Get Hermione Laid : Mission 1

MISSION : GET HERMIONE LAID

Chapitre 1 : MISSION : Echec

Je suis saoule. Non, attendez, laissez-moi reformuler ça : je suis complètement de chez complètement bourrée ! Pas le genre de bourrée qui perd connaissance sur le sol au milieu d’une mare de son propre vomi toutefois ; non, ça ne le ferait pas du tout ! Non, je suis la bourrée débordante de vitalité, la « tout-est-extrêmement-drôle » bourrée qui commence à se sentir particulièrement chaude. Et j’angoisse à l’idée d’être condamnée à rester vierge pour le restant de mes jours.

J’ai finalement décidé qu’il était plus que temps de se débarrasser de ce statut de « Hermione la pucelle », et de devenir une femme. Après tout, l’école est finie dans deux semaines, et je pense vraiment que j’ai besoin de m’ouvrir à de nouvelles perspectives. Ouais, d’accord : il serait enfin temps que j’ai ce que je veux et que j’arrête de m’inquiéter pour ma réputation !

Mission : Envoyer Hermione en l’Air.

Je parle assez fort, plus que d’habitude, cherchant quelqu’un qui veut bien m’écouter. Harry vient juste de se retirer de l’équation en enfonçant sa langue dans la gorge de Ginny, et cette vision commence à me nouer l’estomac. Bien, cherchons une autre victime. Et peut-être une qui pourrait m’aider à résoudre mon problème d’excitation aussi.

Hum, options…

Bon, manifestement, pas Harry. Eventuellement je pourrais lui proposer une partie à trois avec Ginny, mais ce n’est pas vraiment mon truc. En plus, je ne veux vraiment pas que deux de mes meilleurs amis soient témoins de mon dépucelage. Je pense qu’aucun d’entre eux n’a avalé mon histoire de baise avec Viktor…

Ron… cher Ron. Garçon au cœur d’or, mais franchement, il ressemble trop à un frère pour moi et ce serait de l’inceste à l’état pur.

Neville… ai-je besoin d’en dire plus ?

Dumbledore… euh, nous ne nous y aventurerons même pas. De plus, McGonagall paraît un petit peu trop apprécier sa compagnie : les gloussements haut perchés fusent par là-bas. Il est un tantinet trop vieux à mon goût de toute façon…

Des mecs, j’ai besoin de trouver des mecs. Faire des bêtises dans leur coin intéressent davantage les jumeaux Weasley que baiser, et ces cheveux roux… bon, je m’en passerai cette nuit : ma vision est déjà assez floue, merci !

-Merde ! dis-je tout haut.

Puis je me tourne vers Harry et Ginny.

-Vous savez quoi ? Il n’y a personne de baisable ici !

Mon éclat semble les avoir poussés à interrompre leur tripotage pour une seconde ou deux.

-Excuse-moi ? demande Harry, assez surpris.

Ginny glousse.

-Oh, allez Herm. Il doit bien y avoir quelqu’un. Qu’est-ce que tu dis de Neville ?

Je rejette un coup d’œil au gars en me demandant… en me demandant comment il a bien pu obtenir ses ASPIC. Il est maintenant affalé sur le sofa, complètement comateux. « Je préfère que mes mecs aient l’air vivants ! »

-On peut exclure Snape de la liste, alors ? rigole Harry, puis il se fige en voyant le regard que Ginny et moi nous nous échangeons. Je jette un coup d’œil dans la salle, mais notre délicieusement revêche Maître des Potions n’est nulle part en vue.

-On dirait qu’il s’est retiré lui-même de l’équation, réponds-je avec un soupir, et je suis assez satisfaite de l’expression choquée de Harry. Ah, même si le dépucelage n’est pas possible ce soir, au moins Harry semble me voir sous un nouveau jour. Bien.

