Ailleurs sur Terre / somewhere else on Earth
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Disclaimer:
Tous les personnages de cette histoire sont fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des faits existants ou ayant existés serait pure coïncidence.
Ailleurs sur Terre / somewhere else on Earth
Elle reprit sa respiration, un sourire satisfait sur son jolie visage. Son coeur battait fort. Son sang était saturée d’adrénaline et d’endorphine. Machinalement, ses doigts s’attardaient délicatement sur son sexe encore très sensible. Pour un peu elle recommencerait. Elle commençait à somnoler quand une sourde frustration s’infiltra dans ses pensées. La masturbation, ça va un moment, mais malgré la complicité indéfectible de son vibromasseur chromé, elle s’ennuyait un peu.
Elle se leva, fit d’ailleurs tombé l’appareil mentionné avant, et se dirigea vers la salle de bain. Elle prit une longue douche pour se détendre. Une fois revenu de ses émotions, fraîche et pimpante, elle retourna dans sa chambre pour y remettre un peu d’ordre. Elle chercha un instant son complice métallique, fouillant sous son lit, ses fesses nues magnifiques pointées vers le ciel. En s’extirpant de sous son couchage, elle croisa son reflet des yeux dans le grand miroir de son armoire. Les cheveux courts, châtain foncé, encore humides, entourant un visage doux où siégeaient deux yeux rieurs et clairs. Elle se vit ainsi, cambrée, sa peau bronzée contrastant joliment avec le blanc de la couette et du tapis. Ses seins fermes et menus étaient un peu écrasés sur ce tapis, n’en prenant que plus d’ampleur. Son dos s’arrondissait dans une courbure qui se terminait par un tatouage tribal juste en haut des fesses qu’elle avait fort belles. Ses jambes un peu écartées laissaient ainsi apercevoir les lèvres de son sexe épilé. Cuisses lisses, mollets galbés... Elle se trouva fort désirable ainsi et commença à imaginer ce qu’un homme ferait s’il entrait maintenant. Et aussi ce qu’elle ferait si un autre homme était déjà présent, là sur le tapis. Instinctivement, sa main se porta entre ses cuisses, commença à entrouvrir les lèvres de ce sexe impatient. Elle se ravisa, fini son rangement et s’habilla. Elle dénicha dans son armoire une robe de coton écru, dont la fente à l’arrière arrivait juste sous les fesses. Le décolleté se cachait derrière un laçage qui ne demandait qu’à être défait. Elle ne prit pas la peine de mettre de dessous, l’idée même de savoir qu’elle était nue en dessous l’émoustillait au plus haut point.
Une paire de sandale de cuir aux pieds, un sac sur l’épaule et deux tours de clés plus tard, elle descendit rapidement les marches de l’escalier étroit qui la menait dans la rue. Elle savait où se rendre. Son ami Luc, un de ses amants en fait, était en ville aujourd’hui. Elle se souvenait qu’en un temps pas si lointain, il s’en était fallu de peu qu’il se fasse une partie à trois avec l’un des copains anglais du dit Luc, un certain John qu’elle avait trouvé très à son goût. Malheureusement, la grippe avait saisi Luc le jour J, le rendant indisponible pour tout expérience triolique. Elle avait néanmoins testé l’inventivité érotique de John qui était depuis retourné dans la perfide Albion.
Elle avait reçu 2 jours plus tôt un sms laconique : “ John présent 2 jours dès mardi. Souhaite te revoir. Moi aussi. Bizzzz”. Et le hasard faisant toujours bien les choses, nous étions mardi. C’est donc d’un pas décidé qu’elle se dirigea vers l’appartement de son ami Luc, dans le 4e arrondissement. La foule était dense dans cette zone de la capitale en cette fin de mois de juin assez chaud. Mélange mouvant de touristes qui quittaient la place de la Bastille en longeant le quai du port de l’arsenal et parisiens trop pressés pour voir encore la beauté du site. Ses pas décidés l’avaient amenée au pied de l’immeuble typique du boulevard Bourdon. Un coup déterminé sur la sonnette de l’interphone. Un grésillement puis la voix de John. Si douce et calme, avec cette pointe d’accent craquant.
- Oui ? Qui c’est ?
- Violette.
- Oh ! Super Monte !..... Non, attends, bouge pas, on descend avec Luc ! So glad you came !
- ... Thanks. Hurry up !
Elle n’attendit pas longtemps. Moins de deux minutes plus tard, les deux hommes étaient devant elle. Un grand, carré à l’air intello et un plus petit, sec, mâchoire carré et air canaille, look de baroudeur. Luc le grand et petit John comme elle les avait surnommés. Luc, avec sa queue de cheval blonde et ses petites lunettes était un véritable paradoxe. Il avait la carrure d’un athlète mais se consacrait à des études de rat de bibliothèque. S’il avait été taillé comme John, qu’il dominait de presque une tête, il serait passé pour un nerd ! John, short en toile et chemise ouverte, sandales de randonnées aux pieds ne ressemblait qu’à lui même. Les cheveux en brosse plus que courte, une barbe de trois jours, ses yeux marrons observaient constamment ce qui l’entourait, il avait l’assurance tranquille de ceux qui ont beaucoup voyagé. Elle les serra contre elle et leur posa à chacun un long baiser sur les lèvres.
- Vous êtes très beau les gars ! Où on va ?
- Tu es splendide ! Tourne un peu que je te regarde ! demanda John, ravit de l’accueil.
Elle s’exécuta bien volontiers et termina son tour par une petite révérence ironique, d’autant plus amusé quand elle vit son air mi-gourmand mi-assommé par ce qu’il venait de voir. Luc, qui commençait à bien connaître les trucs de Violette, rit sous cape et attrapa le bras de la jeune femme pour l’entraîner vers la place toute proche.
- Nous avons faim ! s’exclama-t-il de sa voix de basse profonde. Et vu l’heure, nous supposons que toi aussi. Même si tu t’es levée tard, ce qui ne m’étonnerai pas te connaissant, tu nous accompagne. Ensuite, on verra.
- ça me va très bien ! Allez, viens John. Dit-elle en lui tendant son bras libre.
Il s’y agrippa bien volontiers et ils partirent d’un pas alerte, la belle au milieu de ses deux chevaliers servants, elle les tenant par la taille, Luc une main sur son épaule, John sur sa hanche. Ils investirent de leurs joie partagée de se retrouver et de leurs rires de mômes un restaurant calme en ce début d’après-midi. Assis en rond sur une banquette en demi-cercle, ils étaient souvent en contact direct, se touchant les mains, le visage. Elle posait souvent, autant à l’un qu’à l’autre, des bisous plus ou moins sonores, plus ou moins appuyés, sur la joue, la bouche. Eux n’avait de cesse que de lui toucher sa peau, ses épaules nues, ses cuisses même un peu sous la jupe, ses bras... Le serveur, attendri par autant de délicatesse et d’érotisme innocent, leur offrit le café et le digestif. C’est donc un peu ivre qu’ils repartirent du restaurant. Arrivés sur le trottoir, ils se posèrent silencieusement la question qui les préoccupait tous depuis leur retrouvailles au pied de l’immeuble : “on y va ?” C’est elle qui rompit l’hésitation qui commençait à s’installer.
- C’est maintenant ou je rentre chez moi... Lâcha-t-elle avec un sourire mi-candide mi-pervers.
