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Moonsorry Histoire Gore

By: Moonsorry
folder French › Originals
Rating: Adult +
Chapters: 1
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Disclaimer: This is a work of fiction. Any resemblance of characters to actual persons, living or dead, is purely coincidental. The Author holds exclusive rights to this work. Unauthorized duplication is prohibited.

Moonsorry Histoire Gore

C'est un one-shot. Une fanfiction de Moonsorry, mon roman en cours. Donc pas touche au personnage!
Vous êtes avertis: ce contenu est gore, violent et vous fera sentir tout petit dans vos chaises...
Bonne lecture.


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-Brumeux, violet… où suis-je ?

Kamie ouvrit lentement ses paupières qui lui semblaient plus lourdes qu’en temps normal. Elle haussa légèrement les sourcils quand elle vit la pièce où elle était. Étant bâillonnée et attachée avec ses propres chaînes sur une chaise des plus glacées, Kamie s’était attendue à se retrouver dans un endroit inconnu, excentrique, là où personne ne pourrait intervenir en sa faveur mais son traqueur avait sans doute un tout autre plan.

Kamie est la princesse par défaut du royaume démoniaque publicisé sous le nom d’Enfer. Tous les membres comprenant le chef de la hiérarchie, devait respect et protection envers cette jeune diablesse. Son père lui avait légué ce rang social quand il fut tué par le chef qui malencontreusement avait eu tout faux. L’esprit, demi chef, bras droit. Kale et père de Kamie avait repris place étant pardonné presque louangé tel un saint qui aurait été torturé le long de sa vie. Kamie n’aimait pas, que dis-je, haïssait celui qui la vénérait autant qu’il la faisait souffrir. Elle voulait tout bonnement le faire disparaître de sa vie même si sa mère n’aurait jamais voulu, elle-même avait tué de ses mains son père.

[…]

