La femme de son ennemi
folder
French › Comics
Rating:
Adult +
Chapters:
14
Views:
1,514
Reviews:
0
Recommended:
0
Currently Reading:
0
Category:
French › Comics
Rating:
Adult +
Chapters:
14
Views:
1,514
Reviews:
0
Recommended:
0
Currently Reading:
0
Disclaimer:
Spiderman et son univers ne sont pas à moi. Ils appartiennent à Marvel Comics. Je ne gagne pas d'argent par mes écrits.
Intrusion
Michael leva les yeux vers l'entrée du hall. Personne.
Pourtant, il lui avait semblé entr'apercevoir une massive silhouette noire, un homme de haute stature devant la porte vitrée...
il n'avait pas eu la berlue tout de même !
Pris d'un doute, il quitta le confortable fauteuil qu'il avait fait installer derrière son bureau d'accueil et parcourut la pièce du regard. Les murs lambrissés de bois sombre avaient connu des jours meilleurs, mais l'ascenseur était neuf et les marches de l'escalier de pierre mouchetée brillaient de propreté. Il poussa un soupir de contentement. Ce travail tranquille complétait agréablement sa petite retraite d'ancien militaire, et il le faisait bien.
Michael ne s'ennuyait jamais. Il aimait l'ordre et la propreté, ainsi que les contacts humains. Ce job était la meilleure chose qui lui soit arrivée. Il connaissait toutes les habitudes de ses locataires, et seul le petit Parker demeurait un mystère pour lui. Mardi, il l'avait vu renter trois fois dans sa résidence, toujours pressé... la troisième fois, il tenait un mouchoir ensanglanté sur son nez.
Le seul problème était que Michael ne l'avait pas vu sortir. Pas une fois.
Il haussa les épaules. Dix ans plus tôt, il n'aurait pas hésité à mener sa petite enquête.
Aujourd'hui... il aspirait à la tranquillité. Et le petit Parker était un garçon poli et attentionné. Pas le genre à ne pas s'essuyer les pieds avant de prendre l'escalier ou à oublier de lui dire bonjour. Et pour Noël, la femme du jeune homme lui avait même offert une boîte de chocolats. Le petit veinard avait épousé l'actrice Mary Jane Watson. Bien que Michael ne comprenne pas comment un garçon aussi ordinaire avait fait pour ferrer un aussi beau morceau, il devait bien s'avouer qu'il n'avait jamais vu un couple aussi amoureux.
Oui, un vrai veinard, ce petit Parker...
Le grincement d'une latte en bois le fit se retourner brusquement. Personne.
Un petit bruit de verre brisé. Le néon s'éteignit brusquement.
Il se demanda un instant s'il devait dégainer son arme, puis se morigéna : que venaient faire ici ces craintes irrationnelles ?
Depuis quand un paisible petit immeuble résidentiel faisait-il partie des zones dangereuses de New-York ?
Il plissa les yeux afin de s'accoutumer à la pénombre ambiante, et s'aperçut que le lampadaire devant l'immeuble était éteint aussi. Sûrement une surtension dans les câbles électriques alimentant le quartier.
Et pourtant... il n'était pas du genre nerveux, mais ce soir...
ce soir avait quelque chose de spécial. Une atmosphère lourde, oppressante régnait dans le hall, comme si un prédateur invisible attendait tapi dans l'ombre. Il essaya de rire de cette image ridicule, mais ne réussit qu'à produire un petit son étranglé, plus proche du couinement que de l'hilarité.
*Ce foutu vigile ne se décidait pas à partir. Pourquoi n'allait-il pas chercher une nouvelle lampe dans la réserve?
Ah, oui, il avait peur. Les humains avaient parfois ce stupide sixième sens, les avertissant d'un danger. Et Oh! Comme ils étaient dangereux. Ils étaient très, très dangereux. Tant pis pour ce fichu crétin. Ils lui avaient donné sa chance. Ils avaient assez attendu.*
Quelques gouttes de liquide tombèrent aux pieds de Michael. Une fuite d'eau? Mais aucune salle de bains ne surplombait le hall...
L'homme n'eut pas le temps de lever la tête. Une énorme main griffue, d'un noir d'encre, descendit du plafond et recouvrit son crâne.
Un bruit sec. Comme une branche que l'on casse.
Lorsqu'il heurta le sol, Michael était déjà mort.
*Facile, toujours plus facile...
Et maintenant le registre. Appartement 416. M. et Mme Parker. Ils s'est marié, l'idiot. Parfait. Un homme marié a toujours plus à perdre.*
Sans hésiter, la créature enjamba le corps du gardien et fit un bond dans la cage d'escalier. Qui la propulsa au quatrième étage.
Le salon des Parker était douillet, rien à voir avec l'appartement miteux que Peter louait encore deux ans auparavant. Une moquette claire dont ils ne parvenaient pas à distinguer la nuance exacte dans la pénombre étouffait avec à propos le bruit de leurs pas. Le canapé était d'un modèle courant et peu onéreux, mais neuf et bien entretenu. Les murs étaient simplement peints en blanc. Le plus grand luxe du lieu était une jolie baie vitrée donnant sur un petit balcon, avec vue sur Manhattan et l'Empire State Building.