John, un peu désarçonné, commença à bredouiller quelque-chose quand Luc, sans rien dire, repris sa place à la droite de la jeune femme et tendit la main vers son ami. Il l'attrapa après une demi-seconde d’hésitation et pris ce point d’appui moral pour se poster de l’autre côté de Violette et lui aussi reprendre la place qu’il occupait à l’aller. Ils firent le tour par l’autre côté du canal Saint-Martin et se retrouvèrent finalement devant la lourde porte. Presque à regret, Luc lâcha l’épaule de Violette pour attraper ses clés et ouvrir la porte. John en profita pour attirer la jeune femme contre lui et l’embrasser plus longuement que les simples petits baisers qu’ils échangeaient depuis leur retrouvailles tout à l’heure. Elle répondit volontiers à son étreinte tout en réussissant à leur faire passer le pas de la porte. Ils étaient maintenant dans un sombre hall d’entrée, à la parisienne. Il se dirigèrent vers la porte intérieure, vitrée celle-ci. Un déclic, le “buzz” de l'ascenseur qui descendait vers eux, le “clac” sec de la vieille porte qui s’ouvre et les voilà serrés dans l’étroite cabine, objectif le septième étage. Luc attira Violette contre lui. “ à mon tout maintenant” et l’embrassa lui aussi avec plus de fougue. Elle tendit ses fesses vers John qui était derrière elle. Il glissa une main à peine hésitante de son dos vers ses fesses, s’insinua par la fente. Il ne fut pas surpris de toucher tout de suite ses fesses, il l’avait vu quand elle avait fait sa coquette avant qu’ils aillent manger. En revanche il fut surpris de ne rencontrer aucun autre obstacle de tissus avant de caresser sa peau. Pas de slip, ni même de string. La deuxième chose surprenante fut la facilité avec laquelle il put glisser deux doigts en elle. Elle n’était pas humide, elle était trempée. Elle gémit, raffermissant son étreinte sur Luc quand il fit aller et venir ses doigts en elle. Luc pour sa part, voyant ce que son ami faisait, entreprit de défaire le laçage provocant du décolleté de la miss. Il n’eut pas le temps de caresser ses seins, la porte s’ouvrait, le palier du septième était heureusement pour eux désert tant la scène qu’ils offraient était sans équivoque. Violette suspendue au cou de Luc, leur bouche rivées, lui la main dans son décolleté, elle cambrée pour mieux offrir ses fesses à John dont une main s’activait entre ses jambes, l’autre maintenant la robe relevée pour lui faciliter la tâche. Ils s’arrêtèrent et rirent de bon coeur tant le bruit de l’ouverture de la porte leur avait fait peur. Après avoir repris leur calme, ils entrèrent dans le tranquille appartement de Luc. La porte tout juste fermée, elle les attrapa tous les deux et les embrassa langoureusement chacun leur tour, caressant leur visage, leur cous... Ils répondirent à ses baisers et quand l’un n’était pas embrassé, il continuait de la déshabiller. Sa robe sur les chevilles, c’est à dire nue, elle s’écarta d’eux, les regarda en souriant et dit :
- Je vais me rafraîchir, profitez-en pour vous mettre à l’aise. Parce que je vous signale que VOUS êtes encore habillés... Je reviens.
Et elle partit dans un sourire. Elle les laissa donc se mettre dans une tenue plus adaptée à ce qu’il prévoyait et passa rapidement sous la douche. Eau fraîche sur sa peau brûlante, elle avait les sens en feu et était plus déterminée que jamais. Les garçons se déshabillèrent bien vite, après que Luc eut fermé les stores de l’appartement, ce qui créait une ambiance tamisé, le soleil filtrant au travers des persiennes. Ils déployèrent le canapé lit dans lequel John dormait et ils attendirent. Peu de temps après, Violette sortit de la salle d’eau, une serviette autour de la taille. Ils s’étaient installés sur le couchage du canapé, Luc presque allongé. Il était glabre, plutôt musclés mais en rondeur, en volume. Ses jambes étaient puissantes, ses fesses à croquer. John, lui arborait une pilosité brune sur le torse, le dos un peu creux, il était tout en muscles longs. Ils était très beau à ses yeux, dans leurs différences, ils se complétaient.
- Alors ? vous êtes prêts ?
Ils acquiescèrent en silence. Elle vint alors vers eux, les fit se lever du lit où ils étaient assis et s’agenouilla devant eux. En les regardant, elle prit leur sexe durcit. Luc avait un sexe un peu plus court que celui de John mais un peu plus épais. Elle le prit en premier dans sa bouche, doucement, alors qu’elle commençait à caresser John. Sa bouche se posa sur le gland, le picora de baisers avant de finalement l’engloutir en entier. Luc posa sa main sur sa tête, autant pour caresser ses cheveux que pour accompagner le mouvement de va et vient qu’elle imprimait maintenant le long de la hampe de son sexe. Rapidement néanmoins, elle prodigua un traitement similaire à John. Celui-ci avait posé la main sur l’épaule de Violette qui léchait consciencieusement le gland puis le sexe en entier. Soulevant la hampe, elle vint lécher un instant les testicules avant de le prendre dans sa bouche d’une seule traite et de faire quelques aller et retour rapides. Elle continua ainsi son manège un instant, passant de l’un à l’autre, variant les rythmes, les succions plus ou moins fortes. À chaque fois, elle fixait celui qu’elle suçait, presque sans cligner des yeux. Les voir tressaillir quand sa langue passait sur un point sensible, quand sa bouche aspirait un peu plus, l’excitait. Elle mouillait, sentait son sexe très chaud et très gonflé. Elle était en train de sucer Luc, avalant son sexe presque en entier, lentement, pressant doucement ses testicules. Il gémissait et finit par dire, dans un murmure presque douloureux.
- Je vais jouir si tu ne calme pas un peu le jeu...
- Alors viens me lécher....
Et elle poussa John sur le lit. Il s’assit confortablement alors qu’elle se positionnait entre ses jambes et recommença à le sucer. Luc, sans plus attendre, plongea son visage vers ce postérieur tendu vers lui. Il la lécha. Il ne se perdit pas en délicatesse, à pleine bouche, il la buvait, plongeait sa langue en elle, aussi profond qu’il le pouvait. Il alternait les coups de langues sur son clitoris hyper sensible et les va-et-vients dans son vagin, pas moins sensible en fait. Elle appréciait d’être ainsi malmenée. Depuis leur arrivée dans l’appartement, elle avait beaucoup donné et rien reçu, aussi l’attaque “frontale” de Luc sur son sexe n’était pas pour lui déplaire. Elle savait, en plus, qu’il était capable de beaucoup plus de finesse. Luc avait décidé d’investir ainsi son amie pour que John et lui ne craque pas avant elle. Il connaissait son appétit sexuel et savait qu’elle pouvait prendre son pied plusieurs fois avant de demander grâce. Ils avaient beau être deux, il fallait qu’elle jouisse aussi, et vite, sinon ils seraient sur les rotules bien avant elle... Il se concentra donc sur son plaisir à elle. Sa langue plantée dans son sexe, il stimulait son clitoris d’un index précis. De son autre main, il caressait son anus du bout du pouce. Elle roulait du bassin, essayant d’aller au devant de ces attouchements pour les intensifier. Elle se concentrait néanmoins sur John. Ou plutôt sur sa queue. Lui restait passif, ne la touchant qu’à peine. Elle s’activait de la bouche sur la hampe du sexe, montant et descendant, s’aidant de la main. Elle le branlait autant qu’elle le suçait. Elle était bien, sur un nuage de luxure, son corps assailli et assaillant.
Elle avait maintenant envie de rentrer dans le vif du sujet. De plus, Luc qui s'acharnait sur son clitoris menaçait ferme de la faire décoller un peu plus vite que ce qu’elle voulait, et surtout sans eux. Hors de question. Elle ne voulait pas non plus qu’il soit le premier à la prendre. Son sexe plus court et épais était redoutable. Un vrai plaisir, une sensation puissante à chaque mouvement. Et ce salaud maîtrisait très bien son bassin. Non, John serait le premier à l’investir. Elle arrêta de le sucer, se redressa ; arrêtant par la même le travail de sape de Luc sur son intimité ; et les regarda, un peu goguenarde.
- Et bien messieurs, belle immoralité !... Allez toi, l’anglais, voyons ce que tu vaut comme cavalier... Luc, installe toi. Cette fois, je te termine !
