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Le Royaume de l’Amour et du Plaisir

By: Coco
folder French › Books
Rating: Adult ++
Chapters: 3
Views: 3,602
Reviews: 1
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Disclaimer: I do not own the book(s) that this fanfiction is written for, nor any of the characters from it. I do not make any money from the writing of this story.
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Le Royaume de l’Amour et du Plaisir

Nouvelle 1 :
Premières douleurs d'un maître


Le soleil se couchait lentement, et dans la grande salle à manger, les esclaves s’affairaient à mettre la table, disposer les couverts… Dame Juliana regardait sans mot dire et repensa avec tristesse à la délicieuse Princesse Belle. Combien elle l’avait aimée ! Mais elle l’avait toujours su, Belle n’avait aimé personne au sens où on l’entendait. Récemment elle avait appris que Belle se mariait au Roi Laurent, un ancien esclave que son amie, Dame Elvéra avait passionnément adoré ; cet esclave ô combien ! Rebelle mais si attirant dans ce côté sauvage et sensuel.
Ses pensées furent interrompues par le Prince Héritier qui s’approcha d’elle :
« Dame Juliana, je vous trouve bien pensive. » Fit-il en souriant.
Dame Juliana le regarda, un sourire triste assombrissant son doux visage rose.
« J’ai remarqué que depuis le départ de Belle de ce château vous ne l’avez pas évoqué, ni en public ni en privé.
-Mon chagrin a été immense. Reconnut-il. Mais à quoi bon me lamenter ? J’ai toujours su qu’elle ne m’appartiendra jamais, son cœur est une terre que je ne sus jamais conquérir ni asservir.
-Etes vous jaloux du Roi Laurent ?
-Un peu. Avoua t-il. Mais je souhaite qu’ils soient heureux, surtout Belle. Il a su la conquérir complètement, corps et âme, je n’en ai qu’admiration et respect. »
Il se tut et regarda Dame Juliana. Elle possédait un charme particulier, qu’il n’avait jamais remarqué et se rappela le temps où elle fut une esclave. Personne n’avait remarqué qu’elle était singulière jusqu’au jour où elle inversa les rôles avec son ancien Maître, Sire Bertrand. Assurément, les rôles étaient mieux répartis mais, à cet instant, il aurait souhaité l’avoir à lui, en esclave, peut être, ou même en Maîtresse, en épouse sûrement. Elle ferait une Reine magnifique et qui plus est, était une Maîtresse hors pair. Elle avait une imagination fertile et pourrait inventer de nouveaux jeux divertissants.
« Mère souhaite que je prenne une épouse. Murmura t-il.
-Ah ! Et quelles princesses vous conviendraient-ils ?
-Mère ne m’a pas donné de prénoms, mais j’ai pensé à une personne.
-Qui est-ce ? Fit Juliana, la mine d’une chatte devant un bol de lait.
-C’est une personne exceptionnelle, fit-il rêveusement. Une personne si discrète et pourtant si belle que je n’y aurais jamais songé et qui pourtant peut se distinguer de ces Princesses timorées, mijaurées et vaniteuses, qui auraient besoin d’un apprentissage. Mais cette femme n’en a pas besoin, ou plutôt plus besoin.
-C’est une esclave ?
-Non une ancienne esclave. Dame Juliana, accepteriez-vous de devenir ma Maîtresse et ma Reine?"
Juliana resta abasourdie devant cette déclaration. Certes, le rôle de Reine était difficile mais lui faisait envie. D’autant plus que le Prince Héritier, prénommé Fabien était séduisant et qu’elle rêvait secrètement de faire l’amour avec lui.
Elle se voyait l’asservir dans l’intimité de ses appartements, l’attacher au plafond, l’empaler et le fouetter. Quel délice serait de voir ses jolies fesses rougies par les marques du fouet ! Le plus grand plaisir, c’était de le voir ramper à ses pieds. Oui, défaits de ses oripeaux, cela ferait un très bel esclave. Un esclave de plaisir, encore plus appétissant que le Maître qu’il était.
