grand lit à baldaquin, avec des tentures rouges et or, évidemment. Aucun goût en décoration ! Je me demande ce que cet imbécile peut bien faire ici ! Tiens, une pensine. J’ose ? Et comment, j’ose !
Dans la pensine
-Mais, je n’ai pas bougé ! Je suis toujours dans la salle sur demande, c’est quoi cette histoire !
-Doucement Sirius, tu vas haaaa, me faire mal.
-Ne te tracasse, pas mon loupiot, je ne risque pas de te l’abîmer, j’y tiens sûrement autant que toi.
-Petit vicieux !
-Arrête tes jérémiades, tu aimes quand je suis vicieux.
-C’est quoi ce foutoir ! Black est … mon dieu … occupé à engloutir Lupin ! Ils sont gays ! Lupin est gay ! Je vais défaillir, non, pas lui. Je ne veux pas qu’il soit gay !
-Sirius, si tu savais comme dans ces moments j’apprécie que tu ais la langue bien pendue !
-Et après ça, on va dire que c’est moi qui suis vicieux ! Ce qu’il ne faut pas entendre !
-Arrête d’utiliser ta salive à mauvais escient.
-Mais tout de suite mon maître, dit Sirius en souriant de toutes ses belles dents.
Je vais mourir ! Lupin est monté comme un étalon ! Comme si ça ne suffisait pas qu’il me fasse bander dans mes rêves, voilà qu’il est tout simplement comme dans mon plus beau fantasme, avec Black. Je veux mourir, là, maintenant, tout de suite ! Si encore j’étais dans la réalité, je pourrais leur faire ingurgiter une potion de désir vite fait et me mettre à jouer avec eux. Mais comment forcer un souvenir à vous faire du bien ! Pourquoi je suis toujours poursuivi par la poisse !
-Alors, ça te plait ?
Je sursaute, la voix venait de derrière.
-Black !
Merde, merde, merde ! Voilà que l’autre fantasme se matérialise devant moi. En temps normal, tout le monde se dirait : « Chouette, enfin mon jour de chance ». Mais je ne sais pas pourquoi, je sens que je vais le regretter amèrement !
-Pas encore assez troublé apparemment, il arrive encore à te reconnaître.
-Lupin !
-Tu t’es perdu, Snivellus ? Tu prends des cours d’éducation sexuelle ?
-Foutez-moi la paix !
Bordel, comment on fait pour sortir tout seul d’une pensine !
-Tu ne peux pas, dit Lupin. Il faut que Sirius te repousse vers le haut vu que ce sont ses souvenirs !
-Tu es legillimens maintenant ?
-Il n’est pas difficile de savoir à quoi tu pense à ce moment précis mon cher Severus. Tu es parfois trop prévisible.
-Et qu’est-ce qui te fait dire ça, Lupin ?
-La bosse qui déforme ton pantalon à ce moment précis, dit-il en touchant la dites enflure.
Severus réagit directement à la sensation de la main chaude contre son entrejambe, juste au moment où le Lupin de la pensine criait son plaisir en se déversant dans la bouche de Black.
-J’en étais sûr, lui murmura Lupin au creux de l’oreille.
Severus n’eut pas le temps de répliquer. Il se retrouva les pieds sur terre, la pièce vacilla légèrement, et Black profita de ce moment de perturbation pour lui prendre sa baguette et le lier à la tête du lit, chacun de ses poings retenu par leurs cravates aux coins du lit.
-Libérez-moi immédiatement !
-Tu veux que je te dénoue un peu ? demanda Lupin.
-Oui, tout de suite !
-Mais pas de souci mon beau Serpentard, je vais te faire ça tout de suite.
Lupin s’approcha de Severus et lui dénoua le lacet qui retenait son pantalon. Tant qu’il y était, il lui enleva aussi cet affreux bouton sur le point d’exploser.
-Lupin ! Je parlais des cravates, sombre idiot !
-Tu n’avais pas précisé, c’est dommage.
-Lupin ! Ne joue pas au plus con avec moi !
-Je sais, tu n’aimes pas perdre, ce serait dommage de t’énerver, tu perdrais la blancheur de tes joues.
-Peut-être qu’un peu de couleur lui ferait justement du bien. Qu’en penses-tu, Rémus ?
-C’est à voir. Tu as une idée pour vérifier ?
Sans plus attendre, Sirius commença à doucement mordiller le cou du lycanthrope. Juste sous les oreilles, à l’endroit pile qui aidait son ami à grimper aux rideaux. Les râles du brun ne se firent pas attendre, rendant caresse pour caresse, pincement pour pincement, coup de langue pour coup de langue. Quand les deux jeunes hommes se retournèrent vers Severus, celui-ci avait les yeux exorbités. Il était inconsciemment reconnaissant à Rémus d’avoir donné un peu d’espace à son entre-jambe, ses joues étaient légèrement rosies et son souffle se faisait de plus en plus rare.