Interloqués, mais seulement quelques fractions de secondes, les deux garçons se regardèrent. Puis ils sourirent et obéirent aux ordres de la maîtresse des opérations. Luc s’assit, adossé au canapé et John se plaça derrière Violette. Il caressa un court instant de la paume de la main son sexe ouvert et plus que trempé. Instinctivement, elle se colla contre cette main qui la touchait. Dans le même temps, elle plongea sur l’engin au garde à vous de Luc. Sans attendre plus elle l’engloutit aussi loin qu’elle le put et le suça fort et profondément tout en le branlant de ses doigts habiles. John, derrière, s’introduit sans difficulté, s’engageant de manière déterminée jusqu'à la garde. Elle commença à trembler sur ses genoux mais ne s’arrêta pas. Elle continua de sucer son ami qui avait fermé les yeux, accompagnait de sa main sur sa tête les mouvements qu’elle faisait. Il faisait tout son possible pour tenir mais la bouche de Violette était chaude et très douce, chaque fois qu’elle remontait, sa langue tournait sur la pointe de son gland, envoyant des décharges d’adrénaline dans tout son corps, chaque fois qu’elle redescendait, elle l’aspirait, l'électrisant encore plus. John s’activait doucement, la tenant par les hanches. Il variait les angles pour que tout son sexe soit stimulé. Et effectivement les allés et venues la faisait défaillir, elle sentait son corps se tendre à chaque fois qu’il bougeait. Lui sentait son vagin commencer à se contracter, signe de l’approche du plaisir. Il humecta alors consciencieusement son pouce et le fit entrer dans l’anus déjà presque ouvert. Se fut le signal. Violette projeta violemment son bassin vers l’arrière, plusieurs fois, de manière saccadée alors que l’orgasme explosait en elle. Elle aspira une fois de plus le sexe de Luc qui n’en pouvait plus et se répandit en long jets chauds dans sa bouche. Ils tremblaient tous les deux de ce plaisir intense qui venait de les faucher quand John à son tour jouit en elle, dans un son rauque, guttural, qu’il laissa filtrer entre ses dents serrées.
Ils s’effondrèrent en même temps sur le lit, là où ils se trouvaient, incapables de se déplacer. John, machinalement, caressait les fesses de Violette en regardant le plafond. Luc avait le bas ventre agités de convulsions brèves, retour d’adrénaline et de plaisir. Violette, elle, était allongée sur le côté, les bras ramenée contre sa poitrine qui se soulevait au rythme rapide de sa respiration pas encore retrouvée. Elle souriait, les yeux dans le vague, heureuse de ce qui venait de se passer... Et en voulait encore...
En rampant à moitié sur le lit, elle vint se lover contre Luc, à présent apaisé. Ils s’enlacèrent et commencèrent à se bécoter gentiment. Elle lui caressait le dos. Il arrangeait ses cheveux, enlevant ses courtes mèches de devant ses yeux. Ils se frottaient l’un contre l’autre et finalement ; elle réussit à masquer son sourire de satisfaction ; elle sentit son sexe reprendre force et volume contre sa cuisse. Il venait d’agripper ses fesses quand elle passa une jambe sur sa hanche. Délicatement, en l’embrassant, elle saisit son membre érigé et le guida en elle. Il poussa de son bassin. Ils étaient soudés l’un à l’autre. Ils bougèrent mollement, s’amusant plutôt de leur bouche, leur langues emmêlées, lui pivotant son bassin, elle contractant son sexe pour faire doucement pression sur lui. Elle adorait vraiment l’avoir ainsi en elle, “à la cool”. Tous les deux allongés sur le côté, face à face, s’embrassant et se souriant. Ils se caressaient, se touchant du bout des doigts, par moment de toute la main, sur chaque zone sensible de leurs corps. Un téton dressé. Une hanche douce. Une oreille sensible. Un dos musclé... Alors que John était allé boire dans la petite cuisine, Luc attrapa les fesses de Violette et sans grand effort il roula pour la faire passer sur lui. Elle se redressa en s’appuyant sur ses épaules et commença à bouger son bassin de plus en plus intensément. Il accompagnait le mouvement de ses mains et de son bassin. En se redressant un peu plus, elle passa la main derrière elle pour lui attraper la base de son sexe, profondément enfoui en elle. Elle le caressa un instant, fit de même avec ses testicules tendus. John arriva à ce moment. De les entendre d’échauffer depuis la cuisine avait réveillé ses ardeurs et c’est le sexe à nouveau tendu qu’il entra dans le salon. L'apercevant, elle lui fit signe d’approcher. Il vint près d’elle. Ils s’embrassèrent avec fougue. Sans cesser de s’activer sur le pieu de chair en elle, elle prit son sexe en main et le caressa assez vigoureusement. Elle écarta sons visage du sien et lui murmura :
- je te veux dans ma bouche. Maintenant.
Il monta sur le lit et s'installa à genou près d’elle. Elle n’eut qu’à se pencher un peu pour à nouveau le prendre entre ses lèvres. Elle s’empara de son sexe sans subtilité. Elle voulait qu’il jouisse. Elle voulait voir la délicieuse agonie du plaisir sur son visage, ses yeux défaits, comme elle avait vu Luc tout à l’heure. Luc, lui, s’activait en elle. Il tenait fermement ses fesses et la faisait bouger au rythme qu’il voulait. Il adorait cette position, il adorait sentir son sexe si étroitement serré par celui de Violette. Il adorait toutes les sensations qui traversaient son corps depuis quelques minutes. John, contrairement à son habitude, tenait la tête de Violette pendant qu’elle le suçait. Il avait fermé les yeux, la tête renversée en arrière. Il ne revenait pas de l’ardeur avec laquelle elle s’activait sur lui. Cette langue sans arrêt présente, au bout de son gland quand il était presque complètement hors de sa bouche, tout le long de son sexe alors qu’elle l’engloutissait rapidement, l’aspirant littéralement. Il ne revenait pas non plus de la vitesse avec laquelle il se sentit prêt à jouir. Ses testicules était gonflés, presque douloureux. Elle les caressait et sentait qu’ils remontaient, signe avant coureur de l’orgasme. Elle ralentit un peu son rythme pour se concentrer sur son propre plaisir. Celui profond que lui procurait ce sexe en elle, ces frottement sur son clitoris, bientôt un détonateur. Son vagin commençait à se contracter, spasmes du plaisir qui montait en elle, la faisait respirer de plus en plus fort. Elle décida de donner le coup de grâce. Elle se cambra au maximum de se qu’elle pouvait et fit de rapide aller et retour, de haut en bas sur la verge de Luc. Répondant instantanément à ces stimulation, il intensifia le mouvement en s’aidant de ses mains et en bougeant lui aussi son bassin plus fort, le projetant au-devant du sien. Choc de leurs corps. Chocs de leurs plaisirs. Elle jouit en silence, bâillonnée par le membre de John. Elle s’arrêta néanmoins de bouger, planter sur lui, le plus profondément possible. Il jouit quasiment en même temps, serrant les dents, crispé sur ce plaisir qu’il sentait jaillir en elle. Elle reprit un peu ses esprits, rouvrit les yeux et vit John qui la regardait, fiévreux. Sans le quitter du regard, elle recommença à le sucer, de plus en plus vite. Sa main accompagnait sa bouche. Elle vit ses yeux s’agrandir. Puis se fermer. Son sperme, amer, chaud, se répandit dans sa bouche. Longs jets qui la firent frissonner. Un retour de son propre plaisir, elle eut des soubresauts, son bassin agité de mouvements incontrôlés...
...
Après avoir somnolé, enlacés dans le désordre sur le lit, ils se réveillèrent doucement et convinrent de la nécessité de prendre une douche. Alors que Luc préparait les serviettes pour tout le monde, John et Violette allèrent dans la cuisine pour boire. Alors qu’ils retournaient vers la salle de bain, John coinça la jeune femme dans l’encadrement de la porte de la cuisine, il la serra contre lui, l’embrassa et, glissant son majeur entre ses fesses, il lui murmura à l’oreille :
- Il nous reste encore un endroit à explorer mademoiselle...
Et, sans beaucoup de difficultés, il glissa son doigt dans ses fesses, passant la rondelle plissée de son anus. Elle se crispa un peu alors que le plaisir se glissait à nouveau le long de ses reins et remontait dans son dos, sa tête. Elle lui attrapa le visage et força sa langue dans sa bouche. Ils se détachèrent de cette étreinte aussi rapide qu’intense et se dirigèrent en silence vers la salle de bain.