« Allons dans mes appartements. » Décida t-elle d’une voix autoritaire.

La chambre grouillait d’esclave qui préparaient la pièce pour la nuit. Deux petits Pages les rudoyaient pour qu’ils se dépêchassent.
Lorsque le Prince Héritier et Dame Juliana entrèrent, les esclaves se dépêchèrent de se diriger vers eux, sous le fouet des Pages, pour baiser leurs pieds.
« Faîtes-les sortir. » Ordonna Dame Juliana.
Les Pages les fouettèrent plus fort pour les faire sortir et, eux-mêmes, sortirent de la pièce en s’inclinant respectueusement.
« Nous sommes seuls. Déclara Dame Juliana. Et partir de maintenant, vous allez m’obéir et me faire plaisir.
-Oui, ma Dame.
-Bien. Déshabillez-vous. »
Le Prince s’exécuta et, il fut rapidement nu. Sa queue dressée était entourée de poils noirs drus. Dame Juliana se sentit excitée. Mais elle savait qu’elle ne devait rien laisser paraître de sa jubilation.
« A quatre pattes. Vous allez recevoir le fouet car j’en simplement envie et que vous savez ce qui me fait plaisir.
-Oui, ma Dame. J’ai tant envie de vous faire plaisir.
-Bien sûr que vous en avez envie. Et vous savez pourquoi ?
-Non, ma Dame.
-Parce que, répliqua t-elle, vous êtes taillés de la plus belle étoffe et qu’au fond de vous, vous avez toujours rêvé d’être un esclave de plaisir.
-Ma Dame, je vous adore.
-Bien sûr que vous m’adorez. Mais maintenant vous allez me donner les vraies preuves de votre soumission. »
Disant cela, elle alla vers sa commode et en sortit un battoir doré incrusté de pierreries. Il était souple. Puis, elle prit un phallus de cuir, agrémenté de rubans. Involontairement, il fronça les sourcils, voulut mettre une main devant sa bouche mais se retint. Il connaissait ces objets, bien sûr, pour l’avoir utiliser des milliers de fois, pour lui-même, cela lui faisait un peu peur. Il craignait la douleur infligée mais surtout l’humiliation.
« Venez ici, mon doux chéri. Que je vous prépare convenablement. »
Il s’approcha. Elle le mit sur ses genoux et enfonça dans son anus serré le phallus. Des larmes jaillirent des yeux du Prince. Dame Juliana s’en aperçut et laissa s’échapper un petit rire. Tant d’esclaves à leur début pleuraient de panique, mais aussi d’humiliation à l’idée de savoir ce qui les attendaient, aussi distingués qu’ils fussent et quelques soient leurs rangs hiérarchiques.
« Ah ! Vous n’avez pas l’habitude et pourtant il vous faudra la prendre. »
Puis, comme pour souligner ses dires, elle le frappa sèchement de sa main libre. Son autre main faisait aller et venir le phallus. Le Prince ne put retenir un gémissement.
« Tenez-vous tranquille. Réprimanda gentiment mais fermement Dame Juliana. Vous êtes désormais mien, au bout de cette bite de cuir, totalement mien, et vous allez toujours vous empresser de m’obéir, me faire plaisir.
-Oui, ma Dame. Répondit faiblement le Prince au travers de ses larmes.
-Tout ce que vous ordonniez à vos esclaves passés, vous allez l’exécuter. »
Le Prince se sentit misérable. Il se rappela alors les première larmes de la Belle, et il sut, il comprit vraiment ce qu’un esclave éprouvait au début de son apprentissage. Puis ils devenaient magnifique, dociles et succulents. Mais lui, parviendrait-il à atteindre cela ? Cela lui semblait relever de l’exploit.