-Ben, pourquoi ne vas-tu pas le chercher ? suggère Ginny. Mais même dans mon état je peux encore traduire ça par « casse-toi et laisse-moi bécoter Harry ! »

-Non, je crois que je vais juste monter me coucher, réponds-je avec un soupir résigné. Allez, il y a toujours le bal de fin d’année dans deux semaines.

Ginny et Harry ne perdent pas une seconde : au moment où je pars, Ginny a à peine le temps de me faire un signe de la main dans le dos de Harry alors que celui-ci la reprend dans ses bras et la plaque contre le mur. Merci beaucoup !

MISSION : Echec

Je me traîne hors du salon, passe devant la cuisine. Un coup d’œil à l’intérieur m’offre la charmante vision d’Arthur et Molly Weasley faisant des choses dont j’aurais préféré ne pas être témoin sur le plan de travail. Beurk !

Je passe le trajet, jusqu’en haut des escaliers, à essayer d’effacer cette image de ma mémoire sans succès, quand je capte un morceau de conversation qui me fait stopper net.

-Oh, allez, Severus, tu ne vas pas me dire que tu n’as pas touché une seule élève cette année !

Oh la la, ça c’est intéressant. Je me glisse plus près de la porte, en espérant ne pas être vue. J’aimerais entendre la réponse. Je regarde à travers l’interstice entre les gonds, ma nature curieuse de Gryffondor ayant une fois de plus repris le dessus sur moi. Mon Dieu, assis dans cette pièce autour d’une petite table en bois, il y a certainement les trois hommes les plus attirants qui existent. Du moins, de mon point de vue, et je viens à l’instant de me faire ce sondage…

La table est couverte de cartes et de petites piles de noises placées devant chaque joueur dans ce qui semble être une partie de poker. Il y a une grande bouteille de Whisky Pur Feu à moitié vide sur le côté. Mais rien de tout ça n’est vraiment intéressant. C’est ce qui est assis autour de la table qui retient mon attention. Le Professeur Lupin, Sirius et le Professeur Snape. Une part cochonne de mon esprit dominée par les hormones souhaite que ce soit une partie de strip-poker. Mais en y regardant de plus près, c’est probablement mieux que ce ne le soit pas…

J’ai une assez bonne vue du Professeur Lupin qui est assis pile en face de la porte. Les premiers boutons de sa chemise sont ouverts, me donnant un joli aperçu de ce qui se trouve en dessous. Sa cravate est toujours nouée mais pend de façon lâche à son cou, et pour une quelconque raison, cela frappe mon imagination déjà hyperactive. Franchement, l’homme semble prêt à se faire sauter dessus ; et si je ne reprends pas le contrôle de moi-même, c’est moi qui ferai le saut ! Son torse…ah, ce torse. Il y a une fine ébauche de poils là, pas trop remarque. Je n’aime pas spécialement les hommes poilus mais là, c’est parfait : juste assez pour me faire savoir que c’est vraiment un homme que je suis en train de regarder, pas un de ces idiots de collégiens. Sa peau est lisse en apparence, étirée sur des muscles propres à un loup-garou. Ouhla, je dois arrêter de le regarder avant de commencer à baver…

A côté de lui, Sirius regarde avec un air suffisant le Professeur Snape, de l’autre côté de la table. Vêtu d’un tee-shirt noir moulant, il ne laisse pas beaucoup de place à l’imagination. Mon Dieu, si seulement je pouvais faire courir mes mains sur ce tissu… ah, ça serait délicieux ! Ses cheveux ont l’air humide, comme s’il venait juste de sortir de la douche. Sirius dans la douche… l’idée n’est pas déplaisante ! Ses yeux sombres clignent avec humour et j’ai un besoin insatiable d’être la raison de ce grand sourire suffisant…

Malheureusement, le Professeur Snape me tourne le dos. Cependant, il s’est débarrassé de ses robes et est assis là dans une chemise noire avec les manches relevées jusqu’aux coudes. Ses bras sont musclés aussi, peut-être pas autant que ceux de Sirius, mais tout de même assez attirants. Il déplace sa main pour attraper son verre de Whisky Pur Feu, m’offrant une vue nette de la Marque des Ténèbres sur son avant-bras. Dieu, j’ai toujours eu un penchant pour les mauvais garçons… voyons voir, James Dean (acteur moldu pour qui ma mère a le béguin), le Professeur Snape… euh, ok, juste ces deux-là, mais bon ! Et je suppose que vous pouvez mettre Sirius dans cette catégorie aussi.