Leurs ablutions furent joyeuses et dispersées, le plancher recevant son compte de mousse et d’eau. Ils se caressèrent autant qu’ils se lavèrent mutuellement, les garçons frottant qui son dos et ses fesses en caresses insistantes, qui ses seins et son sexe de manière non moins insistante. Violette savonna avec attention les sexes des garçons qui perdirent bien vite leur flaccidité retrouvée pour une vigueur de bon aloi. Ils se séchèrent ensuite puis, à nouveau dans un corps à corps confus et caressant, se retrouvèrent allongés sur le lit déployé au milieu du salon. Ils s’y laissèrent tomber dans un éclats de rire franc, joyeux. L’après-midi touchait à sa fin, la circulation sur le quai de Seine s’intensifiait alors que les gens commençait à regagner leur domicile. Luc, allongé sur le dos, attira Violette à lui pour l’embrasser longuement. Elle répondit à ses lèvres douces avec une douceur retrouvée. Ils se picorèrent la bouche, le cou tranquillement alors que John, à côté de la jeune femme, commença à lui caresser les fesses. Il avait depuis le milieu de leurs ébats construit une idée fixe. Il voulait prendre ses fesses. Il ne savait pas si elle pratiquait ou pas l’amour par cette voie là, mais lui aimait ça. Et il se vantait d’y avoir convertit, par sa douceur et sa délicatesse, les plus réfractaires de ses partenaires. Violette, avait essayé une fois ou deux mais sans grande conviction ni sans y avoir retiré beaucoup de plaisir. Mais là, John semblait décidé, elle, après ce qu’ils venaient de vivre, n’envisageait pas de jouer les rabat-joies... Et puis les quelques introduction de doigts que John avait pratiqué l’avait rendue... toute chose. Électrique en fait. Elle voulait savoir. Pour l’heure, il glissait ses doigts sur les lèvres de son sexe et sur son anus après avoir un moment caressé ses fesses. Elle devenait de plus en plus humide à mesure qu’il passait et repassait ses doigts. Plus chaude aussi et surtout plus ouverte. Elle restait passive, allongée sur le ventre, à moitié sur Luc qui lui caressait les cheveux, elle avait allongé sa tête sur son torse. Instinctivement, ses jambes s’étaient écartées, elle avait cambré ses reins. tout son corps était tendu vers ces caresses lentes et précises, terriblement insistantes. Elle voulait qu’il la pénètre de ses doigts, peu importait où, mais il fallait qu’il entre, qu’il cesse ces attouchements sans suite concrète. Tellement excitant mais tellement frustrant en même temps... Il arrêta effectivement. Mais pas pour faire ce qu’elle attendait. Il ne fit rentrer ses doigts, dans aucun de ses orifices impatients. Il se positionna au-dessus d’elle et commença à lécher ses fesses. Sa langue, pointue, glissait sur sa peau, faisant naître de milliers de petites aiguilles de plaisirs électriques dans son corps. Puis sa langue arriva sur le premier orifice. Elle en fit le tour, plusieurs fois, descendit ensuite vers le second. Là encore, aucune intromission. Seulement des passages sur les bords. Comme ces baisers que l’on pose plus sur les joues, mais pas encore sur les lèvres. Si près. Elle gémissait déjà, essayant de le forcer à des contacts plus direct par des mouvements de son bassin. Mais il tenait bon, continuait d’appliquer sa tactique de l’émoustillage. Enfin, alors que sa langue faisait encore des tours humides autour de l’anus, il glissa directement trois doigts dans son vagin. Il y rentrèrent si facilement, si profondément qu’elle en eu le souffle coupé. Elle se redressa sur ses coudes et recommença à embrasser Luc qui y répondit avec fougue. Ensuite, se fut son anus qui fut investit, par cette langue si pointue, si douce. Il humecta copieusement cet anneau de chair avant d’y mettre deux doigts qu’il venait de sortir du sexe brûlant. Sa langue y plongea, pour qu’il ne reste pas inoccupé.
Alors que Luc et Violette s’embrassait sans relâche, John continuait son oeuvre sur le postérieur de cette dernière. Son sexe puis ses fesses étaient alternativement investit de deux ou trois doigt puis de la langue. Sentant enfin qu’elle était prête, John la fit s’allonger sur le côté. Elle lâcha donc Luc pour un instant, celui-ci se mettant également sur le côté, caressant son visage. John avait attrapé un tube de lubrifiant, il s’en oignit le sexe et vint se mettre derrière elle. Doucement, il posa son gland contre la rondelle de ses fesses et poussa. Sans beaucoup de difficulté, il la pénétra ainsi, avançant dans ses entrailles centimètre par centimètre. Elle avait fermé ses yeux, s’était accroché au bras de Luc, mais aucune douleur ne vint, seulement une chaleur, de plus en plus présente. Celle du plaisir. Quelque chose de nouveau se passait dans son corps. Elle ne bougeait toujours pas, laissant son amant faire les mouvements. Lents. Doux. Plus le plaisir l’envahissait, plus elle accompagnait les mouvements de ce sexe en elle. Elle ouvrit finalement les yeux, vit Luc qui la contemplait, le regard plein de la luxure qu’elle imaginait dans ses yeux à elle également. Elle l’attira contre elle, l’embrassa à nouveau. Contre son ventre, elle sentit son sexe pulser de désir. Elle lui murmura :
- Je veux te sucer, viens.
Il se redressa donc et présenta son membre durcit devant sa bouche. Elle le lécha, le suça, l’aspira avec ferveur mais sans violence, sans empressement. John bougeait toujours au même rythme, attentif à elle, à son plaisir. C’est doucement qu’il était entré, c’est doucement qu’il voulait la faire jouir. De plus en plus à l’aise, de plus en plus envahit par le plaisir, elle en voulait plus. Elle arrêta de sucer Luc, le fixa droit dans les yeux et lui dit.
- Prends moi.
Il vint se placer contre elle, allongé lui aussi sur le côté, face à elle. Il saisit sa jambe et la remonta sur sa hanche. Elle s’agrippa à ses épaules. S’aidant à peine d’une main, il guida son sexe en elle et la pénétra en poussant de son bassin. Engagés tous les deux profondément en elle, les deux hommes restèrent un moment immobiles. Ce fut elle qui bougea. Elle attrapa les fesses de Luc pour le faire bouger en elle et dans le même temps poussa ses fesses vers john pour que lui aussi se remette en action. Suivant son rythme, ils s’activèrent donc et la prirent. D’abord coordonnées, leurs mouvement furent rapidement désordonnés, obsédés qu’ils devenaient de ce plaisir fou qui naissait dans leurs dos. Elle ne s’était jamais autant sentit comblées. Ses mouvements aussi étaient fous, chaotiques. Elle perdait pied, sentait arriver un orgasme monstrueux, énorme, quelque chose d’ignoré jusqu’alors. John, concentré sur ses mouvements fut le premier à jouir. Il projeta son bassin contre ses fesses quand il explosa en elle. Agrippé à ses hanches, il poussa plusieurs grognements qui ponctuèrent ses éjaculations. Alors qu’il s’enfonça une dernière fois en elle, la vague de son orgasme la cueilli en plein vol. Elle poussa un seul cri puis resta de longues secondes sans respirer. Ce fut la jouissance de Luc qui la fit revenir un peu, les longs jets chauds en elle ne faisant qu’amplifier les vagues de son premier orgasme. L’espace d’une seconde, ils eurent l’impression de ne plus être sur Terre. Ils flottaient ensemble dans la jouissance, unis par le plaisir qu’ils venaient de se donner tous les trois.