Pendant ce temps, Dame Juliana avait prit la battoir et lui administrait une volée de fessée presque brutales, mais elle savait qu’elle devait se montrer implacable pour l’apprentissage du Prince. Soudain, elle sentit qu’il allait jouir, elle stoppa net ses fessées, au grand désappointement du Prince.
« Maintenant, Prince, allez voir votre mère, sa Majesté la Reine et dîtes lui que vous vous voulez m’épouser.
-Oui, ma Dame. »
Elle retira le phallus, baisa son front en signe d’assentiment et sortit. Le Prince endura une nouvelle torture, celle du désir inassouvi. Quel bonheur il savait lorsqu’elle l’autoriserait à lécher son petit sexe ! Ah oui ! La douleur revint à blanc chauffé sa queue dressée, pantelante de désir.
Il se rhabilla et alla dans les appartements de sa mère. Cette dernière était assise sur son lit, en train de lire.
« Mon fils ! S’exclama t-elle. Qu’est-ce qui t’amène à cette heure-ci ?
-Je vous dérange peut être.
-Mais non. Tu es toujours le bienvenu.
-Je suis venu vous faire une requête.
-Laquelle ?
-Je souhaiterai épouser Dame Juliana. »
La Reine demeura interdite, sur le coup de la surprise. Elle le regarda et soupira. Ce moment, elle l’avait autant souhaité que redouté. L’impression de perdre son petit garçon pour le jeune Roi qu’il était destiné à devenir.
« C’est un très bon choix. Sourit-elle enfin. Il est vrai que j’aurai préféré te voir épouser une Princesse de très haut rang, mais c’est le choix de ton cœur et je te connais. Tu as besoin d’oublier la Princesse Belle, devenue par son mariage, la Reine Belle. C’est accordé. Ce soir, au repas, je t’autorise à annoncer tes fiançailles avec Dame Juliana.
-Merci Mère, je suis si heureux.
-Moi aussi. » Conclut la Reine en songeant que devenu Roi, elle pourrait se consacrer entièrement à ses plaisirs favoris, tout en épaulant son fils.

Quelques mois plus tard, tout le château se préparait joyeusement au mariage du Prince Héritier Fabien et de Dame Juliana. La Reine Belle et le Roi Laurent furent naturellement conviés. Pour eux, ce fut une grande émotion de retourner sur les lieux où ils avaient fait leurs apprentissages érotiques. De revoir les têtes familières. Ils avaient convenu de rien dévoiler de leurs jeux personnels. Belle ne tenait pas à ce que d’autres que son cher Laurent vinrent à se mêler de leurs jeux. Sur places, ils pourraient toujours demander des esclaves pour les divertir.
En entrant dans la Grande Salle, ils se regardèrent en souriant. Cela leur rappelait tant de souvenirs coquins. Belle se lova contre son époux et lui murmura :
« Cette Salle me rappelle à quel point je vous aime.
-Moi aussi mon petit chat. »
Ils rirent, leurs regards complices trahissaient un amour qui, lorsque Dame Juliana les vit, la rendit presque triste.
« Roi Laurent, Reine Belle ! S’exclama t-elle. Je suis si heureuse de vous revoir.
-Mais nous aussi, répondit Laurent. Cela fait un peu bizarre de revenir ici. C’est comme revenir à la maison. »
Dame Juliana ne put proférer autre chose que le Prince Héritier se présenta.
« Roi Laurent, quel honneur de vous revoir. Et vous aussi, Reine Belle. »
Belle se troubla légèrement à la vue de son ancien instructeur. Elle sourit à la pensée que cet homme, elle avait voulu le servir toute sa vie alors qu’elle ne l’aimait pas, enfin pas comme Laurent.
« Ma chère, reprit Juliana. Je souhaiterai discuter avec vous pendant que nos moitiés respectives discutent de leur côté.
-Avec plaisir. »Répondit gracieusement Belle.
Elles allèrent s’assoire sur un banc de pierres dans le jardin pendant que Dame Juliana commanda à des esclaves de leur servir du vin.