Ils s'approchèrent pour vérifier: les fenêtres étaient coulissantes, mais verrouillées de l'intérieur. Parker était-il à la maison ?
Son sens d'araignée était inopérant contre eux, alors peut-être dormait-il et ne les avait-il pas entendu déverrouiller la serrure.
Ils continuèrent leur lente exploration. Une cuisine de taille modeste, aux tons caramel assortis au canapé. La machine à café était allumée... curieux, à cette heure tardive.
La chambre attenante au salon était vide, mais un bruit d'eau courante parvenait de la salle de bains contiguë qui la prolongeait.
La porte était entrebâillée. Ils se permirent un coup d'œil et entrevirent une silhouette féminine à travers la vitre de la cabine de douche. La jeune femme était longiligne, gracieuse, et ses cheveux roux sombre avaient pris une teinte proche de celle du sang séché sous l'eau. Ses petits seins haut placés et ses fessiers musclés et rebondis dansaient sous les puissants jets d'eau qui la massaient. Elle avait la tête légèrement rejetée en arrière, et profitait visiblement pleinement du plaisir sensuel de la douche...
ils prirent le temps de noter aussi son petit nez droit, ses lèvres pleines et sensuelles, l'arrondi parfait de son petit visage. Ses yeux étaient clos mais ils savaient qu'ils étaient d'un vert brillant et soutenu, une couleur de nature et de forêt pour cette parfaite petite citadine.
Ils reculèrent sans bruit et sortirent de la chambre. Ils allèrent se verser une tasse de café et s'installèrent tranquillement sur le canapé du salon, prenant leur temps pour réfléchir. Ce qu'ils venaient de voir complétait la petite enquête qu'ils avaient menée.
Ainsi Parker avait épousé la fille d'à côté, la petite voisine dont il avait été désespérément amoureux durant des années, et qui était devenue sa maîtresse sur le tard, alors qu'il fréquentait déjà le campus.
Il avait fait une bonne affaire, la fille était canon, et l'appartement ainsi que toutes les fournitures devaient sans doute plus à ses indemnités d'actrice qu'à ses petits revenus de pigiste. A bientôt 25 ans, il n'avait toujours pas progressé sur l'échelle sociale, et sa femme portait certainement le pantalon à la maison. Minable.
Le super-héros Spiderman n'était qu'un raté vivant aux crochets de sa femme.
Une jeune femme actuellement seule dans son appartement avec l'ennemi juré de son mari.
Venom sourit. Les perspectives de cette soirée devenaient plus intéressantes de minute en minute.
Pourtant, il lui avait semblé entr'apercevoir une massive silhouette noire, un homme de haute stature devant la porte vitrée...
il n'avait pas eu la berlue tout de même !
Pris d'un doute, il quitta le confortable fauteuil qu'il avait fait installer derrière son bureau d'accueil et parcourut la pièce du regard. Les murs lambrissés de bois sombre avaient connu des jours meilleurs, mais l'ascenseur était neuf et les marches de l'escalier de pierre mouchetée brillaient de propreté. Il poussa un soupir de contentement. Ce travail tranquille complétait agréablement sa petite retraite d'ancien militaire, et il le faisait bien.
Michael ne s'ennuyait jamais. Il aimait l'ordre et la propreté, ainsi que les contacts humains. Ce job était la meilleure chose qui lui soit arrivée. Il connaissait toutes les habitudes de ses locataires, et seul le petit Parker demeurait un mystère pour lui. Mardi, il l'avait vu renter trois fois dans sa résidence, toujours pressé... la troisième fois, il tenait un mouchoir ensanglanté sur son nez.
Le seul problème était que Michael ne l'avait pas vu sortir. Pas une fois.
Il haussa les épaules. Dix ans plus tôt, il n'aurait pas hésité à mener sa petite enquête.
Aujourd'hui... il aspirait à la tranquillité. Et le petit Parker était un garçon poli et attentionné. Pas le genre à ne pas s'essuyer les pieds avant de prendre l'escalier ou à oublier de lui dire bonjour. Et pour Noël, la femme du jeune homme lui avait même offert une boîte de chocolats. Le petit veinard avait épousé l'actrice Mary Jane Watson. Bien que Michael ne comprenne pas comment un garçon aussi ordinaire avait fait pour ferrer un aussi beau morceau, il devait bien s'avouer qu'il n'avait jamais vu un couple aussi amoureux.
Oui, un vrai veinard, ce petit Parker...
Le grincement d'une latte en bois le fit se retourner brusquement. Personne.
Un petit bruit de verre brisé. Le néon s'éteignit brusquement.
Il se demanda un instant s'il devait dégainer son arme, puis se morigéna : que venaient faire ici ces craintes irrationnelles ?