Ce n’est qu’un peu plus tard qu’il reprirent conscience du monde qui les entouraient. Ils passèrent de longues minutes à mutuellement se caresser le visage, les mains, les bras, à s’embrasser, heureux de ce qu’ils venaient de vivre ensemble. La rue était toujours aussi bruyante. Le soleil baissait sur les toits parisiens. Ils était temps pour eux de se restaurer copieusement, la journée avait été chaude, la nuit promettait de l’être tout autant, Violette avait déjà dans l’idée de les sucer l’un après l’autre, puis les deux en même temps, avant que Luc aussi ne prennent ses fesses d’assaut...
Elle se leva, fit d’ailleurs tombé l’appareil mentionné avant, et se dirigea vers la salle de bain. Elle prit une longue douche pour se détendre. Une fois revenu de ses émotions, fraîche et pimpante, elle retourna dans sa chambre pour y remettre un peu d’ordre. Elle chercha un instant son complice métallique, fouillant sous son lit, ses fesses nues magnifiques pointées vers le ciel. En s’extirpant de sous son couchage, elle croisa son reflet des yeux dans le grand miroir de son armoire. Les cheveux courts, châtain foncé, encore humides, entourant un visage doux où siégeaient deux yeux rieurs et clairs. Elle se vit ainsi, cambrée, sa peau bronzée contrastant joliment avec le blanc de la couette et du tapis. Ses seins fermes et menus étaient un peu écrasés sur ce tapis, n’en prenant que plus d’ampleur. Son dos s’arrondissait dans une courbure qui se terminait par un tatouage tribal juste en haut des fesses qu’elle avait fort belles. Ses jambes un peu écartées laissaient ainsi apercevoir les lèvres de son sexe épilé. Cuisses lisses, mollets galbés... Elle se trouva fort désirable ainsi et commença à imaginer ce qu’un homme ferait s’il entrait maintenant. Et aussi ce qu’elle ferait si un autre homme était déjà présent, là sur le tapis. Instinctivement, sa main se porta entre ses cuisses, commença à entrouvrir les lèvres de ce sexe impatient. Elle se ravisa, fini son rangement et s’habilla. Elle dénicha dans son armoire une robe de coton écru, dont la fente à l’arrière arrivait juste sous les fesses. Le décolleté se cachait derrière un laçage qui ne demandait qu’à être défait. Elle ne prit pas la peine de mettre de dessous, l’idée même de savoir qu’elle était nue en dessous l’émoustillait au plus haut point.
Une paire de sandale de cuir aux pieds, un sac sur l’épaule et deux tours de clés plus tard, elle descendit rapidement les marches de l’escalier étroit qui la menait dans la rue. Elle savait où se rendre. Son ami Luc, un de ses amants en fait, était en ville aujourd’hui. Elle se souvenait qu’en un temps pas si lointain, il s’en était fallu de peu qu’il se fasse une partie à trois avec l’un des copains anglais du dit Luc, un certain John qu’elle avait trouvé très à son goût. Malheureusement, la grippe avait saisi Luc le jour J, le rendant indisponible pour tout expérience triolique. Elle avait néanmoins testé l’inventivité érotique de John qui était depuis retourné dans la perfide Albion.
Elle avait reçu 2 jours plus tôt un sms laconique : “ John présent 2 jours dès mardi. Souhaite te revoir. Moi aussi. Bizzzz”. Et le hasard faisant toujours bien les choses, nous étions mardi. C’est donc d’un pas décidé qu’elle se dirigea vers l’appartement de son ami Luc, dans le 4e arrondissement. La foule était dense dans cette zone de la capitale en cette fin de mois de juin assez chaud. Mélange mouvant de touristes qui quittaient la place de la Bastille en longeant le quai du port de l’arsenal et parisiens trop pressés pour voir encore la beauté du site. Ses pas décidés l’avaient amenée au pied de l’immeuble typique du boulevard Bourdon. Un coup déterminé sur la sonnette de l’interphone. Un grésillement puis la voix de John. Si douce et calme, avec cette pointe d’accent craquant.
- Oui ? Qui c’est ?
- Violette.
- Oh ! Super Monte !..... Non, attends, bouge pas, on descend avec Luc ! So glad you came !
- ... Thanks. Hurry up !
Elle n’attendit pas longtemps. Moins de deux minutes plus tard, les deux hommes étaient devant elle. Un grand, carré à l’air intello et un plus petit, sec, mâchoire carré et air canaille, look de baroudeur. Luc le grand et petit John comme elle les avait surnommés. Luc, avec sa queue de cheval blonde et ses petites lunettes était un véritable paradoxe. Il avait la carrure d’un athlète mais se consacrait à des études de rat de bibliothèque. S’il avait été taillé comme John, qu’il dominait de presque une tête, il serait passé pour un nerd ! John, short en toile et chemise ouverte, sandales de randonnées aux pieds ne ressemblait qu’à lui même. Les cheveux en brosse plus que courte, une barbe de trois jours, ses yeux marrons observaient constamment ce qui l’entourait, il avait l’assurance tranquille de ceux qui ont beaucoup voyagé. Elle les serra contre elle et leur posa à chacun un long baiser sur les lèvres.
- Vous êtes très beau les gars ! Où on va ?
- Tu es splendide ! Tourne un peu que je te regarde ! demanda John, ravit de l’accueil.
Elle s’exécuta bien volontiers et termina son tour par une petite révérence ironique, d’autant plus amusé quand elle vit son air mi-gourmand mi-assommé par ce qu’il venait de voir. Luc, qui commençait à bien connaître les trucs de Violette, rit sous cape et attrapa le bras de la jeune femme pour l’entraîner vers la place toute proche.
- Nous avons faim ! s’exclama-t-il de sa voix de basse profonde. Et vu l’heure, nous supposons que toi aussi. Même si tu t’es levée tard, ce qui ne m’étonnerai pas te connaissant, tu nous accompagne. Ensuite, on verra.
- ça me va très bien ! Allez, viens John. Dit-elle en lui tendant son bras libre.
Il s’y agrippa bien volontiers et ils partirent d’un pas alerte, la belle au milieu de ses deux chevaliers servants, elle les tenant par la taille, Luc une main sur son épaule, John sur sa hanche. Ils investirent de leurs joie partagée de se retrouver et de leurs rires de mômes un restaurant calme en ce début d’après-midi. Assis en rond sur une banquette en demi-cercle, ils étaient souvent en contact direct, se touchant les mains, le visage. Elle posait souvent, autant à l’un qu’à l’autre, des bisous plus ou moins sonores, plus ou moins appuyés, sur la joue, la bouche. Eux n’avait de cesse que de lui toucher sa peau, ses épaules nues, ses cuisses même un peu sous la jupe, ses bras... Le serveur, attendri par autant de délicatesse et d’érotisme innocent, leur offrit le café et le digestif. C’est donc un peu ivre qu’ils repartirent du restaurant. Arrivés sur le trottoir, ils se posèrent silencieusement la question qui les préoccupait tous depuis leur retrouvailles au pied de l’immeuble : “on y va ?” C’est elle qui rompit l’hésitation qui commençait à s’installer.
- C’est maintenant ou je rentre chez moi... Lâcha-t-elle avec un sourire mi-candide mi-pervers.