« Je suis si heureuse de vous revoir. Vous êtes si métamorphosée. Pourquoi êtes-vous partie du château ? Demanda t-elle en faisant allusion à l’inexplicable rébellion de Belle.
-Je voulais de nouvelles sensations. Et puis, j’ai éprouvé la passion pour le Prince Tristan. Mais au fait, que devient-il ?
-Il est toujours ici, il appartient à Nicolas le Chroniqueur de la Reine.
-Je souhaiterai le revoir. Après tout, c’est avec lui et Laurent que nous avons vécu le principal de nos aventures.
-Ce ne sera aucun problème. Mais dîtes-moi, chère amie, votre cœur semble enfin capturée ? »
A ces mots la Belle rougit magnifiquement. L’espace d’un instant, elle songea qu’elle n’avait pas rougi de cette façon depuis tellement longtemps.
« Oui. Vous savez la morale de tout cela ?
-Non.
-L’amour est la pire captivité et la plus dénuée d’espoir. Et pourtant j’aime Laurent à l’affolement. Mon cœur lui appartient. Ce n’est pas seulement mon mari, c’est aussi le meilleur des amants, il me rend heureuse, même si toute mon existence, c’est dans ses yeux, dans son corps et dans son cœur que je la vois. »
La Belle, en parlant regardait rêveusement le ciel, dans quelque espoir de trouver une libération à ses supplices mais, à sa surprise, fut heureuse de ne pas en trouver.
Dame Juliana sentit une tristesse l’envahir. Non pas une tristesse, mais une nostalgie. Ah ! L’amour, ce mot la faisait rêver. Elle n’avait jamais aimé et elle se mariait. Elle était sûre d’aimer le Prince Héritier. Oui, elle sentait toute son appartenance à lui, c’était si doux.
« Quel divertissement souhaiteriez-vous participer ? »
La Belle émit un petit rire.
« Mon préféré est celui du Labyrinthe de la Chasse. Je n’y ai jamais participé mais que cela doit être amusant. »

La journée se passa agréablement. Dame Juliana resta avec Reine Belle durant les festivités. Le lendemain était la cérémonie de mariage. Le matin, Dame Juliana se présenta dans la chambre du Prince. Elle avait amené quelques babioles.
« Bonjour, mon chéri. »
Le Prince, aussitôt, se précipita à quatre pattes pour baiser la pantoufle de Dame Juliana.
« Bonjour, ma Dame. »
Celle-ci le releva et l’embrassa voracement, en comprimant brutalement son organe en érection.
« Je suis venue vous préparer convenablement pour cette journée, jusqu’à je puisse vous avoir pour la couche royale. »
Disant cela, elle sortit d’une petite bourse de velours deux pinces dorées. Elle les crocheta aux tétons du Prince. Elle le sentit frissonner et cela la fit sourire.
« Ce n’est qu’un début, mon amour. » Poursuivit-elle.
Puis, elle sortit un phallus de cuir avec, à la base, un anneau auquel pendait une chaîne dorée avec un anneau plus large que le précédent. Elle enduit le phallus d’une potion irritante après avoir enfilé l’anneau large sur le sexe dressé du Prince. Puis, d’un geste sûr, elle enfonça profondément le phallus dans l’anus du Prince. Ce dernier gémit.
« Oui, murmura t-elle, tout ceci n’est destiné qu’à vous faire sentir votre pleine et entière appartenance à moi. Maintenant, habillez-vous. Ce soir, je vous battrai et ensuite, j’enlèverai tout cela.
« Ma Dame, je vous appartiens, et je suis le plus heureux des hommes.
-Moi aussi, susurra Dame Juliana. A compter de ce jour, nous serons si heureux que rien nous sauvera l’un de l’autre. »
A ce moment, elle comprit les mots de la Belle. L’irruption de l’amour, le plaisir le terrifiant mais le plus agréable venait d’entrer dans son cœur.
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