Il s’approcha d’elle et son visage apparut dans la lumière. Ce ne pouvait pas être lui. Non, comment a-t-il fait ? Son père, devant elle, avec son air sadique et ses yeux sombres brillant de cynisme. En fait, la seule chose que pensa Kamie quand elle le vit fut : Ah pas encore lui. Elle préfèrerait être en contrôle de la situation en sa présence. Même si ce n’est pas le cas, Moonsorry ne se sentait nullement faible. Il fera son petit numéro, un semblant de plan machiavélique et au moment où elle le pourrait, elle le tuera. Toute son âme voulait voir son corps ensanglanté sur le sol, soufflant son dernier souffle devant l’orpheline. Juste pour savoir que le petit sourire stupide qui apparaissait sur son visage sur le moment soit à tout jamais disparut. Un peu de son sang sur l’épée de sa mère, un coup et puis le dénouement tant attendu. Bon écoutons ce qu’il a à dire, il ne cessera jamais de faire le fier.
-Je connais tout de toi ma chérie, c’est moi qui t’ait élever. Tout ce qui te fait mal, tout ce qui te rend heureuse, c’est moi qui te les aie montré. Tu es à moi.
Une réplique sanglante lui brûlait les lèvres mais même sans bâillon elle ne dirait rien, il ne ferait que répliquer et ça serait encore plus long.
Il approcha son visage, Kamie pouvait même sentir la haine qui dégageait de ses traits. Il prenait plaisir à la voir impuissante.
-Sais-tu, par exemple, que tu es forcée par une loi magique à répondre à chaque question directe qui t’est posée et si tu ne le fais pas, tu souffres. J’aime beaucoup te voir bâillonnée ainsi.
Kamie compris sur le champ. Elle n’avait jamais senti la douleur qui s’y rapportait, mais elle devait toujours répondre une réponse claire à toute question. Rien ne l’avait empêché jusqu’à maintenant…Le cuir s’enfonçait dans sa bouche et sa mâchoire lui faisait de plus en plus mal, que va-t-il se passer si elle ne peut plus parler ?
-Alors, ma petite fée : Tu ne le savais pas. Est-ce que tu le savais ?
Répondre, il faut que je répondre. Kale riait, son air démentiel ne trompait pas : il voulait la voir souffrir.
Elle sentait son cœur dans sa gorge, ses cordes vocales lui faisaient terriblement mal. Répondre, réponds idiote ! Elle sentait un goût ferreux dans sa bouche, tout son corps brûlait. Elle bavait sur le bâillon, des larmes de douleur embrouillaient sa vue, du sang coulait de sa bouche, coulant le long de son menton jusque dans son cou. Elle ne cessa pas de hocher sa tête en signe de dénégation. Elle souffrait, mais jamais elle ne lâcha de regarder dans les yeux sont père, elle voulait le tuer par la pensée, à un point tel qu’elle aurait pu exploser sous l’effort mais continuer de le fixer.
-La réponse est non, fit-il dans un souffle.
Tout stoppa. Le sang s’accumula sur sa langue, elle eut le goût de vomir. Elle ne cilla toujours pas.
-Tu ne sais pas tout ce que je peux faire. Un autre exemple, tu sais que quand je te convoque, tu te transformes. Ailes, yeux, cornes mais aussi cette franche coupure qui s’ouvre sur ton poignet. Tu dois aller à l’antre avant d’en mourir. N’est-ce pas merveilleux. Ta mère avait la même cicatrice, elle essayait toujours de se tuer en n’y allant pas, mais j’allais la chercher. Tu sais quoi chérie ? Je te convoque, seuq ovoquem chronome.
Toujours cette bonne vieille douleur de la convocation. D’abord ces ailes qui poussent en se déployant dans mon dos. Bien sûr, avec les chaînes qui m’emprisonnent : probable qu’elles vont se briser. En effet… Un crac et deux os brisés d’un coup. Ça fait mal, pas plus. Mes yeux doivent être devenus rouges vifs, au revoir mauve profond. Il est vrai que ce qui fait toujours le plus mal dans la transformation c’est mon poignet. C’est moins difficile à dissimuler que les cornes, mais tout de même. Cette fois, la puissance de la souffrance était quintuplée… Des menottes serrent mes poignets. Déjà que je ne sentais plus mes mains, mon bras gauche s’entaille par lui-même. Je sens le métal qui s’enfonce dans ma chair à vif. Gore. Kale à peut être raison sur le fait que la douleur est insupportable, mais je sais que je ne peux pas en mourir. Je ne peux pas mourir. C’est bien ma chance. Soupir. J’ai fait le vide et même si je sais que les menottes sont entrés dans ma chaire, côtoyant mes veines tranchées et si près d’os, je ne m’évanoui pas. D’ailleurs Kale ne rit pas cette fois. Il regarde les flots de sang tomber sur le plancher.
-Cesse.
Et il rit.
La peau se referme sur le métal rouillé. C’est la pire sensation que je n’ai jamais eue.
-Te demandes-tu pourquoi je te fais souffrir ainsi ? Oh, ce n’est pas une question, c’est un espoir.
Je me demandes surtout pourquoi tu ne meurs pas sous la haine que je t’envoies.
-Tu m’as fait si mal à moi aussi.
Tu es un esprit, trou de cul. Tu ne ressens rien !
-Tout ce que j’avais c’était toi. C’était Kalie que j’avais quand tu étais avec moi. Pourquoi es-tu parti. Tu ne voulais pas de moi. Mais j’étais tout ! Il ne fallait pas être séparés. Si nous étions séparé, nous souffrions. J’ai souffert et maintenant c’est toi qui souffres, j’espère que tu comprends à quel point c’était stupide de partir. Ciriel en a profité, et maintenant j’ai cette pétasse qui veut me tuer parce qu’elle a perdue la mémoire. Tu n’étais pas comme ça avant ! Tu m’as toujours aimé. J’ai toujours été amoureux de toi aussi. Il ne fallait pas que tu partes.
Il ne me parle plus, c’est à maman qu’il parle.
-Tu m’aimes toujours, n’est-ce pas ? J’ai tout fait pour que tu m’aimes. Je ne voulais que ton bonheur, que tu sois heureuse. Pas que tu partes. Tu es partie sans penser à la petite. Elle et moi comptions sur toi pour notre survie. Tu lui fais mal maintenant. C’est atroce, je sens toute sa douleur. Elle meurt à petit feu. À cause de toi…À cause de moi.
Kale s’agenouilla devant Kamie en pleurant, son visage encore empli de haine.
-Dis-moi que tu m’aimes quand même. Malgré ce que je lui ai fait. Pardonne-moi. Je refuse de ne pas être pardonner, c’est ta faute alors pardonne-moi. M’aimes-tu toujours ? Même si tu es partie, tu m’aimes encore ?
Il se leva à l’aide des appuie-bras de la chaise, il regarda Kamie en pleurant. Se collant contre son corps couvert de sang. Ses lèvres suppliantes dans les oreilles de sa fille.
-Dis-moi. Tu m’aimes autant que je t’aime. Toujours et encore, même après la mort. Tu m’avais promis ! Tu m’as toujours dit que tu ne mourrais pas avant que je ne t’aime plus. Ça voulait tout dire. C’était ma vie, la tienne aussi. Je t’aime. Aime moi.
Il se mit à l’embrasser dans le cou, ses lèvres trempées de sang glissèrent dans sa nuque et dans ses cheveux. Avant de baiser ses lèvres, il ouvrit les yeux et compris.
-Je ne peux pas te forcer.
D’un coup sec, Kamie brisa les chaînes entourant son bras valide. Elle prit alors le cou de son père dans sa main et essaya de l’étrangler sans le pouvoir vraiment. Elle décida donc d’arracher son bâillon et un torrent de sang et de bave coula partout sur elle. En crachant elle fixa son père, prête à tuer.
-Non elle ne t’aime plus. Elle ne t’a jamais aimé !
-C’est faux ! Jamais elle ne m’aurait menti ! Meurs, ce n’est pas vrai !
Elle dégaina son épée d’une main, et la brandit devant elle.
-Demande-lui ! J’en ai assez après tout. Si tu veux lui parler, fais-le ! Tu sais comment ! Et ensuite suicide-toi tu le mérites !
Kale, horrifié regarda l’épée. Le seul moyen de faire vivre son épouse c’était en tuant sa propre fille.
-Elle ne veut plus de moi non plus, alors tue-moi ! Sinon tu ne sauras jamais, puisque je te tuerai.
Le plan était parfait, sans son père Kamie ne pouvait pas mourir, et comme elle voulait que la famille Lun périsse au grand complet ils n’auraient qu’à se tuer mutuellement. Afin de le provoquer, elle trancha son poignet encore prisonnier des chaînes. Sa peau déjà pâle, blanchissait à mesure sans que la mort vienne.
-JE TE LORDONNE.

[…]

Kalie entourée des deux cadavres des seuls êtres qu’elle avait chéris, pleurait. Son épée plantée en plein dans son cœur sans pouvoir se laisser porter par le grand tunnel.