John, un peu désarçonné, commença à bredouiller quelque-chose quand Luc, sans rien dire, repris sa place à la droite de la jeune femme et tendit la main vers son ami. Il l'attrapa après une demi-seconde d’hésitation et pris ce point d’appui moral pour se poster de l’autre côté de Violette et lui aussi reprendre la place qu’il occupait à l’aller. Ils firent le tour par l’autre côté du canal Saint-Martin et se retrouvèrent finalement devant la lourde porte. Presque à regret, Luc lâcha l’épaule de Violette pour attraper ses clés et ouvrir la porte. John en profita pour attirer la jeune femme contre lui et l’embrasser plus longuement que les simples petits baisers qu’ils échangeaient depuis leur retrouvailles tout à l’heure. Elle répondit volontiers à son étreinte tout en réussissant à leur faire passer le pas de la porte. Ils étaient maintenant dans un sombre hall d’entrée, à la parisienne. Il se dirigèrent vers la porte intérieure, vitrée celle-ci. Un déclic, le “buzz” de l'ascenseur qui descendait vers eux, le “clac” sec de la vieille porte qui s’ouvre et les voilà serrés dans l’étroite cabine, objectif le septième étage. Luc attira Violette contre lui. “ à mon tout maintenant” et l’embrassa lui aussi avec plus de fougue. Elle tendit ses fesses vers John qui était derrière elle. Il glissa une main à peine hésitante de son dos vers ses fesses, s’insinua par la fente. Il ne fut pas surpris de toucher tout de suite ses fesses, il l’avait vu quand elle avait fait sa coquette avant qu’ils aillent manger. En revanche il fut surpris de ne rencontrer aucun autre obstacle de tissus avant de caresser sa peau. Pas de slip, ni même de string. La deuxième chose surprenante fut la facilité avec laquelle il put glisser deux doigts en elle. Elle n’était pas humide, elle était trempée. Elle gémit, raffermissant son étreinte sur Luc quand il fit aller et venir ses doigts en elle. Luc pour sa part, voyant ce que son ami faisait, entreprit de défaire le laçage provocant du décolleté de la miss. Il n’eut pas le temps de caresser ses seins, la porte s’ouvrait, le palier du septième était heureusement pour eux désert tant la scène qu’ils offraient était sans équivoque. Violette suspendue au cou de Luc, leur bouche rivées, lui la main dans son décolleté, elle cambrée pour mieux offrir ses fesses à John dont une main s’activait entre ses jambes, l’autre maintenant la robe relevée pour lui faciliter la tâche. Ils s’arrêtèrent et rirent de bon coeur tant le bruit de l’ouverture de la porte leur avait fait peur. Après avoir repris leur calme, ils entrèrent dans le tranquille appartement de Luc. La porte tout juste fermée, elle les attrapa tous les deux et les embrassa langoureusement chacun leur tour, caressant leur visage, leur cous... Ils répondirent à ses baisers et quand l’un n’était pas embrassé, il continuait de la déshabiller. Sa robe sur les chevilles, c’est à dire nue, elle s’écarta d’eux, les regarda en souriant et dit :
- Je vais me rafraîchir, profitez-en pour vous mettre à l’aise. Parce que je vous signale que VOUS êtes encore habillés... Je reviens.
Et elle partit dans un sourire. Elle les laissa donc se mettre dans une tenue plus adaptée à ce qu’il prévoyait et passa rapidement sous la douche. Eau fraîche sur sa peau brûlante, elle avait les sens en feu et était plus déterminée que jamais. Les garçons se déshabillèrent bien vite, après que Luc eut fermé les stores de l’appartement, ce qui créait une ambiance tamisé, le soleil filtrant au travers des persiennes. Ils déployèrent le canapé lit dans lequel John dormait et ils attendirent. Peu de temps après, Violette sortit de la salle d’eau, une serviette autour de la taille. Ils s’étaient installés sur le couchage du canapé, Luc presque allongé. Il était glabre, plutôt musclés mais en rondeur, en volume. Ses jambes étaient puissantes, ses fesses à croquer. John, lui arborait une pilosité brune sur le torse, le dos un peu creux, il était tout en muscles longs. Ils était très beau à ses yeux, dans leurs différences, ils se complétaient.
- Alors ? vous êtes prêts ?
Ils acquiescèrent en silence. Elle vint alors vers eux, les fit se lever du lit où ils étaient assis et s’agenouilla devant eux. En les regardant, elle prit leur sexe durcit. Luc avait un sexe un peu plus court que celui de John mais un peu plus épais. Elle le prit en premier dans sa bouche, doucement, alors qu’elle commençait à caresser John. Sa bouche se posa sur le gland, le picora de baisers avant de finalement l’engloutir en entier. Luc posa sa main sur sa tête, autant pour caresser ses cheveux que pour accompagner le mouvement de va et vient qu’elle imprimait maintenant le long de la hampe de son sexe. Rapidement néanmoins, elle prodigua un traitement similaire à John. Celui-ci avait posé la main sur l’épaule de Violette qui léchait consciencieusement le gland puis le sexe en entier. Soulevant la hampe, elle vint lécher un instant les testicules avant de le prendre dans sa bouche d’une seule traite et de faire quelques aller et retour rapides. Elle continua ainsi son manège un instant, passant de l’un à l’autre, variant les rythmes, les succions plus ou moins fortes. À chaque fois, elle fixait celui qu’elle suçait, presque sans cligner des yeux. Les voir tressaillir quand sa langue passait sur un point sensible, quand sa bouche aspirait un peu plus, l’excitait. Elle mouillait, sentait son sexe très chaud et très gonflé. Elle était en train de sucer Luc, avalant son sexe presque en entier, lentement, pressant doucement ses testicules. Il gémissait et finit par dire, dans un murmure presque douloureux.
- Je vais jouir si tu ne calme pas un peu le jeu...
- Alors viens me lécher....
Et elle poussa John sur le lit. Il s’assit confortablement alors qu’elle se positionnait entre ses jambes et recommença à le sucer. Luc, sans plus attendre, plongea son visage vers ce postérieur tendu vers lui. Il la lécha. Il ne se perdit pas en délicatesse, à pleine bouche, il la buvait, plongeait sa langue en elle, aussi profond qu’il le pouvait. Il alternait les coups de langues sur son clitoris hyper sensible et les va-et-vients dans son vagin, pas moins sensible en fait. Elle appréciait d’être ainsi malmenée. Depuis leur arrivée dans l’appartement, elle avait beaucoup donné et rien reçu, aussi l’attaque “frontale” de Luc sur son sexe n’était pas pour lui déplaire. Elle savait, en plus, qu’il était capable de beaucoup plus de finesse. Luc avait décidé d’investir ainsi son amie pour que John et lui ne craque pas avant elle. Il connaissait son appétit sexuel et savait qu’elle pouvait prendre son pied plusieurs fois avant de demander grâce. Ils avaient beau être deux, il fallait qu’elle jouisse aussi, et vite, sinon ils seraient sur les rotules bien avant elle... Il se concentra donc sur son plaisir à elle. Sa langue plantée dans son sexe, il stimulait son clitoris d’un index précis. De son autre main, il caressait son anus du bout du pouce. Elle roulait du bassin, essayant d’aller au devant de ces attouchements pour les intensifier. Elle se concentrait néanmoins sur John. Ou plutôt sur sa queue. Lui restait passif, ne la touchant qu’à peine. Elle s’activait de la bouche sur la hampe du sexe, montant et descendant, s’aidant de la main. Elle le branlait autant qu’elle le suçait. Elle était bien, sur un nuage de luxure, son corps assailli et assaillant.
Elle avait maintenant envie de rentrer dans le vif du sujet. De plus, Luc qui s'acharnait sur son clitoris menaçait ferme de la faire décoller un peu plus vite que ce qu’elle voulait, et surtout sans eux. Hors de question. Elle ne voulait pas non plus qu’il soit le premier à la prendre. Son sexe plus court et épais était redoutable. Un vrai plaisir, une sensation puissante à chaque mouvement. Et ce salaud maîtrisait très bien son bassin. Non, John serait le premier à l’investir. Elle arrêta de le sucer, se redressa ; arrêtant par la même le travail de sape de Luc sur son intimité ; et les regarda, un peu goguenarde.
- Et bien messieurs, belle immoralité !... Allez toi, l’anglais, voyons ce que tu vaut comme cavalier... Luc, installe toi. Cette fois, je te termine !
