No Happy Ending
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French › Originals
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Disclaimer:
This is a work of fiction. Any resemblance of characters to actual persons, living or dead, is purely coincidental. The Author holds exclusive rights to this work. Unauthorized duplication is prohibited.
L'Appel
Prologue : L’Appel.
Ses vieux doigts fripés tenaient encore fermement le vélin dans lequel il était plongé. Ses yeux avaient beau être aveugle depuis de nombreuses années maintenant, les mots sur le parchemin n’en étaient pas moins lisibles. Ecritures anciennes, les sens humains n’étaient pas suffisant pour les comprendre. Un changement quasi-imperceptible se produisit dans l’air. Le vieil homme leva ses yeux laiteux au ciel, donnant l’impression d’observer attentivement un détail de l’étendue infinie.
Poussant un soupir, il roula le vélin et le posa sur la table devant lui. L’heure était donc venue. Avec une lenteur due à son grand âge, il se leva de son siège en chêne et se tourna lentement vers les 3 silhouettes encapuchonnées qui venaient d’apparaître derrière lui.
« Nous voilà donc réunis, je pensais que nous aurions davantage de temps. »
« Grand Maître ! » Intervint une des ombres « Les derniers Elus sont nés il y a bien trop peu de temps ! Ne devrions nous pas envoyer nos Forces se défaire de cette nouvelle Naissance ? »
Le vieil homme leva une main décharnée afin de stopper le flot de parole de l’autre Supérieur.
« Tu n’as jamais accordé assez d’importance à la Prophétie, Jegu. »
Ce dernier baissa la tête, soudain gêné d’avoir osé aller à l’encontre de la Prophétie.
« Des Elus ont été choisis. Cela prouve que le Destin souhaite nous donner une chance. Ils ont été choisis comme étant les seuls à pouvoir interrompre la Naissance, nos Forces ne pourront que les appuyer. »
Trois hochements de tête accueillirent ses paroles. Le silence s’installa tandis que les Quatre Supérieurs prenaient compte de l’ampleur de la situation.
Puis, un à un, ils allèrent s’installer dans les lourds fauteuils de pierre disposés en cercle au milieu de la pièce adjacente. Au centre de ce cercle se trouvait une stèle de pierre sur laquelle une vasque remplie d’eau reposait.
D’une main légèrement tremblante, le Grand Maître effleura la surface de l’eau. Au même moment, les trois hommes aux visages cachés commencèrent une litanie de sons graves. L’eau jusque là inchangée malgré le toucher du Chef des Supérieurs laissa échapper de légères volutes de fumée. La psalmodie changea de son et l’eau émit un sifflement strident avant de projeter un rayon lumineux et tourbillonnant vers le plafond ouvert de la Salle d’Appel.
Les Supérieurs ne cessèrent de psalmodier qu’au bout de plusieurs heures. En cessant, le rayon disparu, et tous retombèrent sur leurs sièges, pantelants et épuisés.
« L’Appel est lancé. » Déclara le Grand Maître après avoir repris son souffle « Nous n’avons plus qu’à attendre la venue des Elus. »
« Et s’ils ne sont pas suffisamment réceptifs pour avoir entendu l’Appel ? Ils sont si jeunes… » Interrompit à nouveau Jegu.
« Nous attendrons la venue d’autres Elus. Puis relancerons l’Appel. »
« Mais cela peut prendre des décennies ! » S’écria l’homme à la droite de Jegu.
« Je sais Cléden, je sais. Nous allons connaître des temps sombres, mais ayons foi en l’Appel et les Elus. »
Trois acquiescements.
« Jegu, Hyane, Cléden. Merci. »
Les trois hommes encapuchonnés s’inclinèrent puis disparurent dans un murmure : « Notre temps est vôtre, Maître Audren. »
Ses vieux doigts fripés tenaient encore fermement le vélin dans lequel il était plongé. Ses yeux avaient beau être aveugle depuis de nombreuses années maintenant, les mots sur le parchemin n’en étaient pas moins lisibles. Ecritures anciennes, les sens humains n’étaient pas suffisant pour les comprendre. Un changement quasi-imperceptible se produisit dans l’air. Le vieil homme leva ses yeux laiteux au ciel, donnant l’impression d’observer attentivement un détail de l’étendue infinie.
Poussant un soupir, il roula le vélin et le posa sur la table devant lui. L’heure était donc venue. Avec une lenteur due à son grand âge, il se leva de son siège en chêne et se tourna lentement vers les 3 silhouettes encapuchonnées qui venaient d’apparaître derrière lui.
« Nous voilà donc réunis, je pensais que nous aurions davantage de temps. »
« Grand Maître ! » Intervint une des ombres « Les derniers Elus sont nés il y a bien trop peu de temps ! Ne devrions nous pas envoyer nos Forces se défaire de cette nouvelle Naissance ? »
Le vieil homme leva une main décharnée afin de stopper le flot de parole de l’autre Supérieur.
« Tu n’as jamais accordé assez d’importance à la Prophétie, Jegu. »
Ce dernier baissa la tête, soudain gêné d’avoir osé aller à l’encontre de la Prophétie.
« Des Elus ont été choisis. Cela prouve que le Destin souhaite nous donner une chance. Ils ont été choisis comme étant les seuls à pouvoir interrompre la Naissance, nos Forces ne pourront que les appuyer. »
Trois hochements de tête accueillirent ses paroles. Le silence s’installa tandis que les Quatre Supérieurs prenaient compte de l’ampleur de la situation.
Puis, un à un, ils allèrent s’installer dans les lourds fauteuils de pierre disposés en cercle au milieu de la pièce adjacente. Au centre de ce cercle se trouvait une stèle de pierre sur laquelle une vasque remplie d’eau reposait.
D’une main légèrement tremblante, le Grand Maître effleura la surface de l’eau. Au même moment, les trois hommes aux visages cachés commencèrent une litanie de sons graves. L’eau jusque là inchangée malgré le toucher du Chef des Supérieurs laissa échapper de légères volutes de fumée. La psalmodie changea de son et l’eau émit un sifflement strident avant de projeter un rayon lumineux et tourbillonnant vers le plafond ouvert de la Salle d’Appel.
Les Supérieurs ne cessèrent de psalmodier qu’au bout de plusieurs heures. En cessant, le rayon disparu, et tous retombèrent sur leurs sièges, pantelants et épuisés.
« L’Appel est lancé. » Déclara le Grand Maître après avoir repris son souffle « Nous n’avons plus qu’à attendre la venue des Elus. »
« Et s’ils ne sont pas suffisamment réceptifs pour avoir entendu l’Appel ? Ils sont si jeunes… » Interrompit à nouveau Jegu.
« Nous attendrons la venue d’autres Elus. Puis relancerons l’Appel. »
« Mais cela peut prendre des décennies ! » S’écria l’homme à la droite de Jegu.
« Je sais Cléden, je sais. Nous allons connaître des temps sombres, mais ayons foi en l’Appel et les Elus. »
Trois acquiescements.
« Jegu, Hyane, Cléden. Merci. »
Les trois hommes encapuchonnés s’inclinèrent puis disparurent dans un murmure : « Notre temps est vôtre, Maître Audren. »