Que diable ces trois-là font à jouer au poker ensemble me dépasse, mais franchement, je m’en fous ! Détail mineur. Je suis plus intéressée par la réponse de Snape à la question de Sirius : alors, Professeur ? Qui vous êtes-vous fait cette année ?

-Alors ? le pousse Sirius, et pendant un instant mon esprit embrumé redoute qu’il puisse lire dans mes pensés, avant de rapidement considérer ça comme de la paranoïa d’alcoolique.

-Je ne pense pas que cela te regarde, Black, répond Snape en grognant. Ok, ce n’est peut-être pas la partie amicale de poker que je pensais.

-Je prendrai ça pour un non. Sirius rit de bon cœur, provoquant des frissons en haut de mon dos. Ce n’est pas étonnant que tu sois d’une humeur aussi massacrante !

-Je me dois de t’informer que les propositions ne manquaient pas. La voix de Snape résonne suavement dans mon corps. Je vais bientôt perdre mon self-control… C’est juste que cette bande de septième années est si atroce, cette année…

-Content de voir que tu t’en tiens aux septième années, Sev, dit Lupin avec un hochement de tête. Puis il jette un coup d’œil à Sirius et ajoute : Certains d’entre nous pourraient en tirer des leçons.

-Hey, je ne savais pas qu’elle avait quinze ans ! Ce n’est pas ce qu’elle m’avait dit ! En plus, j’avais 19 ans, pour l’amour du ciel, alors lâche-moi !

Snape adresse un petit rire moqueur à Sirius, puis se débarrasse d’une des cartes qui était dans sa main, la lançant sur la table avec un grand geste théâtral.

-Et allons, Sev, il y a plein de septième années très sexy cette année, continue Sirius.

-Telles que ? demande Snape sceptiquement.

-Euh, je ne sais pas. Pansy Parkinson a bien mûri, dit Sirius, réussissant presque à prendre un air sérieux. Les trois se regardent et éclatent de rire.

-Vous savez, on ne devrait vraiment pas… c’est pas sa faute. Lupin essaie de les arrêter, mais il a lui-même du mal à retenir son rire. Honnêtement, je suis obligée d’être d’accord avec eux. Pansy ne sera jamais une beauté.

-Pourquoi pas Millicent Bulstrode ? Elle est à Serpentard après tout… suggère Sirius, et les rires continuent. Finalement, ils se calment.

-Hermione Granger ? propose Lupin tranquillement.

Oh mon Dieu, non ! Ne les laisse pas rire de moi ! S’il te plaît, ne les laisse pas…

-Ah, la charmante Miss Granger, dit Snape d’une voix traînante. Et je ne peux vraiment pas dire si c’est sarcastique ou non.

Je me rends soudainement compte que je suis en train de retenir mon souffle en priant qu’ils ne se moquent pas de moi. Je ne pourrai vraiment pas supporter ça après ma mission ratée de ce soir. Il se penche en arrière sur sa chaise et ramasse quelque chose sur la table. Je ne peux pas voir ce que c’est à travers son dos, mais le petit bruit sec et la bouffée de fumée qui s’élève un instant plus tard m’informent qu’il s’agissait d’une cigarette.

-Merlin, pourquoi tu ne lui as pas donné une retenue ? demande Sirius d’un ton nostalgique.

Il a un air rêveur dans les yeux. Il me trouve attirante ?