Interloqués, mais seulement quelques fractions de secondes, les deux garçons se regardèrent. Puis ils sourirent et obéirent aux ordres de la maîtresse des opérations. Luc s’assit, adossé au canapé et John se plaça derrière Violette. Il caressa un court instant de la paume de la main son sexe ouvert et plus que trempé. Instinctivement, elle se colla contre cette main qui la touchait. Dans le même temps, elle plongea sur l’engin au garde à vous de Luc. Sans attendre plus elle l’engloutit aussi loin qu’elle le put et le suça fort et profondément tout en le branlant de ses doigts habiles. John, derrière, s’introduit sans difficulté, s’engageant de manière déterminée jusqu'à la garde. Elle commença à trembler sur ses genoux mais ne s’arrêta pas. Elle continua de sucer son ami qui avait fermé les yeux, accompagnait de sa main sur sa tête les mouvements qu’elle faisait. Il faisait tout son possible pour tenir mais la bouche de Violette était chaude et très douce, chaque fois qu’elle remontait, sa langue tournait sur la pointe de son gland, envoyant des décharges d’adrénaline dans tout son corps, chaque fois qu’elle redescendait, elle l’aspirait, l'électrisant encore plus. John s’activait doucement, la tenant par les hanches. Il variait les angles pour que tout son sexe soit stimulé. Et effectivement les allés et venues la faisait défaillir, elle sentait son corps se tendre à chaque fois qu’il bougeait. Lui sentait son vagin commencer à se contracter, signe de l’approche du plaisir. Il humecta alors consciencieusement son pouce et le fit entrer dans l’anus déjà presque ouvert. Se fut le signal. Violette projeta violemment son bassin vers l’arrière, plusieurs fois, de manière saccadée alors que l’orgasme explosait en elle. Elle aspira une fois de plus le sexe de Luc qui n’en pouvait plus et se répandit en long jets chauds dans sa bouche. Ils tremblaient tous les deux de ce plaisir intense qui venait de les faucher quand John à son tour jouit en elle, dans un son rauque, guttural, qu’il laissa filtrer entre ses dents serrées.
Ils s’effondrèrent en même temps sur le lit, là où ils se trouvaient, incapables de se déplacer. John, machinalement, caressait les fesses de Violette en regardant le plafond. Luc avait le bas ventre agités de convulsions brèves, retour d’adrénaline et de plaisir. Violette, elle, était allongée sur le côté, les bras ramenée contre sa poitrine qui se soulevait au rythme rapide de sa respiration pas encore retrouvée. Elle souriait, les yeux dans le vague, heureuse de ce qui venait de se passer... Et en voulait encore...
En rampant à moitié sur le lit, elle vint se lover contre Luc, à présent apaisé. Ils s’enlacèrent et commencèrent à se bécoter gentiment. Elle lui caressait le dos. Il arrangeait ses cheveux, enlevant ses courtes mèches de devant ses yeux. Ils se frottaient l’un contre l’autre et finalement ; elle réussit à masquer son sourire de satisfaction ; elle sentit son sexe reprendre force et volume contre sa cuisse. Il venait d’agripper ses fesses quand elle passa une jambe sur sa hanche. Délicatement, en l’embrassant, elle saisit son membre érigé et le guida en elle. Il poussa de son bassin. Ils étaient soudés l’un à l’autre. Ils bougèrent mollement, s’amusant plutôt de leur bouche, leur langues emmêlées, lui pivotant son bassin, elle contractant son sexe pour faire doucement pression sur lui. Elle adorait vraiment l’avoir ainsi en elle, “à la cool”. Tous les deux allongés sur le côté, face à face, s’embrassant et se souriant. Ils se caressaient, se touchant du bout des doigts, par moment de toute la main, sur chaque zone sensible de leurs corps. Un téton dressé. Une hanche douce. Une oreille sensible. Un dos musclé... Alors que John était allé boire dans la petite cuisine, Luc attrapa les fesses de Violette et sans grand effort il roula pour la faire passer sur lui. Elle se redressa en s’appuyant sur ses épaules et commença à bouger son bassin de plus en plus intensément. Il accompagnait le mouvement de ses mains et de son bassin. En se redressant un peu plus, elle passa la main derrière elle pour lui attraper la base de son sexe, profondément enfoui en elle. Elle le caressa un instant, fit de même avec ses testicules tendus. John arriva à ce moment. De les entendre d’échauffer depuis la cuisine avait réveillé ses ardeurs et c’est le sexe à nouveau tendu qu’il entra dans le salon. L'apercevant, elle lui fit signe d’approcher. Il vint près d’elle. Ils s’embrassèrent avec fougue. Sans cesser de s’activer sur le pieu de chair en elle, elle prit son sexe en main et le caressa assez vigoureusement. Elle écarta sons visage du sien et lui murmura :
- je te veux dans ma bouche. Maintenant.
Il monta sur le lit et s'installa à genou près d’elle. Elle n’eut qu’à se pencher un peu pour à nouveau le prendre entre ses lèvres. Elle s’empara de son sexe sans subtilité. Elle voulait qu’il jouisse. Elle voulait voir la délicieuse agonie du plaisir sur son visage, ses yeux défaits, comme elle avait vu Luc tout à l’heure. Luc, lui, s’activait en elle. Il tenait fermement ses fesses et la faisait bouger au rythme qu’il voulait. Il adorait cette position, il adorait sentir son sexe si étroitement serré par celui de Violette. Il adorait toutes les sensations qui traversaient son corps depuis quelques minutes. John, contrairement à son habitude, tenait la tête de Violette pendant qu’elle le suçait. Il avait fermé les yeux, la tête renversée en arrière. Il ne revenait pas de l’ardeur avec laquelle elle s’activait sur lui. Cette langue sans arrêt présente, au bout de son gland quand il était presque complètement hors de sa bouche, tout le long de son sexe alors qu’elle l’engloutissait rapidement, l’aspirant littéralement. Il ne revenait pas non plus de la vitesse avec laquelle il se sentit prêt à jouir. Ses testicules était gonflés, presque douloureux. Elle les caressait et sentait qu’ils remontaient, signe avant coureur de l’orgasme. Elle ralentit un peu son rythme pour se concentrer sur son propre plaisir. Celui profond que lui procurait ce sexe en elle, ces frottement sur son clitoris, bientôt un détonateur. Son vagin commençait à se contracter, spasmes du plaisir qui montait en elle, la faisait respirer de plus en plus fort. Elle décida de donner le coup de grâce. Elle se cambra au maximum de se qu’elle pouvait et fit de rapide aller et retour, de haut en bas sur la verge de Luc. Répondant instantanément à ces stimulation, il intensifia le mouvement en s’aidant de ses mains et en bougeant lui aussi son bassin plus fort, le projetant au-devant du sien. Choc de leurs corps. Chocs de leurs plaisirs. Elle jouit en silence, bâillonnée par le membre de John. Elle s’arrêta néanmoins de bouger, planter sur lui, le plus profondément possible. Il jouit quasiment en même temps, serrant les dents, crispé sur ce plaisir qu’il sentait jaillir en elle. Elle reprit un peu ses esprits, rouvrit les yeux et vit John qui la regardait, fiévreux. Sans le quitter du regard, elle recommença à le sucer, de plus en plus vite. Sa main accompagnait sa bouche. Elle vit ses yeux s’agrandir. Puis se fermer. Son sperme, amer, chaud, se répandit dans sa bouche. Longs jets qui la firent frissonner. Un retour de son propre plaisir, elle eut des soubresauts, son bassin agité de mouvements incontrôlés...
...
Après avoir somnolé, enlacés dans le désordre sur le lit, ils se réveillèrent doucement et convinrent de la nécessité de prendre une douche. Alors que Luc préparait les serviettes pour tout le monde, John et Violette allèrent dans la cuisine pour boire. Alors qu’ils retournaient vers la salle de bain, John coinça la jeune femme dans l’encadrement de la porte de la cuisine, il la serra contre lui, l’embrassa et, glissant son majeur entre ses fesses, il lui murmura à l’oreille :
- Il nous reste encore un endroit à explorer mademoiselle...
Et, sans beaucoup de difficultés, il glissa son doigt dans ses fesses, passant la rondelle plissée de son anus. Elle se crispa un peu alors que le plaisir se glissait à nouveau le long de ses reins et remontait dans son dos, sa tête. Elle lui attrapa le visage et força sa langue dans sa bouche. Ils se détachèrent de cette étreinte aussi rapide qu’intense et se dirigèrent en silence vers la salle de bain.