Depuis quand un paisible petit immeuble résidentiel faisait-il partie des zones dangereuses de New-York ?
Il plissa les yeux afin de s'accoutumer à la pénombre ambiante, et s'aperçut que le lampadaire devant l'immeuble était éteint aussi. Sûrement une surtension dans les câbles électriques alimentant le quartier.
Et pourtant... il n'était pas du genre nerveux, mais ce soir...
ce soir avait quelque chose de spécial. Une atmosphère lourde, oppressante régnait dans le hall, comme si un prédateur invisible attendait tapi dans l'ombre. Il essaya de rire de cette image ridicule, mais ne réussit qu'à produire un petit son étranglé, plus proche du couinement que de l'hilarité.
*Ce foutu vigile ne se décidait pas à partir. Pourquoi n'allait-il pas chercher une nouvelle lampe dans la réserve?
Ah, oui, il avait peur. Les humains avaient parfois ce stupide sixième sens, les avertissant d'un danger. Et Oh! Comme ils étaient dangereux. Ils étaient très, très dangereux. Tant pis pour ce fichu crétin. Ils lui avaient donné sa chance. Ils avaient assez attendu.*
Quelques gouttes de liquide tombèrent aux pieds de Michael. Une fuite d'eau? Mais aucune salle de bains ne surplombait le hall...
L'homme n'eut pas le temps de lever la tête. Une énorme main griffue, d'un noir d'encre, descendit du plafond et recouvrit son crâne.
Un bruit sec. Comme une branche que l'on casse.
Lorsqu'il heurta le sol, Michael était déjà mort.
*Facile, toujours plus facile...
Et maintenant le registre. Appartement 416. M. et Mme Parker. Ils s'est marié, l'idiot. Parfait. Un homme marié a toujours plus à perdre.*
Sans hésiter, la créature enjamba le corps du gardien et fit un bond dans la cage d'escalier. Qui la propulsa au quatrième étage.
Le salon des Parker était douillet, rien à voir avec l'appartement miteux que Peter louait encore deux ans auparavant. Une moquette claire dont ils ne parvenaient pas à distinguer la nuance exacte dans la pénombre étouffait avec à propos le bruit de leurs pas. Le canapé était d'un modèle courant et peu onéreux, mais neuf et bien entretenu. Les murs étaient simplement peints en blanc. Le plus grand luxe du lieu était une jolie baie vitrée donnant sur un petit balcon, avec vue sur Manhattan et l'Empire State Building.
Ils s'approchèrent pour vérifier: les fenêtres étaient coulissantes, mais verrouillées de l'intérieur. Parker était-il à la maison ?
Son sens d'araignée était inopérant contre eux, alors peut-être dormait-il et ne les avait-il pas entendu déverrouiller la serrure.
Ils continuèrent leur lente exploration. Une cuisine de taille modeste, aux tons caramel assortis au canapé. La machine à café était allumée... curieux, à cette heure tardive.
La chambre attenante au salon était vide, mais un bruit d'eau courante parvenait de la salle de bains contiguë qui la prolongeait.
La porte était entrebâillée. Ils se permirent un coup d'œil et entrevirent une silhouette féminine à travers la vitre de la cabine de douche. La jeune femme était longiligne, gracieuse, et ses cheveux roux sombre avaient pris une teinte proche de celle du sang séché sous l'eau. Ses petits seins haut placés et ses fessiers musclés et rebondis dansaient sous les puissants jets d'eau qui la massaient. Elle avait la tête légèrement rejetée en arrière, et profitait visiblement pleinement du plaisir sensuel de la douche...
ils prirent le temps de noter aussi son petit nez droit, ses lèvres pleines et sensuelles, l'arrondi parfait de son petit visage. Ses yeux étaient clos mais ils savaient qu'ils étaient d'un vert brillant et soutenu, une couleur de nature et de forêt pour cette parfaite petite citadine.
Ils reculèrent sans bruit et sortirent de la chambre. Ils allèrent se verser une tasse de café et s'installèrent tranquillement sur le canapé du salon, prenant leur temps pour réfléchir. Ce qu'ils venaient de voir complétait la petite enquête qu'ils avaient menée.
Ainsi Parker avait épousé la fille d'à côté, la petite voisine dont il avait été désespérément amoureux durant des années, et qui était devenue sa maîtresse sur le tard, alors qu'il fréquentait déjà le campus.
Il avait fait une bonne affaire, la fille était canon, et l'appartement ainsi que toutes les fournitures devaient sans doute plus à ses indemnités d'actrice qu'à ses petits revenus de pigiste. A bientôt 25 ans, il n'avait toujours pas progressé sur l'échelle sociale, et sa femme portait certainement le pantalon à la maison. Minable.
Le super-héros Spiderman n'était qu'un raté vivant aux crochets de sa femme.
Une jeune femme actuellement seule dans son appartement avec l'ennemi juré de son mari.
Venom sourit. Les perspectives de cette soirée devenaient plus intéressantes de minute en minute.