-Nous y sommes presque mon Rémus. Si tu me laisses prendre la suite des opérations, je pense avoir une petite idée de ce qui pourrait rendre notre ami très heureux.
-J’adore quand tu prends les choses en main.
Sans plus attendre, Sirius attrapa les jambes de Rémus et d’un coup sec le fit basculer sur le lit. Les deux hommes étaient à quelques centimètres de Severus, juste assez loin pour que celui-ci ne puisse pas les toucher, juste assez près pour qu’il ne rate aucun moment de la scène qui allait suivre.
Rémus étendis ses bras au-dessus de sa tête et se laissa complètement aller aux sensations qu’il ressentait. Sirius le déshabilla doucement, laissant ses mains caresser la peau légèrement parcourue de frissons et de cicatrices. Dès qu’il eut enlevé le tee-shirt de son compagnon, il entama une descente lente, sillonnée de coup de langue et de dents. Tout y passait : Black redessinait toutes les blessures, tous les muscles sans oublier, les tétons qui durcirent en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire.
Le lycanthrope gémissait, se cambrait et laissait ses mains caresser doucement la peau du dos de son ami. Severus était hypnotisé par ces mains qui démontraient une certaine maîtrise face à la situation. Il les imaginait caresser sa propre peau. Une vague de frisson démarra de ses reins pour se propager dans tout son corps. Il commençait à grogner de frustration. Bref, Severus avait les boules.
-Alors ,mon petit Serpentard, on commence par avoir des envies ?
-Laissez moi partir et je vous laisserai tranquille !
-Certainement pas, grogna Sirius, je n’ai jamais laissé Rémus en plan, et ce n’est pas maintenant que je vais commencer !
Severus allait répliquer quand Black englouti complètement Lupin, comme dans la pensine. Lorsqu’il remonta tout doucement, sa langue avait laissé une ligne humide sur le sexe du blond. La langue purpurine taquina doucement le gland humide avant de replonger à la recherche de nouvelles vibrations, de nouveaux spasmes. Sirius jouait avec ses dents sur le membre de son ami, laissant le tout en bouche, la moindre contracture aurait pu être fatale à la virilité du lycanthrope. Severus en mouilla son pantalon des premières gouttes de sa propre semence. Cela semblait aussi procurer une certaine satisfaction au blond qui se cambrait de plus en plus. Il tourna la tête vers le Serpentard et juste au moment où ses yeux rencontrèrent ceux du garçon aux cheveux noir ébène, il jouit dans un râle profond.
Severus était au bord de la jouissance, deux ou trois caresses auraient suffit à l’emmener au septième ciel. Il espérait vivement être délivré pour se précipiter dans un lieu secret où il serait au calme pour soulager la douleur qui lui vrillait les reins.
Sirius et Rémus se levèrent en même temps et se rhabillèrent. Severus sentit le moment où il allait pouvoir se soulager arriver doucement.
-Tu te dépêches Rémus nous allons être en retard pour le cours de métamorphose.
-J’arrive.
-Et, vous n’allez pas me laisser ici dans cet état !
-Tu as mal aux bras, ne te tracasse pas, ça te fera des muscles. Quant au troisième membre douloureux, pense à Rusard en slip kangourou, ça devrait t’aider. A ce soir beau, Serpentard.
C’est une blague là ? Sérieusement ! Ils ne vont pas me faire ça !
-Black ! Lupin ! Revenez tout de suite !
Un grand vide suivit les paroles de Severus.
Les salopards, ils vont me le payer, et cher. Je vais mourir si personne ne soulage mon érection ! Lupin, je ne te le pardonnerai jamais ! Déjà que tu gâches toutes mes nuits en venant prendre possession de mes rêves, tu ne perds rien pour attendre. Black n’aurait été que la cerise sur le gâteau. Je vais vous …
Severus se tut rapidement, la porte venait de s’ouvrir. La panique le prenait, être découvert dans cette position serait très désobligeant.
-Re-bonjour beau serpentard.
-Lupin ! Tu vas être en retard à ton cours !
-Ce n’est pas grave, je pense d’ailleurs ne pas m’y présenter du tout.
-Et Black ne t’a pas retenu ?
-Je m’en suis débarrassé rapidement, j’ai pris un raccourci pour revenir ici.
-Pourquoi ?
-Disons que je viens terminer ce que nous avons commencé.
Severus ouvrit la bouche mais ne prononça pas un seul mot. Lupin venait de prendre son sexe en main et commençait un lent va-et-vient sur le membre durci. Severus laissa un râle échapper ses lèvres toujours ouvertes. Tout en le masturbant, Rémus lui expliqua combien il fantasmait sur lui depuis plus d’un an.
-Si tu savais le bonheur que j’ai eu en te voyant dans la pensine. J’ai tout de suite su que tu serais mien avant la fin de la journée.