Leurs ablutions furent joyeuses et dispersées, le plancher recevant son compte de mousse et d’eau. Ils se caressèrent autant qu’ils se lavèrent mutuellement, les garçons frottant qui son dos et ses fesses en caresses insistantes, qui ses seins et son sexe de manière non moins insistante. Violette savonna avec attention les sexes des garçons qui perdirent bien vite leur flaccidité retrouvée pour une vigueur de bon aloi. Ils se séchèrent ensuite puis, à nouveau dans un corps à corps confus et caressant, se retrouvèrent allongés sur le lit déployé au milieu du salon. Ils s’y laissèrent tomber dans un éclats de rire franc, joyeux. L’après-midi touchait à sa fin, la circulation sur le quai de Seine s’intensifiait alors que les gens commençait à regagner leur domicile. Luc, allongé sur le dos, attira Violette à lui pour l’embrasser longuement. Elle répondit à ses lèvres douces avec une douceur retrouvée. Ils se picorèrent la bouche, le cou tranquillement alors que John, à côté de la jeune femme, commença à lui caresser les fesses. Il avait depuis le milieu de leurs ébats construit une idée fixe. Il voulait prendre ses fesses. Il ne savait pas si elle pratiquait ou pas l’amour par cette voie là, mais lui aimait ça. Et il se vantait d’y avoir convertit, par sa douceur et sa délicatesse, les plus réfractaires de ses partenaires. Violette, avait essayé une fois ou deux mais sans grande conviction ni sans y avoir retiré beaucoup de plaisir. Mais là, John semblait décidé, elle, après ce qu’ils venaient de vivre, n’envisageait pas de jouer les rabat-joies... Et puis les quelques introduction de doigts que John avait pratiqué l’avait rendue... toute chose. Électrique en fait. Elle voulait savoir. Pour l’heure, il glissait ses doigts sur les lèvres de son sexe et sur son anus après avoir un moment caressé ses fesses. Elle devenait de plus en plus humide à mesure qu’il passait et repassait ses doigts. Plus chaude aussi et surtout plus ouverte. Elle restait passive, allongée sur le ventre, à moitié sur Luc qui lui caressait les cheveux, elle avait allongé sa tête sur son torse. Instinctivement, ses jambes s’étaient écartées, elle avait cambré ses reins. tout son corps était tendu vers ces caresses lentes et précises, terriblement insistantes. Elle voulait qu’il la pénètre de ses doigts, peu importait où, mais il fallait qu’il entre, qu’il cesse ces attouchements sans suite concrète. Tellement excitant mais tellement frustrant en même temps... Il arrêta effectivement. Mais pas pour faire ce qu’elle attendait. Il ne fit rentrer ses doigts, dans aucun de ses orifices impatients. Il se positionna au-dessus d’elle et commença à lécher ses fesses. Sa langue, pointue, glissait sur sa peau, faisant naître de milliers de petites aiguilles de plaisirs électriques dans son corps. Puis sa langue arriva sur le premier orifice. Elle en fit le tour, plusieurs fois, descendit ensuite vers le second. Là encore, aucune intromission. Seulement des passages sur les bords. Comme ces baisers que l’on pose plus sur les joues, mais pas encore sur les lèvres. Si près. Elle gémissait déjà, essayant de le forcer à des contacts plus direct par des mouvements de son bassin. Mais il tenait bon, continuait d’appliquer sa tactique de l’émoustillage. Enfin, alors que sa langue faisait encore des tours humides autour de l’anus, il glissa directement trois doigts dans son vagin. Il y rentrèrent si facilement, si profondément qu’elle en eu le souffle coupé. Elle se redressa sur ses coudes et recommença à embrasser Luc qui y répondit avec fougue. Ensuite, se fut son anus qui fut investit, par cette langue si pointue, si douce. Il humecta copieusement cet anneau de chair avant d’y mettre deux doigts qu’il venait de sortir du sexe brûlant. Sa langue y plongea, pour qu’il ne reste pas inoccupé.
Alors que Luc et Violette s’embrassait sans relâche, John continuait son oeuvre sur le postérieur de cette dernière. Son sexe puis ses fesses étaient alternativement investit de deux ou trois doigt puis de la langue. Sentant enfin qu’elle était prête, John la fit s’allonger sur le côté. Elle lâcha donc Luc pour un instant, celui-ci se mettant également sur le côté, caressant son visage. John avait attrapé un tube de lubrifiant, il s’en oignit le sexe et vint se mettre derrière elle. Doucement, il posa son gland contre la rondelle de ses fesses et poussa. Sans beaucoup de difficulté, il la pénétra ainsi, avançant dans ses entrailles centimètre par centimètre. Elle avait fermé ses yeux, s’était accroché au bras de Luc, mais aucune douleur ne vint, seulement une chaleur, de plus en plus présente. Celle du plaisir. Quelque chose de nouveau se passait dans son corps. Elle ne bougeait toujours pas, laissant son amant faire les mouvements. Lents. Doux. Plus le plaisir l’envahissait, plus elle accompagnait les mouvements de ce sexe en elle. Elle ouvrit finalement les yeux, vit Luc qui la contemplait, le regard plein de la luxure qu’elle imaginait dans ses yeux à elle également. Elle l’attira contre elle, l’embrassa à nouveau. Contre son ventre, elle sentit son sexe pulser de désir. Elle lui murmura :
- Je veux te sucer, viens.
Il se redressa donc et présenta son membre durcit devant sa bouche. Elle le lécha, le suça, l’aspira avec ferveur mais sans violence, sans empressement. John bougeait toujours au même rythme, attentif à elle, à son plaisir. C’est doucement qu’il était entré, c’est doucement qu’il voulait la faire jouir. De plus en plus à l’aise, de plus en plus envahit par le plaisir, elle en voulait plus. Elle arrêta de sucer Luc, le fixa droit dans les yeux et lui dit.
- Prends moi.
Il vint se placer contre elle, allongé lui aussi sur le côté, face à elle. Il saisit sa jambe et la remonta sur sa hanche. Elle s’agrippa à ses épaules. S’aidant à peine d’une main, il guida son sexe en elle et la pénétra en poussant de son bassin. Engagés tous les deux profondément en elle, les deux hommes restèrent un moment immobiles. Ce fut elle qui bougea. Elle attrapa les fesses de Luc pour le faire bouger en elle et dans le même temps poussa ses fesses vers john pour que lui aussi se remette en action. Suivant son rythme, ils s’activèrent donc et la prirent. D’abord coordonnées, leurs mouvement furent rapidement désordonnés, obsédés qu’ils devenaient de ce plaisir fou qui naissait dans leurs dos. Elle ne s’était jamais autant sentit comblées. Ses mouvements aussi étaient fous, chaotiques. Elle perdait pied, sentait arriver un orgasme monstrueux, énorme, quelque chose d’ignoré jusqu’alors. John, concentré sur ses mouvements fut le premier à jouir. Il projeta son bassin contre ses fesses quand il explosa en elle. Agrippé à ses hanches, il poussa plusieurs grognements qui ponctuèrent ses éjaculations. Alors qu’il s’enfonça une dernière fois en elle, la vague de son orgasme la cueilli en plein vol. Elle poussa un seul cri puis resta de longues secondes sans respirer. Ce fut la jouissance de Luc qui la fit revenir un peu, les longs jets chauds en elle ne faisant qu’amplifier les vagues de son premier orgasme. L’espace d’une seconde, ils eurent l’impression de ne plus être sur Terre. Ils flottaient ensemble dans la jouissance, unis par le plaisir qu’ils venaient de se donner tous les trois.
Ce n’est qu’un peu plus tard qu’il reprirent conscience du monde qui les entouraient. Ils passèrent de longues minutes à mutuellement se caresser le visage, les mains, les bras, à s’embrasser, heureux de ce qu’ils venaient de vivre ensemble. La rue était toujours aussi bruyante. Le soleil baissait sur les toits parisiens. Ils était temps pour eux de se restaurer copieusement, la journée avait été chaude, la nuit promettait de l’être tout autant, Violette avait déjà dans l’idée de les sucer l’un après l’autre, puis les deux en même temps, avant que Luc aussi ne prennent ses fesses d’assaut...