MISSION : ça s’améliore

-Eh bien, comme si la parfaite petite Gryffondor aurait pu dépasser les limites ne serait-ce que d’un orteil. Elle serait allée le raconter à Dumbledore avant même que j’aie pu suggérer l’idée… dit Snape avec un grognement.

De qui il parle là ?!

-Je n’en serais pas si sûr, répond Lupin, lançant les cartes qu’il ne veut pas au milieu de la table.

-Comment le saurais-tu ? demande Sirius suspicieusement. Tu as exercé tes privilèges professoraux et tu ne nous en a pas parlé ?

Oui, tout à fait Lupin, comment le sais-tu ? Je me rapproche un peu plus de la porte, désespérée d’entendre sa réponse.

-Simple supposition. Mais j’ai vu la façon dont elle regarde la moitié des garçons, y compris les professeurs de Poudlard : comme si elle allait joyeusement les dévorer.

Je peux imaginer Snape hausser un sourcil incrédule vers lui, et mes soupçons sont confirmés par Lupin qui le regarde et ajoute : « Oui, toi aussi, Severus. »

Merde ! Que c’est embarrassant ! Est-ce que je me promène vraiment avec un air de maniaque en manque ?

-Évidemment, je peux le sentir aussi.

Ah, alors je pense que ça doit me faire me sentir un petit peu mieux : peut-être que seul Lupin a remarqué. Bon, maintenant Sirius et Snape savent aussi… ARGHHH

-Tu aurais pu me dire ça un peu plus tôt ! grommèle Snape.

-Moi aussi, enfoiré ! ajoute Sirius.

-Aussi plaisant que ce serait d’arriver à mes fins avec Hermione, je ne pense vraiment pas que ce soit approprié. Et pour vous deux non plus !

Bordel, trois hommes parfaitement désirables ont envie de moi, et je suis là, debout dans le couloir. Ça ne va pas, il faut que je me bouge ! Cependant, j’ai assez de bon sens même dans cet état pour leur donner amplement le temps de changer de sujet avant que j’entre. Dix secondes devraient suffire.

-Hermione, dit Lupin en s’éclaircissant la gorge, je pensais que tu étais en train de faire la fête en bas.

Sirius émet un petit son étranglé.

-Pardonnez ma présomption, Miss Granger, mais nous jouons pour de l’argent, me grogne Snape. On est un peu embarrassé, Professeur ? Oh, quel dommage…

Je réplique que je vais donc aller me coucher, sachant très bien d’après l’expression de Sirius qu’il n’est pas prêt de me laisser filer où que ce soit.

-Allons, ne sois pas si mauvais, Severus. Miss Granger a peut-être quelque chose à offrir, dit Sirius avec espoir.

-J’ai bien peur que le Professeur Snape ait raison. Je suis fauchée. Je fais mon sourire le plus innocent à Sirius et je suis récompensée par un air désespéré dans ses yeux de chien battu. Un sourire en coin espiègle remplace rapidement sa déception et il jette un coup d’œil à Lupin, qui secoue vite la tête. Sirius n’écoute heureusement pas son vieil ami.

-Pourquoi ne pas rendre le jeu un peu plus intéressant et faire monter la mise ? suggère Sirius. Cette fois je peux voir Snape hausser son sourcil avec intérêt.

Ooh, on dirait bien que le strip-poker est remis à l’ordre du jour après tout…

Mais ce que dit Sirius est bien plus intéressant.

-Audeo Poker.

-Excuse-moi ? dit Snape, ne comprenant pas de toute évidence. Hum, là j’ai un avantage sur le Maître des Potions : j’ai passé plus d’une nuit au Terrier à jouer à ça avec Harry, Ron et ses frères et sœur.

-Poker Défi : le gagnant de chaque tour peut faire faire n’importe quelle chose de son choix à l’un des perdants.

Un sourire s’étire sur les lèvres du Maître des Potions, et bien que Lupin essaie de cacher son propre sourire en coin, il n’y arrive pas.

-Bien, alors, je réponds, faites-moi une place.


MISSION : Avance tranquillement.