Mon dieu que c’est bon, mais je ne compte pas en rester là, je veux le prendre, lui faire voir des milliers d’étoiles, juste avant de sombrer dans le plaisir.
-Détache-moi, j’ai bien l’intention de m’occuper de toi.
Rémus déglutit mais s’exécuta sans attendre. Il grimpa sur Severus et lui défit les liens qui le retenaient prisonnier. Aussitôt, le Serpentard retourna le Gryffondor sous lui. Severus défit tous les boutons de la chemise du blond en les faisant sauter, il attrapa un téton entre ses dents et le meurtrit sans ménagement. Il prit sa baguette sur la commode et d’un geste les déshabilla tous deux. Il enduisit son sexe de lubrifiant et souleva les jambes de Rémus.
-Tu es toujours aussi sûre de vouloir de moi ?
-Oui, n’attend pas plus, viens, je t’en prie.
-Pour une fois, je suis d’accord avec Black, tu es un vicieux. Et j’adore ça !
Une lueur lubrique passa dans les yeux onyx du garçon ; il se positionna et pénétra le Gryffondor d’un coup. Il laissa le temps au blond de se faire à sa présence, et dès que celui-ci commença à onduler sous lui, il se retira doucement, langoureusement. Entendre les râles de Rémus excitaient tellement Severus qu’il prenait son temps. Il ne voulait pas que ce soit trop rapide, il voulait marquer le garçon de son empreinte. Ils étaient tellement pris dans leurs jeux communs qu’ils n’avaient pas entendu la porte s’ouvrir, ni un garçon aux cheveux bruns les observer tout en se déshabillant.
Plus Sirius regardait les fesses de Severus se contracter sous les coups de rein qu’il prodiguait à son ami, plus son sexe prenait de l’ampleur sous sa main. Il s’approcha du Serpentard, monta sur le lit et commença à embrasser le dos de Severus.
-Qui est là ! cria Severus.
-Sirius ? dit Rémus avec étonnement.
-Tu penses que tu es le seul à vouloir le bien de notre cher Snivellus ? J’étais bien content que tu me sèmes, j’allais pouvoir revenir ici sans que tu le saches. Si Peter ne m’avait pas accosté, j’aurais été des vôtres dès le départ. Je pense avoir quelques minutes à rattraper.
Sirius laissait son nez parcourir le dos de son futur amant, respirant son odeur, le chatouillant de ses cheveux. Il lui susurra des mots salaces dans le creux l’oreille.
Mon dieu, Black est dans mon dos et Lupin est sous moi. Je vais défaillir, si je bouge d’un poil, je perds tous mes moyens, c’est sûr. C’est bien la première fois que l’un de mes fantasmes va se réaliser, et ce sera bien la première fois que je laisserai quelqu’un me dominer. Mon dieu Sev, est-ce que tu te rends compte de ce que tu es sur le point de faire ? Plus jamais tu ne pourras leur en faire voir de toutes les couleurs, plus jamais tu ne pourras les haïr, tout va basculer dans quelques instant.
Mon dieu, il vient de glisser un doigt dans mon anus. Je n’aurais jamais imaginé que ça pouvait faire cet effet là ; il ne perd pas de temps, deux, trois doigts, je pousse des râles de plaisir et je bouge dans Rémus sans même m’en rendre compte.
-Regarde Rémus droit dans les yeux.
J’obtempère, sans discuter. Je le sens s’enfouir en moi, je sens le poids de son corps sur mon dos, je sens la chaleur qui me vrille tous les sens. Je m’habitue rapidement, le temps de voir une main glisser sur mes hanches pour attraper l’érection de l’autre Gryffondor, qui caresse mon ventre, et nous commençons des mouvements très coordonnés.
Les mains de Rémus ne sont pas en reste, je les vois partout, sur moi, sur lui, sur Sirius, à croire qu’il en a des dizaines. La chaleur qui émane de ces deux corps qui m’entourent me fait suffoquer, je ne savais pas qu’on pouvait s’étouffer de plaisir. Black aime les mots cochons, il passe son temps à finir tous ses râles par une phrase qui me brûle les reins, je ne savais pas que les mots pouvaient être aussi beaux dans sa bouche. Rémus me caresse le visage et me regarde droit dans les yeux, je me perds, je ne le vois plus et pourtant je ne saurais pas regarder ailleurs, je ne savais pas que tant de choses pouvaient passer par les yeux sans légillimencie.
Sirius donne un coup de rein plus rude, il touche ma prostate, je crie de plaisir en donnant un coup de rein qui touche celle de Rémus, nous jouissons tous les trois ensemble. Mon dieu, sentir cet anneau de chair se resserrer contre mon membre alors que le mien se resserre sur celui d’un autre. Je suis fini, lessivé, au paradis.
Au paradis, avec deux Gryffondors, je ne savais pas que des rouges et or pouvaient tant ressembler aux anges.